" Je suis, depuis des mois, travaillé par une question lancinante, qui revient cogner en moi comme une migraine, récurrente, familière. Pourquoi de jeunes hommes et jeunes femmes, nés dans mon pays, issus de ma culture, dont les appartenances semblent recouvrir les miennes, décident-ils de partir dans un pays en guerre et de tuer au nom d'un Dieu qui est aussi le mien ? Cette question violente a pris une dimension nouvelle le soir du 13 novembre 2015, quand cette évidence effrayante m'a déchiré intérieurement : une partie de moi venait de s'en prendre à une autre partie de moi, d'y semer la mort et la douleur. Comment vivre avec cette déchirure ? Ainsi a pris forme, peu à peu, ce dialogue épistolaire entre un père et sa fille partie faire le djihad... Ce dialogue impossible, difficile, je l'ai imaginé. " R. B. Enseignant, islamologue et chercheur associé au Fonds Ricœur, Rachid Benzine tente de penser dans ses travaux un islam à la hauteur de notre temps. Auteur d'un livre de référence, Les Nouveaux Penseurs de l'islam (Albin Michel), il a publié récemment Le Coran expliqué aux jeunes (Seuil) et, avec Christian Delorme, La République, l'Église et l'islam. Une révolution française (Bayard).
Δυνατό και απαισιόδοξα αισιόδοξο έργο. Είναι μία βουτιά στο πεδίο της μάχης ανάμεσα στη νηφαλιότητα και το φανατισμό. Γραμμένο με πόνο και συντριβή, μ έναν ήρωα η που αναδύεται απο το σκοτάδι βαριά τραυματισμενος συντετριμμένος αλλά ζωντανός .
Η σπαρακτική κραυγή απόγνωσης ενός μορφωμένου μουσουλμάνου πατέρα που τον εγκαταλείπει η 17χρονη κόρη του για να ασπαστεί τον τζιχαντισμό. Αλήθειες, συναισθήματα, ιστορία και πραγματικότητα μπλέκονται μέσα στα γράμματα που ανταλλάσουν πατέρας και κόρη για 2 περίπου χρόνια. Συγκλονιστικά τρυφερές στιγμές ξετυλίγονται παράλληλα με τις φρικαλεότητες του ISIS. Συστήνεται ανεπιφύλακτα!
5⭐️ pour ce récit poignant d’un père qui n’a pas vu venir la fuite de sa jeune fille Nour adolescente vers Fallouja pour rejoindre un mari Jihadist haut responsable de Daesh. Nour qu’il a élevé dans un foyer musulman avec un esprit ouvert à la philosophie et à la religion...
Ce récit est écrit sous forme de correspondances entre eux, il nous font vivre au début les arguments occidentaux défendus par le père qui a un esprit rationnel et ouvert et ceux de sa fille qui défendait le Jihadisme et l’islam prôné par Daesh.
Le récit se termine par des événements fâcheux qui démontrent enfin à Nour que Daesh et ses dirigeants sont des monstres. Elle y laisse sa peau mais réussit à sauver sa fille Jihad qu’elle a pu envoyer vivre avec son père. A lire absolument par ceux qui veulent en savoir plus sur ce que c’était ce monstre de Daesh.
Un livre qui brise le coeur mais qui fait réfléchir . Il nous pousse à avoir une réflexion sur ce qui pousse ces gens, nés dans des cultures occidentales au sein de familles éduquées, ouvertes et aimantes à aller dans des pays en guerre et rejoindre des groupes terroristes et criminels. Des échanges très touchants entre Nour et son père, et une histoire déchirante mais très bien racontée.
Heartbreaking and important book that will make you cry from reading about the unbelievable evil that may exist in human kind - and the ever strongest love.
Τα επιχειρήματα της κόρης δε με έπεισαν καθόλου. Έχοντας φίλες και φίλους μουσουλμάνους, διαβάζοντας για τη θρησκεία τους αλλά κυρίως βλέποντας τη θρησκεία τους μέσα από τα δικά τους μάτια μπορώ να καταλάβω την ανάγκη τους για πίστη. Κανένας από αυτούς δεν δικαιολογεί τις βίαιες επιθέσεις και τις φρικαλεότητες που διαπράττονται στο όνομα της θρησκείας. Αν και δεν είμαι θρησκόληπτος άνθρωπος, πιστεύω πως δεν υπάρχει θρησκεία που να προωθεί τη βία. Απλώς, υπάρχουν και άνθρωποι που δεν έχουν αποκτήσει ούτε παιδεία ούτε μόρφωση, δεν έμαθαν τι θα πει σεβασμός μα κυρίως δεν έμαθαν τι θα πει αληθινή αγάπη. Κι αυτούς τους ανθρώπους εγώ τους λυπάμαι, γιατί έχουν χάσει το πραγματικό νόημα της ζωής. Τολμώ να ονειρεύομαι έναν καλύτερο κόσμο με ανθρωπιά, κι αυτή η ελπίδα θέλω να πιστεύω ότι θα με οδηγεί πάντα με αισιοδοξία προς το φως.
