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Quelque part dans la nordique forêt du Vyanthryr, les gabarres du capitaine Rana remontent le fleuve vers les sources sacrées où réside le Roi-diseur, l’oracle dont le savoir pourrait inverser le cours de la guerre civile. À bord, une poignée de guerriers prêts à tout pour sauver leur patrie. Mais qui, parmi eux, connaît vraiment le dessein du capitaine ? Même le Barde, son homme de confiance, n’a pas exploré tous les replis de son âme. Et lorsque les bateliers recueillent un moribond qui dérive au fil de l’eau, à des milles et des milles de toute civilisation, de nouvelles questions surgissent. Qui est Le Bâtard ? Que faisait-il dans la forêt ? Est-il un danger potentiel, ou au contraire le formidable allié qui pourrait sauver l’expédition de l’anéantissement pur et simple ?

736 pages, Mass Market Paperback

First published April 3, 2014

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About the author

Stefan Platteau

20 books31 followers

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5 stars
131 (35%)
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155 (41%)
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61 (16%)
2 stars
19 (5%)
1 star
6 (1%)
Displaying 1 - 30 of 57 reviews
Profile Image for Floflyy.
502 reviews273 followers
December 30, 2023
J'ai hésité entre le trois et le quatre étoiles car bien que j'ai adoré l'histoire de ce premier tome, je dois avouer que je suis assez paumé sur tout ce qu'il s'y passe. On suit deux histoires en parallèle : on vit la première et on nous raconte la seconde. Un Barde et un Batard alternent leur récit pour nous plonger au coeur de l'univers de l'auteur.

Je pense n'avoir jamais lu un livre qui m'a appris autant de mots de vocabulaire. Stefan Platteau use d'une langue riche, foisonnante, désuète parfois. Il faut être concentré à la lecture et éviter de décrocher sinon on se retrouve largué sur les berges du fleuve que l'on tente de remonter sur les gabarres décrites par l'auteur.

Cette fantasy est sans pareille, on finit ce premier tome avec très (trop) peu d'informations et une envie immodérée d'y retourner. C'est pour moi signe de qualité même si cela est un peu frustrant. Toute la toponymie est très complexe et presque impossible à retenir si l'on ne se réfère pas régulièrement au dramatis personae.

Je lirai le deuxième tome mais je songe a peut être me plonger dans les deux nouvelles (tome 0 et 0,5) avant. J'ai besoin de contextes pour être pleinement embarqué dans une histoire et j'espère en trouver un peu avec ces deux écrits pour mieux profiter à la lecture du second tome.
Profile Image for Hiroto.
269 reviews66 followers
February 6, 2017
Plutôt 3.5 étoiles, mais j'ai pas eu envie d'arrondir au plus haut.

Ce qui pour moi fait la faiblesse du livre, et ce que d'autres lecteurs trouvent sa force, réside dans son écriture. L'auteur a créé un phrasé que je trouve lourd pour ses personnages, c'est très dramatique, presque théâtral, et très souvent je le sentais lui, l'auteur, derrière un bon mot en mode "huhuhu oui, là, cette phrase est parfaite". Le vocabulaire est complexe, les prépositions sont légions, les dialogues presque souvent des monologues.

Le deuxième point faible pour moi est complètement assumé par l'auteur : énormément de passages, notamment les chapitres du récit du Bâtard sont longs, très longs, trop longs... assumé puisque le narrateur fait exprès de les faire traîner pour prolonger son espérance de vie.

Ce qui m'amène directement au troisième point faible : le livre suit deux trames narratives, et malheureusement l'une de ces deux trames m'a profondément ennuyée. Je n'avais qu'une envie, c'était que le chapitre se termine rapidement afin de retrouver les hommes sur leurs gabarres. Bien sûr, le récit de Manesh est indispensable afin de comprendre toute la géopolitique et les enjeux du deuxième récit, mais la différence d'enthousiasme était trop importante pour ne pas être notée.

Le très bon moi se situe donc dans la narration au présent, "le Dit du Fintan le Barde", qui remonte le fleuve au nord accompagné d'une troupe de guerriers rebelles à la couronne afin de questionner un sage légendaire sur l'avenir du royaume. Ces pages-là se dévorent. La tension est présente à chaque page sur les gabarres cernées par les eaux froides et hostiles, la nervosité de ces hommes rudes qui sentent bien de ce que leur mission relève de fondamental pour leur avenir est extrêmement bien exprimée. Le background de chaque personnages est développé ce qui les rend très charismatiques et intéressants, chaque profil étant différent mais complémentaire pour leur expédition.

Et surtout, surtout, la mythologie de l'univers est très intéressante. Cela fourmille de dieux, de shamans, de sacres et de rituels, l'histoire du pays est riche, il faut s'accrocher pour comprendre la géopolitique du pays et sa guerre civile -qu'on pourrait également qualifier 'de religion'- est aussi complexe que possible. On apprend tout ça uniquement par bribes, au fil des pages, et c'est la sorte de wordbuilding que je préfère puisque l'auteur ne prend pas ses lecteurs pour des benêts.

Overall donc 3.5stars pour l'inventivité, rabaissé à 3 pour ces chapitres lus en diagonale.
Profile Image for Momotte.
127 reviews20 followers
January 10, 2024
Une excellente lecture que celle-ci! La plume de Stefan Platteau est délicate et vraiment belle. Il manie parfaitement l'art de l'immersion et du voyage. Le roman pourrait avoir quelques longueurs mais se retrouve dynamisé par l'alternance des récits et la découverte progressive des personnages, de l'univers et du contexte politique. J'ai vraiment beaucoup aimé découvrir la mythologie de cette saga. La fin du livre s'accélère, et moi qui pensais ne pas lire la suite de manière trop rapprochée, je me retrouve finalement à hésiter à me la trouver pour satisfaire la frustration entraînée par le cliffhanger de l'épilogue.
Profile Image for Fei.
542 reviews60 followers
May 25, 2022
Il y a un an j'ai commencé puis abandonné ce livre a la moitié, je le trouvai trop lent, trop contemplatif comparé a ce que j'avais imaginé et je n'accrochais pas vraiment avec le personnage de Manesh.

