Hell

by Lolita Pille

Wstrząsająca historia osiemnastoletniej paryżanki, która mówi o sobie: "Jestem dziwką. Jestem czystym produktem generacji Think Pink, moje credo: bądź piękna i używaj życia". Hell ma osiemnaście lat, bierze kokę tak jak ty palisz papierosy, spędza noce w najdroższych paryskich klubach, spotyka się jedynie z dziećmi ludzi z wyższych sfer, każdego tygodnia wydaje równowartość twojego miesięcznego dochodu, uprawia seks tak jak ty robisz zakupy. I najważniejsze: gardzi tobą do głębi...

Genres: Fiction, France, Contemporary, Roman, Young Adult, Novels, Romance

208 pages, Paperback

First published January 1, 2002

About the author

Lolita Pille est née en 1982 à Sèvres. Elle est l’auteure de plusieurs romans, dont Hell, qui a marqué des milliers de lecteurs, vendu à plus de 170 000 exemplaires et traduit en plusieurs langues, adapté au cinéma en 2005.

Reviews

[Melanie · Rating 1 out of 5]

A rich little brat talking about her often immoral and empty life, though its full of parties, money, sex and drugs. They don't have anything to long for since they already have everything.

"Money doesn't buy happiness", "the memoir of the poor little rich girl" who's lost and somehow longs for something more. bla bla bla
I get the concept, but it didn't work for me this time. I didn't like the way it was written, and the way the author just throws her money and lifestyle in the reader's face for so many pages at the beginning of the book. I didn't find a point in this book.

[Marie · Rating 5 out of 5]

Je pense que ce livre est un peu à double tranchant : Soit on adore, soit on déteste. Et personnellement, j'ai adoré.
Le style de Lolita Pille est saccadé, les phrases sont courtes, ce qui peut gêner la lecture chez certaines personnes mais j'ai trouvé qu'au contraire, elles donnent du rythme, accentuent les sentiments, comme le montre la dernière phrase : "L'humanité souffre. Et je souffre avec elle."
J'ai adoré & à la fois détesté Hell, parce qu'elle a tout, mais qu'elle n'est rien. Elle se laisse vivre, vit dans un monde qu'elle haïe et puis, quand enfin, elle trouve quelque chose à aimer, elle s'en lasse. Elle est fois détestable avec son arrogance, mais attachante car malgré le monde "parfait" dans lequel elle vit, elle est malheureuse, et elle souffre. Et je pense que l'on peut quand même s'identifier à elle d'une certaine façon. Elle est humaine, elle a des qualités & des défauts, c'est ce que j'apprécie le plus, en fait.
Bref, je ne me lasserai jamais de lire ce livre, de relire mes citations favorites, et verser ma petite larme à la fin.
Je le recommande, donc !

[Chloe · Rating 1 out of 5]

Grosse déception. J'ai trouvé ce livre incroyablement creux et cliché. Un concentré de stéréotypes des petits gosses de riches défoncés en permanence, suicidaires et malheureux. Le thème en soit ne me dérange pas tellement, je trouve simplement qu'il est abordé dans ce roman avec énormément de superficialité. La provocation est plus exaspérante que percutante tout au long du livre. Hell est un personnage plat, sans relief et ses amis ne sont rien de plus que des prénoms, mentionnés de temps en temps histoire de lui construire un semblant "d'univers". On apprend de temps en temps l'overdose ou la tentative de suicide de telle ou telle personne, mais l'histoire tourne principalement autour de Hell et de son désespoir; désespoir qui ne m'inspire aucune empathie tant son personnage sonne faux. Ce livre, c'est avant tout 11 chapîtres de "Je suis addicte à la coke. Je suis riche. Je me fout de tout." Une vague amourette avec un riche mystérieux fils-à-papa drogué vient couronner le tout. Andréa est... addict à la coke, riche, et se fout de tout (quelle surprise). Le chapitre qui lui est dédié est légèrement moins horripilant à lire, ceci-dit. Le style de ce roman s'apparente à celui d'une très mauvaise fan-fiction trash de Gossip Girl ratée, que l'on lirait sur le skyblog d'une jeune adolescente... en Comic Sans MS jaune sur fond rose.

