À la sortie de l’école, Véronique Rocheleau est abordée par un homme qui prétend la connaître. Convaincue par le discours de l’inconnu, la fillette de huit ans abandonne ses amies et le suit.
Véronique n’a aucune idée du cauchemar dans lequel l’attire François, celui dont le nom la hantera durant les trente prochaines années.
Loin de s’arrêter à l’enlèvement, ce livre expose les conséquences qu’un tel drame peut engendrer chez la victime.
Écriture malhabile, ressemble à un rapport verbatine par moments. Je ne suis pas arrivée à m’attacher aux personnes mises en lumière dans ce livre, même pas la victime tellement le texte est sans âme. Pire encore, pour ma part ils me tapaient souvent sur les nerfs et ne suscitaient que très peu mon intérêt malgré les réelles épreuves qu’ils ont vécus. Seul point positif de ce livre selon moi, on en apprend plus sur les méthodes utilisées par les ravisseurs d’enfants pour les tromper et on sensibilise les gens sur l’impact à long terme que peut avoir une agression sur la vie des victimes.
Je compatis avec la détresse vécue par les victimes d’actes criminel et je ne minimise d’aucune façon les difficultés qu’ils peuvent rencontrer tout au long de leur vie en tant que survivants. Simplement, le fait que ce soit une histoire vraie ne donne pas plus de talent à un écrivain qui en est dénué.
4,5 : une lecture dure, pénible et marquante, mais bien écrite, efficace, émotive. On comprend tout le malheur découlant de l'événement, tout en souhaitant de tout coeur ne jamais le vivre. Ce récit démontre tout le courage de Véronique et de Lise, qui ont réussi à braver l'insurmontable pour vivre une vie quasi normale, tintée de l'ombre néfaste que cet événement a créé. On ne peut qu'admirer ces femmes. Bravo! et bravo à l'auteur, le petit frère et le fils de ces personnes, qui a aussi dû vivre de bien tristes et difficiles moments! Chapeau! N.B. : lecteurs et lectrices sensibles s'abstenir...
Ma gorge est serrée. Ce livre, c'est quelque chose! Lorsque j'ai débuté ma lecture, j'ai cru que le plus difficile serait de lire le moment de l'enlèvement, mais j'ignorais que le mal-être d'une personne que je ne connais pas me créerait une telle boule sur le coeur.😢
Alors que je lisais, je ressentais la détresse de la mère qui a perdu sa fille. Je vivais l'angoisse dans chaque mot, avec elle, jusqu'à ce qu'on retrouve son enfant. Et à travers l'adolescence de Véronique, je voyais le mal de vivre et la culpabilité prendre toute la place... Véronique, bien que je sois 18 ans plus jeune que toi, bien que nos chemins ne se soient jamais croisés, j'aurais aimé te connaître dans ces moments-là, être ton amie et te dire que tu étais belle à l'intérieur comme à l'extérieur, que tu avais de la valeur en tant qu'être humain et que ta vie en valait la peine.
Pendant ma lecture, j'ai si souvent eu envie de hurler, de dire à Lise "je t'en supplie! Dis à ta fille que tu es là pour l'écouter... Parle-lui!" mais étant moi-même une maman, je sais que nous faisons toutes de notre mieux et que cela a été difficile pour elle aussi. Je suis consciente qu'elle a voulu protéger sa fille et qu'elle avait peur de la replonger dans l'horreur en lui posant des questions. Ayant ma propre fille de trois mois dans mes bras durant ma lecture, je n'ai pas pu m'empêcher de l'embrasser... Ce livre est bouleversant!
À Véronique, à Lise, à Carl, à toute la famille Rocheleau, merci d'avoir partagé votre histoire!❤ J'espère que ces dernières années ont apporté un certain baume sur le drame qui s'est produit dans vos vies et qu'au fil des jours qui passent, vous arrivez à trouver du bonheur dans les rayons de soleil qui percent les nuages.🙏
Quand je vois la mention fait vécu sur un roman, j’ai toujours une petite appréhension. Parce qu’on s’entend, prendre conscience que quelqu’un a réellement vécu des choses aussi horribles, ça me bouleverse à chaque fois.
