Παρίσι 1913. Η Γκαμπριέλ Ντεμασί, με όχημα τα είκοσι ένα λαμπερά της χρόνια, είναι έτοιμη να "επινοήσει τη ζωή της". Όμως το μέλλον θα χρειαστεί να περιμένει. Γιατί, πρώτα, πρέπει να ξεκαθαρίσει τους λογαριασμούς της με το παρελθόν.
Ο αγαπημένος της εξαφανίστηκε στη Βιρμανία. Πώς; Γιατί; Η Γκαμπριέλ χρειάζεται απαντήσεις: αλήθεια και δικαιοσύνη. Άοπλη και πάνοπλη, αθώα και πονηρή, ρίχνεται με πάθος σε ένα παιχνίδι που την υπερβαίνει.Τώρα, και ενώ φαίνονται στον ορίζοντα τα σύννεφα του μεγάλου πολέμου που πλησιάζει, πρέπει να προχωρήσει ανάμεσα σε μυστικά, συμπτώσεις, ψέματα, συνωμοσίες, προδοσίες, δολοφονίες... Άραγε την οδηγεί το χέρι του Θεού ή το χέρι του Διαβόλου;
Τα πάθη, τα λάθη, οι έρωτες, οι αγωνίες καιοι ελπίδες των ηρώων της Anne-Marie Garat ζωντανεύουν μέσα στη μεγαλόπρεπη τοιχογραφία μιας εποχής που χαρακτηρίζεται από ιλιγγιώδεις αλλαγές· εποχής στην οποία αναπτύσσονται η επιστήμη και η βιομηχανία, ενώ κάνει τα πρώτα του βήματα ο κινηματογράφος. Ο μύθος συναντά την ιστορία, τον στοχασμό,την τέχνη,την κοινωνία: τα πρόσωπα ζουν στον πραγματικό κόσμο.
Σε μια αφήγηση που ανασαίνει βαθιά μέσα σε μεγάλες παραγράφους,με γλώσσα προσεγμένη και με κινηματογραφική τεχνική, όλα έχουν τη σημασία τους: οι εποχές, οι εικόνες,τα χρώματα, τα υλικά, το φως, οι ήχοι.
Born 1946 in Bordeaux, Gironde, she won the Prix Femina for her novel Aden in 1992 and the prix Marguerite Audoux for her novel Les mal famées. Studying literature in Bordeaux, she then obtained a DEA in cinema at the université de Paris I. She lived in Paris, where she taught cinema and photography. Jack Lang then commissioned her to teach cinema at the école. She has published several novels, psychological in nature and with major female characters. They are set in various eras of the 20th century (e.g. the 1910s for Dans la main du diable, the Second World War for Les mal famées). Following Dans la main du diable set before World War I in 1914, Anne-Marie Garat pursued in 2008, with L'enfant des ténèbres, her epic depiction of the 20th century, bringing up the period of 1930s and the rise of the totalitarian dictatorships.
"Dans la main du diable" d'Anne-Marie Garat est un thriller mal exécuté qui a étonnnament beacoup de points communs avec "Millenium" de Stieg Larsson. Le roman de Garat a éte publié la même année par Actes Sud que "Les hommes qui n'aimaient pas les femmes" le premer tome de la série de Larsson. Dans les deux oeuvres le protagonist est la fille d'un immigré de l'europe centrale et par le fait t une marginalle dans la société où elle est vit. Lisbeth Salander l'héroine de Larsson est basé sur Pippi Långstrump, (Fifi Brindacier) tandis que Gabrielle Demarchy a pour modèle Jane Eyre de Charlotte Brontë. Les deux héroines sont des fumeuses invétérées. sexuellement emancipées et bisexuelles. Les deux se trouvent aux prises avec des organismes gouvernementaux qui trament des complots sinistres. Il faut reconnaitre que la recette de "Dans la main du diable" est excellente. La raison pourquoi les deux écrivains l'ont développée independamment est probablement qu'ils avaient le même but; c'est-à-dire de faire un plaidoyer pour la société libérale démocrate. Garat et Larsson sont contre le racisme, le xenophobie, et l'antisémitisme. Ils sont pour la démocratie et l'état providence sociale mais c'est la cause féminine qui dominent leurs livres. À leurs yeux les femmes doivent avoir les memes droits légaux, politiques, sexuelles, sociaux et économiques que les hommes. Finalement les femmes ont droit de la sécurité physique. Dans la trilogie "Millenium" l'intrigue tourne autour d'une agence clandestine des services secrets Suedois qui protège un transfuge du KGB quand qui se livre à des activités criminelles très graves. Chez "La main du diable" l'héroine lutte contre un groupe illégale dans l'armée française qui développe des armes chimiques et biologiques à la veille de la première grande guerre mondiale. Le livre de Garat n'a pas eu le même succès auprès du public que "Millénium". Au moment où j'écris il y a plus de 2,044,804 cottes pour "Millénium" chez GR et seulement 79 pour "Dans la main du diable" . Il faut reconnaitre que le roman de Garat est un calvaire à lire. Avec plus de neuf cents pages il est beacoup trop long et péniblement lent . Garat trouve le bon style de thriller seulement dans le dernier tiers du roman. Malgré ses nombreux bons moments, "Dans la main du diable" est un livre raté.