[Laetitia Mars]

Je serais bien incapable de noter ce bouquin. Il est aussi dégueulasse et outrageant que percutant. Je ne l'ai pas apprécié une seconde, et je *crois* que c'est ce que voulait Lolita Pille en créant ce personnage : qu'on souffre d'elle, avec elle. Du coup bah, une réussite bien perverse.
Pour un premier roman, c'est vraiment inhabituel. Si j'ai détesté ma lecture autant que l'univers qu'il dépeint, je salue la performance.

[Yasmina L. · Rating 5 out of 5]

Je ne crois pas pouvoir jamais me lasser de ce livre, tout comme je ne crois pas pouvoir jamais en faire une critique à la hauteur de ce que j'en pense. Je pourrais en réciter des pages, de ce roman, symbole de mon adolescence et réverbération de tourments toujours présents mais tus par le quotidien et le trop de responsabilités. Le relire m'est devenu vital; quand il devient trop difficile de se voiler la face, quand la lucidité, ce "détail qui fout tout en l'air", devient trop dure à ignorer, quand la connerie devient insupportable, il suffit que je me replonge dans la déchéance de Hell et d'Andrea, dans leurs mots, leurs cigarettes et leur désespoir, pour que les choses reprennent un peu de leur sens — ou plutôt, pour que le fait qu'elles n'en aient aucun ne me semble plus aussi absurde.

Peut-être ce roman est-il arrogant, inutile, peut-être ne respecte-t-il pas le schéma narratif que toute oeuvre digne de ce nom se doit apparemment de suivre et peut-être que seule une masse d'adolescents en mal de vivre peut-elle s'y retrouver, mais ses pages recèlent — hurlent — des vérités qui écorchent les oreilles des plus naïfs et celles, plus obtuses encore, des vieux amères qui ont vu passer leur jeunesse sans trop se poser de questions. Les mots de Lolita Pille sont des couteaux qui lacèrent le coeur par leur exactitude, et la déchéance qu'elle dépeint de ses protagonistes a un caractère sublime et inexorable à la fois, car une passion aussi destructive est aussi belle qu'effrayante.

A chaque relecture, mon coeur accélère au rythme de celui de Hell, et je redoute la fin le mort à l'âme. Les larmes sont toujours au rendez-vous, et une impression d'avoir mis le doigt sur une certitude, une constante propre à mes jours que je n'avais pas vu s'éloigner de l'horizon mais qui ne se trompe jamais de port.

[Blandine · Rating 1 out of 5]

I. Hated. It. I must have missed the great thing about it, because there was / is such a buzz about this book, maybe it's just me. Anyway, this book is empty, like its characters. I could not get into it because feeling sorry for poor little rich kids is not something that I can achieve. I am full of empathy... but for people who deserve it. I really disliked how the characters do not evolve. They are just as pathetic at the end of the book. And perhaps that was the point. I just didn't "get" it.

[Julia · Rating 1 out of 5]

Ok, you're rich. I get it. There's no need for like 15 pages in the introduction to remind us.

It's not that I can't get all the "poor little rich kids" concept. I do get it. I just don't think it was well written.

[Suellen Almeida · Rating 2 out of 5]

A dolly bird with drug issues and a tragic fate... how original.

[Léa ☠︎︎ · Rating 5 out of 5]

« Je possède deux armes infaillibles pour exercer mon art, la première, c'est mon indubitable supériorité physique, intellectuelle, financière et sociale qui écrase d'emblée mon adversaire et me rend invulnérable à n'importe quelle attaque, la seconde, c'est que je me fous de tout, et que je n'ai honte de rien. »

Entrons dans la jeunesse dorée parisienne des années 2000. Hell nous fait le récit de sa vie de merde de petite bourgeoise, dans laquelle elle côtoie drogue, alcool, clope, boîte au quotidien. Rien ni personne ne l’intéresse… Jusqu’à ce qu’elle croise ce mec avec sa Porsche immatriculée 750NLY75. Mais sera-t-il suffisant à donner un sens à sa vie ? Ou le fera-t-elle sombrer ?

Enfin lu ce livre dont j’avais vu l’adaptation au lycée, le film m’avait marquée et j’ai adoré découvrir la plume sèche et crue de Lolita Pille.

