Paris n’est plus que ruines. Et le prix de la cervelle fraîche s’envole. Heureusement, il reste des punks. Et des bières. Et des acides. Et un groupe électrogène pour jouer du Discharge. Le Club des punks va pouvoir survivre à l’Apocalypse. Enfin, si en plus des zombies, les gros cons n’étaient pas aussi de sortie...
Il est grand temps que l’anarchie remette de l’ordre dans le chaos !
Politiquement incorrect, taché de bière et de Lutte finale, Le Club des punks contre l’apocalypse zombie est un condensé d’humour salutaire.
Attention bombe atomique littéraire !! Oui vous avez bien lu, j'ai utilisé le mot littéraire pour une histoire de zombies. Ne vous inquiétez pas si vous êtes fans du genre on est en plein dedans, ça mord, ça griffe, ça dépece, ça rend tout plein d'hémoglobine, de poursuites remplies d'action. Seulement j'utilise ce mot "littéraire" car c'est véritablement bien écrit, Karim Berrouka, chanteur du groupe punk Ludwig Von 88, à une imagination débordante, une culture générale étoffée et un sens de la répartie fulgurant.
En parlant de cette écriture, je la qualifierai de subtilement hilarante au service d'une histoire absurde et indispensable pour les amoureux de Romero et de musique électrisante, car oui c'est du zombie mais c'est aussi et avant tout du Punk, la musique a un rôle énorme, c'est un personnage à part entière qui donne tout le sens à cette histoire rocambolesque ou "Kropotkine" rêve du drapeau noir de l'Anarchie flottant en haut des monuments, que "Deuspi et Fonsdé" ont bien le temps d'une bière et d'un acide même si les zombies frappent à la porte, ou "Mange-Poubelle" l'allergique au savon devient roi de la furtivité en milieu hostile, ou "Eva" rêve d'un renouveau écolo-punk. Tous sont potes de galères et vivent dans un squat qui va rapidement devenir leur QG, mais attention vont-ils tous s'en sortir ? Je vous laisse le découvrir.
C'est une lecture électrique, aucune place pour l'ennui, une fois commencé on ne pose plus le livre ou alors avec regret et envie de le reprendre.
Les lecteurs connaissants Paris pourront retrouver des lieux bien connus car le principal de l'histoire s'y déroule, de plus cette dernière, en plus d'avoir l'énorme qualité de nous arracher un sourire toutes les 3 minutes, se permet des échappées scénaristiques complètement barges. En plus des zombies et de la musique, on explore des thèmes variés tels que la drogue, l'anarchie, le consumérisme, la religion, la politique, l'écologie, la liberté et l'entraide.
Pour conclure je vous confie que cette lecture est un coup de cœur et qu'au final on peut véritablement la qualifier de complètement PUNK !
Mais pour une fois, ça se passe en France, à Paris, et cette fois-ci, pas de gros G.I. surarmés pour s'occuper de nos putréfiés préférés, mais des punks !
Voilà un tableau que pour ma part, je juge alléchant.
Ce roman est de veine satyrique, et Berrouka distille son humour tout au long de ces pages. Le groupe de punks que nous sommes amenés à suivre est composé de caractères bien trempés (on s'en serait douté en même temps) et de représentants de toutes les mouvances politiques liées au punks. Tous sont évidemment gentiment anar', mais ils divergent sur le fond.
Entre la passionnaria de la cause écolo, le fan d'anarchie politique, les deux tenants du désordre à tout prix et les divers autonomes plus ou moins politisés, le moins qu'on puisse dire c'est que le cocktail (molotov, ça va de soi) est explosif !
Ces personnages haut en couleurs se réveillent un matin dans un Paris submergé par des hordes de zombies. Bien planqués dans leur squatt en haut de la rue de Mesnilmontant, ils vont assister à la mort du vieux monde, avant de prendre la mesure du terrain d'action qui s'offre désormais à eux et se lancer dans la construction d'un nouveau monde plus juste, plus libre et plus punk.
Bien sûr, tout cela n'ira pas sans heurts avec les bouffeurs de cervelles, mais aussi (et surtout) avec les laquais du capital, toujours prompts à essayer de rétablir les schéma hérités du monde d'avant l'apocalypse.
Le ton du roman, gentiment narquois, fait beaucoup pour la réussite de ce roman. Si on y retrouve des zombies classiques (lents, stupides et dangereux), Berrouka en propose aussi une approche nouvelle par le biais de... la musique !