Το μίσος είναι ο θυμός των δειλών.
Ο πόλεμος των πολιτισμών δεν είναι παρά ένας πόλεμος ανάμεσα σε οργανωμένες άγνοιες.
Η θρησκεία δεν φυλακίζει. Ελευθερώνει τη ζωή, την αγάπη, την τρυφερότητα.
Το γέλιο είναι η πιο όμορφη από όλες τις ανατροπές, η καλύτερη απάντηση στη βαρβαρότητα. Είναι το φάρμακο κατά του φόβου. Το γέλιο είναι η επιβίωση των καταραμένων.
Η αγάπη είναι σαν τη φλόγα που ζωντανεύει το κερί. Δεν σβήνει όταν ανάβουμε ένα δεύτερο κερί. Η αγάπη είναι ανεξάντλητη.
Σε κάθε λαό, σε κάθε θρησκεία, σε κάθε άνθρωπο, υπάρχει κάτι το καλό. Μην ξεχνάς ποτέ να βλέπεις αυτό τον ανθρώπινο πλούτο στο βλέμμα όλων αυτών, ανδρών και γυναικών, που είναι διαφορετικοί από σένα. Οι πεποιθήσεις τους, οι αξίες τους, ο πολιτισμός τους θα σε κάνουν πιο πλούσια.
Παντού όπου ξεπροβάλλει η φρίκη δεν είναι τείχη που πρέπει να χτίζουμε αλλά γέφυρες. Μόνο αυτές μπορούν να μας βοηθήσουν να ξεπεράσουμε τις δοκιμασίες της ζωής.
Dit boek moet je in 1x uitlezen! Het aangrijpende verhaal werd uitgeschreven als briefwisseling tussen Nour en haar papa. De verschillende zijden van dezelfde munt: Islam. Beide zijden belanden elk in hun aparte hel terwijl ze op hun eigen manier proberen een paradijs te creëren. Biddend tot Allah en steun zoeken in de Koran.
Dialogue épistolaire entre un intellectuel libéral islamiste et sa fille chérie partie se perdre dans l’enfer de daesh. Ou comment se battre à coup d’humanisme contre l’obscurantisme, les certitudes, le sectarisme et donc la folie. Brillant essai qui fait beaucoup de bien en particulier quelques années après la chute du monstre.
Ένας σπαρακτικός διάλογος που θα μπορούσε να είναι αληθινός. Ένας πατέρας και μια κόρη αντιμέτωπη στην διαφορετική αντίληψη μιας θρησκείας. Επίκαιρο με έναν τρόπο τραγικό. Έχει λογικά άλματα και "λογοτεχνικές ευκολίες". Αλλά αν δεις πίσω από αυτό, θα διαβάσεις μια ιστορία -όχι ευχάριστη- που μπορεί να συμβαίνει κάπου στον κόσμο.
alors lui il ma fait pleuré bcp et c'est rare c'est pcq on voit les 2 points de vue et on est daccord avec les 2 ce livre pousse au dialogue et diabolise personne c genial
si l’idée de base était excellente et que le récit aurait pu être poignant et finement ficelé, au final j’ai trouvé beaucoup de tournures de phrases incohérentes aux personnages et à ce qu’ils essayaient de faire passer comme message.
c’est peut-être un avis biaisé, peut-être que c’est le “trop” libéral du père qui me dérange un peu dans sa vision, peut-être que c’est la manière subtile mais qui saute parfois aux yeux, de vouloir montrer une image du bon petit musulman qui veut plaire aux occidentaux. dommage que le roman n’arrive pas à montrer qu’il est possible d’adhérer aux idéaux de l’islam sans avoir à se plier aux exigences de l’occident concernant l’interprétation de la religion, qu’il est possible d’être à 10000% contre les violences et convictions de daesh sans pour autant s’autoriser à blasphémer (ou autoriser le blasphème autour de nous).
comment un pieux croyant, pratiquant et qui a voué sa vie à la recherche religieuse, peut défendre le blasphème en expliquant à sa fille (qui plus est pour la convaincre de quitter son combat) que remettre en question l’idéalisation du prophète et de l’islam est une bonne chose ? comment une croyante à la foi si forte et surtout visiblement élevée dans le raisonnement, la pensée critique, peut subitement se mettre à parler comme une personne qui ne raisonne plus ? (cf : “comment dieu peut-il exister avec toutes les horreurs que les hommes commettent” ? le rapport madame ?)
bref, un échange touchant mais à la fin trop bâclée selon moi, qui aurait pu être tournée différemment et apporter un message beaucoup plus parlant et atteignant un public plus large et malgré leurs/nos opinions diverses.
Car un jour prochain, le monde arabe sera un monde meilleur, apaisé, ouvert sur la planète. Fier de son histoire, fier de sa culture, fier se sa diversité retrouvée.
Encore un Benzine dans ma liste des livres lus en 2025. J'avoue que j'ignorais tout de cet auteur, jusqu'à ce qu'une amie me le présente tout récemment.