(Funfact : acheté d’occasion, je découvre que le bouquin coûtait 4,50€ en 2006… 6,90€ aujourd’hui. MACROOON)

[Feline · Rating 1 out of 5]

sie fährt mit ihrem gucci auto in den gucci laden und kauft sich eine gucci brille und dann geht sie in den gucci club und trinkt ein gucci martini und dann geht sie aufs gucci klo und zieht gucci koks blablabla.. icj hab leider nicht mal gekichert :(

[Ana Beatriz · Rating 5 out of 5]

Nada melhor do que criar problemas quando não se os tem.

[pauline_nlp · Rating 1 out of 5]

Pour une première lecture depuis un petit moment, ça m'a fait plaisir de constater que je pouvais encore lire un livre rapidement. Mais ça a été une lecture en demi-teinte. Autant la dernière partie du roman m'a plu, autant la première a pu me paraître assez longue; ce qui est bien sûr relatif car il y a un peu plus d'une centaine de pages seulement.
L'histoire ne semble basée que sur des répétitions et des exagérations. C'est toujours le même schéma narratif qui semble se répéter jusqu'à la fin, étant marqué d'une petite trêve au milieu du roman. L'histoire d'amour (presque) inattendue donne un nouveau souffle à cette routine richissime, qui au fond, et bien pire que celle des gens dits normaux. Et justement, cette routine que l'on peut lire devient presque lassante, on remarque bien la volonté de l'auteur à savoir, nous prouver que l'histoire se déroule dans un monde de riches, inaccessible, par la provocation et l'étalage de marques à répétition, ce qui, à mon humble avis, est loin d'être intéressant pour faire avancer l'histoire ! Répéter sans cesse les marques des vêtements, sacs et autre n'est pas nécessaire, en sachant que dès le premier chapitre, le lecteur est déjà confronté à une énumération somme toute exhaustive des marques présentes dans le dressing de la jeune Hell. Le je-men-foutisme avec lequel elle traite ses affaires la rend juste un peu plus méprisable, comme le reste de ses actions.
Heureusement, l'arrivée d'un beau jeune homme riche et mystérieux que toutes les filles s'arrachent "is back in town" et suscite l'attention de notre chère Hell, que rien ni personne n'impressionne. Et cette histoire d'amour inachevée est le point d'orgue de ce roman, qui apporte du nouveau et un souffle d'air frais, autant dans leur vie respective que pour le lecteur, qui pourrait trouver que cette lecture devient tout à fait agaçante tant il y a de redondance.
Mais enfin, heureusement, les chapitres 12 et 13 sont assez différents des autres pour être agréables à la lecture, même si l'on retrouve toujours le même schéma - présentation hautaine qui ne vaut pas le détour, mépris et supériorité maladive, besoin de possession matérielle (y compris la chair humaine), et j'en passe... Cette plongée inattendue dans l'esprit d'Andréa est louable... ce qui représente à peine une dizaine de pages, tout comme la révélation de Hell, au début du chapitre 13.
Quant à l'utilisation du poème Harmonie du Soir de Baudelaire, on pourrait presque disserter dessus pendant quatre heures, ou peut-être juste pour en dire un ou deux mots ici, ce poète, qui est le symbole-même du Spleen et Hell étant une fille plutôt mélancolique, les vers cités semblent agir comme une description de ce qui va se dévoiler successivement, ou alors, plus tristement pour notre cher Charles, une volonté de Lolita Pille de démystifier le poème et le Spleen en l'associant à un personnage décadent, comme pour ramener la poésie baudelairienne au niveau le plus proche qui soit de l'état d'âme du poète mélancolique, la dépression...
C'est pour cela que j'attribue à cette histoire 3/5 : grâce à ce nouveau souffle apporté par les chapitres 10, 12 et 13, je ne mets pas une note trop basse. A savoir que si elle avait été semblable au début sur toute la longueur, j'aurais pu mettre 2 voire 1 étoile, et même si les moments originaux sont rares dans le roman, il faut bien noter que ça donne une impression un peu plus positive de la lecture. A la fois attachante et méprisante, Hell est un personnage touchant, qui est quand même assez imprévisible, et cet effet est accentué par les phrases courtes et saccadées, qui peuvent également accentuer cet effet de doublon de même segment syntaxique.

