Un homme tout juste sorti du coma qui reçoit de l'infirmière la transcription de ses secrets les plus enfouis, de son passé le plus perdu. Un jeune homme sur les traces d'un amour passé pour exaucer les dernières volontés de son oncle. Un type, un peu paumé, se souvient du temps où il savait arrêter la pluie. Un mari est prêt à tout pour rencontrer sa maîtresse malgré une femme maladivement jalouse. Un journaliste pense réaliser sa meilleure interview et conquérir la femme de sa vie en une soirée.
Lying on the couch of my shrink, I feel ready to talk about my types of reading. At times, I feel like travelling. To others, I want to reflect on my society, my discomfort within it or on the flagrant injustices from which I do not rise. And then sometimes I want to relax, read for fun, smile and not take life seriously. In these short stories, we occasionally discover the little faults of each; we cross the road of Harrison Ford at the same time as that of a condemned to the death of an exotic "republic"; we understand why the old man wants to the buried loan of a brothel of yesteryear. We often have fun; we smile, we imagine. We could be the unhappy hero of the novel, even if it is still the neighbour. By the way, an unanswered question: What were you doing on July 17, 1994, between 10 p.m. and 11 p.m.?
It occurred to me that Tonino Benacquista is a bit like a French version of Iain Banks. Great storyteller, brilliant at cooking up tastefully intriguing mixtures of sex and violence with a psychological twist. Often the story is told in an odd order, or with many flashbacks. And they both like to cross genres. Banks writes both mainstream and SF. Benacquista does mainstream novels, movie scripts (check out De Battre Ma Coeur S'est Arrêté, for example), and graphic novels.
This is one of the graphic novels. Expecting me to wake up early, Pierrette had kindly given left it on the table yesterday evening before she turned in for the night. I did indeed manage to start it around 7 am, and finish before she woke up. It begins like this.
The guy's driving along a mountain road, in the dark. Occasional, menacing-looking headlights, as he meets other cars. He's smoking. Then, suddenly, a car's driving right towards him. Crash. He's luckily thrown clear, just as his car goes over the edge. He blacks out.
Weird dreams, very well rendered by the artist. None of the images make much sense. Dinosaurs. A naked blonde woman, sitting up in bed. A young mother with a baby carriage. Blood. Other stuff.
He wakes up in the hospital. The cool, sexy nurse is looking at him. She keeps him company for the next few days, and he develops a major crush on her. He keeps wondering what she's got on under her crisp blouse. He makes a pass at her. But she turns him down, and says he doesn't want to do that to Betty.
Who's Betty? He has no idea. He never does find out what the nurse has inside her blouse. But she shows him something more interesting than her boobs. He spent ten hours talking nonstop while he was in a light coma. She wrote it all down in a notebook. He mentioned Betty several times. She gives him the notebook when he checks out.
Suddenly, he remembers Betty. A girl he was in love with at primary school. He hadn't thought about her since he was 8. What else did he say? What else will the notebook tell him?
Je pense qu'il y a les nouvelles interessantes dans cette histoire comme La Boîte Noire et Transfert mais j'ai eu du mal lire les autres nouvelles. L'intrigue était bizarre et je sens qu'il n'y avait pas d'histoire principale, en particulier pour l'histoire finale. Peut-être c'est parce que le français n'est pas ma langue maternelle et j'ai raté certaines nuances. Malgré ça, j'ai aimé vraiment l'histoire, 'La Boîte Noire' - c'était intrigante, moderne et possédant une certaine qualité qui m'a fait tourner la page.
Il y a peu je m'étais promis de renouer avec la plume de Tonino Benacquista. Pour ce faire j'ai choisi ce recueil de 5 nouvelles.
La Boîte noire donne le titre au recueil. C' est la boite où tout un chacun a enfoui ses faits et gestes, ses pensées les plus secrètes. C'est "grâce à une nuit dans le coma" et à la prise de notes d'une infirmière férue de psychanalyse que Laurent Aubier aura l'occasion de l'ouvrir ... Jubilatoire
La volière est un texte plein de tendresse, de fidélité à l'enfance. Emouvant à souhait , sans doute ma préférée.
Un temps de blues : un homme à la mitan de sa vie, aura t'il ou non l'énergie de se lever demain matin? A lui de se convaincre qu'il est encore capable du meilleur et que la vie en vaut la peine.
Transfert. Un couple, douze ans de mariage, Madame est convaincue que Monsieur fait une dépression, veut le convaincre de consulter, le harcèle 24h/24 à ce sujet. Il finit épuisé, plus déprimé que jamais à consulter..... Vous avez déjà entendu parler de Transfert? Chute improbable quoique !
Que dire de la dernière nouvelle: la pétition? J'avoue n'avoir adhéré ni au sujet ni à l'écriture . Quand les évènements s'enchainent , que l'imprévu s'en mêle il y a de quoi perdre le Nord. Et si je n'avais rien compris , va savoir?
This book was very challenging because of how much vocab and things that I didn't know. I was pushed up a class in French while in Grenoble so I feel that this reflected that. I plan on reading this again soon, but for now, I feel that 80% of this was understood. The title story, "La Boîte Noir"(or The Black Box) was very good. The author has a way with words and his writing is very stylized and poetic, which makes it both difficult and beautiful to comprehend. "La Volière" was also a standout story for me because of the fact that it is one of the only stories that weren't entirely depressing.