Mais un peu par hasard j'ai décidé de le reprendre la ou je m'étais arrêtée et grand bien m'en a pris puisque cette fois je l'ai dévoré.
C'est effectivement un récit qui prend son temps mais la plume est sublime et l'univers, sa politique, sa mythologie, qu'on découvre par bribes m'ont finalement captivé.
Du coup, malgré un faux départ j'ai passé un excellent moment de lecture et je lirais la suite très vite c'est certain :)
Profile Image for Richesses_de_fantasy (Jen’).
100 reviews96 followers
September 24, 2021
Une plume magnifique : évocatrice et naturelle, sans être pompeuse, qui donne lieu à des ambiances et des paysages splendides. Et cette histoire qui bascule régulièrement entre merveille et horreur. Sans parler de la construction de l’intrigue qui alterne de points de vue quand il le faut. Bref, hâte de lire le tome 2 !
Profile Image for Sortilèges Et Tasse De Thé.
61 reviews13 followers
February 7, 2021
Une lecture épique qui emprunte beaucoup à la mythologie ou en tous cas à des mythes anciens revisités dans un premier tome de mise en place. Il y a une telle richesse dans la description de l'univers qu'on a l'impression qu'il existe vraiment. Le système religieux ou spirituel est très "réaliste" puisqu'il y a des similitudes avec notre système de spiritualité et son évolution historique (les liens entre cultes païens et chrétiens par exemple) alors qu'on a l'impression d'un mélange de culture hindoue et scandinave (totalement improbable, mais ça fonctionne).
Les enjeux de la quête des protagonistes sont distillés au fil de ce premier tome, lentement, au gré de la navigation des héros sur le fleuve. Le rythme est très régulier, on alterne les récits du passé, celui de Manesh, celui du barde et les moments d'actions du présent. Ce premier tome prend son temps et se termine sur un cliffhanger, qui donne forcément envie de connaître la suite !
Profile Image for Léa.
38 reviews5 followers
May 17, 2017
Ce roman a été un véritable coup de cœur. Avant d'entrer dans le vif du sujet, il est bon de préciser qu'en effet cette lecture est très dense, elle demande une vraie concentration car il est assez facile de décrocher au début. Cependant, une fois dedans, le roman est très addictif et on n'arrive pas à le lâcher.
Le point fort de Manesh est le style d'écriture de Platteau qui est très visuelle, sensorielle et contemplative. Il reprend les traditions orales (d'où le barde qui retranscrit le récit) ce qui renforce l'effet d'immersion et de conte.
L'intrigue en elle-même est très bien menée et construite. L'alternance du récit du bâtard et celui au "présent" permet de dramatiser l'intrigue au fur et à mesure et de manipuler le lecteur jusqu'aux dernières pages.
Les personnages ont tous une personnalité et une psychologie différentes, ce qui leur donne de la consistance et les rend attachants.

Bref, une très belle lecture immersive que je recommande encore et encore.
Profile Image for Okenwillow.
872 reviews151 followers
August 26, 2016
Ma blogopote liégeoise Valériane a voulu me faire connaître Stefan Platteau, un compatriote belge donc c’est ici le premier roman. Je suis difficile en fantasy, ce qui ne veut pas dire que je sois experte, loin de là, mais la magie, les quêtes, les jeunes héros et les vieux magiciens, c’est moyennement mon truc en lecture, car c’est compliqué de sortir du cliché avec de tels ingrédients, donc du coup, j’en lis assez peu, ou alors il faut que ça pète et que ça décoiffe sa maman devant l’Atomium. Mais face à l’enthousiasme de Valériane je me suis laissé tenter, et voilà.
[Vous pouvez lire la suite sur mon blog, merci :)]
Profile Image for M. 1001 livres à lire .
173 reviews26 followers
January 3, 2024
4.5/5
Il m'a manqué un peu d'originalité et de surprise pour que le livre soit un coup de cœur.
Mais c'était parfaitement réalisé.
Profile Image for LilieLit.
90 reviews3 followers
May 10, 2017
Je ne connais pas Robert Holdstock, auquel Stefan Platteau est comparé au terme du résumé de l'éditeur. Mais je connais Robin Hobb, qui a su dominer la fantasy par sa différence: l'approfondissement des personnages et des personnalités des choses comme des hommes qu'elle met en scène, la description de la psychologie des protagonistes de ses merveilleuses histoires, leur évolution dans le temps ...

C'est pour cela que Robin Hobb a marqué et s'est démarquée en fantasy.

Il y a aussi les auteurs de fantasy que je décris souvent comme "graphiques": je mets dans cette catégorie Oliver Peru et son magnifique Martyrs et son merveilleux Druide, Magali Villeneuve pour la Dernière Terre, Jaworski pour Même pas mort et sa suite, et, oui, encore, Tolkien bien sûr.

Ces auteurs ont en commun d'avoir réussi à développer une fantasy pas toujours épique, qui présente de longues pages de descriptions et d'introspections sans ennuyer un seul instant le lecteur.

Ces auteurs ont en commun de vous transporter dans un autre monde et de le faire vivre sous vos yeux.

Deux auteurs aujourd'hui ont réussi à mes yeux à mélanger la grâce de ces deux styles d'écriture: Magali Villeneuve et Stefan Platteau.

Ouvrir Manesh dans sa version des "Moutons électriques", c'est avant tout sentir un livre, d'une belle qualité, caresser sa couverture sous son joli revêtement brillant, sentir les pages (ce que l'auteur a "imposé" à mon chéri lorsqu'il a choisi un exemplaire pour moi: pour Stefan, chaque lecteur doit choisir son livre selon l'odeur de ses pages, c'est un des meilleurs moyens de savoir quel exemplaire vous est destiné: déjà poète avant même d'être lu).

C'est caresser le grain des pages, et enfin ouvrir, lire la dédicace, qui date de Trolls et Légendes, savourer le dessin de la grande gabarre, lire l'accroche qui parle (moque ?) d'un géant, et entrer dans le récit de Fintan, le barde de la Grande Gabarre.