[BasiliskBooks · Rating 5 out of 5]

C'est violent, c'est vulgaire, c'est choquant, c'est sale parfois ... mais c'est beau. Et le pire, c'est que ça se passe sûrement comme ça pour ceux qui font partie de la "jeunesse dorée".
Evidemment, comme c'est un roman, c'est sans doute exagéré, les traits sont probablement un peu grossis. Il n'empêche. Pour moi, ça marche.
Le côté "trash" d'un monde que la plupart d'entre nous (entendez, gens des classes populaires et moyennes, qui ne pouvons pas nous permettre le dixième de ce que ces gens richissimes font ...) considère comme "le rêve absolu", ça me plaît.
Une question philosophique là-dessous, évidemment : l'argent fait-il réellement le bonheur ?
Je répondrais à cela que oui, parfois, et non, pas toujours.
Parce que parfois, ça doit faire du bien de pouvoir avoir tout ce que l'on désire, sans pleurer à la fin du mois et ne manger que des biscottes et de l'eau, parce que le compte en banque est vide. Mais, est-on réellement plus heureux lorsque l'on possède tout ce qu'on veut, sans effort, juste parce qu'on a un gros compte en banque ?
Ce livre montre le contraire. Non, l'argent ne fait pas toujours le bonheur. Je pense que la plupart des gens riches sont blasés, en fait. Aucun effort à faire, selon la richesse, et juste dépenser.
Vous croyez qu'on est heureux avec des voitures hors de prix, des maisons et villas qui pourraient contenir dix ou vingt fois votre logement, une île dans les Antilles ou à Dubaï, un yacht de 50 mètres, un appartement de 400m² à Monaco ?
Finalement, ce ne sont que des choses ... Où sont les sentiments, la seule chose qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue ? Sans émotions ni sentiments, la vie est si fade ...

Un livre qui fait méditer, en tout cas. C'est pour ça que je lui mets la note maximale. Coup de coeur surprise pour moi, un livre que je ne connaissais pas, une petite pépite.
Je recommande.

[Tessa · Rating 4 out of 5]

Ella nous plonge dans son univers décadent dès la première ligne, on sait tout de suite à quoi s’attendre: drogue, sexe, alcool, argent, argent, argent.
Elle se fait appeler Hell et vit dans le 16ème Paris. Ses journées ne sont rythmées que par les verres qu’elle boit, les gens qu’elle critique, les boîtes de nuit où elle se soule, les toilettes où elle se drogue et les lits où elle atterrit.
On assiste à la descente aux enfers d’une génération de gosses de riches. Ils s’habillent en Prada, Vuitton, Dior, Hugo Boss, ne roulent qu’en Porsche et autres voitures de sport, dépensent 3000€ dans une montre si ça leur chante.
Tout ça pour sauver les apparences, pour cacher leur visage rongé par les cernes et les excès.
Tout le monde aime tout le monde. Mais en fait, tout est hypocrisie.
Plus tu as d’argent, plus les gens te convoitent mais surtout, plus tu as d’argent, plus les gens te détestent.
Hell sait qu’elle se détruit mais n’arrive pas à sortir de ce cercle infernal. Et puis elle rencontre Andréa qui comme elle n’en peut plus de ce monde, de cette vie. A eux deux, ils essayent de se sauver mutuellement mais comme tout le reste, rien n’est si facile…
Un livre très torturé mais que j’ai beaucoup apprécié quand même. Hell est un personnage que l’on pourrait détester aux premiers abords mais il se révèle en fait prenant et attachant. Comme quoi l’argent ne fait pas forcément le bonheur, au contraire…

[Natalia · Rating 5 out of 5]

Lolita Pille é uma de minhas autoras preferidas, então fica até chato dizer quão ótimo é o livro, né?
O que mais me encanta é a narrativa, a confusão, a rapidez com que as coisas acontecem. A história é gritante, já que relata casos e acasos do modo de vida da mais rica juventude parisiense - festas, drogas e muito dinheiro e sexo fácil.
Interessante ver como o amor foi arrebatador, como mudou tanto a vida das personagens. Porém, mesmo sem essa parte "melosa", o livro continuaria o máximo.
Os relatos e confissões tornam a obra incrível e isso tudo me encheu de vontade de ser rica e estar em Paris.