Resumir más de 1300 páginas es muy difícil. Así que en esta reseña voy a hablar de las excelencias de esta novela, y es que 'En manos del diablo' es una fiesta para los sentidos, un festival de las palabras. Anne-Marie Garat ha escrito un libro en el que sus páginas son como pentagramas cuyas palabras son las notas musicales de una música perpecta. Es imposible no abandonarse a la bella prosa de esta escritora. Y la edición es extraordinaria, la portada, las páginas, la tipografía... Da gusto tener el libro en las manos. Garat te lleva donde ella desea y tú además te dejas arrastrar gustoso.
J'ai dévoré cette trilogie (+ l'enfant des ténèbres et Pense à demain), une fresque qui débute avant la guerre 14 et s'achève en 2010. Peinture sociale et historique très documentée à la Zola, aussi haletante qu'un polar et pleine de personnages attachants
Paris, septembre 1913. Gabrielle Demachy accompagne sa tante Agota au ministère de la guerre où celle-ci est convoquée. Immigrée hongroise, Agota vit en France depuis plus de trente ans et elle craint quelque complication administrative qui pourrait aboutir à une expulsion. Mais l’annonce qui leur est faite est tout autre : comme elles le redoutaient depuis longtemps, Endre, le fils d’Agota dont elles étaient sans nouvelles depuis des années, est décédé cinq ans auparavant à Rangoon en Birmanie. Une malle avec des effets personnels est arrivée par bateau au Havre et leur sera livrée pour confirmation de l’identité du défunt. Gabrielle, qui était amoureuse de son cousin, et sa tante sont effondrées et révoltées du peu d’information qui leur est donnée. Le secrétaire du militaire qui les a reçues, Michel Terrier, apparemment ému de leur détresse, promet à Gabrielle de faire son possible pour leur fournir des éclaircissements. Quelques semaines plus tard, il reprend contact avec Gabrielle et lui apprend que la malle a été ramenée par un certain Dr Galay, médecin ayant séjourné aux Colonies à l’époque où Endre y était lui-même. Gabrielle veut immédiatement se rendre chez ce Dr Galay pour l’interroger mais Terrier le lui déconseille fortement. Le médecin a été impliqué dans des affaires pas très nettes et le rencontrer pour lui poser des questions se rapportant à son séjour aux Colonies pourrait être dangereux. Par un heureux concours de circonstances, Terrier repère une annonce proposant un emploi d’institutrice pour s’occuper de la fille du Dr Galay, une fillette de quatre ans, orpheline de mère, laissée jusqu’à présent uniquement aux soins des bonnes de sa grand-mère. Voilà donc un moyen pour Gabrielle de se rapprocher du Dr Galay, sans pour autant dévoiler la raison de son intérêt. Gabrielle obtient le poste et se retrouve à la campagne, dans la maison de la famille Bertin-Galay, où Mathilde Bertin-Galay, la mère du Docteur, a décidé d’envoyer Millie, la fillette dont la santé est assez fragile.