En effet, il imagine des zombies encore capables de réagir à la musique qu'ils entendent autour d'eux. Selon qu'on leur fasse écouter tel ou tel type de morceaux, ils passeront de la frénésie à l'apathie, de la colère à l'hébétude. Ceci donne lieu à quelques scènes très réjouissantes.
Je ne dirai évidemment pas comment se termine cette odyssée libertaire et qui, des punks, des zombies ou du MEDEF finit par emporter la mise, vous devez bien vous en doutez un peu. Sachez cependant que le final est assez surprenant.
Une lecture très plaisante, à l'humour grinçant et au fond politique résolument anarchiste, ce qui ne devrait surprendre personne.
Ce qui est bien avec Le club des punks contre l’apocalypse zombie, c’est qu’en ouvrant le bouquin on sait à peu près à quoi s’attendre : Des punks contre des zombies, ce qui a l’air rigolo (n’est-ce pas ?). Le dernier roman de Karim Berrouka part donc sur le truc bien à la mode, du bon vieux mort-vivant des familles qui se traine et mange les gens.
Ce roman commence par la classique invasion de pourris dans la ville de Paris, gens qui paniquent, monstres qui les mangent joyeusement, beeeuuuuaaaaarrrrrg, et quelques chanceux qui arrivent à s’abriter à temps. La principale originalité de celui-ci est donc de proposer un casting de héros entièrement composé de keupons, les joyeux squatteurs du collectif du 25. Ça change déjà de la tendance générale à faire du mélange social dans ce genre de trucs, là pas question, c’est punk et c’est tout. On se retrouve donc avec Eva, Mange-Poubelle, Kropotkine, Deuspi et Fonsdé qui regardent la capitale partir en sucette du haut de leur squat. Puis à un moment il va quand même falloir sortir, surtout parce que y’a plus de bière ou de p’tits cachets qui font rire.
Bon, quand tu es sensible au No Future, que l’idéologie néo-libérale est ton grand ennemi, voir s’effondrer tout ça a un côté salvateur et t’as envie de marquer le coup, de faire des grosses conneries symboliques. Y’a un premier aspect clairement fun dans le bouquin de Karim Berrouka, les péripéties de nos héros à crêtes font rire, leurs premières virées en pays zombie sont un grand n’importe quoi de délires anarchistes. Tout ça brillamment soutenu par une écriture bien dans le ton, légère, drôle et qui se prend à moitié au sérieux. Voilà donc nos jeunes en marge qui profitent de l’absence de la police, leur grand ennemi, pour faire savoir au monde que non, punk is not dead.
Mais ce serait une erreur de résumer Le club des punks contre l’apocalypse zombie à un simple délire de punks qui font les cons dans un Paris post-apocalyptique. L’écrivain connait vraisemblablement très bien cet univers, les personnages ne sont pas que des épaves qui font la manche devant le McDo du coin qu’on caricature souvent, chacun a sa personnalité, ses convictions, ses goûts et ses combats. On s’attache vraiment à la bande du 25 et ils sont bien plus fouillés qu’on pourrait le croire. Y’a beaucoup de références musicales qui me passait au-dessus parce que la musique punk n’est pas vraiment ma tasse de thé (ou ma pinte de binouze, c’est plus dans l’idée) mais ça crée vraiment un univers cohérent.
Quand on nous pose un livre avec un gros A encerclé sur un drapeau en couverture, c’est pas juste « fuck le système et bourrons-nous la gueule ! ». Y’a de ça, mais petit à petit le livre développe un sous-texte sur l’anarchie, la vraie, la notion politique originale qui s’oppose à l’élite dirigeante, une société auto-gérée fonctionnelle et saine. Parce qu’à travers ces gros délires, le roman a aussi un fond politique. C’est jamais lourd, ça n’enlève pas le fun global de l’aventure mais ça donne du corps à l’ensemble. Ça apparait souvent avec des ficelles énormes à prendre au 72e degré parce que le livre part vraiment dans des trips monstrueux, c’est très drôle mais ça fait sens. En plus de ça, on glisse au fil des pages dans une surcouche de mysticisme délirant absolument jubilatoire.
