Aurélie n'en peut plus! Sa mère est très immature! Voilà que pour se trouver un chum, elle chatte sur Internet! Elle pourrait tomber sur des maniaques! Quant à sa meilleure amie, Kat, elle vit une peine d'amour, se révolte contre tous les gars de la Terre (même son propre père) et propose à Aurélie de faire un pacte: elles ne devront pas se faire de chum avant la fin du secondaire! Le coeur d'Aurélie balance entre le pacte que lui propose sa meilleure amie, et ses sentiments de plus en plus forts envers Nicolas.
Et pour couronner le tout, son nouveau voisin se montre plutôt envahissant et elle a du travail à faire pour améliorer ses résultats scolaires... Ouf! Heureusement qu'elle a Sybil, sa petite chatte à qui elle peut maintenant se confier! Sans elle, elle craquerait complètement!
India Desjardins raffole du chocolat, n’aime pas déménager, invente tout plein de raisons pour ne pas aller en camping, fait au moins trois gaffes par jour, a un cerveau totalement incontrôlable et peut-être aussi quelques neurones d’écureuil implantés par erreur à son insu. Là s’arrête la comparaison avec Aurélie Laflamme, un personnage sorti tout droit de son cerveau incontrôlable (il faut bien que ça comporte certains avantages!).
Petite, elle écrivait des romans pour le simple plaisir d’écrire, sans savoir qu’elle allait un jour en faire un métier. À l’école, elle n’a jamais été la plus douée en composition écrite, mais c’était pourtant ce qu’elle préférait en terme de devoir-obligatoire-qui-compte-pour-50%-de-la-note-finale. Son amour de l’écriture l’incite ensuite à choisir le journalisme.
À vingt ans, cette fille native de Québec déménage à Montréal pour étudier en communications. À la même époque, elle devient journaliste pour le magazine Cool, qui s’adresse aux adolescents. Elle travaille ensuite au Journal de Montréal, à la section Arts et Spectacles, et pour d’autres publications, comme Clin d’oeil.
En tant que journaliste, elle réalise plusieurs entrevues avec des artistes, mais découvre rapidement qu’elle a beaucoup d’affinités avec les jeunes et qu’elle a envie d’écrire pour eux. Elle crée alors la chronique Le journal intime de Marie-Cool, qui sera publiée de 2001 à 2008 dans le magazine Cool, ainsi que la chronique Miss Jiji, qui sera publiée dans le cahier Week-End du Journal de Montréal, de 2003 à 2005.
Ces expériences lui rappellent à quel point elle aime écrire de la fiction et elle se lance dans l’écriture de son premier roman Les aventures d’India Jones, sans savoir s’il sera publié. Ce roman humoristique, qui raconte la vie d’une jeune femme dans la vingtaine à la recherche de l’amour, ne trouve pas rapidement preneur. Essuyant plusieurs refus, la recherche d’un éditeur sera longue et périlleuse. Les Intouchables acceptent finalement de le publier en 2004 et le roman est très bien accueilli par la critique et le public. Par la suite, elle entame Le journal d’Aurélie Laflamme, un projet qui lui tient énormément à coeur puisqu’il s’adresse aux adolescents, un public qu’elle affectionne particulièrement.
Elle se consacre désormais exclusivement à l’écriture de ses romans.
Avec plus de 650 000 exemplaires vendus au Québec depuis sa sortie en 2006, Le journal d’Aurélie Laflamme s’est hissé au premier rang des séries les plus populaires auprès des jeunes. Le premier tome Extraterrestre… ou presque ! a par ailleurs été adapté pour le cinéma en 2010. La série est également publiée en France depuis octobre 2010, aux éditions Michel Lafon jeunesse, où elle reçoit un accueil des plus chaleureux.
Mon dieu qu’Aurélie est drôle!!! 😂 Dans sa quête d’équilibre (pas facile à 14 ans de jongler avec études-amis-relation amoureuse-famille), elle nous en fait voir de toutes les couleurs! J’adore ma relecture de cette série ☺️
Je me rends compte que finalement Kat n’est pas une si bonne amie que ça, elle qui fait la morale à Aurélie toutes les cinq minutes… Elle m’a saoulée dans ce tome. Et enfin!! L’arrivée de Tommy, je le préfère à Nicolas même s’il était sympa avec Aurélie. La relation qu’Aurélie a avec sa mère >> Kat est ingrate, elle se comporte en petite pourrie gâtée qui ne se rend pas assez compte de la chance qu’elle a.