Ainsi commence ce roman-fleuve de 900 pages, et l’on devine très vite que ce Michel Terrier n’est pas que ce modeste secrétaire au ministère de la Guerre et que la mission qu’il confie sur le mode de la plaisanterie à Gabrielle a peut-être d’autres enjeux. Gabrielle a vécu jusque-là une existence très protégée, couvée par deux femmes aimantes et attentionnées. Maintenant qu’elle sait qu’Endre ne reviendra pas, elle a envie de sortir du cocon protecteur et de vivre sa vie en devenant plus indépendante. Et, plus que tout, elle veut découvrir ce qui est arrivé à son cousin. Cet emploi d’institutrice qui lui permet d’entrer subrepticement dans le cercle familial du Dr Galay tombe donc à pic pour répondre à ses aspirations.
J’avais eu l’occasion de découvrir l’écriture d’Anne-Marie Garat avec son roman Le grand Nord-ouest et j’avais été emportée par son souffle épique. Je me souvenais avoir lu des critiques élogieuses sur Dans la main du diable mais jusqu’à présent, j’avais hésité à me lancer dans la lecture de ce gros pavé de 900 pages. C’est l’approche des vacances et l’envie de plonger dans un récit que je devinais mémorable qui m’ont décidée à l’emprunter à la médiathèque .
Autant le dire tout de suite, j’ai été emballée par cette lecture, par le style d’Anne-Marie Garat, par l’abondance des descriptions, par le soin qu’elle met à souligner le moindre détail du décor où évoluent ses personnages, par l’analyse minutieuse de leurs pensées et de leurs états d’âme. Elle ne s’attache pas uniquement aux personnages principaux de l’intrigue, elle accorde la même attention aux seconds rôles, aux différents membres de la famille, aux domestiques, aux voisins, n’hésitant pas à faire de longues digressions pour situer leur environnement, leurs habitudes, leurs occupations professionnelles.
Un exemple avec le frère du Dr Galay, cinéaste, que l’on suit lors du tournage d'un film lorsqu’il réalise quelques scènes dans la propriété familiale, utilisant tous les membres de la maisonnée comme figurants. D’ailleurs, au cours d’une conversation avec Gabrielle, il explique son intérêt pour les personnages secondaires de son film, réfutant justement ce terme de secondaire et j’ai eu l’impression qu’Anne-Marie Garat exprimait par son intermédiaire son point de vue rapporté à l’univers du roman. Autre exemple de digression, concernant Mathilde Bertin-Galay, qui a pris la suite de son père dans la direction de l’entreprise de biscuit familiale. On la suit dans ses préoccupations de chef d’entreprise, confrontée à une grève, puis face à la nécessité de moderniser et de diversifier la production face aux menaces de guerre qu’elle perçoit très bien. Tout cela contribue à étendre la portée du roman bien au-delà d’une intrigue pourtant déjà bien riche, à l’ancrer dans son époque et à bâtir une fresque d’une ampleur formidable.
Je ne veux pas détailler les rebondissements de ce roman que l’on pourrait présenter comme un roman d’espionnage, puisque c’est la base de l’intrigue, mais c’est aussi tellement plus que cela, que j’aurais l’impression par cette classification de trahir le magnifique travail de l’auteur, autant sur la construction de ce roman-fleuve que sur l’énorme recherche documentaire qui a certainement participé à sa conception.
Une vraie réussite pour moi et j’ai déjà hâte de lire la suite de ce roman qui démarrait une trilogie qui s’étend jusqu’aux années 2010.
Dans l'ensemble la trame de l'histoire est intéressante. Les personnages sont attachants mais j'ai eu beaucoup de mal avec le style trop ampoulé, avec de longues phrases. Un style un peu trop introspectif sur les pensées des personnages avec parfois des redondances. Bref c'est dommage 3,5 pour moi.
C'est vraiment un très beau roman, une belle histoire qui tient en haleine et l'écriture est magnifique.
D'abord le style d'écriture, j'ai trouvé ça très beau et poétique, j'avoue qu'ils y a des passages que j'ai du relire pour pouvoir comprendre, surtout en lisant avant de dormir, mais j'ai justement trouvé que c'est là que j'ai vraiment apprécié tout le sens des mots. Ce n'est pas une écriture économique mais je me suis vraiment senti a corps plein dans ce monde.