Quand vous découvrirez l’identité des « méchants » de l’histoire, ou les astuces que trouvent les humains pour manipuler les zombies, c’est du grand n’importe quoi, mais c’est aussi très parlant. Le développement de thèmes comme la politique, l’entreprise ou les médias passe par des grosses vannes, mais il passe quand même. Si vous êtes politiquement très à droite et que l’humour vous froisse, vous apprécierez peut-être moins le voyage ou vous rirez un peu jaune, mais les autres s’amuseront énormément. Le livre va parfois assez loin dans la représentation tranchée de certaines catégories (les flics ou les patrons, par exemple), mais on est pas exactement là pour jouer la nuance et la subtilité. C’est très punk, en fait.
Je suis pas un grand amateur de post-apo ou de zombies en général (j’en parle rarement ici, d’ailleurs), je trouve que les œuvres traitant le sujet se retrouvent toujours plus ou moins à tirer sur les même cordes depuis 30 ans. C’est codifié, souvent déjà-vu, rarement inventif. Ça veut pas dire que tout ce qui touche à ce domaine me rebute, j’ai adoré Zombieland ou The Last of Us, mais il faut quelque chose de vraiment fort pour faire ressortir son histoire du lot. Et ce « truc », cette étincelle d’âme et d’inventivité, d’humour et de pertinence, je l’ai retrouvé ici.
Finalement plus punk que zombie, Le club des punks contre l’apocalypse zombie de Karim Berrouka est un roman délirant, jouissif, qui ne se prend pas au sérieux mais nous dit quand même quelque chose. Parce que pour parler de la société, quoi de mieux que lui ravager la gueule et montrer ses entrailles qui puent ?
J’ai lu ce livre sur la recommandation d’Odehia Nadaco, auteure indépendante des plus percutantes que je connaisse. Le club des Punks est arrivé chez moi sous la forme d’un livre voyageur, technique qui consiste, comme son nom l’indique, à faire voyager un livre pour le faire partager à d’autres personnes. Une bibliothèque mobile en quelque sorte. J’avais déjà reçu, sur les recommandations de la même personne, « Quelqu’un à qui parler » de Cyril Massarotto, et j’en avais été ravie. Que cela soit noté dans vos tablettes, ma culture punk est très proche de zéro. Le seul ouvrage « punk » que j’ai pu lire était celui de Lis Hëldet et Jean Heffeder, La Hörgne. Il m’avait bien plu, alors je me suis dit qu’un nouveau voyage en compagnie de personnages keupons ne me ferait pas de mal. Surtout que je ne connais presque rien à leurs convictions, et que ça piquait ma curiosité depuis longtemps.
J’ai finalement totalement adhéré à l’univers de Karim Berrouka. Si les nombreuses références musicales punks ornent magistralement le livre, elles ne nuisent en aucun cas à la compréhension de l’histoire. Au contraire, elles ne peuvent que pousser à la curiosité, et donnent envie de les découvrir pour appréhender la culture punk dans sa globalité.
L’auteur nous présente sept personnages, dont les noms sont assortis à l’ambiance du roman. Deuspi et Fonsdé — les frères de défonce —, Mange-Poubelle — le récupérateur freegan —, Eva — en colère contre tout —, Kropotkine — le cerveau idéaliste —, et enfin Glandouille et Pustule — les deux punks à chiens —. Tous issus du Collectif du 25, squat parisien leur servant de résidence, ils vont se retrouver au milieu d’un monde post-apocalyptique zombifié. Principalement située à Paris, l’intrigue n’oppose pas seulement des punks aux zombies. Sous des airs faussement caricaturaux, c’est toute la société qui est passée au crible. Ici on parle de l’anarchie, la vraie. L’idéale et utopiste. Mais on le fait entre deux flics en charpie.
Alors bien sûr, on se marre en voyant (en lisant) deux punks faire danser le pogo aux zombies afin d’empêcher des CRS de se mettre à l’abri. Bien sûr, on sourit en voyant Christine Boutin ou les frères Bogdanof en zombie. On est admiratif quand Kropotkine va au bout de ses convictions pour voir flotter le drapeau noir sur la capitale au péril de sa vie. Mais « Le club des Punks contre l’apocalypse zombie » ce n’est pas que ça. C’est aussi une explication, posée, vulgarisée, des origines de l’anarchie et de ses différents courants. C’est aussi, surtout, une mise en scène des idéaux de chacun dans un monde qui part en sucette et dont le salut appartient — en apparence — à une bande de punks aussi déjantés qu’attachants. À grand renfort de visions grandiloquentes, chacun à leur tour, les personnages participeront à l’élaboration d’un monde nouveau. Qu’ils espèrent meilleur. Qu’ils espèrent No Future. Mais évidemment, ils ne sont pas les seuls survivants. Et les autres n’ont pas les mêmes convictions.