[Macha Marvillet · Rating 4 out of 5]

"Hell" me plonge dans un avis extrêmement mitigé. J'ai commandé le livre après être tombée sur quelques interviews de Lolita Pille où j'ai été impressionné par son élocution, sa manière de pensée et son insolence pour son jeune âge (dix-neuf ans à l'époque). Je peux dire que je n'ai pas été déçu par le livre. C'est un bijou stylistique, même si elle a tendance à tomber de temps en temps dans le cliché. Je pense qu'on peut tout de même saluer le rythme, le style particulier qui mêle lyrisme et trash :"À deux cents à l'heure dans les rues de Paris où il ne fait pas bon traîner quand nous sommes au volent, nous mêlons l'alcool à la beu, la beu à la coke, la coke aux ecstas, les mecs baisent des putes sans capotes et jouissent ensuite dans les copines de leurs petites soeurs, qui se font de toute manière partouzer du soir au matin.", "Demi-jour, clair-obscur, tout sentiment proscrit. Mes vêtements gisent épars autour du lit. De l'oreiller émanent des effluves de parfums, qui ne lui appartiennent pas. S'y mêlent les confidences de l'importun, on fait l'amour sans joie.". L'histoire en elle-même passe un peu pour un cliché, ou du déjà-vu dans les milieux parisiens. Petite princesse richissime du XVIème cokée à mort du matin au soir s'enamoure d'un prince des beaux arrondissements mais ce qui change et donne toute la pertinence à l'histoire, c'est l'extrême intelligence de Hell, son nihilisme à tout épreuve et son analyse lacérante sur l'hypocrisie des beaux salons parisiens, y compris d'elle-même. D'ailleurs, l'histoire commence par "Je suis une pétasse" et finit par "il déflore brutalement tout ce qui reste de vierge en moi". Hell est sale, folle, souffrante et elle en est consciente. Je pense qu'au-delà du cliché que Lolita Pille nous soumet, il y a des remarques d'une extrême vérité sur la jeunesse d'aujourd'hui et un style assez outrancier, que j'aime beaucoup.

[Kindle-fab · Rating 4 out of 5]

I thought this story was provocative with a dark, but interesting existentialist view. I was drawn into the love story as well as its insights into a social class that is rarely written or talked about among the masses.

What's most heartbreaking about this story, to me, is the self-destructive nature of its protagonists. I think the appeal of this book, or lack therof, depends largely on what kind of person its reader is - a cynic, an optimist, or a pragmatist. I'm (mostly) a cynic so it definitely resonated with me.

With the addition of a second narrator, I thought the ending jumped around a bit but it wasn't too distracting. Ultimately, I had mixed feelings about the characters, but, overall, I loved the writing style (despite some plot lag in the beginning).

I definitely see a re-read in my future. This book is a keeper.

[Sombraline · Rating 4 out of 5]

Ce livre m'avait fait une très forte impression à la première lecture, il y a un peu plus de dix ans, et j'étais curieuse depuis quelques mois de le relire et de voir si mon opinion en serait changée. Je suis moins impressionnée qu'avant, mais le livre continue de faire son effet.

Hell est une narratrice terrible. Son récit est provocant, irritant, profond et stupide tout à la fois, comme elle. C'est une peste, une garce tragique, une martyr auto-proclamée qui se déteste et qui déteste encore plus tous les autres. Elle se complait dans son dégoût, ne change rien, même ses émotions sont des drogues qu'elle prend à son aise. C'est un livre triste, fatiguant, bien écrit et sans conclusion.

[Pola Kucharska · Rating 1 out of 5]

Bardzo chaotyczna, momentami bardzo nudna. Historia nie trzyma się kupy, na jej początku czytamy, ze główna bohaterka „wzięła pióro” i to ona piszę tę historie, a potem pojawia się perspektywa innej osoby. Rozumiem zamysł stworzenia bohaterki gardzącej ludźmi biedniejszymi od niej, ale w mojej opinii autorka przekroczyła granicę w ubliżaniu niższym warstwom społecznym jak i w nadętości bogaczy. Może gdyby książka była dłuższa, bohaterowie byliby lepiej wykreowani, a niektóre wątki lepiej rozwinięte, ale tak nie jest, stad taka ocena.

