Diego a décidé depuis longtemps de n’avoir aucune vie sentimentale. Atteint du HIV, il ne veut pas mettre en danger celui qu’il pourrait aimer. Mais c’est sans compter sur l’obstination de Sebastian, qui le jour où il le rencontre, décide qu’il sera son mari. Diego est un fils aimant, un frère adorable, un beau-frère farceur. Il est également têtu, obstiné et manipulateur. Sebastian va rapidement le découvrir et cela ne fera que le conforter dans son désir de l’avoir auprès de lui pour le reste de leurs vies.
Un vrai régal que de retrouver tout ce petit monde dans ce tome 2, et plus particulièrement Diego, dont l'histoire nous est ici racontée, un Diego qui est bien surprenant, bien contradictoire et bien agaçant par moment !
J'ai adoré la construction du roman, son début, très attendrissant et du fait qu'en découle cette histoire, son récit.
Ce récit est génial, drôle, entraînant.
Diego est têtu, s’emmurant dans sa peur d'aimer. Il en devient énervant d'ailleurs parfois, même si la raison de ce blocage est tout à fait compréhensive. Il est un peu à double facette : très sensible, mais aussi au franc parlé cassant et langue acérée.
Sebastian est têtu également, dans ce qu'il désire. Et c'est Diego qu'il désire. Il est persévérant, si romantique dans ses paroles, ou au contraire, très cru.
L'auteur a réussi à faire de ces deux personnages des personnes très intéressantes, complexes.
Les deux ensemble font un mélange détonnant, leurs rencontres sont à chaque fois un régal de rire, de réparties cocasses, de provocations, de taquineries, mais aussi, parfois, de désolation, de chagrin, de regret. L'humour reste quand-même très présent tout au long du récit, avec des scènes très jouissives, voir assez honteuses, enfin, dans le bon sens.
Ce que j'ai apprécié énormément, c'est cette complicité sans faille entre les frères. Cela se ressent dans chacun de leur geste, dans chacune de leur parole. Ensemble, ils sont aussi drôles que touchants. Leurs échanges vont de la bêtise à la confession très intime, poignante.
Un texte homogène où nous voyons tout nos protagonistes avec leur évolution personnelle. Nous sentons aussi une petite anguille sous roche avec Laurent. Victor et Joris sont tout simplement adorables et toujours aussi amoureux.
Diego et Sebastian c'est l'histoire du chat et de la souris, avec des hauts et des bas, mais surtout une histoire de confiance, une histoire de courage, d'oser affronter ses sentiments, voir la vérité et essayer de l'accepter et de l'apprivoiser. Une histoire légère, parsemée de très beaux instants poignants, d'émotion fortes. Une histoire de famille, une famille qui est présente pour les siens, qui se serre les coudes, qui soutient quelque soit la décision prise.
Il y a de bonnes explications sur le VIH sans alourdir le texte, avec un langage simple et facile de compréhension.
La plume de l'auteur est fluide, douce, rythmée, drôle, elle vous entraîne dans un récit au multiple rebondissements engendrés par le caractère très particulier de Diego.
C'est beau, doux, fort. J'ai passé un excellent instant de lecture, un texte addictif et très plaisant. Je me suis régalée, sincèrement. Beaucoup de situations m'ont faite rire et d'autres m'ont émues. La relation très forte de cette famille est ce qui m'a le plus marquée je pense. C'est juste formidable.
Je suis rentrée dans cette lecture attendrie par le prologue et j'en ressors chamboulée par l'épilogue...
Pendant ce roman, je suis passée par une myriade d'émotions et de ressentis, j'ai rigolé, j'ai pleuré puis j'ai souri... Pour enfin re-pleurer et éclater de rire par la suite... Des montagnes russes !
Je tire mon chapeau et dis bravo à l'auteure... Elle aborde un sujet, qui pour ma part me fait peur, un sujet lourd, grave et malheureusement d'actualité... Mais cela est traité sans crainte, sans tabou, avec une certaine légèreté. Une légèreté de par l'histoire d'abord, puis par les personnages et l'humour qu'elle véhicule et tout ça, ensemble, donne moins de pesanteur et de gravité. Ce n'est pas glauque, ni oppressant à cause de sa gravité, mais plus un message d'espoir. Un message adressé aux personnes comme moi qui ne connaissent pas les conséquences, les séquelles ou encore les attitudes à avoir pour pouvoir continuer à vivre normalement malgré tout....