Un peu politique, un peu barré, carrément drôle, parfois culte tant il est noir, ce bouquin est clairement le bon si vous voulez vous détendre en vous cultivant.
Petit bémol pour la fin. Trop attendue pour ma part. Mais délicieusement cynique.
Impossible pour moi de faire une critique objective de ce roman, en tant que fan depuis 25 ans de Ludwig Von 88, groupe punk français dont Karim est le chanteur. J'ai découvert seulement il y a peu qu'il s'était mis à l'écriture, j'ai eu le ptit bonheur de le rencontrer en dédicace aux Imaginales cette année et à ma question quel roman lire en premier il m'a évidemment conseillé celui-ci. C'est un concentré d'ambiance punk français et délires propres à l'univers Ludwig qui m'a renvoyé à fond un paquet d'années en arrière et j'en ai savouré chaque mot, en me marrant bien, le bonhomme a toujours le même esprit et ça fait du bien. Le postulat de base est plutôt cool, le monde éradiqué par les zombies et une bande de punks plus où moins déjantés qui se battent pour survivre à leur façon en luttant contre le rétablissement de l'ordre, et en tant qu'amatrice de films d'horreur forcément un bouquin qui combine deux de mes univers c'est le pied total. Si j'essaie de prendre du recul je dirais que j'ai eu un peu de mal avec la structure en flashbacks, que par moments on ressent un manque de rythme et que la fin est totalement WTF, évidemment. Mais cela n'enlève rien au fait que j'aurais aimé que le bouquin fasse 500 pages de plus en humour noir, en critiques acides et références punkulturelles, pour continuer à baigner dedans et me sentir comme à la maison. Une mention spéciale au design de l'ouvrage, cette couv' est parfaite et je compte bien m'acheter tous les autres rapidement.
4 étoiles mais à réserver à l' amateur du genre post apocalypse zombiesque complétement déjanté !
L'auteur nous régale des les premiers mots avec des passages irrésistibles de drôleries dans l'esprit gargantuesque mais attention, derrière toute cette faconde verbale, se cache au final un regard non dépourvu d'acidité sur le monde moderne !
Pas certain que toutes les références littéraires (sic) ou musicales parlent à tous !
Heureusement, il y a 7 personnages principaux aux noms évocateurs (Deuspi / Fonsdé / Glandouille / Pustule / Mange Poubelle ...) ce qui autorisent des aventures différentes et des retournements de situation De ce fait, le lecteur ne sera pas trop lassé par une sur-abondance d'images créatives et/ou burlesques et /ou gores dans une situation au final dramatique
La fin est un peu tirée par les cheveux et l'auteur s'en tire avec une pirouette mais tant pis (ou tant mieux) : ce Club des Punks mérite bien quelques heures de notre temps pour une lecture récréative et jouissive ...
Le titre vend le livre, mais j’avoue que le roman est incroyable. C’est complètement déjanté, et ça fonctionne. C’est très punk, la plume est excellente, les idées toutes plus barrées les unes que les autres, sans renoncer au rythme ou à la maîtrise du développement de l’intrigue.
J’ai franchement passé un très très bon moment de lecture, j’avais peur de ne pas être cliente mais ça tombe pile-poil dans ce que j’aime : c’est loufoque, mais sérieux, ça se moque gentiment tout en montrant le doigt sur des vérités, c’est peu conventionnel et libérateur. Y a un paquet de références aussi, on s’en fait bombarder, mais je n’ai pas trouvé l’effet lourd.
J’émets un tout petit bémol sur la fin, que j’ai trouvée moins réussie, un peu plus « grosse farce », mais tout le reste est sensass’. Il me hâte de tenter les autres opus de l’auteur.