[Mabbcha · Rating 1 out of 5]

Pas terrible ; les personnages sont enfermés dans des clichés assez niais, ils manquent de profondeur, de charisme, l'écriture est moyenne ... Dommage, il y'aurait eu matière à écrire un peu plus sur les troubles associés aux jeunes adultes qui peuvent tout avoir d'un point de vue matériel et n'ont eu aucun cadre durant leur éducation.

[Georgiana · Rating 2 out of 5]

,,Daca bogatii nu sunt fericiti, inseamna ca fericirea nu exista.''

[elaespoir · Rating 5 out of 5]

« Nous avons inventé la lumière pour nier l’obscurité. [...] Je porte la malédiction de la lucidité. Les yeux de mon esprit sont grands ouverts sur la vie et contemplent le vide. »

Excellent.

[Lulu Bookworm · Rating 1 out of 5]

Pas pu aller jusqu'au bout, quelle prose irritante!

[Maria · Rating 2 out of 5]

Pas le roman du siècle selon moi, mais il y a là un petit bijou, ne serait-ce qu'au niveau du style.

L'histoire est celle d'Hell, qui fait partie de la jeunesse dorée de Paris. Hell sort, Hell boit, Hell se drogue et Hell a des ex qu'elle désigne par des lettres (A., B. ...). Hell est révoltée, lucide sur la vanité de sa vie et de la vie en général. Mais ça ne l'empêche pas de continuer à claquer l'argent de ses parents en se détruisant de toutes les façons possibles... Jusqu'à ce qu'elle rencontre Andrea, son exact reflet masculin.

L'histoire en elle-même n'est pas l'essentiel. Elle est dure, triste, et comme le dit Hell elle-même: "N'attendez pas de chute à cette histoire, il n'y en a pas". Quant à la description du monde de la nuit parisien, ce n'est pas non plus franchement ce qui m'attire dans ce livre. Non, le véritable intérêt ici, c'est la verve d'Hell, puis d'Andrea, qui prend aussi la parole. C'est l'ironie noire, décapante, le sarcasme cynique élevé au rang de mode de vie. Même si ça ne mène nulle part.

Extrait choisi:
"On vit... comme des cons. On mange, on dort, on baise, on sort. Encore et encore. Et encore... Chaque jour est l'inconsciente répétition du précédent: on mange autre chose, on dort mieux, ou moins bien, on baise quelqu'un d'autre, on sort ailleurs. Mais c'est pareil, sans but, sans intérêt. On continue, on se fixe des objectifs factices. Pouvoir. Fric. Gosses. On se défonce à les réaliser. Soit on ne les réalise jamais et on est frustrés pour l'éternité, soit on y parvient et on se rend compte qu'on s'en fout. Et puis on crève. Et la boucle est bouclée. Quand on se rend compte de ça, on a singulièrement envie de boucler la boucle immédiatement, pour ne pas lutter en vain, pour déjouer la fatalité, pour sortir du piège. Mais on a peur. De l'inconnu. Du pire. Et puis qu'on le veuille ou non, on attend toujours quelque chose. Sinon, on presserait sur la détente, on avalerait la plaquette de médocs, on appuierait sur la lame de rasoir jusqu'à ce que le sang gicle..."

[David Reis · Rating 1 out of 5]

La jeunesse dorée parisienne a tout ce que l’argent peut apporter, une vie sociale épanouie, des fringues de marques, le confort. Tout sauf une chose : des problèmes, garants d’une vie authentique. Les riches ont aussi le droit d’avoir des problèmes, voyez-vous, ce n’est pas l’apanage des seuls pauvres. Malheureusement pour nos pauvres nantis en culottes courtes, les problèmes ne se trouvent guère en vente dans les vitrines de l’avenue Montaigne. Qu’à cela ne tienne, ce qu’elle ne peut acheter en monnaie sonnante et trébuchante, la jeunesse dorée l’invente. À chacune des pages de son roman, Lolita Pille s’évertue à nous vendre et nous vanter une pseudo descente aux enfers des gosses de riches parisiens. Ses réflexions sur la bourgeoisie et sa vie quotidienne, dont elle semble pourtant très s’accommoder, sont aussi crédibles que Stéphane Berne déguisé en syndicaliste. L’argent n’achète pas les problèmes, ni l’authenticité. Il n’achète pas le talent littéraire non plus.

