17'nci yüzyıl Fransız tiyatrosunun büyük ozanı Jean Racine'in (1639-1699) Bayazıt tragedyası, batı tiyatrosunda Osmanlı sarayındaki iktidar ve gönül ilişkilerini konu alan tek oyun olduğu kadar, aynı zamanda Racine tragedyanın özgün niteliklerinin alabileceğine yoğunlaştığı bir başyapıttır.Oyun, 4 Murat'ın, kardeşi Beyazıt'ı öldürtme gerçeğini Osmanlı sarayı hareminde geçen aşk ve entrika dolu kurgusal bir öykü içinde anlatıyor. Çözülmez çıkar ve gönül bağlarıyla birbirlerine kenetlenmiş oyun kişileri, çıkışı olmayan tek bir boğucu alanda, ölümcül sonlarına ulaşana dek tutkularından arınmayı başaramazlar.
Classical Greek and Roman themes base noted tragedies, such as Britannicus (1669) and Phèdre (1677), of French playwright Jean Baptiste Racine.
Adherents of movement of Cornelis Jansen included Jean Baptiste Racine.
This dramatist ranks alongside Molière (Jean Baptiste Poquelin) and Pierre Corneille of the "big three" of 17th century and of the most important literary figures in the western tradition. Psychological insight, the prevailing passion of characters, and the nakedness of both plot and stage mark dramaturgy of Racine. Although primarily a tragedian, Racine wrote one comedy.
Orphaned by the age of four years when his mother died in 1641 and his father died in 1643, he came into the care of his grandparents. At the death of his grandfather in 1649, his grandmother, Marie des Moulins, went to live in the convent of Port-Royal and took her grandson Jean-Baptiste. He received a classical education at the Petites écoles de Port-Royal, a religious institution that greatly influenced other contemporary figures, including Blaise Pascal.
The French bishops and the pope condemned Jansenism, a heretical theology, but its followers ran Port-Royal. Interactions of Racine with the Jansenists in his years at this academy great influenced the rest of his life. At Port-Royal, he excelled in his studies of the classics, and the themes of Greek and Roman mythology played large roles in his works.
Jean Racine died from cancer of the liver. He requested burial in Port-Royal, but after Louis XIV razed this site in 1710, people moved his body to the church of Saint-Étienne-du-Mont in Paris.
Ik heb voor mijn studie een paper geschreven over een aantal vertalingen van Jean Racine door Thomas Arents, waaronder 'Bajazet'. Tijdens de eerste lezing had ik compleet gemist dat het zich grotendeels afspeelt in de vertrekken van het harem, haha. Het is serieus een leuk toneelstuk met prachtig proza en soms wat gruwelijke details. Verrassend genoeg spelen de vrouwen in dit stuk de dominantste rollen: titelheld Bajazet zit gevangen, wordt (bijna?) tot een huwelijk gedwongen en doet eigenlijk niets.
Honnêtement, je n’ai pas tout compris, mais j’ai bien aimé le vibe général de la pièce et me semble que Roxane était cool. Je n’avais comme pas prévue que cette pièce soit écrite en rime rendant ma lecture quelque peu plus parieuse, surtout par son écriture très typique du 17e siècle. C’est une pièce très courte, mais qui ne se lit pas particulièrement facilement pour autant (sans être déplaisante à lire au contraire.)
La pièce nous projet au secret du sérail, où se sentant en disgrâce Acomat fait des magouilles pour que le frère d’Amurat, Bajazet devienne sultan. Son but est qu’en rencontrant Roxane il tombe en amour avec elle et accède à son titre en se mariant. Si la belle Roxane est très partante avec l’idée de se mariages, Bajazet aime en secret Atalide (oui tout le monde on le même nom c’est horrible). Alors Amurat donne l’ordre (notamment à Roxane qui l’aime elle aussi) de l’enfermer et de le faire exécuter s’il refuse de la marier. Il a donc le choix entre l’amour et la liberté. (Ils font genre c’est un gros dilemme, moi j’aurai marié Roxane direct qui est cute, riche, et que même Atalide te dit go fonce marie la chix).