Nous ne savons rien des 18 personnes qui peuplent les deux bateaux, la petite et la grande gabarre, si ce n'est que ces embarcations sont dirigées par de nobles frères dont l'un semble rompu aux arts occultes.

Seules deux femmes sont sur ces bateaux, la Courtisane et sa fille.

Pour le reste, guerriers nobles, bardes, palefreniers, cuisiniers, tous semblent fuir une guerre civile qui déchire leur royaume bien-aimé, dans le but semble t'il de rencontrer le Roi Diseur, une légende du Petit Peuple qui pourrait aider les Hommes à se sortir de la Guerre.

Comment ? Où ? Le secret a l'air bien lourd pour Rana et Fintan, semblant avoir été envoyés en mission, qui n’en diront pourtant rien aux hommes, les guidant et les maintenant au calme par l'espoir et par des exercices guerriers réguliers.

Les hommes qui composent ces bateaux sont mystérieux, abîmés par la vie et la Guerre emplis de rage et de colère, mais aussi d'humanité.

On apprendra petit à petit à les connaître, à savourer les plus silencieux d'entre eux car dans le silence il y a parfois une forme de noblesse, et chacun prend plus d'espace que nous n'en avons l'impression.

Je me suis surprise, quand j'avais l'obligation de refermer le livre pour travailler ou dormir (la vie réelle quelle plaie!), à réfléchir sur le destin de ceux dont on parlait le moins et qui pourtant n'étaient pas des moindre dans ce voyage ... en espérant que l'intuition que j'ai de les voir se développer par la suite soit la bonne ...

Les femmes qui hantent la cabine du Capitaine, leur seul protecteur face à des soudards en puissance, semblent elle aussi, même la petite fille de 7 ans, cacher leurs secrets.

Et c'est ainsi qu'un livre qui aurait pu s'annoncer bien monotone (un huis clos sur un fleuve, comme il serait facile de tomber dans la facilité, de nous sortir des pirates, des anacondas géants, et des viols de ci de là) commence par des phrases poétiques, d'un français riche et subtil, empli de notes d'humour bien cachées par l'usage de champs lexicaux intelligents.

Ainsi le Capitaine Rana, passionné des Astres, est bien souvent mal luné... Petit exemple, le seul que je veux vous donner car ce roman est à savourer et à découvrir.

Tout en prenant plaisir à découvrir l'histoire et à me faire mener par le bout du nez par l'auteur, j'ai goûté la recherche des bons mots de Stefan, délicates touches d'humour dans un récit grave et chantant.

Car n'oublions pas que c'est un barde qui parle, ou plutôt écrit, exercice auquel il est moins rompu que le chant, dans un monde où la magie a cours, et où les paroles peuvent être puissantes, apaiser les esprits, ou les échauffer, rendre la joie de vivre ou imposer la mélancolie.

Fintan dispose avec son sytar de cette magie, dont il a parfois peur de perdre le contrôle, parce qu'il doute du bien-fondé et du succès de sa mission.

Les nerfs des hommes seront mis à d'autant plus rude épreuve que dès le début du récit, pourtant entamé dans son journal bien des jours avant par Fintan, mais que Stefan choisit de faire débuter à un moment crucial pour l'équipage, le batelier sauvera un homme accroché à un radeau de bois dans un état de santé bien mauvais.

Dès le début, les hommes s'opposeront : faut il couper les jambes du malheureux pour le voir survivre, ou le confier au pouvoir de la magie et de la prière ?

Ce second choix sera fait, et l'homme sauvé ... du moins le croyons nous...

Mais une fois éveillé, dans ce contexte de conflit et de méfiance encore faut-il le faire parler.

Et le Bâtard, Manesh, avouera t'il ensuite, de décider de ne pas raconter son aventure fluviale, mais de se raconter lui-même tout simplement.

A compter du réveil du Bâtard, le génie de l'auteur s'affirme de plus en plus: par de savants allers-retours entre la vie dans les gabarres et le récit de "l'homme à la mer" qui se raconte, nous voyageons et nous sortons de ce qui aurait pu devenir un huis clos étouffant.

Nous en découvrons plus sur la mythologie et l'univers mis en place, d'une richesse et d'une profondeur incroyable.

Les noms des héros sont d'inspiration hindoues, les légendes exploitées pour le moment irlandaises : qu'a donc prévu l'auteur par la suite ?

Le grand ennemi, par sa personnalisation animale, pourrait sembler risible, et Stefan arrive à en faire une ombre terrifiante.

Non seulement il raconte son monde, mais pose des questions profondes: se définit-on en tant qu'Homme (j'entends bien par là homme et femme) par notre sang, par notre entourage, par ceux qui nous élèvent, ou par nous même ?

Quelle influence notre naissance a sur nous ? Doit-on laisser celle-ci avoir d'ailleurs une quelconque influence sur notre devenir ?

L'espoir est-il suffisant pour survivre ?

L'amitié doit-elle ou plutôt peut-elle permettre de dépasser des différences qui paraissent de prime abord un surmontable ?

Peut-on survivre à notre passé ? A quel point celui-ci doit il jouer sur ce que l'on devient ?

Stefan Platteau a mis en scène un barde comme narrateur, mais c'est lui le chanteur qui détient des pouvoirs magiques : celui de vous entraîner dans la mélancolie et la réflexion, dans l'enthousiasme d'une quête que l'on n'espère pas vaine, dans la joie de la découverte des plaisirs de la vie, dans le bonheur d'une amitié qui se construit, dans les affres de la trahison ... si elle existe sur ces bateaux où seuls des personnes de confiance ont été choisies.

Vous terminerez ce livre avec de nombreuses questions et une envie dévorante de vous ruer sur la suite.

Vous terminerez ce livre avec le regret de ne pas l'avoir lu plus tôt, mais la satisfaction de savoir que Shakti, le tome 2, sort prochainement et que vous n'aurez pas à attendre trop longtemps pour être à nouveau envouté par la voix (la voie) de Stefan.