Je ressors donc chamboulée par cette lecture avec un sanglot de bonheur pendant l'épilogue...
J'ai souffert, j'ai aimé, j'ai eu peur et j'ai ri avec le "sale gosse" qu'est Diego... Oui, c'est un sale gosse, un jeune homme qui au final est un grand ado et qui accumule les frasques... Et Sebastian, je lui aurai mis une bonne claque... Mais en même temps, comment aurais-je réagi à sa place... Au final, on ne peut le blâmer, juste le comprendre.
C'est deux personnages m'ont beaucoup touchée de par leur exubérance ou leur introversion... Deux personnages opposés, mais qui vont tellement bien ensemble...
Quant au style de Vd et à sa plume, je peux simplement dire qu'ils m'ont encore happée, subjuguée, retournée, anéantie, attendrie, touchée et émue...
Je crois que je viens de trouver son œuvre qui m'a le plus bouleversée pour l'instant...
J'avais craint d'ouvrir ce livre et de passer un moment de lecture le cœur serré et plein de désespoir ou de peur... Mais au final c'est une histoire d'amour, une qui, contrairement à tant d'autres, est plus lourde de sens. Un roman à lire si ce n'est pas déjà fait.
C'est avec plaisir que nous retrouvons les frères Horgenta. Je dois dire que ce tome ne m'a pas du tout déçue, c'est un de mes préféré.
Diego le frère de cœur de Joris, du tome précédent, campe toujours sur ses positions et refuse de s'attacher à quiconque. Il refuse de prendre le risque de contaminer son partenaire. En effet Diego est atteint du HIV, et si la trithérapie lui permet de mener une vie quasi normale, il compte bien la finir tout seul. Seulement voilà, Sebastian en a décider autrement. A l'instant où il voit Diego, il sait qu'il veut finir sa vie avec lui. Et rien, ni la maladie, ni les raisons de cette maladie, ni la tête de cochon de son amoureux, ne lui ferrons changer d'avis. Diego est un jeune homme que la vie n'a pas épargnée. Orphelin et vivant dans la rue, il est retrouvé agonisant par Joris, qui le prend sous son aile. Ils vont vivre plusieurs années ensemble tout les deux, ne comptant que l'un sur l'autre. Aujourd'hui tout va bien, il vit chez son père adoptif Laurent Horgenta, tout près de Joris et Victor (le couple précédent). Il est étudiant en droit et vit sa vie comme les gens de son âge. Sebastian, lui est policier, Bi, il est connu comme le Don Juan, il ne rentre jamais chez lui avec la même personne. Sa réputation rendra difficile la conquête de Diego, mais il est aussi têtu que ce dernier, et il le veut. J'ai adoré l'histoire et je dois dire que j'en ai beaucoup appris sur le Sida, tellement l'auteure maîtrise bien son sujet. Et malgré la gravité de celui-ci, qu'est-ce que j'ai pu rigolé avec ces frères. VD Prin a réussit a instaurer une certaine légèreté au récit, et nous régaler avec des moments inoubliables comme : apprendre la technique de la fellation. Punaise j'étais pliée de rire. J'ai adoré les personnages, tous. Ils sont attachants, lumineux, dynamiques...entiers. La famille Horgenta s'aime et se serre les coudes quoi qu'il arrive. Diego est juste génial !!! Il nous fait de ses coups parfois, on se demande où il va chercher des idées pareilles. Ah !!! VD Prin reste sans conteste une de mes auteurs préférés. Sa plume est fluide, pleine de sensibilité. Elle ne se cantonne pas aux clichés du genre. Non, avec elle c'est toujours différent, avec des sujets peu abordés, mais qu'elle développe merveilleusement. Lorsque l'on voit dans le résumé "HIV", on pense mort, maladie ou drame, mais non. Cette histoire est remplie de vie, de rire, d'amour. Surtout ne pensez pas que c'est un livre à faire pleurer dans les chaumières, c'est tout sauf ça. Il m'a émue, m'a fait rire aux éclats, il est rempli d'espoir, de positivité et d'amour. Donc...lisez-le.