2,5* Après un titre accrocheur, le livre part plutôt bien. Des punks +/- relous face à l'apocalypse zombie, un style alerte, de bons mots. Puis ça tend à s'enliser quelque peu. Le style est toujours alerte mais commence à brasser du vent, les bons mots se répètent et tournent à vide. La conclusion est un peu décevante, encore que prévisible. Restent des personnages attachants et une critique du Système sympathique à défaut d'être subtile. Mais bon, j'ai vu que Karim Berrouka est un ancien de Ludwig Von 88, ce qui explique bien des choses. Très drôle mais pas toujours très fin. En fait, j'aurais sûrement mieux noté ce livre à l'époque où j'écoutais Houlala II : la mission en boucle. Mais c'était il y a bientôt 30 ans...
Je n'accroche pas du tout au style, c'est difficile à lire et je n'arrive pas à m'attacher aux personnages, ils peuvent bien mourir mangés par les zombies, peu m'importe. Alors j'abandonne.
Le club des punks c’est l’histoire du Collectif du 25, une bande de punks qui découvrent du jour au lendemain que le reste de la population parisienne (et peut-être même mondiale) s’est transformé en zombie. Partout dans les rues, les gens s’attaquent, se dévorent et se contaminent. En plus de chercher à survivre, nos (anti)héros vont profiter de ce chaos pour essayer de faire flotter le drapeau de l’anarchie sur ce nouveau monde. ⠀ Si le résumé (et ce titre évidemment) m’attirait beaucoup, j’étais un peu inquiet avant de me lancer dans ce roman. De base, je ne suis pas très porté sur les histoires de zombies mais ce n’est même pas tellement le problème. J’avais surtout peur que ce soit trop barré, trop délirant, trop trash, trop tout en fait ! Ça aurait donc pu aussi bien me rebuter qu’être un coup de cœur absolu. Spoiler, le bilan est plutôt positif mais j’ai quand même des petits reproches à faire au roman. ⠀ Commençons par le ton du roman. Comme prévu, on est sur quelque chose de très délirant mais j’ai été surpris de voir que ça n’était vraiment pas aussi trash ni vulgaire que ce que je craignais (peut-être que ma lecture récente de Underdog Samurai m’a aussi permis de mettre les choses en perspective à ce sujet). Surtout, derrière ce ton très décalé, on retrouve une écriture très agréable, intelligente et travaillée. Comme quoi il ne faut pas avoir trop de préjugés. ⠀ Ce livre est aussi bourré de références, principalement musicales (un peu philosophiques aussi), mais je ne les ai évidemment pas toutes captées puisque beaucoup étaient des références punks. C’est un peu dommage pour moi (même si je pense que la majorité des lecteurs de ce livre sont un peu dans la même situation que moi) mais je pense que ça doit apporter un vrai plus pour les gens qui sont plus familiers de cet univers. En tout cas, même sans trop connaître, ça fonctionne très bien. ⠀ Une des petites difficultés que j’ai rencontrées, c’est l’aspect punk et anarchique du roman qui, s’il est logique dans le contexte du livre, est parfois un peu trop présent. Je m’explique. Contrairement à ce qu’on a l’habitude de voir/lire quand on a à faire à des punks, les personnages sont (dans l’ensemble) plus profonds qu’on ne pourrait le croire. Bien sûr il y a un côté rebelle éternel et provocateur mais ça ne se résume pas à ça. On voit de vrais idéaux chez nos personnages et c’était très intéressant de découvrir ça. En revanche, je dois reconnaître qu’après 400 pages à lire certaines formules toutes faites comme « fuck the system », ou même juste le mot « keupon » qui est quand même vachement moche, ca devient parfois un peu lassant. C’est plus que cohérent avec les personnages mais je pense que ça aurait pu être un poil moins présent. Ça reste un détail ceci dit. ⠀ Au niveau du déroulé de l’histoire, il a fallu attendre le deuxième acte pour que je rentre vraiment dans l’histoire, le premier servant surtout à présenter les personnages et à mettre la machine en route. A partir du deuxième, on commence à voir un peu plus la partie survie, mais surtout on commence à découvrir des éléments un peu plus mystiques qui sont plutôt bien amenés. Le rythme est super bien géré, et on a notamment de nombreux flashbacks centrés sur les différents personnages qui viennent enrichir l’histoire. ⠀ Pendant la majorité de l’histoire, j’étais vraiment hyper enthousiaste, jusqu’au drame : le dernier chapitre. J’ai détesté ce dernier chapitre. Pas dans sa forme qui est plutôt sympa mais vraiment dans le fond. Il est cohérent avec certains éléments mystiques qu’on a rencontré pendant la lecture mais il ne m’a vraiment pas plus pour la simple et bonne raison qu’il est très lié à une thématique que je n’aime vraiment pas beaucoup. Ça participe évidemment au côté décalé et même un peu provocateur du roman mais personnellement ça ne m’a pas plu et même un peu déçu. Ça reste cependant très personnel et ça ne remet pas non plus complètement en cause toute l’expérience de lecture. C’est juste dommage de ne pas finir sur une note plus positive après avoir passé un très bon moment de lecture.