J'ai toujours aimé cette série de livre depuis que je suis jeune. C'est une relecture pour moi. J'adore le personnage d'Aurélie, elle me fait penser à moi lorsque j'avais 14-15 ans. Je recommande pour les jeunes filles, mais aussi pour les grandes nostalgiques comme moi.
Sur le point de craquer est un tome profondément touchant du journal d’Aurélie Laflamme. L’auteure parvient à transmettre avec justesse les émotions, les doutes et les petites joies de l’adolescence, tout en gardant un humour subtil qui rend le récit vivant. Aurélie est un personnage sincère et attachant, dont les réflexions m’ont fait rire, mais aussi émue à plusieurs reprises. Ce tome allie sensibilité, authenticité et légèreté, offrant une lecture à la fois poignante et réconfortante.
Petite lecture legère et nostalgique sans culpabilité! On retourne en 2006 avec des référence comme MusiquePlus et Brice de Nice. Une lecture pour pré-ado. Aurélie reste un beau modèle pour cette tranche d'âge, par contre ne reflète pas la réalité des ados d'aujourd'hui.
Ayant adoré le tome 1, j’avais hâte de retrouver Aurélie Laflamme pour la suite de ses aventures. J’ai retrouvé tous les ingrédients qui m’avaient fait aimer le premier livre. Encore une fois, ce qui m’a le plus amusé, ce sont les gaffes de l’adolescente ainsi que tous les coups de malchance qu’elle accumule. Déjà que sa vie n’est pas facile, entre sa mère qui drague sur Internet et sa meilleure amie qui se noie dans les Tagada pour oublier son ex, il faut en plus que le destin (et un petit oiseau qui passe par là !) s’en mêle. En revanche, s’il y a bien une chose qui a changé depuis la dernière fois, c’est son cerveau qui fait titilititiiii dès qu’elle aperçoit le beau Nicolas. L’adolescente continue donc de nous raconter tous ses bonheurs et ses malheurs dans son journal, dans un style toujours aussi agréable à lire. Tout comme pour le premier tome, cette présentation sous forme de journal, avec quelques illustrations quand on change de mois m’a beaucoup plus. Cela rend la lecture beaucoup plus vivante et nous fait retomber dans notre adolescence. D’ailleurs, encore une fois j’ai apprécié les références populaires à des groupes de musique ou des films qui, s’ils ne sont plus forcément à la mode aujourd’hui, permettent de nous replonger quelques années années en arrière ! C’est grâce à tous ces éléments que je souhaite maintenant découvrir le tome 3.
Difficile pour Aurélie de s'y retrouver. Depuis qu'elle a un amoureux, Nicolas, elle doit mentir à sa meilleure amie, Kat, qui est en peine d'amour. En effet, celles-ci ont fait un pacte de célibat... Oups! Il y a aussi sa mère qui cherche l'amour sur Internet. Ne l'a-t-on pas avertie des dangers des rencontres sur la toile? Heureusement qu'Aurélie est là pour veiller sur elle! À tout ça on ajoute la pression de la part de ses enseignants, le frère immature de Nicolas qui se prend pour Brice de Nice et son nouveau voisin Tommy qui est pas mal insistant... Pas étonnant qu'Aurélie soit sur le point de craquer!
J'avais lu ce tome il y a un bon bout de temps déjà (mars 2008), puisqu'au Québec, India Desjardins a déjà publié les 7 premiers tomes de cette série qui en comptera 8. Lorsque j'ai su que le livre allait être distribué en France, j'étais folle de joie! Une auteure québécoise de plus qui franchit l'Atlantique! Mais en apprenant que le livre allait subir une adaptation, j'ai eu un petit pincement au coeur : à quel point les expressions québécoises allaient-elles être conservées? Même si j'avais lu sur plusieurs sites que les différences étaient minimes, je voulais pouvoir vérifier par moi-même. Sauf que faire venir un livre de France est couteux... Heureusement, j'ai eu la chance d'obtenir un partenariat avec les éditions Michel Lafon grace au site Livraddict. Quelle chance!
