«Je m'appelle Saül Weissmann, mais ne vous fiez pas à mon nom qui n'est pas juif en dépit des apparences. J'ai été, pendant soixante-dix ans, un imposteur pour les autres et pour moi-même.» Ainsi commence la confession du narrateur, un vieux survivant d'Auschwitz qui apprend de la bouche d'un rabbin qu'il n'est pas juif selon la Loi de Moïse. Rejeté par les siens, Saül Weissmann se retrouve en proie à une véritable crise identitaire qui va faire surgir son double, issu de la négation de sa judéité. S'engage alors un dialogue difficile entre ce juif et ce non-juif qui cohabitent en lui : quelle identité Weissmann doit-il revendiquer ?
Après des études de droit et un diplôme de l'Université Paris II, Karine Tuil est l'auteur de neuf romans, d'une pièce de théâtre et de plusieurs scénarios. En septembre 2000 parait son premier roman Pour le Pire aux éditions Plon qui inaugure une collection "jeunes auteurs". Il relate la lente décomposition d'un couple. il est plébiscité par les libraires mais c'est son second roman, Interdit, (Plon 2001) - récit burlesque de la crise identitaire d'un vieux juif - qui connaît un succès critique et public. Sélectionné pour plusieurs prix dont le prix Goncourt, Interdit obtient le prix Wizo. Il est traduit en plusieurs langues. Le sens de l'ironie et de la tragi-comédie, l'humour juif se retrouvent encore dans 'Du sexe féminin' en 2002 - une comédie acerbe sur les relations mère-fille, ce troisième roman concluant sa trilogie sur la famille juive. En 2003, elle rejoint les Éditions Grasset où elle publie son quatrième roman Tout sur mon frère qui explore les effets pervers de l'autofiction (nommé pour les Prix des libraires et finaliste du prix France Télévision). En 2005, elle publie Quand j'étais drôle qui raconte les déboires d'un comique français à New-York. En 2007, elle publie Douce France, un roman social qui dévoile le fonctionnement des centres de rétention administrative. En 2008, sort son septième roman, pour lequel elle reçoit la Bourse Stendhal du ministère des Affaires étrangères. Il évoque les jeux de pouvoir dans le milieu de l'édition à travers les prismes de l'identité. Il a fait partie des premières sélections du prix Goncourt, prix Goncourt des lycéens et du prix de Flore. En 2010, son roman Six mois, six jours fait partie de la première et deuxième sélection du prix Goncourt 2010, de la première sélection du prix Interalié et du prix Goncourt des lycéens. Il a obtenu en 2011, le prix littéraire du roman news organisé par le magazine styletto et le Drugstore publicis. Son neuvième roman intitulé L'invention de nos vies paraît en septembre 2013 à l'occasion de la rentrée littéraire aux éditions Grasset. Il est en cours de traduction en Allemagne et aux Pays-Bas
Saul Weissmann hat Ausschwitz und die Shoah überlebt und will im Alter von 70+ Jahren heiraten, als der Rabbi ihm aufgrund eines fehlenden Nachweises mitteilt, dass er aus seiner Sicht kein Jude ist und er ihn daher nicht trauen kann. Dies löst eine Lebenskrise in Saul aus, die ihn bis ins Krankenhaus und in psychiatrische Behandlung führt.
Netter, lustiger Start, aber leider auch hier wieder ein seltsames Frauenbild. Die zukünftige Braut wird als schrecklich unattraktiv, alter Jungfer, sowie körperlich "Unnormal" beschrieben und das auf eine ziemlich ekelhafte, sexistische Art und Weise. Leider wieder ein schräges Frauenbild. Insgesamt dank des Endes aber wieder ein okayes Buch. 2.75 Sterne, aufgerundet auf 3 Sterne
3,5 Sterne. Nominiert für den Prix Goncourt 2001 - ein frühes Werk von Karine Tuil (Deutscher Titel: Der Rabbi und die Braut , aber nicht mein Favorit. Es ist die Geschichte des 70jährigen Saul Weissmann. Er will heiraten und muss von seinem Rabbiner erfahren, dass das nicht geht, weil er kein Jude ist - weil er die jüdische Abstammung seiner Mutter nicht nachweisen kann. Er ist Auschwitz-Überlebender. Das Urteil stürzt ihn in eine Identitäskrise. Mit viel Spott, Respektlosigkeit, schwarzem Humor wird die Absurdität von Etiketten für Menschen hinterfragt. Die Figuren sind aber nicht wirklich glaubwürdig. Das Buch hat mir insgesamt weniger gefallen als Tuils jüngere Werke Six mois, six jours oder La Décision (Diese eine Entscheidung) .
Semplice, fluido, ironico, poetico. La storia di un uomo comune, con i suoi rimpianti e la sua vecchiaia. Questa scrittrice non ha sesso ma solo talento e una meravigliosa e brillante ironia.
Interdit, c'est l'histoire chaotique de Saül Weissman, 70 ans, juif jusqu'au jour où il décide de se marier avec Simone. Arrivés devant le Rabbin celui-ci annonce à Saül, qu'il n'est pas Juif et pour cause en l'absence de l'acte de mariage religieux de ses parents attestant de leur Judéité, Saül n'est pas reconnu selon la loi de Moïse comme étant Juif. Commence alors pour lui un long chemin en quête de son identité en solitaire...
Dans ce livre où la religion fait partie intégrante de l'histoire, Karine Tuil nous présente un personnage haut en couleur, ainsi qu'un sujet lourd traité de façon simple avec un style léger, subtil sans oublier un trait d'humour noir dérivant souvent sur de l'ironie. L'auteur nous décrit particulièrement bien le cheminement de cet homme qui après avoir été interdit de pratiquer son métier aux barreaux, été déporté dans un camp de concentration sous prétexte de sa religion, se voit interdit de mariage. Une vie d'interdiction qui ne nous laisse pas sans réflexion vis à vis de la religion, et de la vie tout simplement. Le portrait de Simone dressé par le narrateur est tout simplement extra, ça vaut le détour et rien que de l'imaginer, ça envoie du rêve (ou pas :p ).
Cela a été un plaisir de découvrir ce livre, d'ailleurs je pense retenter plus souvent cette expérience, ça me donnera l'occasion de découvrir de nouveaux auteurs, de nouvelles maisons d'éditions, des nouvelles histoires ect.. !