C'est à regret que j'ai stoppé la lecture de ce roman du chanteur de Ludwig von 88, après presque 300 pages.
Pourtant, cette histoire d'une bande de punks continuant à faire les cons alors qu'une apocalypse zombie déboule me plaisait bien.
Et puis le style de l'auteur colle à merveille. Bourré de clins d’œil à la musique Punk, d'humour aussi, il parvient à mettre en musique, façon Punk's not dead, son histoire et c'est un régal à lire.
Puis, arrivé au milieu du roman, on lit une succession de sous-récits tous plus WTF les uns que les autres. Ok, il y a un gros passif de consommation de produits illicites chez les personnages au centre de ces passages là mais en même temps, ça nous fait nous éloigner de la trame principale et j'ai suivi ces histoires de manière totalement détachée.
Bref, le rythme est souvent cassé et à la longue, ça m'a contraint à arrêter.
Du bruit et de la fureur, pour ce qui est avant tout un grand divertissement. L'anarchisme des protagonistes n'est, pour certains, qu'une excuse pour mettre le bordel. Il y a toutefois quelques scènes marquants, comme une occupation du sacré-coeur, des zombies pogoteurs, ou une ascension de la tour eiffel en tenue de maître chien. Bref, Paris est bien démonté, bien revisité façon post-apocalypse, et c'est distrayant. Mais au-delà, il n'y a pas grand chose.
Le fait de mettre des punks en avant est super cool! Sarcastique à souhait et avec plein de petites références, c'est une petite pépite. Dommage pour la fin, bien que d'un certain point, elle n'était pas mauvaise. C'était juste mon esprit punk -réveillé avec le livre- qui était déçu, haha!
Comme si le monde était pas assez pourri comme ça, voilà que les morts reviennent à la vie, errent dans les rues et bouffent tout ce qu'ils arrivent à choper entre leurs dents. Une situation qui amuse les punks du Collectif 25 mais qui les agace aussi un peu parce que les gros c*** en costards profitent de l'apocalypse pour prendre de plus belle le pouvoir. Mais les punks, avec suffisamment de bière dans le sang, ne comptent pas rester les bras croisés.
Dès que j'ai vu ce titre, je l'ai désiré. C'est que le programme est alléchant ! Des zombies et des punks, idée de génie. Si j'ai été vite emballée par l'humour, j'ai fini par décrocher un peu vers la fin tellement c'est tiré par les cheveux... ce qui fait pourtant l'originalité de ce roman ! On connaît donc l'apocalypse sauce Z en compagnie de 7 punks, tant crédibles que stéréotypés : Eva bio et contre la viande et la cruauté, Kropotkine le penseur, Deuspi et Fonsdé les inséparables crétins destroy, Mange-Poubelle le freegan, et Glandouille et Pustule, des punks à chiens. Certains ne sont pas très amis avec le savon, d'autres le sont un peu trop avec les acides. N'étant pas punk moi-même et n'ayant jamais vraiment baigné dans cette culture, ces clichés ne m'ont pas dérangée, ils m'ont même permis de rentrer facilement dans l'histoire mais paradoxalement c'est également cette focalisation sur la culture punk qui m'a un peu perdue puisque de nombreux clins d'oeil y figurent, tant concernant la musique que la philosophie, clins d'oeil que je pouvais difficilement comprendre (un Club des Goth contre l'apocalypse zombie me parlerait plus, à bon entendeur :D)
La crétinerie et la camaraderie des protagonistes m'a fait sourire plus d'une fois et a répondu à mes attentes concernant le côté barré de l'histoire. Mais la façon dont elle a été tournée par Karim Berrouka, si elle m'a surprise, a un peu rompu le charme des débuts. Figurez-vous que globalement le roman n'est pas si crétin et a été développé intelligemment ; après tout, le zombie a toujours été une métaphore et il a été utilisé une nouvelle fois comme telle ici ; hommage au punk mais également aux films de Roméro. Mais même si j'ai été moins enthousiaste vers la fin, s'il y a bien une chose que possède ce roman, c'est cette excentricité promise par le titre. C'est qu'on en attendait pas moins de la part de mort-vivants comme de keupons.
