Au printemps 1936, une vague de grèves spontanées éclate en France, juste après la victoire électorale du Front populaire. Elle atteint son apogée le 11 juin avec près de deux millions de grévistes. Le présent recueil rassemble quatre articles de Simone Weil (1909-1943) rédigés in situ. Il s'agit de mettre en avant la lucidité et le génie d'une philosophe qui travailla en usine. Et de rappeler que la grandeur et l'importance des combats ouvriers résident avant tout dans l'invention de nouveaux moyens de lutte pour combattre l'aliénation et l'exploitation.
Simone Weil was a French philosopher, Christian mystic, and social activist. Weil was born in Paris to Alsatian agnostic Jewish parents who fled the annexation of Alsace-Lorraine to Germany. Her brilliance, ascetic lifestyle, introversion, and eccentricity limited her ability to mix with others, but not to teach and participate in political movements of her time. She wrote extensively with both insight and breadth about political movements of which she was a part and later about spiritual mysticism. Weil biographer Gabriella Fiori writes that Weil was "a moral genius in the orbit of ethics, a genius of immense revolutionary range".
C'était intéressant. Il s'agit de la révolution prolétarienne des ouvriers de l'usines pour combattre l'esclavage et l'exploitation industrielle. La grève était donc une arme utile et efficace.
Si le titre de couverture est beau et justifié, à même de faire connaître la simple beauté des mots de l'étonnante syndicaliste révolutionnaire, je ne comprends pas bien pourquoi Libertalia a choisi de ne pas garder le vrai titre des articles de Simone Weil au moins sur la page intérieure de titre.
En moins de 10 pages, dans la 1ère partie de son analyse, elle écrit probablement les mots les plus importants du XXè siècle sur la condition ouvrière. La seconde partie est une tentative de réponse syndicale révolutionnaire, dans le contexte extrêmement difficile de 1936 avec la poussée fasciste européenne et la récupération cégétiste et socialiste des élans révolutionnaires des prolétaires, de réflexions sur les nouvelles formes d'organisation (contrôle ouvrier etc., locaux syndicaux, etc.) pour ne pas perdre toutes les conquêtes sociales mais surtout la dignité regagnée. Mais depuis notre époque, on peut trouver ce programme fragile de 1936/37 encore très réformiste et loin d'un projet communiste radical.
Une bonne introduction à la pensée politique de Simone Weil pour les non-initié.e.s quoi qu'il en soit.
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Cathartic. It brought up All The Feels. More relevant than ever now with the working conditions under late capitalism, and what they do to our dignity.