Lettres à Nour est une fiction épistolaire entre un papa, professeur de philosophie, et sa fille Nour, qui décide de se marier à un jihadiste et quitter son pays pour mener "le combat sacré" en Irak. Choqué et peiné par cette décision qu'il n'a pas vu venir, le papa tente vainement de convaincre sa fille de renoncer à son choix, tandis que Nour, elle, tente de le convaincre de la rejoindre là où la sharia et la parole de Dieu sont les lois ultimes. A travers cet échange aussi interessant qu'émouvant, Benzine explique les deux points de vue contradictoires, et nous rapproche de comment cette idéologie haineuse, qui prône l'islam mais qui n'en respecte pas les bases, peut engouffrer les jeunes, même les plus illuminés d'entre eux.
J'ai particulièrement apprécié l'humanité de Nour qui, malgré son radicalisme, a su garder un semblant d'esprit critique. En gros, c'est un roman sympa, facile à lire, et surtout digne d'être étudié dans les lycées afin d'ouvrir le dialogue sur un fléau qui nous a couté plusieurs vies innocentes.
Un livre émouvant, très poignant et passionnant. Il permet de nous ouvrir sur le sujet du terrorisme et cela grâce à deux points de vu totalement différents. D’un côté Nour, qui a épousé un lieutenant de Daech et de l’autre, son père, brillant universitaire et musulman pratiquant. Nour et son père s’écrivent pour ne pas rompre les liens, leurs échanges nous captivent du début à la fin.
J’ai beaucoup aimé ce livre très poignant et touchant, mais en tant que musulmane je n’ai pas forcément apprécié la vision de l’islam du père, il m’a mis mal à l’aise par moments.
Lettres à Nour est un roman épistolaire explorant les thèmes de la paternité, de la religion, de la violence, etc. Nour, fille d'un éminent penseur, chercheur en métaphysique spécialiste de la religion musulmane, décide de fuir son pays natal (jamais explicitement nommé dans l’ouvrage) afin de rejoindre l’homme dont elle est amoureuse : un haut cadre de l'organisation islamiste Daesh.
Ce magnifique ouvrage met alors en tension deux visions d'une seule et même religion à travers les lettres échangées entre ce père et sa fille, liés malgré la distance de 5000 kilomètres. Le père expose sa position rationnelle sur la religion, une vision plus occidentale, à sa fille, étant inquiet des dérives dans lesquelles elle pourrait tomber. En opposition totale avec la position de son père, Nour essaie tant bien que mal de défendre sa propre vision, qualifiée de "radicale", voire d’"extrémiste", par celui-ci. L’ouvrage explore la tension entre ces deux positions fondamentalement opposées.
Au fil de l’histoire, les positions évoluent et se transforment. Le père remet de plus en plus en question sa foi, tout en cherchant à rester fidèle à la religion. À l’inverse, Nour se radicalise davantage, sombrant dans le déni face aux actes commis par l’État islamique auquel elle appartient désormais.
Spoiler Vers la fin de l’ouvrage, Nour – devenue mère entre-temps – commence à remettre en question ses choix après l’assassinat de l’une de ses seules amies sur place, pendue à un mât et éventrée avec son nouveau-né toujours relié par le cordon ombilical. En tentant de fuir, son mari, qui n’est plus l’homme qu’elle décrivait auparavant, lui impose un ultimatum : se faire exploser à Bagdad et laisser sa fille rejoindre son grand-père, loin de l’État islamique. Ce qu’elle fera, pour le bien de son enfant.
Globalement, cette lecture m’a marqué·e. Se déroulant dans une zone géographique souvent oubliée, ce livre offre de nouveaux points de vue et permet un élargissement non négligeable de la pensée.
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Dit kort boek bestaat uit geschreven brieven die van dochter naar vader worden gestuurd en omgekeerd. De vader woont in Europa terwijl zijn dochter, Nour, naar Falluja in Irak is verhuisd om te trouwen met haar geliefde, een krijgsheer van de IS (Islamitische Staat). Ze wilt haar vader overtuigen dat IS geen slechte bedoelingen hebben en dat ze goede gelovige mensen zijn, maar haar vader gelooft haar niet want hij weet dat dat niet echt zo is. De vader zoekt vrede in de "innerlijke jihad". En is bezig met de filosofie en het zoeken naar God door het goede te doen. Ze houden ontzettend veel van elkaar, ze debatteren over de Islam in hun brieven. Ze zijn beide teleurgesteld in elkaars keuze. Bv Nour wilt heel graag dat haar vader bij haar gaat wonen in Falluja. En ook omgekeerd, wilt de vader dat Nour terug komt naar Europa, uit de gevaarlijke wereld dat ze zichzelf heeft ingebracht.
Het beeld dat mij is bijgebleven, is toen dat de vader voor het eerst een brief kreeg van zijn dochter, dat ze in buitenland is en dat ze niet meer terug komt. Deze stukje uit het boek vond ik zo emotioneel dat ik bijna begon te huilen, omdat de papa oprecht dacht dat zijn twintigjarige dochter voor goed is verdwenen uit zijn leven. Ik was ontroerd toen ik Nour haar eerste brief las, omdat het haar vader heel erg heeft gekwetst.