En 1956, l’auteur de ce récit autobiographique a été rappelé en Algérie dans un régiment parachutiste pour participer à ce qu’on appelait faussement “ La pacification ”. Mais un jour, afin de soustraire à une exécution sommaire un jeune rebelle blessé, il le libère et déserte avec lui pour l’aider dans son évasion. Après une fuite d’une semaine dans le désert, ils réussissent à rejoindre l’Armée de Libération Nationale. L’auteur resta dix mois avec les combattants de l’A.L.N. avant de gagner Tunis et de là les États-Unis. En 1966, blanchi des deux condamnations à mort prononcées contre lui, il a pu revenir en France. Une semaine après sa parution aux Éditions de Minuit en octobre 1960, Le Désert à l’aube était saisi et sa diffusion interdite.