En recevant mon exemplaire, j'ai fait ce que je fais toujours ; j'ai touché le roman, essayant de voir ce qui le rendait unique et différent des autres. Ce roman fait très Chick-lit, comparé à sa version originale. En effet, les coins arrondis et l'élastique maintenant le roman fermé (absent sur la photo) rappellent le journal intime de type Moleskine. Le plus joli, tant qu'à moi, demeurre les brillants apparaissant sur la première et la quatrième de couverture. De plus, l'éditeur a eu la brillante (!) idée d'utiliser une colle brillante plutôt que de simplement saupoudrer la page de brillants, de qui évite de se retrouver avec des petits cristaux pleins les doigts et une couverture matte. Pour ce qui est de l'illustration, je dois avouer avoir un penchant pour les illustrations de Josée Tellier, l'illustratrice québécoise (d'ailleurs, les illustrations de début de chapitres ont été conservées en version originale). Je trouve la Aurélie française un peu trop maigrichonne, et je désapprouve le fait que l'on puisse voir sa bretelle de soutien-gorge dépasser de son chandail. Comme dirait Aurélie, les sous-vêtements sont faits pour porter sous les vêtements!
Côté adaptation, c'est plutôt réussi, mais je dois avouer que certains détails m'ont un peu mélangée. Par exemple, il est clair qu'Aurélie habite toujours au Québec. En effet, lorsqu'on mentionne qu'elle va regarder aux fenêtres de Musique plus, un studio se trouvant à Montréal, il est indiqué en bas de page que Musique plus est une chaine de télévision québécoise. Par contre, Aurélie va au lycée, ses notes sont écrites selon le système français (notation sur 10 plutôt qu'en pourcentage). Puisque le système d'éducation français est si différent du notre, que crois que ça fait du sens, puisque la seule raison pour laquelle je comprends ce système est que je compte faire un stage en terres européennes l'an prochain.
Plusieurs petits éléments ont également été modifiés pour que les Français puissent mieux s'y retrouver. Par exemple, Aurélie mange des Tagada plutôt que des Nibs (réglisse rouge carrément délicieuse). Ici au Québec, les guimauves aux fraises ne font vraiment pas fureur alors que là-bas, il parait que c'est un des bonbons les plus consommés!
Ça déchire, je suis craignos, je kiffe... Plusieurs expressions françaises se sont insérées dans le livre, ce que je trouve vraiment sympathique. Ces expressions font la beauté des différentes langues (car le français de France n'a rien à voir avec le français québécois!), c'est pourquoi j'ai adoré, du beau travail a été fait ici.
L'expression qui m'a fait le plus rire? "J'ai roulé une pelle!" J'adore, tout simplement. Au Québec, on French, en France, on roule des pelles. Pourquoi pas?
Ma seule interrogation : au Québec, le fameux bal des finissants se passe en cinquième secondaire. Si je compare avec le système français, ne devrait-on pas parler de la première? Pourtant, voici les deux extraits que l'on peut trouver dans les deux romans. Version originale québécoise : "On devrait se faire un chum juste quand on sera en cinquième secondaire et le domper tout de suite après notre bal!" (Les Intouchables, p.71)
Version adaptée pour la France : "On ne devrait sortir avec un garçon que quand on sera en seconde et le larguer après le bal de fin d'année!" (Michel Lafon, p.69)
Je suis donc un peu confuse ici.
Somme toute, un formidable travail a été fait, et j'ai vraiment aimé lire un roman qui ne relevait pas du "français international". Trop souvent, on écrit un livre en voulait qu'il soit lu par tous. Ici, nous avons droit à une adaptation québécoise, et à une adaptation française, contenant chacun leurs trésors.
À mettre entre toutes les mains, petits et grands. J'avais lu ce roman d'un coup il y a 3 ans déjà. Encore une fois, il ne m'a fallu qu'une journée pour le dévorer. L'auteure a encore une fois su me faire rire, Aurélie n'a pas perdu de son charme... Un gros bravo à India Desjardins, auteure québécoise qui a fait traverser l'Atlantique à son personnage pour faire connaitre la littérature jeunesse québécoise à une autre culture!