J’adore les tragédies de la fin Moyen-âge / début renaissance, mais celle-ci n’était pas ma préférée. Je n’ai pas ressenti énormément d’empathie pour les personnages, j’étais plutôt indifférente au sort de Bajazet, je ne me sentais pas impliquer dans la trahison amoureuse ni dans les dramas politique. Je me sentais donc très détaché à tout ce qui se passait et j’avais un peu l’impression que les choses se déroulait en parallèle de moi. J’ai trouvé que c’était un peu dure à suivre, beaucoup de mauvaise interprétation de l’un et l’autre cela va créer une certaine lourdeur et un peu de répétions même pour un ouvrage aussi court.
Bajazet était un héro très peu crédible. Il se veut chevaleresque, prêt à risque sa vie et se faire enfermer pour ses valeurs et ce qu’il veut. Et pourtant, il est méga pathétique, il est tellement perdu dans ses galanteries qu’il n’est même pas capable de faire un mini peu les yeux doux à Roxane ou seulement lui faire une promesse qu’il ne compte pas tenir. Il est mou en fait. Ce n’est pas réaliste d’être aussi pathétique et entêter et de se laisser mourir tout sa pour pas donner un bisou à une jolie fille, juste pas notre préféré.
Atalide aussi était vraiment décevante. Je pense qu’en fait elle n’en voulait pas de Bajazet, mais savait pas comment lui dire. Elle avait qu’un seul rôle à jouer dans le plan et elle a pas du tout été à la hauteur. Come on. Elle aurait vraiment pu aider son boy, elle avait de l’influence sur Roxane, tout le pouvoir sur Bajazet, mais elle était inutile seigneur. Elle était incapable mentir, s’évanouissait à tout bout de champs et au pire moment, laissait dévoiler des messages confidentiel… Non seulement elle dégradait l’image des femmes, mais elle était insupportable.
Après on avait Roxane, qui représentait le tyran parfait, mais comme c’est une femme, sont pouvoir sur les corps doit se faire voir principalement sur les cœurs. Par contre c’était la seule de réellement enligner avec ce qu’elle voulait et qui semblait constante. C’était définitivement le personnage le plus intéressant de tout le roman.
Malgré tout, c’était plutôt intéressant, mais je ne le recommande pas comme introduction à la dramaturgie. C’était bien écrit et ça devait être intéressant à voir au théâtre.
Je ne pensais pas que mon amour pour Phèdre pourrait être égalé par une autre tragédie de Racine, et pourtant!!
"Mais avez-vous prévu, si vous ne m'épousez, Les périls plus certains ou vous vous exposez ? Songez-vous que sans moi tout vous devient contraire, Que c'est a moi surtout qu'il importe de plaire ? Songez-vous que je tiens les portes du palais, Que je puis vous l'ouvrir, ou fermer pour jamais, Que j'ai sur votre vie un empire supreme, Que vous ne respirez qu'autant que je vous aime ? Et sans ce même amour qu'offensent vos refus, Songez-vous, en un mot, que vous ne seriez plus ?"
C'est vrai que l'ambivalence passionnelle amour/mort n'est présente, chez les jeunes premiers de Racine, que dans cette pièce (elle en est d'ailleurs le point de bascule) et qu'elle est poussée très loin en le personnage de Roxane. C'était bien, 3.5/5 je dirais
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Bajazet es una muestra del teatro dialéctico de Racine, donde cada personaje es un silogismo autosuficiente que al interacionar con los otros personajes no crea otra cosa sino una paradoja cuya resolución va a desembocar en la tragedia. Mirando un hecho que odurrió solo 30 años antes de su escritura, su localización distante, en Persia, como reconoce Racine, le permite darle el rango mítico, lejano y distante que debe tener para él la tragedia. Una obra en que lo gélido atrapa a la pasión. Una propuesta para un teatro de la crueldad.
Répondant aux principes de la dramaturgie classique, Bajazet est de ces pièces qui enchantent et percent les cœurs, dans un univers oriental qui charme tant par ses contrées que ses mœurs.
Une tragédie construite sur fond d’agitations, liées à la fois à une conjoncture politique vacillante (risques d’invasion et ambitions de règne) qu’aux affaires de cœur (jalousie, mariage), édulcorées par les retours d’informations émanant d’esclaves et les machinations secrètes qui s’en suivent.
Enjeu politique et enjeu sentimental forment l’essence de cette œuvre : D’où la complexité de celle-ci, les personnages étant tiraillés entre la crainte d’être attaqués à tout moment et ce désir ardent de possession de cœur, constat renforcé par la rivalité entre les deux héroïnes (Atalide, Roxane), les jeux de pouvoir (Bajazet, son frère Amurat et le Vizir Acomat) et de survie (Bajazet).
