« Quelle ne fut pas ma surprise de me voir personnage dans un de vos livres, un peu comme Pinocchio était apparu dans un texte de Carlo Collodi ! […] Tout fictif que je sois, vous m'avez donné une vie, un souffle et un cœur, et c'est bien parce que vous m'avez créé que je m'octroie le droit de vous en remercier tout en vous maudissant. » Henri Douville
Trente ans. Incroyable. Il y a plus de trente ans, je travaillais à un livre qui s'est révélé exutoire, loisir et paratonnerre contre les aléas de la vie. Les fins de semaine, les soirs où je n'avais pas de cours, les vacances… tout le temps. Loisir à plein temps envers et contre tout, malgré la défaillance de ce corps qui m'avait pourtant si bien servi.
Je me suis donc demandé comment il m'était possible de remercier un livre. J'y ai pensé pendant près d'un an.
Encore une fois, ce sont mes personnages qui m'ont inspirée. Sans se concerter d'aucune façon, ils m'ont écrit, qui pour me dire son bonheur, qui pour me parler de sa mort trop hâtive, qui pour me vilipender.
Dix lettres inattendues, étonnantes. Émilie, Napoléon, Ovila, Blanche, Douville, Côme… Oh, le bonheur de les retrouver, autrement, différents et ailleurs.
Au début de ma lecture, je n’étais pas particulièrement touchée par le contenu des lettres adressées à Arlette. Mais peu à peu, j’ai été captivée par l’art avec lequel Arlette manie les mots. Sa plume donne une force inattendue à chaque correspondance. C’est sa maîtrise du langage écrit qui m’a véritablement séduite.
Je suis fan de cette magnifique histoire québécoise... j'ai lu et relu les livres de cette histoire, pareil pour la série télévisée. J'ai trouvé très original ce petit livre contenant des lettres que l'auteure aurait reçu de quelques personnages clés. J'ai beaucoup aimé cette lecture.