Vous terminez ce livre, si vous avez plus de 30 ans comme moi, et j'espère même pour les plus jeunes d'entre vous, en ayant l'impression de lire le livre qu'aurait mérité le film "Willow" : car dans Manesh vous rencontrerez beaucoup de légendes, mais les monstres vous feront penser à ceux de Willow, les Très Vieilles Gens vous feront penser à deux petits Thaunees impertinents et alcooliques (mais seulement par leur apparence!) ... sauf que dans ces écrits, il y a le panache de Cyrano de Bergerac, un maniement de la langue maîtrisé, qui vous donneront envie d'écouter encore longtemps les dits du sieur Stephan Platteau.

Premier roman, une pure merveille, un vrai coup de cœur, que j'ai hâte de poursuivre avec le Dévoreur et Shakti ... bientôt, aux Imaginales 2016.
Profile Image for Ceraeden.
141 reviews5 followers
May 31, 2023
Une très belle plume que celle de Stefan Platteau. Un texte très beau, parfois poétique, une fantasy avec de multiples inspirations, indiennes et nordiques en tête, mais pas que, mais un défaut principal qui m'empêche de lui mettre la note maximale : ses longueurs, notamment dans le milieu de cet opus.
On suit dans ce livre une troupe d'hommes d'armes (et une femme et sa fille, intrigantes) à bord de deux gabarre, remontant un fleuve. Leur origine, leur but nous seront expliqués au fil des pages. Dès le début du récit, un des bateliers plonge pour sauver un homme blessé, inconscient, à la dérive, descendant le même fleuve. Qui est-il, que lui est-il arrivé ?
S'en suivra une double narration : le récit de Fintan, Barde à bord de la gabarre principale et celui de Manesh, le rescapé, qui raconte son histoire.
Si le récit de Manesh me semblait intéressant au début, il devient longuet en milieu d'histoire. On se prend vite à espérer revenir au présent de la gabarre, pendant laquelle surviennent les scènes d'actions et les révélations. Mais en persévérant, nous assistons à une fin qui donne très envie d'ouvrir le tome suivant.
Un très bon moment, donc, même si je pense qu'une bonne centaine de pages aurait pu être retirée. Le tome deux semble plus court, et l'auteur, rencontré aux Imaginales, nous a "teasé" un opus plus nerveux dans son démarrage. À découvrir très prochainement 😊
Profile Image for Babeth.
636 reviews6 followers
December 4, 2021
A 1000 lieux de tout ce que j'ai pu lire en fantasy, Manesh se démarque par un style poétique et simple à la fois et par un univers culturellement éloigné du notre. Et ça marche tellement bien!
J'ai aimé les personnages dont les actions sont souvent limites alors que les cœurs sont purs, valeureux et certains de leurs bons droits. J'ai aimé que l'auteur soit capable de si bien nous montrer le fossé entre ce que des hommes souhaitent être et ce qu'ils sont vraiment, et j'ai aimé que cela les rendent plus vibrants et plus attachants encore. Dans cette même veine, j'ai aimé qu'ils soient, tous autant qu'ils sont si courageux et si faillibles et si petits devant des forces gigantesques.

J'ai aimé les deux temps du récits, qui finissent par ne faire qu'une grand trame onirique et dessinent une intrigue qui se dévoile au fil du récit et de l'eau et de façon si intelligente que mon cœur est déchiré par les mêmes choix impossibles que ceux des personnages du livre...

Je vais devoir attendre les prochaines Imaginales pour me procurer la suite (une petite discussion entre l'auteur et moi sur les bienfaits des lectures exigeantes a débouché sur cette "promesse") et ce sera long parce que les livres finissent rarement sur des cliffhangers de ce niveau...
Profile Image for Tim.
647 reviews83 followers
July 8, 2018
Finished it, finally! A beautiful and beautifully written story, riddled with exotic influences (other cultures, like Indian - not Native American -, Celtic, and so on...). Reading it, however, was not a walk in the park. At all. Stefan Platteau's style is not your ordinary, daily French. On the contrary. I had trouble to understand several words (French is not my native tongue, that's one explanation); other words' meaning could be derived from the context.

'Manesh' is the first book in the series, Les Sentiers des Astres. You must read them in order to understand what's going on and why, especially when this first book ends with a cliffhanger. Originally, this was supposed to be a trilogy. In 2016, Stefan told me that book 3 got so big, the trilogy would become a quartet. And on his Facebook-page, he even writes there will be a FIFTH book. See the comments of this post. Five? Seriously, Stefan?

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Book 1, Manesh, is a story that's shifts between Manesh's experiences, until he was rescued by a fellowship on a quest to save their country (duchy or what have you?), and the bard of that fellowship, Fintan of Calathynn. He is the bard of the crew, there to take notes of the voyage, sing songs and sooth the mind, tell tales, and so on. Fintan is also more or less second-in-command, after captain Rana, who guides the fellowship through heavy waters. Litterally. His brother occupies a smaller boat, as the entire fellowship must be large enough for a perilous and life-threatening quest as this one. Goal: to seek the Roi-diseur, an oracle who is said to be able to turn the tide of the civil war. However, this oracle is not easy to find. One does not find the oracle, the oracle finds you. Or rather, will provide indications of where to travel. If he wants you to find him, of course.

Along the way, there are creatures of the dark and exotic populations which will either do everything in their power to prevent you from continuing your quest, or provide help and shelter. Therefore, the crew consists of warriors and servants (a cook, a "surgeon", etc...).

Manesh is a bastard child, who has a sacred power: in his body, a fire burns, but he must learn to control it, so that the fire does not consume him. He, like several others, is the child of a giant who copulates with human females, who are abducted for this purpose. Afterwards, the children are dropped here and there, for other humans to take care of them. And so, Manesh grows up in a family at the head of which is a lord of a stronghold. But as children like Manesh are so special, there are dark forces and ferocious pig-like creatures that are instructed to eliminate them, sacrifice them. Manesh is a child, at first, who feels very much at home at night, as it's cooler then. He's very fond of nature, likes climbing in trees.

