What do you think?
Rate this book


Après avoir lu ce livre, vous ne verrez plus le monde de la même manière.
L'Opticien de Lampedusa : Le livre événement de la rentrée littéraire déjà vendu aux USA (OR Books), en Grande-Bretagne (Penguin), en Allemagne (Berlin Verlag) et en Italie (Salani Editore) !
Une paraobole sur l'éveil d'une conscience, un récit qui nous réconcilie avec les hommes.
" Là, là-bas, des centaines. Les bras tendus, ils crachent, hoquettent, s'ébrouent comme une meute suppliante. Ils se noient sous mes yeux et je n'ai qu'une question en tête : comment les sauver tous ? "
La cinquantaine, l'opticien de Lampedusa est un homme ordinaire. Avec sa femme, il tient l'unique magasin d'optique de l'île. Ils aiment les sardines grillées, les apéros en terrasse et les sorties en bateau sur les eaux calmes autour de leur petite île paradisiaque.
Il nous ressemble. Il est consciencieux, s'inquiète pour l'avenir de ses deux fils, la survie de son petit commerce. Ce n'est pas un héros. Et son histoire n'est pas un conte de fées mais une tragédie : la découverte d'hommes, de femmes, d'enfants se débattant dans l'eau, les visages happés par les vagues, parce qu'ils fuient leur pays, les persécutions et la tyrannie.
L'Opticien de Lampedusa raconte le destin de celui qui ne voulait pas voir. Cette parabole nous parle de l'éveil d'une conscience. Au plus près de la réalité, d'une plume lumineuse et concise, Emma-Jane Kirby écrit une ode à l'humanité.
Prix Bayeux-Calvados des reporters de guerre 2015.
167 pages, Kindle Edition
First published September 29, 2016
“I thought I'd heard seagulls screeching. Seagulls fighting over a lucky catch. Birds. Just birds.” - The Optician of Lampedusa
“Thirteen thousand asylum-seekers had arrived in Italy so far this year—Gabriele had told them that when he'd come to fetch them in the car to take them to the aircraft hangar. Until now it had just been a random, meaningless figure, an empty statistic. Yet here they were before them, flesh and blood, bone and gristle, with the salt of their tears mingling with their own.” - The Optician of Lampedusa
“He could not ignore the fact that the waving hands had always been visible to him. They had waved in the water, yes, but they had also waved from the reception centre, from the church steps and from the roadside where he had jogged past them, blindly. They had waved from the newspaper columns and from the television screens where he had filtered them out and switched them off. They had always been in his line of vision and he had chosen not to see them.” - The Optician of Lampedusa