Le monde tombe en ruine, les gens sont devenus des zombies... enfin pas tous, un certain collectif résiste encore et toujours. Le collectif du 25, un groupe de punks, tous aussi déjantés les uns que les autres. L'histoire du comment des punks à chien anarchistes vont sauver le monde... Comme quoi l'anarchie, ça a du bon parfois.
Rien que le nom et vous savez déjà que ce roman va être loufoque. C'est complètement barré, mais curieusement il y a du sens dans ce non-sens et c'est d'autant plus absurde. Ce livre est une folie douce, amusante et surprenante.
S'il est question de zombies, l'auteur renouvelle le genre avec fraîcheur et c'est super intéressant. C'est un concept que je n'avais pas encore rencontré et qui a du potentiel ! Je n'en dirais pas plus, si ce n'est "musique" et "zombie", un mélange inédit. Derrière ce foutoir géant et ce grand n'importe quoi, se cachent des messages plus subtils... Des punks en marge de la société et qui ont tout des anti-héros et qui pourtant sauverons (ou presque) l'humanité, leur désir de liberté, la critique du capitalisme...
Un roman purement anarchiste qui pète les codes du genre à coup de batte de baseball et d'un humour irrévérencieux.
C'était une expérience de lecture surprenante, mais qui reste sympa. On a l'impression d'être dans un trip pendant tout le livre. Si vous cherchez à expérimenter quelque chose d'autre, à sortir un peu des cases, essayez ce livre, ça fonctionne plutôt bien haha !
J’ai lu beaucoup de livre post-apocalyptique, et beaucoup d’histoire de zombies… mais jamais je n’en ai lu une comme celle-ci! Le Club des punks contre l’apocalypse zombie est un roman absolument fou, issu de l’imaginaire délirant d’un auteur qui assume complètement son côté surréaliste. Que c’est rafraîchissant de lire une histoire originale de fin du monde et de bouffeurs de cervelles! Ce qui change tout? Nos héros… enfin non, les héros c’est bon pour les petits bourgeois… disons simplement nos membres du Collectif punk du 25. Géniaux, parfois loufoques, souvent défoncés, toujours réac’, les personnages de ce livre sont [...]
Apocalypse zombie en France. Des punks qui survivent. Et une quatrième de couverture qui promet de l’humour. Tous les ingrédients pour que j’adore ce roman sont réunis. Et je me suis profondément ennuyée. La plume argotique est un frein mais on s’y fait. Le plus gros point noir pour moi est que le livre est très politisé. Qu’on soit d’accord, tout roman l’est, mais la. Les méchants du capitalisme contre les gentils anarchistes. Non. Le monde n’est pas fait en blanc et noir. Second point noir: la redondance. J’ai eu l’impression de lire les mêmes rebondissements pour chaque personnage à des temporalités différentes ce qui est très très ennuyeux. Bref rendez vous manqué pour moi. J’aurai aimé aimer cet OVNI littéraire.
Je suis loin d'avoir toutes les références punk, mais ça ne m'a pas empêchée de sourire comme une idiote (voire d'éclater de rire parfois) face à ce roman explosif, absolument délirant et qui assume pleinement son style. Une pépite !
(Et si vous cherchez un résumé... tout est dans le titre)
Le début commençait vraiment bien. C'était entraînant et bien fun. Puis je trouve que l'histoire a commencé à s'enliser et à partir dans tous les sens. J'ai notamment eu beaucoup de mal avec les changements de points de vue en plein chapitre annoncés de manière aussi explicite.
Je m’attendais à du perché et c’est ce que j’ai eu ! Avec une plume que j’ai appréciée, combo parfait.
Je l’avoue s’il y a bien un « groupe » que j’ai toujours eu du mal à suivre c’est les punk et pire : les punks à chien. Alors je m’attendais au pire et c’est le meilleur que j’ai eu. Après je préfère mettre en garde : amateur de zombies conventionnels, tu n’es pas prêt ! Sauf si tu ouvres bien ton esprit parce qu’évidemment ça délire complet. Mais l’essence du zombie est bien là : à mort la société de surconsommation, la politique vérolée et l’attitude mouton ! C’est engagé et on sent que l’auteur a pris son pied. Certaines m’ont bien fait rire. J’ai moins apprécié les personnages trop extrêmes (le couple de punk à chien justement lol) mais j’ai tenu à la survie de chacun. Sauf ceux du MEDEF mouahahahha Avec une mention à Kropotkine dont j’ai eu du mal à lire le nom mais qui est mon chouchou.