As I wrote above, Manesh is rescued by Rana's crew, but he's seriously injured and can't speak properly for several days. Any means necessary are good to heal him: spices, bandages, wine, and so on. Little by little, he tells his story, of whom he is, where he comes from, etc. But he takes his time, as if on purpose. Meanwhile, the crew is wary, suspicious, as they don't know his full tale and wonder why he ended up like that (before being rescued) and whether or not he has a role in the war and the quest for the oracle's advice.



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Stefan Platteau's first book is one that requires time and effort to read. This is not your regular Fantasy-novel. The wording is very advanced and intricate, but the author manages to take the reader on this quest and experience the story from the first row, (no) pun intended. But luckily you don't have to row the boat, as other characters were tasked to do so.

But not all is well, in my humble opinion. Some things that bugged me: typos here and there. Also, certain vocabulary was not (properly) explained (no glossary!), especially the cultural vocabulary. Also, no map. A book like this one MUST have a map. If only to understand who's waging war against whom, which itinerary the crew is following, where exactly they seek shelter and how that's related to their itinerary, ...

Despite these few problems, I can really recommend 'Manesh'. Do practise your French. ;-)
Profile Image for L'ours inculte.
465 reviews8 followers
April 15, 2016
Manesh est le premier tome d’une série, Les sentiers des astres, et également le premier roman de Stefan Platteau qui a été quasi-unanimement couvert d’éloges par les lecteurs. Faisant toujours tout à l’envers ou presque, j’avais commencé par le petit spin-off Dévoreur. Mais il faut maintenant s’attaquer au plat de résistance, la pièce maitresse, le cœur de la meule…

Le roman raconte l’expédition d’un équipage de bateliers remontant le fleuve Framar en quête de la demeure du Roi-Diseur, un oracle légendaire que le capitaine Rana souhaite interroger. En chemin, ils vont repêcher le corps inanimé d’un homme blessé. Ils vont le retaper tant bien que mal dans des conditions précaires et le convalescent va raconter son passé à Fintan, le barde de l’équipage qui se tient à son chevet. Ce sont donc deux aventures qui vont se croiser constamment : le voyage des gabarres sur le fleuve et le récit rapporté du Bâtard qui va nous être raconté. Il serait dommage d’en dire plus, une des particularités de l’histoire est de se dévoiler au compte-goute par des petits indices disséminés adroitement.

Manesh a beaucoup été comparé aux écrits de Jean-Philippe Jaworski, à la fois parce que c’est une grande découverte des Moutons électriques, mais surtout pour la richesse de sa prose. Toutefois, Stefan Platteau a sa propre voix, qui vise particulièrement la poésie et l’art du mot. Son texte riche et chantant, dosé à la perfection, enrichit l’histoire. Comme pour Dévoreur il appelle l’âme du barde, l’esprit du conteur, on entend l’orateur envoutant qui nous entraine dans les méandres du fleuve et l’histoire de l’enfant solaire.

L’auteur prend son temps pour dérouler son œuvre, c’est vraiment un livre d’ambiance, il faut se plonger dedans, s’y noyer, se laisser porter. Au début on ne sait même pas où va l’équipage du capitaine Rana, on ne connait rien de cet univers atypique et on en découvre les différentes couches au fil des pages. Personne n’explique clairement au lecteur « alors dans cet univers, ça marche comme ça et les religions sont celles-ci et il y a une guerre entre tel pays et tel pays ». C’est pendant les dialogues qu’on va repérer une phrase, un nom, qui va faire se connecter trois fils qui trainaient depuis 30 pages. Tout ça se déroule tranquillement, une lenteur assumée mais parfois un peu excessive, on aimerait bien aller un peu plus vite par moments ! Pour cette raison il m’a fallu du temps pour le lire, il faut être d’humeur à se plonger dans l’ambiance mais on y revient quand même avec grand plaisir… Sinon c’est que vous n’avez pas de cœur et il faut consulter…

Il y a une aura de magie et de spiritualité envoutante dans ce livre, l’univers est un mélange de pas mal de choses (contes européens, épopées antiques, croyances païennes…) mais l’élément dominant est cette influence orientale qui nous saute dessus dès le titre. Les noms des lieux et des personnages évoquent l’Inde et l’imaginaire asiatique au sens large. Le Porcher et sa harde quasi-surnaturelle font resurgir des images de Princesse Mononoké dans les mémoires, et globalement on retrouve ces relations entre humains et divinités (et tout ce qui traine entre les deux), avec un mélange de dévotion et d’arrogance.

La trame globale de ce premier tome n’apparait pas d’une originalité folle au début, d’un côté on a une expédition qui remonte un fleuve pour trouver un truc perdu légendaire, et de l’autre l’histoire d’un homme avec des super-pouvoirs (filez-lui un costume moulant et il nous fera un cosplay d’Apollo à tomber) qui court après ses origines mystérieuses. Entre conte initiatique et pur roman d’aventure, tout ça va s’enrichir, se mélanger, se construire en un jeu de pistes plein de mystères. Ta patience sera récompensée, petit lecteur, car les secrets qui se dévoilent donneront une vraie épaisseur au tout, en plus de son univers foisonnant.

Et justement, cette patience est un des éléments-clés du livre, Stefan Platteau joue avec la notre mais aussi celle de ses personnages. Il nous l’enseigne mais la soumet à rude épreuve, l’important et de profiter du voyage. C’est dans la seconde moitié que se rassemblent les pièces et que les deux intrigues se mêlent, que l’expédition devient plus mouvementée, surprenante, cruelle. Dans cette grande épopée de l’homme face aux mystères de la nature et du sacré, le livre installe son univers mais laisse trainer le suspense et le doute, et c’est dans cette état d’esprit qu’on plonge vraiment dans la richesse du Framar.

