New-York, 11 septembre 2001. Au moment où les twins towers s'effrondent, John LaLiberté, dit Cat, Indien mohawk et ironworker (monteur d'acier) de son état, travaille sur le chantier d'un nouveau building à Manhattan. Passé l'incroyable moment de stupeur et dans l'atmosphère de guerre qui envahit alors toute la ville de New-York, il rejoint le lieu de la catastrophe, appelé en renfort comme tous ses congénères pour s'atteler, dans un effroyable et indescriptible champ de ruines, au premier déblaiement des gravas en vue de sauver d'hypothétiques survivants. Les Mohawks sont des Indiens, canadiens ou américains, vivant dans des réserves près de Montréal ou à la frontière avec les Etats-Unis. Pas un chantier en hauteur, pas un pont métallique ou un grand building n'ont été construits sans leur savoir-faire ancestral. La légende les présente doué d'une insensibilité au vertige, mais ce n'est qu'une légende. S'ils se déplacent comme des chats sur des poutres de 30 centimètres de large à des hauteurs vertigineuses, pour assembler les éléments d'acier qui constituent l'armature des édifices, c'est seulement en bravant leur peur et en faisant preuve d'un courage inouï. Pour John, cette mission va bien plus loin qu'un simple travail, aussi exceptionnelle que soit la situation. S'ajoute pour lui une circonstance particulière : c'est en construisant les tours du World Trade Center que son père, au printemps 1970, a trouvé la mort, frappé par la foudre pendant un orage. Les tours jumelles ont fait partie du patrimoine familial, alimentant la fierté et la légende du clan. Dès lors, le fil du passé se dévide, nous remontons le temps, pénétrons dans l'histoire des Mohawks, du premier rivet porté au rouge dans un brasero de charbon jusqu'à la construction de la Liberty Tower, qui remplace aujourd'hui le World Trade Center. Embrassant plus d'un siècle, ce roman polyphonique nous présente l'épopée de cette tribu indienne, la seule à avoir gagné, par son travail et son courage, sa place dans le monde des Blancs, sans renier ses croyances et ses traditions. Sur les traces d'une famille d'ironworkers de légende, Michel Moutot, après un extraordinaire travail de documentation, croise les destinées de plusieurs générations d'ironworkers mohawks, bâtisseurs de l'Amérique.
"Esta obra es una oda a la estirpe de los ironworkers que cimentaron, durante décadas y junto a las nubes y los pájaros, la mayoría de las grandes construcciones que coronan el mundo occidental al son que nació y se propagó el mito de los hombres sin vértigo."
¡Ya podéis leer la reseña entera en La Casa del Nómada!
Impresionante labor de documentación y una forma muy original de presentarla. La narración se presenta en tres tiempos: 1907, 1970 y 2001, centrándose en la taza de indios que se convirtió en ironworkers, los constructores de los rascacielos de EEUU y Canadá. Una lectura muy amena y edificante.
La pagina 324 este explicat rolul câinilor ce caută supraviețuitori sub ruinele celor două turnuri. Este sfâșietor pentru ca negăsind decât bucăți din trupurile celor morți, bieții câini ajung deprimați, pentru ei motivația fiind salvarea vieților umane. Cred ca nu am citit nimic mai trist!
« -Pourquoi n’a-t-on pas retrouvé davantage de blessés ? -Les étages se sont aplatis les uns sur les autres. Avec la pression, la chaleur des incendies, les corps se sont vaporisés. Ils étaient dans les gros nuages que vous avez vus à la télé. Il a fallu des mois pour le comprendre. »
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Me ha costado mucho terminarlo. La historia es interesante pero no engancha, no tiene dramatismo detrás de los hechos históricos. Mi reseña completa en el blog:
Superbe livre sur la construction, la destruction des Twin Towers, et sur les Indiens qui en sont les chevilles ouvrières. Sans doute Un peu long et un enchevêtrement chronologique pas très simple. Très intéressant toutefois
Lo fascinante de este autor es que ejerció como reportero especializado en cuestiones de terrorismo internacional. Habiendo sido corresponsal en muchos lugares hace fusionar de manera perfecta su pasaje por la literatura en esta novela. Manteniendo una esencia muy peculiar. Las catedrales del cielo narra la historia de tres generaciones de #indios #mohawks que pasaron de trabajar la maderas a formar parte de la construcción de los grandes rascacielos de #NY, entre ellos las famosas #TorresGemelas y conocidos como #Ironworkes
La historia comienza en el fatídico 11S, cuando las Torres Gemelas sufrieron el terrible atentado. En ese momento, John LaLiberté en vez de alejarse de la zona cero, justo se adentrará en ella y formará parte de los héroes que ayudaron a desentrañar el gran amasijo de hierros en los que se convirtieron las Torres.
El atentado de la Torres, es tan solo el telón de fondo para conmemorar la obra de los #Ironworkes quienes fueron los verdaderos constructores de NY (pueden encontrar en YouTube el documental al respecto, atrapa por completo)
La historia irá dando saltos en el tiempo, entre 1886, 1968 y 2001, para conocer en detalle la evolución de esa familia de mohawks, los LaLiberté.
La historia esta muy bien construida, muy bien documentada y es muy instructiva aunque creo que le hizo falta un poco más de “dramatismo” a los personajes ante las situaciones experimentadas.