La pièce dénote aussi le respect des mœurs turques, d’où une cohérence spatio-temporelle qui plaît et laisse le lecteur sur sa faim.
« Bajazet » ou « la Turquerie Racinienne » nous renseigne mieux sur les courants politique ayant marqué l’Orient sous l’empire ottoman, et le courant orientaliste de manière générale. La violence des passions, et les inconstances marquant les états d’âme font que le décor change à chaque fois, au sein d’un même lieu, le sérail !
ROXANE Songez-vous que je tiens les portes du palais, Que je puis vous l’ouvrir ou fermer pour jamais, Que j’ai sur votre vie un empire suprême, Que vous ne respirez qu’autant que je vous aime ? Et sans ce même amour, qu’offensent vos refus, Songez-vous, en un mot, que vous ne seriez plus ? BAJAZET Oui, je tiens tout de vous ; et j’avais lieu de croire Que c’était pour vous-même une assez grande gloire, En voyant devant moi tout l’empire à genoux, De m’entendre avouer que je tiens tout de vous. Je ne m’en défends point, ma bouche le confesse, Et mon respect saura le confirmer sans cesse : Je vous dois tout mon sang ; ma vie est votre bien. Mais enfin voulez-vous… ROXANE Non, je ne veux plus rien.
Maybe I was in the wrong mood to read it, but it did not impress me as much as Racine's other plays Andromaque and Phèdre. He took a chance by writing a play about a semi-contemporary event in the Ottoman Empire, rather than about classical antiquity, but I suppose it doesn't seem especially adventurous from my jaded 21st century perspective.
None of the dramatis personae seem imposing or fascinating; in a subjective way I feel as if they'd been borrowed from other plays. Voltaire was apparently inspired by Bajazet when he wrote Zaire, and I find Zaire more interesting by far. But even better (from my history-loving point of view) would be to have a genuine perspective on the assassination of Bayezid on the orders of his brother Murad, and on the real dynamics of the sultan's court, not this orientalist fantasy.
But, as usual with tragedies, it is fun to imagine how the events of the play would have gone if everyone had used common sense and if everyone had believed, boringly but ethically, that being 'in love' with someone means having their best interests at heart. - I'm thinking of Roxane here; since the characters Atalide and Bajazet do consider it all the time, even when they can't act on it. I think it's bizarre how (relatively) rarely it's explored that often what we feel and how we act toward other people is influenced by our own issues and our own self-image; it is not as wholly influenced by other peoples' intrinsic characters and extrinsic actions as we tend to assume.
Le plus abstrait de le drames Racinien que j'ai lu, ce conte c'est plus humain que les autres. Les vraies ennemis sont totalement absent (les sultan et son frère), et l'hero titulair est en seulement quelques scenes. Les sujet vrai est la lutte entre les deux femmes qui lui désire. Presque tout, entre les deux, est cachee; toutes les scenes sont comblées avec ironies situationnelles. Cela permet pour trahisons et inférences sociale etonnant sans cesse. Bien que Berenice etait un essentiallement moraliste, et Britannicus un sinistre (a propos de Neron), drame, Bajazet est un drame d'hazard et ignorance, et donc un tragedie vraiment pur. Neanmoins, en raison de son sujet (deux belles femmes turques qui desirent un garcon obtuse), ce drame ressemble le plus un manga, un manga d'harem.
Cet ouvrage laisse le lecteur avec l'impression qu'on ne verra plus aucun des personnages présentés, et que leurs vies s'achèvent lorsque les rideaux de ferment. C'est un jeux d'émotion où la passion n'est pas accomplie et que la misère rampe à chaque réplique vers l'envahissement total de la scène, et quand il est évident que le héros périra, il ne reste qu'à voir la cour finir en cendre.
There were some brilliant speeches in this one, but the characters probably moved me the least of any Racine play. However, there was shockingly some actual on-stage action at the end of the play, which is extremely out of character for Racine.
j'ai a-do-ré ce livre. je n'ai pas eu de mal à m'habituer aux alexandrins tant l'écriture est belle ! magnifique pièce de théâtre trop peu connue pour ce qu'elle vaut !