Livre-univers riche, beau, poétique bien que parfois en légère hypotension, Manesh est une réussite qui envoute le lecteur et le berce dans un océan de mystères. Le second tome, Shakti, sort dans quelques semaines et nous promet de belles aventures, on reviendra fouler les sentiers des astres avec grand plaisir.

http://ours-inculte.fr/manesh/
Profile Image for Sassa.
4 reviews3 followers
August 31, 2017
J'avais rencontré l'auteur, qui était ma foi fort sympathique, et il m'a sûrement très bien vendu son livre.
L'univers en lui-même est plutôt intéressant, mais j'ai eu beaucoup de mal à m'intéresser au scénario, qui est somme toute assez classique, sans compter les personnages auxquels je ne me suis ni identifié, ni intéressé.
Je le recommande toutefois pour sa richesse en matière d'univers, même si je me suis ennuyé et qu'il a plus tenu de la purge de l'achever.
Profile Image for Jolan Bertrand.
Author 8 books37 followers
June 1, 2018
De la bonne fantaisie mythologique aux inspirations diverses, mais surtout un art du vrai dire qui mérite d’être lu -et surtout entendu pour celles et ceux qui auront eu la chance d’entendre lire Stefan Platteau.
Profile Image for Valeriane.
359 reviews29 followers
September 17, 2015
Un récit palpitant, comme la remontée d'un fleuve... À la fois tranquille et mouvementé.
Des rebondissements, des secrets, et un cliffhanger qui déblaye. Vite vite la suite!
Profile Image for Octarine.
294 reviews18 followers
April 29, 2022
Très bonne lecture, je continuerai la série avec grand plaisir.

Ceux qui cherchent un condensé d’action peuvent passer leur chemin. Ceux qui apprécient les récits qui prennent leur temps, au style particulier, devraient trouver leur bonheur, en particulier ceux qui ont aimé Le Seigneur des Anneaux.

La plume de Stefan Platteau est très belle, très poétique. Je m’attendais à quelque chose de beau, de doux, mais j’ai été surprise malgré tout.Ce n’est pas un livre que l’on dévore pour savoir la suite à tout prix en faisant des nuits blanches, mais un récit qu’il faut prendre le temps de découvrir, de préférence au calme, et dont il faut profiter. Bien souvent, je me suis surprise moi-même à relire plusieurs fois des phrases qui me marquaient.

Si le style est très « doux » (c’est le seul mot qui me vient à l’esprit à l’instant), le récit ne l’est pas forcément. Ce n’est pas une histoire tendre que nous raconte Stefan Platteau, mais plusieurs quêtes intriquées les unes dans les autres, souvent violentes. J’aime beaucoup cet aspect de « récits dans le récit dans le livre » que j’avais déjà pu découvrir dans Le Nom du Vent, et je trouve ce concept plus poussé dans Manesh : mine de rien, ce n’est pas un récit mais plusieurs qui sont racontés au barbe Fintan Calathynn, certains par bribes, alors que lui-même retranscrit tout cela et ajoute parfois ses propres commentaires.

De plus, tant l’histoire du Bâtard que celle de l’équipage sont prenantes : on a vraiment envie de savoir ce qui est arrivé à X, pourquoi Y est ici, ce qui va arriver à Z…. Aussi, si pendant le récit j’ai eu l’impression qu’il y avait une distanciation entre le Bâtard et moi pendant la lecture, à la fin j’ai compris pourquoi, et malgré tout, je me suis rendue compte que mon petit coeur palpitait pour lui : comme quoi je me suis attachée à ce personnage sans m’en apercevoir. D’ailleurs, ce « Bâtard », je trouve qu’il est comme le récit : poétique.

Enfin, je n'oublie pas la mythologie : très poussée, elle m'a mis des étoiles dans les yeux, j'ai vraiment adoré en découvrir plus sur les êtres fée, les "dieux" leur histoire.

En bref, je suis conquise. La fin se termine sur un suspens certain, j’ai hâte de suivre cette fois la Courtisane et de savoir ce qui va arriver à l’équipage.

Petit bémol tout de même : j’ai eu beaucoup beaucoup de mal à me mettre à tête les différents événements historiques (les Vintous sont-ils bien les ancêtres de la Théocratie ?) et à me représenter la géographie (le Freyanth est au nord, d’accord, mais où est le Septentrion par rapport au Freyanth, à la forêt du Vyanthryr et au fleuve du Framar ? Où sont les Royaumes de Chimère, ces fameuses colonies délaissées, par rapport à l’Héritage et au fleuve de l’Angmuir ? Où se trouve le duché de Narrakhin dans l’Héritage ? Et le domaine de Marmach ?). Je pense avoir assimilé les grandes lignes, mais je ne suis pas sure que pouvoir citer les lieux clé (ça manque cruellement d’une carte ! mais je suis une grande fan de cartes, je suis trop tatillon là-dessus).
Profile Image for Cookie.
561 reviews4 followers
December 30, 2022
Un peu partagé sur la note à mettre à cette lecture.

C’était un livre assez intéressant mais beaucoup trop long.

Le style était évidemment très travaillé, avec de belles métaphores et de belles tournures de phrases mais le tout était trop cherché à mon avis. Surtout du côté du vocabulaire où il fallait souvent interrompre la lecture pour chercher la définition de tel ou tel mot obscur ou tombé en désuétude.

Pour parler de la trame elle même, elle était intéressante mais trop de temps, trop de passages, trop de mots consacrés à de longues descriptions superflues qui peuvent être oubliées dès qu’elles sont lues. D’énormes cascades de descriptions de la nature n’ayant aucun impact que ce soit sur l’histoire elle-même. Ici et là ça ajoute bien à l’atmosphère mais, in fine, c’est quand même beaucoup trop. Ce livre aurait franchement pu être aminci pour perdre la moitié de son poids et l’oeuvre en aurait été améliorée.

A part cela, ce fut quand même une lecture sympathique. J’ai beaucoup aimé la mythologie construite, les mystères posés et mêmes certains épisodes qui n’aboutissent à rien (pour l’instant) mais illustrent magnifiquement dans quel genre de monde fantastique nous évoluons. Comme je le dis plus haut, certaines de ces scènes furent très réussies - comme la femme au lac - mais il aurait fallu doser. Trop trop trop sur la nature, la rivière etc.

