Αναΐς, όνομα με διφορούμενη μουσικότητα. Ανίερη παρθένα; Παιδί πληγωμένο από έναν πατέρα εστέτ και διεστραμμένο. Νεότητα στοιχειωμένη από τη λογοτεχνία. Απογοητευμένη σύζυγος ενός αγγλο-σάξωνα τραπεζίτη με κοστούμι τρουά-πιες, του Ούγκο. Αμερικάνα στο Παρίσι, κοσμική παρά τη θέλησή της. . . Η μόνη της απόλαυση: το γράψιμο. Είναι τριάντα χρονών, παίρνει φωτιά. Αγαπάει τον Χένρι Μίλερ, τον υποστηρίζει, τον βοηθάει οικονομικά. (. . .) Η Αναΐς είναι ένα ημερολόγιο. Σαράντα χρόνια γράψιμο, σαράντα πέντε χιλιάδες σελίδες κρυμμένες πολύν καιρό σε ένα υπόγειο στο Μπρούκλιν. Μνημειώδης εξομολόγηση με τέχνη σμιλεμένη, το "Ημερολόγιο" της έγινε η Βίβλος εκατομμυρίων γυναικών όταν το ανακάλυψαν στη δεκαετία του ΄60
Een zwaar geromantiseerd portret, waarin fictie en non-fictie moeilijk van elkaar zijn te onderscheiden. Barillé laat haar lezers nogal eens in het ongewisse op het punt van de tijd c.q. het jaar waarin een bepaalde gebeurtenis of ontwikkeling zich voordoet en noemt de bronnen waaruit ze informatie heeft geput slechts wanneer haar dat zo uitkomt. Aldus creëert ze een rommelig biografisch geheel, met weinig gevoel voor stijl en toon en een nogal kritiekloze instelling ten aanzien van onderwerpen als astrologie en psychoanalyse alsook, al met al, ten aanzien van de (hoezo ontmaskerde?) persoon Anaïs Nin.
En fait j'ai un soucis avec ce livre. Il raconte l'histoire d'Anaïs Nin, écrivaine à la relation plus que douteuse avec son propre père. C'est une femme d'ambition, qui a envie de plus. Mais je trouve qu'il est brouillon. Ce n'est pas toujours très clair si nous avons les pensées d'Anaïs ou les remarques de l'autrice. Du coup je ne suis pas sûre de bien appréhender qui était Anaïs et le regard qu'elle a eu sur sa vie.
J'ai l'impression de ne pas bien la connaitre après cette lecture. Je crois que je vais me concentrer sur ses journaux plutôt.
Pour rien au monde, je voudrais être biographe:-). Ce livre me laisse mitigé, un enchevêtrement de finesses, de justesses et de coups manqués. Il raconte une femme qui fut intensément surréaliste comme un conte issu des plus belles pages du romantisme. Il y a mal-donne. Elisabeth Barillé nous trompe. Comment faire autrement à propos d'une femme qui a menti toute sa vie, tenté d'en travestir la vérité? "Je mens dès que je ressens la nécessité de stimuler ma propre vie" écrit-elle. C'est une vie grandiose qui se vit comme un chemin de croix. Où est le bonheur dans cette vie, celui qui n'est pas fugace mais un vent de montagne, continu? Je ne la juge pas, au contraire elle me touche intensément, surtout à la fin de sa vie. Je ne voudrais pas mourir ainsi avec tant de regrets.