Département du 9-3, septembre 2005. Anna Doblinsky, jeune diplômée, rejoint son premier poste en collège à Certigny. HLM, zone industrielle, trafics de drogue, bagarres entre bandes rivales et influence grandissante des salafistes, voilà pour le décor. Anna est vite rappelée à sa judéité par l’antisémitisme ordinaire des élèves. Seul Lakdar Abdane, jeune beur particulièrement doué, sort du lot. Mais une erreur médicale, qui lui fait perdre l'usage d'une main, va tout bouleverser. Une fois enclenchées, il est des dynamiques qui ne s'arrêtent pas aisément, et la mort est parfois au bout. Commencé bien avant les émeutes des banlieues et le meurtre d'Ilan Halimi, ce roman dit des territoires de la République en train de sombrer dans la barbarie.
Thierry Jonquet was a French writer who specialised in crime novels with political themes. he was born in Paris; his most recent and best known novel outside of France was Mygale (2003), which was published in English translation as Tarantula in 2005 (Serpent's Tail). He wrote over 20 novels in French, including Le bal des débris, Moloch and Rouge c'est la vie.
Jonquet died aged 55 in hospital in Paris.
Tarantula has been adapted for the cinema by acclaimed Spanish director Pedro Almodóvar.
partie sur une impression de lenteur un peu désagréable, j'achève ce livre complètement sonnée par sa portee, son actualité, sa dureté. Ce livre qui se situe à la fin de l'année 2006 porte un regard sans concessions sur la montée des exclusions, des violences et des radicalités dans les banlieues françaises par la voix d'Anna, prof en zep, de Moussa, élève turbulent, de Lakdar brillant élève handicapé à la suite de négligences regrettables et du substitut du procureur qui tente de pêcher les gros poissons de la cité. Un livre très puissant...
Aucune cohérence à trouver dans cette masse indigeste de petites scènes sordides supposées reproduire toute la noirceur de la banlieue. Intrigue pauvre et prévisible, personnages caricaturaux, absence totale d émotion.
Effrayant et désespérant de voir l’enfermement dans l’incompréhension et le rejet mutuel avec des conséquences si dramatiques.
Cependant, même si j’étais trop jeune pour me rendre compte lors des événements dans les banlieues relatés, j’ai quand même eu l’impression que l’auteur exagérait et dramatisait quelque peu. Je travaille depuis deux ans au lycée de Trappes et les problèmes de violence ou d’intégrisme restent assez marginaux. Sans doute sommes-nous préservés par la sélection qu’implique déjà l’entrée en lycée général mais un acte antisémite de la part d’un adolescent tel que décrit dans le livre, s’il devait arriver, relèverait d’un fait divers choquant : ce n’est pas la réalité quotidienne des villes à forte population immigrée.
Sur la peinture de l’abandon dans lequel peut se trouver un jeune professeur, la lâcheté et la bêtise de certains collègues, j’ai retrouvé des expériences douloureuses et des récits de jeunes profs comme moi tombés dans le mauvais établissement. Je connais parfaitement ce sentiment d’avoir l’impression de tout donner et de s’épuiser pour rien, sans reconnaissance ni des élèves, ni des parents ni de la hiérarchie et souvent avec le sentiment que les enfants n’en retireront pas grand-chose tant ils sont loin culturellement des contenus qu’on s’évertue à leur apporter
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Ça aurait pu être un très bon roman noir, j'ai même lu les 200 premières pages en deux heures mais à un moment l'histoire part dans tous les sens pour deux raisons; il y a trop de personnages et trop d'intrigues. Les personnages sont nombreux et ils n'ont aucune profondeur. J'ai senti que l'auteur voulait absolument traiter des révoltes des banlieues parisiennes de 2005 alors à la lecture ça donne l'impression que ses personnages sont des points de vue s'exprimant par clichés sur les événements. Il y a aussi trop d'intrigues qui deviennent inintéressantes parce que l'auteur doit passer de l'une à l'autre pour maintenir la cohérence du roman mais l'attention accordée à chacune est inégale. Surtout, l'intrigue mettant en scène Adrien Rochas, je pensais qu'elle entrecouperait celle de Lakdar parce que le père travaille dans le même hôpital mais non. Vers la fin du roman, l'auteur semble se rendre compte que son livre n'est pas éternel alors les intrigues se bouclent abruptement.
Contexte: 2005, banlieu parisienne en modes explosifs et gas lacrymogène. Certigny et ses HLMs, royaume de l'économie parallèle, de la marginalité et de l'exclusion. Trois communautés, les "gaulois", les "feujs" et les "reubeux", confrontées chacune à ses blessures et fantômes historiques. Trois personnages - Anna, Lakdar et Verdier - autour desquelles gravitent trois histoires, trois univers et trois façons de regarder et comprendre le monde. Dans un récit qui mélange chronique sociale et maîtrise impressionante de la construction du roman de fiction, Jonquet va plus loin encore dans ce tour de force et démontre les petits et grands mécanismes à la base de la haine ethnique et religieuse. Un livre marcant et qui cogne.
Lenteur indéniable durant les 50 à 100 premières pages. Ensuite, le récit commence à faire sens. On continue toutefois à avoir la sensation qu'il s'agit de nouvelles qui se suivent sans lien entre elles ... J'ai terminé le livre et n'ai toujours pas compris la valeur ajoutée de certains personnages !
Un livre dérangeant à pleins d'égards (la cité, l'islamisme, la barbarie, l'antisémitisme, les clichés ?), mais un super roman noir si on se garde d'en faire une généralité sociologique
Septembre 2005, Anna Doblinsky rejoint son premier poste en collège à Certigny, dans le 9-3. Zone industrielle, HLM, trafics et bagarres entre bandes rivales, influence grandissante des salafistes, voilà pour le décor.
Seul Lakdar Abdane, jeune beur très doué, sort du lot. Pourtant, une erreur médicale va bouleverser sa destinée...
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Dans Livres Hebdo 659, Jean-Maurice de Montrémy qualifiait son dernier livre, Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte (Le Seuil) de « suspens magistral », appuyé, comme toujours d’une solide « documentation sociale et politique ».
Le Seuil rappelle que ce livre « lui valut la médaille d’honneur de la Licra en 2007, marque à la fois son évolution intellectuelle et l’affirmation de son immense talent de romancier. »
Trafics, influence religieuse et violences entre bandes rivales en zone HLM à Certigny (9-3). Et une erreur médicale qui va totalement réorienter la destinée de Lakdar, jeune garçon brillant.