Le changement de point de vue aussi n’était pas idéal pour moi. Les coupures entre les histoires respectives du bâtard et de Fintan ont affecté la fluidité de la lecture. Dès que quelque chose d’intéressant commence dans un des fils, on coupe à l’autre trame et là on a l’impression de devoir se forcer à lire cette histoire pour retourner au fil plus intéressant.

J’ajouterai aussi qu’il y a deux scènes d’une violence surprenante dans le livre. Pas une critique en soi mais même pour quelqu’un croyant avoir tout lu, ces descriptions m’ont laissé frissonnant.

Somme toute c’était une lecture assez solide mais franchement pas facile. J’y ai trouvé du plaisir mais je me suis aussi beaucoup forcé à continuer à plusieurs reprises.
Profile Image for Gregoire.
1,097 reviews45 followers
November 5, 2020
Je ne suis pas un grand amateur de livre de fantaisie Celui-ci est intéressant par sa qualité d'écriture, sa vision de la nature et son mélange de mythologies de diverses origines et d'imaginaire
Je pense que, malheureusement, il pêche par des longueurs parfois excessives qui ralentissent à mon humble avis le sens of wonder même si je comprends que l'auteur ait souhaité nous plonger dans son monde lentement pour en goûter toutes les subtilités et les nuances
deux récits s'entrecroisent par la voix de Fithan le Barde lors de l’expédition partie dans une quête de réponses dans une région mystérieuse et celle de Manesh le bâtard demi dieu sauvé du fleuve par l'expédition qui plonge le lecteur dans de nombreux flashbacks sans parler de l'accompagnement de nombreux personnages et mythes leur donnant de l'épaisseur
Ce qui m'a le plus fait défaut, c'est une ligne claire à laquelle m'accrocher. Dans le Le Seigneur des Anneaux il y a la lutte contre le Mal et l'objectif est de sauver le monde - au moins le futur! - Ici l'objectif est moins clair : trouver des réponses (humaines, matérielles ou divines) ? recherche de racines ? soif de pouvoirs ? ou juste survie ...
Profile Image for Thibaut.
223 reviews24 followers
February 3, 2023
De la fantasy intelligente et rafraîchissante, tissée par une écriture hors du commun ; une expérience de lecture à nulle autre pareille.
À travers un récit de voyage d’un côt��, et de vie de l’autre, Stefan Platteau créé un puzzle non seulement de son monde mais aussi de son scénario. Il dissémine avec brio des pièces tout au long du roman pour enfin appréhender une vision globale passionnante à la fin du tome, tout en gardant suffisamment de mystère pour la suite.
Un coup de coeur !
15 reviews
November 6, 2025
Écriture très agréable à suivre, beaucoup de métaphores
J’avoue m’être aussi fait berner par le récit sans fin de Manesh
Ambiance et tension qui monte au fur et à mesure de la lecture
This entire review has been hidden because of spoilers.
Profile Image for Ragal François.
28 reviews
June 2, 2023
Histoire prenante , les éléments se mettent doucement en place pour un final grandiose , hâte de lire la suite
Profile Image for Dame Silent.
313 reviews192 followers
Read
May 2, 2024
J'aurais tellement voulu aimer ce livre. Malheureusement, j'ai raté le train. Je ne me suis attachée ni aux personnages, ni à l'histoire malgre beaucoup d'originalité dans le style et l'univers. J'avoue avoir peiné à finir... Vraiment, je ne sais pas ce qu'il s'est passé :/
Profile Image for Jean-Florian.
46 reviews2 followers
September 24, 2021

Une écriture recherchée mais accessible, un univers fascinant et une histoire par laquelle on se fait vite happer, avec un suspense qui va crescendo.

Un petit regret : le contexte et la mythologie qui ne sont esquissés qu’au fur et à mesure, par petites touches. Les enjeux en sont plus difficiles à apprécier, mais cette découverte progressive est aussi ce qui rend ce livre si intéressant.

Une belle découverte !
Profile Image for lamagiedesmots.
427 reviews23 followers
May 24, 2023
Tout d'abord, je tiens à souligner que la plume de Stefan Platteau est l'une des plus belles plumes que j'ai pu lire, très poétique selon moi !
Nous ressentons ce rapport à la nature très intime et très beau à la fois.
Nous avons vraiment l'impression que les éléments de la nature ont une vie propre tellement cette nature est bien décrite et mise en avant.
On pourrait croire que cela alourdit le récit mais pas du tout et au contraire. Cela participe à ajouter ce côté mystique et onirique au récit.
Je suis tombée amoureuse de cette manière d'employer les phrases, de cette plume très travaillée et pourtant très fluide.
Pourtant, nous évoluons dans un univers assez sombre, et cela créé un contraste intéressant avec les mots.
Un univers qui nous happe dès le début par ses mystères, sa magie particulière et sa mythologie originale qui implique ici des dieux mais aussi des créatures démoniaques.
Ce tome reste très introductif, et pourtant, je ne me suis pas ennuyée une seule fois. Cela permet d’apprécier pleinement la beauté de cet univers et de découvrir les personnages en profondeur dont la psychologie est intelligemment développée.
C'est un roman addictif et prenant qu'il faut savourer !

J'ai hâte de lire le tome 2 Shakti, qui est un personnage qui m'intrigue beaucoup !
Profile Image for Anyone & Nobody.
290 reviews6 followers
March 12, 2019
Est-ce que je reconnais la qualité littéraire de Manesh ? Oui, très certainement.

Est-ce que je reconnais que ce titre renouvelle élégamment la fantasy traditionnelle ? Oui, sans aucun doute.

Est-ce que je reconnais que cette saga - si elle continue sur cette voie et ne va qu'en s'améliorant - a le potentiel de traverser les ans et de devenir un classique ? Oui, probablement.

Mais est-ce que ce premier tome à eu un l'impact d'une révélation pour moi ? M'a-t-il fait rêver grâce à sa mythologie intrigante ? M'a-t-il donné l'envie irrépressible de lire la suite ? Malheureusement, la réponse est non.