[malu · Rating 2 out of 5]

comecei o livro baixando minhas expectativas pelos reviews e que bom que isso aconteceu! ao mesmo tempo que tem uns insights interessantes e (poucas) passagens que te levam a certa reflexão, o livro é só uma menina rica se entupindo de droga, se relacionando com uns babacas e saindo todos os dias. se você tem 16 anos até acha isso meio poético, romântico e tals, mas depois q vc começa a acordar cedo e sair de casa pra trabalhar isso aqui vira um grande circo. o plotzinho do namorado também foi bem bobinho e nessas partes a escrita dela fica quase que juvenil (embora eu desconfie que ela era uma adolescente quando escreveu) destoando do resto do livro de uma maneira pouco natural. esse final também pareceu uma forçada na barra pra Hell tem algum motivo pra ser triste, talvez se essa história fosse só um fluxo contínuo da vida da personagem principal, sem muito plot, só o vazio de uma vida meio sem sentido teria sido melhor.
muito francês, ou seja, um pouco pretencioso.

[Mangualde · Rating 1 out of 5]

Com temática de autodestruição por meio de excessos diversos (álcool, drogas, consumismo e promiscuidade, dentre outros), parece querer chocar pela forma agressiva como expõe os temas. Desdém pela vida e pelo próximo, humilhação das pessoas, cinismo e futilidade... tudo envolto no dia a dia amorfo da "haute société" parisiense, em famílias cujos pais nada entregam aos filhos adolescentes/jovens senão grana. Soma-se a isso uma escrita (ou tradução) pouco fluída, suja, com erros... enfim, ruim mesmo, que faz com que o livro só prenda a atenção por curiosidade acerca de sua conclusão - que decepciona, já que o final em pouco difere do começo.

No mais, fez-me lembrar de "O Doce Veneno do Escorpião": popularesco e feito para chocar, despertando a curiosidade das pessoas acerca de vidas de excessos, sendo escrito por quem viveu aquilo. Fórmula que faz vender uma literatura descartável.

[Doris · Rating 3 out of 5]

Quand on ne connaît pas très bien toutes les nuances de la société francaise, ce livre relève surtout d'un intérêt pseudo-sociologique. C'est l'histoire d'une jeune femme riche, appartenant à toute une génération et une couche sociale qui n'a plus "rien à désirer" parce qu'elle a déjà tout ce que l'argent peut acheter. Et puis arrive l'Amour... Le style est intense et poétique, mais aussi très kitsch et vulgaire comme, disons, un sac à main D&G dans son matérialisme déprimé et son nihilisme monétaire.

[Anissa · Rating 2 out of 5]

Moins 2 étoiles pour le style que j'ai moyennement aimé, mais 3 étoiles pour l'histoire que j'ai trouvé très poignante.
Je n'aurai jamais pensé que la mort d'Andréa me ferait verser quelques petites larmes (je pleure rarement devant un bouquin), mais je pense que ce qui m'a le plus touché, c'était la réaction d'Ella.
Il y a, dans ce livre, beaucoup de passages que j'ai trouvé très intéressants et qui m'ont fait réfléchir.
Je le recommande, mais pour apprécier, il faut quelques fois faire abstraction du style et de la manière d'écrire de Lolita Pille. Après, on aime ou aime pas.

[Pauline B · Rating 4 out of 5]

3.5-4 stars.
Ces derniers temps, je lis majoritairement des livres assez "déprimants", sombres, et celui-ci n'est pas une exception..
Une ou deux choses qui m'ont dérangée dans "Hell", le contexte, je dirais, ces fils et filles à Papa qu'on est censé plaindre de tout cet argent dont ils ne savent plus quoi en faire.. Mais sans ça, après réflexion, l'histoire aurait été certainement beaucoup moins forte.
Très court, mais puissant de lucidité, et de magnifiques références (Brassens, Ferré, Baudelaire,..) qui ne peuvent qu'être appréciées.