Ici, on suit Véronique, 8 ans, enlevée à la sortie de l’école. Par chance, elle sera retrouvée, mais qu’en est-il de la vie après un tel traumatisme ?
Ce que j’ai particulièrement apprécié dans ce roman, c’est qu’il met en lumière l’après d’un enlèvement. Bien souvent, on se focalise sur l’événement en lui-même, son côté sensationnel, mais ici, l’histoire s’attarde sur la reconstruction, sur la manière dont les victimes doivent réapprendre à vivre. J’ai aussi aimé que l’auteur nous plonge du côté des parents démunis, qui tentent de faire au mieux avec ce qu’ils pensent être les bonnes décisions. Être parent ne vient déjà pas avec un manuel, mais comment fait-on lorsque son enfant subit un tel traumatisme ? Faut-il en parler et risquer de rouvrir la plaie ? Ou au contraire, vaut-il mieux taire l’événement pour essayer d’oublier ?
Et du côté de la jeune victime, comment, à un âge où l’on est encore si innocent, peut-on affronter une telle épreuve ? Comment comprendre l’incompréhensible ?
Ce roman est percutant. Il m’a poussé à me questionner et à échanger avec mon fils, qui a le même âge que la petite au moment des faits. Ce qui est certain, c’est que ce genre d’histoire marque les esprits et pousse à la réflexion.
Merci à cette famille d’avoir accepté de partager leur histoire, nous permettant ainsi de mesurer l’impact d’un tel drame, même des années après.
Tu aimes les faits vécus ? Le true crime ? Tu apprécies l’aspect psychologique qui explore les jours, les mois, les années suivant un événement tragique ? Alors ce roman pourrait être fait pour toi.
Un livre bouleversant. Ma plus grande crainte. Les histoires d'enlèvement me sont toujours difficiles à lire, car en tant que maman c'est ma plus grande peur. Toutefois, malgré l'intensité ressentie lors du passage de l'enlèvement, ce qui m'a le plus bouleversé est la charge émotive liant une maman et sa fille. Il est si difficile d'être parent, si difficile de savoir quoi faire, quoi dire. Cette histoire est si touchante et si criante de vérité. Ce livre raconte l'histoire d'un enlèvement, mais il va beaucoup plus loin. Chapeau à l'auteur qui a su trouver les mots justes pour nous raconter le drame vécu dans sa famille.
Un récit poignant dans lequel Carl raconte, à partir de son point de vue de membre de la famille, l'enlèvement de sa soeur et son retour à une presque-vie... car on n'en sort jamais indemne. Ce qui m'intéressait était par-dessus tout le "comment raconter" ce qui est arrivé à un proche, et aussi la portion du récit attribuée au post-traumatisme. Une très grande part de l'oeuvre est consacrée au post-traumatisme. Merci à Carl pour ce partage plein de sensibilité.
J'ai aimé les 3 voies de cette histoire qui nous permettent de mieux imaginer les réactions des différentes personnes impliquées dans la situation. De plus, j'ai beaucoup apprécié qu'on ait une version "enquête" avec les faits réels. Ce récit se concentre davantage sur le après un enlèvement plutôt que le pendant et je trouve que ce n'est pas quelque chose qui est fait fréquemment !
Je me souviens avoir dévoré ce livre en une soirée. Un roman qui vous fera vivre une panoplie d'émotions: peur, colère, tristesse, etc. Le fait que cette histoire soit tirée de faits vécus au Québec il n'y a pas si longtemps ajoute cette crainte et ce surplus d'émotions fortes. Ce fut brillant d'inclure autant le point de vue de la mère et de la fillette/jeune adulte. On peut distinguer clairement les dommages collatéraux qu'un tel traumatisme peut apporter chez une victime et son entourage. J'ai beaucoup aimé la précision dans la narration de l'histoire. Même si celle-ci peut choquer certains lecteurs, on plonge littéralement dans le monde de cette pauvre famille qui a dû traverser le pire cauchemars de tous parents et enfants.