Je reconnais toute ses qualité à Manesh, tout son talent de conteur à Stefan Platteau et comme je l'ai écouté en audio, je ne peux que confirmer le talent de narrateur de Matthieu Dahan ; pour autant mon attention était régulièrement détournée et mis à part quelques passages je n'ai jamais été plongée dans ma lecture.

Je ne sais pas si un jour l'envie me prendra de lire la suite mais en tous les cas je ne ferme pas la porte complètement puisque je n'ai pas la moindre idée de quoi mes envies futures seront faites.
Profile Image for La licorne bibliophile.
604 reviews19 followers
April 27, 2023
Sur le fleuve Framar, aux confins de la civilisation humaine, deux gabarres remontent le courant. Ses occupants, issus d'un royaume en pleine guerre civile, sont à la recherche de l'oracle du mythique Roi-diseur. Quelle n'est pas leur surprise lorqu'ils aperçoivent un homme mutilé dériver vers eux. Ce dernier, se surnommant le Bâtard, leur raconte alors son histoire.

J'ai longuement hésité entre 3 ou 4 étoiles car mon plaisir de lecture s'est heurté à certains points négatifs qui sont venus entacher quelque peu ce dernier. Je m'en remets finalement à l'avis de Goodreads, à savoir 3 étoiles pour "Je l'ai aimé" plutôt que 4 pour "Je l'ai vraiment aimé".

A la fois force et faiblesse, le style de Steffan Platteau est très littéraire, avec un vocabulaire très (trop?) soutenu par moments et qui donc m'a paru me résister par moments. Ceci est d'autant plus étrange que je n'avais ressenti quasiment aucune difficulté à la lecture de Janua Vera de Jaworski, pourtant réputé pour ce problème en particulier. Il m'a fallu par moment une forte concentration pour ne pas décrocher de certaines descriptions trop longues parfois à mon goût (bon d'un autre côté, ça ne fait que renforcer la poésie), et je me suis parfois surpris à relire certaines pages car j'avais perdu le fil des événements en cours de route, au détour d'un passage parfois un peu lent. Certains adoreront, d'autres beaucoup moins. Je salue le style en lui-même, mais force est de constater qu'il ne m'a pas facilité ma lecture (mon conseil : isolez-vous quand vous lisez un roman avec un tel style littéraire).

Et le contenu alors? Stefan Platteau nous plonge ici dans un univers assez original, mélange (de ce que j'ai cru en comprendre ou du moins comme je me le suis imaginé) d'inspirations nordiques, celtes et indiennes. Comme je me le suis imaginé car l'auteur nous distille les informations de son univers au fil de l'aventure et c'est à nous de recoller les morceaux (je ne vous dis pas quelle tête j'ai fait lorsque j'ai lu le mot "éléphant" dans mon imaginaire plutôt Viking jusqu'à présent!). Je suis donc loin d'être sûr d'avoir tout saisi à la géographie de cet univers, tout au plus suis-je à peu près au point sur la guerre civile déchirant la patrie de nos protagonistes principaux. Autre particularité de ce monde : les "Antiques", comme les géants ou les peuples de la forêt, semblent encore exister bien qu'en très nette régression face à la nouvelle foi. La grande force (mais également faiblesse par certains points) de ce world building est selon moi que le lecteur se retrouve en terre connue (cela reste assez médiéval mythologique dans une grande partie) mais peut se retrouver déstabilisé à tout moment par un événement assez incongru (par exemple dans la consonnances de certains noms).

Concernant l'histoire, elle fut à double tranchant pour moi. Le lecteur comprend très vite que l'histoire va se scinder en deux parties, l'une narrée par le barde Fintan concernant l'évolution des gabarres sur le fleuve, l'autre narrée par "le Bâtard" (je ne prononcerai pas son nom bien qu'on l'apprenne relativement vite) qui nous raconte l'histoire de sa vie. Le problème étant...que j'ai été passionné par les 17 chapitres concernant la remontée du fleuve et passablement ennuyé par les récits du Bâtard sur une grosse moitié des 19 chapitres.

Le moins que l'on puisse dire est que Steffan Plateau excelle pour créer une ambiance, et ce dès les premiers chapitres. La remontée du Framar dans ces deux bateaux sur un fleuve éloigné de tout dans des contrées quasi mythologiques m'a tout de suite happé et j'ai guetté avec impatience chaque chapitre me permettant d'en découvrir plus sur ces terres sauvages, leurs menaces latentes, les hommes composant cette expédition et leurs motivations... J'ai pour ma part trouvé que cette partie tenait ses promesses et c'est cette fin qui me donne envie de continuer la série pour le moment (avec un épilogue efficace) et d'en apprendre plus sur le sort de nos aventuriers et sur certains d'entre eux encore trop mystérieux. J'ai d'ailleurs particulièrement apprécié la personnalité de Fintan, le narrateur.

A l'inverse, le récit du Bâtard a selon moi été le gros point faible d'une bonne partie du roman. Une bonne partie car tout ne m'a pas ennuyé, il faut être juste. J'ai particulièrement apprécié le début de son histoire (le tout premier chapitre est d'ailleurs une autre preuve du talent de l'auteur pour créer une atmosphère) jusqu'à ce que sa quête personnelle débute réellement. C'est à ce moment précis que j'ai commencé à trouver les chapitres assez longs (malgré une ou deux fulgurances à certains moments), et ce jusqu'à quelques chapitres de la fin où son histoire a trouvé un regain d'intérêt à mes yeux. J'ai malheureusement trop souvent eu l'impression de courir après une chimère (ce qui prend certes son sens dans le contexte du récit) et que cela s'éternisait pour pas grand chose. Alors, oui, je suis bien conscient qu'il est clairement indiqué rapidement que le Bâtard essaie volontairement de délayer son récit au lieu d'apporter les réponses qui lui sont réclamées. Mais malheureusement, ce ne fut pas à mes yeux une excuse suffisante pour pallier à mon ennui sporadique durant certains chapitres.

Une découverte sympathique mais loin d'être un coup de cœur pour le moment, dont la fin me donne espoir de beaucoup plus apprécier la suite.
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