Con un puntaje de ⭐️⭐️⭐️⭐️ recomiendo esta novela sobre todo para todo aquel que disfruta de los #documentales 📰📚
Les hauts bâtiments du peuple des longues maisons L’effondrement du World Trade Center le 11 septembre est le déclencheur de ce roman en équilibre entre l'histoire, l’analyse sociale, et la pure aventure. Un voyage dans le temps guidé par la mémoire collective du peuple Mohawk à travers les grandes entreprises auxquelles ils ont contribué avec leurs expertises de navigateurs et ouvriers infatigables. Une histoire longue presque deux siècles, parsemée de conquêtes et désastres, fiertés et deuils: une histoire commune entre les natifs et les blancs qui - comme toutes histoires partagées - en dépit de ses moments lumineux et ses moments sombres, progresse sans rancunes ni faux espoirs vers le futur.
Me ha gustado mucho. Me he sentido encima de los puentes, las Torres Gemelas, el Empire State Building, he visto la ciudad de Nueva York a mis pies como un ironworker más. Me he ahogado entre el polvo de las Torres Gemelas y he admirado el trabajo que se llevó a cabo para desmontarlas tras el ataque del 11S. También me ha gustado que el autor ha dejado margen para la imaginación, para que en nuestra cabeza recreemos qué pasó con tal o cual relación de los personajes.
No se puede negar que la documentación para el libro es exhaustiva y que los hechos están perfectamente narrados y resulta muy interesante, pero falta una historia humana. Y esto es una novela. Histórica, pero una novela al fin y al cabo que parece más una crónica que otra cosa. Hay pinceladas de una historia por aquí y otra por allá, pero no hay nada conexo ni lo suficientemente desarrollado, probablemente porque abarca demasiadas cosas.
It’s an original way to wright about an atypical subject, ironworkers and working on metal super structures in the sky ! Some details are super interesting regarding 9/11 and the day after the terrorist attack. Nice book.
Livre lu en 2 jours, très bien écrit et captivant. L'alternance entre les personnages et les époques sont très fluides, le tout bien renseigné et intéressant. Je le recommande vraiment !
J'ai été piquée de curiosité en écoutant une entrevue de Michel Moutot à Plus on est de fous, plus on lit (Radio-Canada) peu de temps après la sortie de ce livre. L'animatrice était surprise de la connaissance qu'avait l'auteur de la communauté Mohawk et ajoutait avec raison que malgré qu'il soit Français, il en connaissait beaucoup plus sur les peuples autochtones que la majorité des Canadiens. C'est plutôt pour cet aspect que j'ai voulu lire ce livre que pour le récit lui-même, mais j'ai été très agréablement surprise.
Le récit commence le 11 septembre 2001 avec l'attentat du World Trade Center. On suit l'histoire de John LaLiberte, un ironworker de Kahnawake qui travaillera à ouvrir les décombres de Ground Zero pendant des mois, mais aussi de son père qui a lui-même péri en construisant le World Trade Center et d'un ancêtre qui a travaillé sur le fameux pont de Québec qui s'est écroulé pendant sa construction, en 1907. La narration saute d'un protagoniste à l'autre à chaque chapitre.
Le récit est extrêmement bien documenté et l'auteur sait comment incorporer des données historiques aux dialogues et à l'histoire sans que la lecture ne devienne lourde ou qu'on ait l'impression de lire un roman didactique fait pour accompagner les cours d'histoires à l'école.. Chapeau! J'ai particulièrement aimé l'attention portée aux détails et les clins d'oeil, par exemple dans les premières pages, on nomme la bière montréalaise que les ironworkers de Kahnawake boivent dans un pub de New York. L'auteur déboulonne aussi certains mythes au sujet de ce qu'on a retrouvé à Ground Zero et explique bien le travail qui a du s'y faire aux différents stades de démolition.
J'ai beaucoup appris en lisant ce roman, qui m'a donné envie d'en savoir plus et de mener mes propres recherches wikipedia. Je vais certainement conseiller cette lecture à plusieurs personnes dans mon entourage.
Malgré cela, quelques petites notes pour l'éditeur et l'auteur...: - Bizarrement, le sous-titre du premier chapitre est "12 septembre 2001" alors qu'on est bel et bien le jour de l'attentat.
- Lors d'une discussion qu'on imagine en anglais, John demande à Mary si il peut la tutoyer (!).
- Messieurs les écrivains (Moutot n'est pas le seul ni le pire, hélas!), d'une perspective féminine, ça devient un peu lourd quand vous commentez le physique de chaque personnage secondaire ou tertiaire féminin et que vous notez qu'elle soit jolie ou grosse, mais qu'aucun personnage masculin n'est traité de cette façon. De plus, je vous jure que la minijupe ne fait pas partie de l'uniforme du MacDonald aux États-Unis, vous pouvez vérifier!
This is a unique view on the 9/11 attacks, from an author specialized on terrorism: the attack and ensuing days are narrated from the point of view of the Mohawk iron workers who built the Twin Towers and were instrumental after 9/11 in helping look for survivors and sift through the rubble (firemen couldn’t access the « pile » without the iron workers breaking off all the molten iron beams from the structure that collapsed). Weaving the story of 9/11, of the construction of the towers, and of how the Mohawk became the best iron workers in the country, this novel is a complete page-turner and also an entry point into a people I knew very little about. Highly recommend!
Récit extrêmement bien documenté (l'auteur est journaliste quand même). Le ton journalistique du premier chapitre laisse peu à peu place à une narration fluide et s'appuie sur des personnages parfaitement incarnés. Passionnant et émouvant.
Ce n’est pas le récit le plus emballant. Toutefois, la description du travail des ironworkers en général, et de ceux d’origine mohawk en particulier, rend à elle seule la lecture de ce roman intéressante. On reconnaît bien la plume d’un journaliste qui a bien fouillé son sujet.