Il s’agit d’un recueil de cinq nouvelles différentes, contrairement au conseil général d’avoir « un fil rouge » entre les nouvelles et, en dépit de la petite taille des nouvelles, les personnages avec leurs émotions sont bien décrits et l’ambiance est bien créée. Pour moi, c’était La Volière la nouvelle que j’ai aimé le plus, qu’on lit au début comme une histoire policière mais qui se relève à la fin comme une tendre histoire d’amour, touchante et émouvante, à la manière de Foenkinos dans Le Mystère Henri Pick. « Les pactes entre les amoureux, y en a pas deux pareils ».
J’aime l’écriture, le rythme et certaines des nouvelles sont ingénieuses, comme La boîte noire. Mais le personnage central de toutes ces histoires est presque le même gars, unidimensionnel et généralement pas très sympathique.
“Insan, eger gelecegini gorebilseydi, neler neler yapabilecegini dusunur. Ben simdi insanin gecmisini bilmesinin olaganustu bir sey oldugunu iyice biliyorum. Ertesi gunun korkusu, gecmisin korkusuyla karsilastirildiginda pek hafif kaliyor. Kader ise gecikmis bir gecmisten baska bir sey degil.”
Un style que j'ai trouvé intéressant mais qui finissait à chaque fois par me perdre. La nouvelle éponyme est sympa, même s'il manque cruellement de quelque chose, un ressenti que j'aurais connu avec toutes celles du recueil.
Certaines nouvelles étaient sympa comme "la volière" mais dans le fond on voit qu'il n'y a pas de réelle intrigue ou de réelle finalité à ces nouvelles.
Déçue mais pas étonnée qu'un auteur homme à la plume singulière et aux histoires si prenantes réussisse à me perdre à cause du traitement désastreux de ses (très rares) personnages féminins.
Les trois premières histoires étaient interessants, mais les deux dernieres étaient enneyeux mais frustrant. Lecture obligatoire pour ma classe de français du niveau B2.1.
Au début je n'étais pas emballée, puis à la deuxième nouvelle j'ai eu comme une lueur d'espoir avant de replonger à la troisième pour remonter à la quatrième nouvelle et finir en apothéose à la cinquième. De vraies montagnes russes ces nouvelles! sur le coup j'ai été un peu déçue en ne retrouvant pas cette petite touche Benacquista inexplicable mais la dernière nouvelle m'a rassurée (l'avant dernière aussi mais bon j'ai préféré la dernière) avec une fin tellement prévisible mais aussi tellement sadique vis à vis du lecteur qu'on ose à peine l'imaginer avant de finir sur un petit sourire en se disant "mais quel enfoiré ce Tonino!". Je sors de cette lecture avec le sourire et ça me suffit emplement pour conseiller ce livre, je conseille aussi d'éviter de passer les nouvelles (à mon gout) moins réussies, cela permettra de savourer encore d'avantage la fin de la dernière!!
Ces nouvelles tantôt réalistes, tantôt aux limites du fantastique sont franchement agréables a lire. Le style est nerveux et précis, les histoires sont fluides, imparables et permettent de se poser quelques questions sur nos lâchetés, nos illusions, nos regrets. Au niveau du style, ca m'a parfois fait penser a du J-P Manchette.
Mention spéciale à 3 nouvelles :
- "la boîte noire" plongée fascinante dans les méandres de l'inconscient, le tout traite sur le mode du roman policier.
- "la volière" recherche pleine d'un charme suranné de l'endroit ou un vieil oncle fantasque souhaite être enterré
- "le transfert" ou comment une femme rend malade son mari à force de lui faire faire une psychanalyse. Avec une chute réjouissante ;-)
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J’ai enfin lu du Benacquista, depuis le temps que j’en avais envie ! Et ce, grâce à Aude et au swap Noir c’est Noir ! Quelques très courtes nouvelles qui m’ont donné envie de lire les autres livres de cet auteur qui sont dans ma PAL. Bouleversant, tendre, insolite, absurde ou cruel, l’univers illustré ici dépeint des situations parfois comiques ou révoltantes, avec des personnages tout à fait communs et réalistes. Étonnant éventail de genres et d’ambiances.
Il est bien dommage que ce recueil de cinq nouvelles s'appelle La Boîte noire, car il s'agit là du nom de la seule nouvelle insignifiante du lot. Les quatre autres nouvelles sont cependant plutôt intéressantes et pertinentes. De plus, quelle coïncidence, l'une d'entre elle fait un clin d'oeil direct au Cat's Cradle de Kurt Vonnegut que je viens justement de lire, mais aussi à Saga, une autre oeuvre de Benacquista qui, maintenant que j'y pense, a peut-être en fait été publiée par la suite...
Une expérience de mort imminente (EMI) après un accident de la route et voilà la vie de Laurent complètement bouleversée. Car une infirmière a pris des notes de tout ce qu’il disait pendant une sorte de Coma. Secrets de famille et épisodes d’une vie reconstituée, le scénario est intéressant. Dommage que la fin soit simpliste et n’utilise pas la matière qu’il y avait. Le dessin manque parfois d’homogénéité. INEGAL.
Bien que je ne sois pas nécessairement d’accord avec tout ce qui est dit, je trouve l’ouvrage de qualité. Il porte le lecteur à la réflexion. J’ai trouvé l’histoire bien développée. Lecture agréable. Je rêverais de le voir réalisé avec justesse au cinéma.