Puis l'intrigue, j'ai trouvé que ça se dévoilait a un bon rythme, même si parfois on partait sur des tangentes, c'était tout aussi intéressant et tout les personnages était bien caractèrisés et était tous part entière de l'histoire.
Je pense que ce livre n'est pas pour tout le monde, mais si on peut se donner de la patience pour l'apprécier c'est super.
Abandonné après quelques centaines de pages. Le style m'ennuie, trop de fioritures, j'ai l'impression de regarder un téléfilm historique plein de romance à destination de femmes âgées. L'héroïne est horriblement naïve, irréfléchie, elle m'agace et j'arrive pas à m'intéresser à sa vie. J'ai lu dans les critiques d'autres lecteurs que le livre devient vraiment bien dans le dernier tiers, vu qu'il fait 1200 pages ça me motive moyen à continuer. Peut-être c'est juste pas le bon moment, je sais pas.
La lecture m’a laissée mitigée… J’ai adoré certains personnages, la description sociale et l’intrigue qui m’a beaucoup plu. De là à dire que j’étais tenue en haleine, non pas vraiment mais j’ai bien apprécié l’histoire. J’ai eu plus de mal avec le style de l’écriture qui je trouve était certes par moment très beau et juste mais parfois aussi plus lourd et pas toujours adapté aux situations! Belle lecture!
Une première partie avec trop de longueurs, des descriptions qui n’apportent rien au récit qui au demeurant n’est pas très accrocheur. Mais à la moitié du livre on plonge dans un feuilleton haletant, un roman populaire mêlant intrigue policière et histoire d’amour. Je vais me lancer dans la deuxième partie de la trilogie.
Cosa NON è: un thriller, un romanzo d'avventura pieno di colpi di scena Cos'è: sotto una patina di mistero, la crescita di una giovane donna e una saga familiare, sullo sfondo dell'instabile Francia del 1913-14.
Questo titolo è francese al 100%: molta introspezione, sviluppo lento, piacere della buona lingua, sfondo storico perfettamente integrato nella vicenda senza che ne prenda il sopravvento. Per apprezzarlo a fondo bisogna dargli tempo, lasciarsi prendere per mano e condurre fino all'ultima pagina. Ci si troverà ad amare tutti i personaggi nella loro complessità, a tifare per la protagonista nonostante i suoi palesi errori di giudizio, a vivere il clima che si respirava alla vigilia della Grande Guerra e che ricorda così tanto il nostro da far paura.
Gli avrei dato cinque stelle se non fosse che l'autrice a volte mette in bocca a personaggi maschili pensieri ed espressioni che un uomo non userebbe mai, troppo femminili nel tono, mancando l'opportunità di differenziare più a fondo gli uomini di cui ci fa condividere il punto di vista.
Il romanzo è autoconclusivo, ma è anche il primo capitolo di una trilogia che, seguendo le vicende della famiglia Bertin-Galay, attraversa i momenti fondamentali del XX secolo. Ho già preso il secondo volume, spero che si tenga all'altezza del primo.
L'histoire est bien menée et prenante. L'héroïne m'a agacée, on dirait les pires de Jane Austen (type Emma, pas Elizabeth), elle manque défaillir à chaque page, et comme l'histoire est plus Indiana Jones qu'Orgueil et préjugés, on a assez envie de laisser la pauvrette au lit avec ses sels à portée de main et de partir sereinement lui chercher un mari. Une greluche contrariée par les événements. Pas adoré l'écriture non plus, peut-être un peu emphatique, pas du tout détachée, sans recul, je ne sais pas comment dire, mais bof. De même que les fréquents rappels de contexte économique/social (Machin lit le journal, on nous résume l'article) sont souvent très intéressants mais m'ont semblé parfois amenés de manière un peu artificielle. Quand même fini très rapidement malgré son épaisseur, parce qu'on veut la suite de l'histoire.
Ma libraire me l'a conseillé en me disant "c'est très bien écrit, peut être trop". Et en effet, le style est tres beau , mais les longues descriptions ralentissent beaucoup le récit . C'est un très gros livre, il aurait mérité quelques centaines de pages en moins... L'histoire est cela dit très prenante !