C’était sympa aussi de visualiser aussi bien les lieux, ayant très bien connu ces quartiers de Paris et vécu à deux pas du château de Vincennes. J’y étais à 100%
Si certains sont déçus de la fin, perso j’ai trouvé qu’elle était évidente et logique. Mais je ne peux en dire plus sans spoiler.
En résumé : du zombie qui sort des sentiers battus, je dirai presque un bol de fraîcheur ahah
Un livre génialissime que je recommanderais à 6 étoiles si je le pouvais ! Une roman déjantée et hallucinant (dans tous les sens du terme) comme vous n'en avez jamais lu (vous ne pourrez rien prévoir, en particulier pas la fin, vous êtes prévenu.e.s), qui m'a fait rire comme verser des larmes, des personnages super attachants aux punchlines incroyables (je note particulièrement "Montjoie ! Saint-Denis ! Fuck le patronat !" fallait oser l'association, et ça passe parfaitement dans le contexte de la scène), des références qui vous feront ressortir vos classiques.
PS : il y a une bande son autour du livre sur la chaine youtube de son auteur, je recommande aussi ! Notamment "Vers l'Anarchie et Au-Delà"
Histoire trépidante et absorbante tout le long, une fin qui se correspond au mood du livre, qui s'impose comme arbitraire mais en même temps logique, injuste mais soulageante. Et des personnages qu'on ne peut qu'aimer par leurs défauts et maladresse. Points faibles : personnellement je me doutais souvent de la suite des événéments (du style bon ce personnage là n'est évidemment oas parti pour toujours), mais ce n'est pas très grave ça reste hilarant à lire et le suspense est bien géré. Et aussi, l'écrivain reste un homme, et le récit est miné de réflexions et descriptions sexistes. Des personnages féminins qui avaient le potentiel d'être tellement profonds, réduites à leur beauté, leur "fort caractère" ou leur capacité à porter des enfants.
Mon premier Berrouka mais surement pas le dernier! Un livre "crue" et une écriture qui l'est tout autant. un livre géniale qui parle de rébellion, de drogue, de bière, de vision mais surtout de lutte et de musique. j'adore les personnages, tous, ils ont tous un côté qui me parle. Que ce soit la fille anti-tout, le rebelle communiste, les deux punk à chiens ou les deux keupons destroys. même le fan de film Z! La narration avec les flash back super persos sont hyper immersif. La fin tombe comme une chape et appel chacun à réfléchir.
Une lecture assez superbe. Un scénario et une écriture tout à fait agréables. On est surpris, on ri, on ne voit pas venir les différentes révélations. La galerie de personnage est très bien travaillée. Un livre drôle à mettre entre toutes les mains.
Une citation qui résume assez bien le livre finalement : « On passe de la science-fiction gore au fantastique de bénitier, murmure Mange-Poubelle. Pas le scénario le plus commun … ».
Un régal, et quelques fou-rires tout au long du récit. C'est vraiment un livre très agréable à lire, incroyablement drôle avec un réel message derrière toutes les vannes et les noms keupons rigolos. Ce livre est une vraie ode au mouvement punk, et rien que pour ça, il faudrait le mettre entre toutes les mains tant il en existe peu.
Un peu moins accessible que Celle qui n'avait pas peur de Cthulu, du fait des très nombreuses références musicales, politiques, philosophiques etc., dans une ambiance à la fois drôle et amère, ce livre saura vous transporter dans l'apocalypse zombi sur Paris et Vincennes, avec un collectif Punk complètement barré.
Un bouquin très agréable à lire, belles références au punk sa musique et sa culture. Des personnages intéressant derrière leurs aspect destroy. Une belle manière de comprendre la culture punk finalement. Belle surprise !
Un livre responsable non seulement de grands sourires, mais aussi de francs éclats de rire dans le métro alors que je le lisais. Les personnages principaux sont juste géniaux et font passer Dead Set pour une sitcom familiale. Un régal !