The Ceaseless Chatter of Demons

by Ashok Ferrey

A wicked tale of the devil in all of us establishes Ferrey as one of the subcontinent’s wittiest voices.

‘I was born ugly. That’s what my mother always said.’
So begins the story of young Sonny Mahadewala who lives a dual life: between his adoptive England where he lives in eccentric union with a privileged American, and the mixed bliss of the Mahadewala Walauwa, the big house on the mountain belonging to his father’s family in Kandy – the ancient capital of Sri Lanka – where he has both cachet and awful memories. For Sonny’s mother, a wonderfully maleficent anti-heroine, is convinced that demons possess this awfully ugly son of hers. Demons and the devil himself are the playing field of this book, whether seated in the draughty chapels of Oxford or roaming the Kandyan countryside and through their clever interplay they speak of larger horrors with able grace. For who is utterly good or utterly evil—and who, indeed, is the devil?

Genres: Fiction

287 pages, Paperback

First published December 5, 2016

About the author

Ashok Ferrey - Sri Lanka Born in Colombo, raised in East Africa, educated at a Benedictine monastery in the wilds of Sussex, Ferrey read Pure Maths at Christ Church Oxford, ending up (naturally) in Brixton, converting Victorian houses during the Thatcher Years.

He describes himself as a failed builder, indifferent mathematician, barman and personal trainer to the rich and infamous. Ferrey's Colpetty People was short-listed for the Gratiaen Prize in 2003.

His second book The Good Little Ceylonese Girl was published in December 2006. Today Ferrey continues to design houses, and is a guest lecturer at the Sri Lanka Institute of Architecture.

Reviews

[Veronica Szabat · Rating 3 out of 5]

Huvudpersonen tar med sin vita flickvän till barndomshemmet i Kandy, där djävulen väntar och är redo att skapa kaos. En Sri lankesisk Mästeren och Margarita! Underhållande och indragande! Tyvärr överdrivna och platta karaktärer (särskilt kvinnorna). Ändå intressant om Kandys historia och om Sri lankas olika religioner, men oklart om jag skulle rekommendera.

[Martine · Rating 3 out of 5]

Okay... je suis très partagée sur cette lecture. J’ai trouvé le texte assez enlevé et parfois drôle avec beaucoup d’auto dérision de la part du narrateur, personnage principal, mais cela ne me l’a pas tellement rendu sympathique.
Sonny est le souffre douleur de sa mère, qui a plaqué sur lui des croyances héritées du colonialisme. Loin d’elle, il pourrait s’en affranchir mais se montre bien décevant, accumulant les mauvaises décisions. L’arc évolutif du personnage me paraît quasi inexistant.
Les autres personnages, représentants - pour une bonne majorité - de la population Sri Lankaise ne sont pas bien réjouissants. Là aussi, faut-il peut-être lire de l’autodérision de la part de l’auteur, mais cela na pas marché pour moi. Il nous parle du Sri Lanka comme d’un pays assez difficile à vivre mais que l’on trouve attachant une fois qu’on l’a quitté, je pense qu’il manque un peu de tendresse pour son roman fonctionne de même.

TW : des propos racistes, homophobes et transphobes. Énoncés par des personnages négatifs, présentés comme des exemples à ne pas suivre,cela en fait des critiques de tesl comportements mais le texte ne rend pas cela très évident. Et un peu de grossophobie.

Notes sur les événements du roman :
Sonny décrit brievement son enfance sous le jugement de sa mère : sa peau sombre montre qu’il est habité par un démon, tout ce qu’il fait est mal et vise à empoisonner l’existence de sa mère (racisme internalisé). Il décrit aussi son arrivée à Oxford. Assez vite, il délaisse ses études et rencontre Luisa, italo-américaine catholique. Ils nouent une relation romantico-platonnique, jusqu'au jour où elle se jette sur lui, dans un accès de désespoir, dégoûtée par un professeur misogyne. Elle quitte Oxford dépitée puis revient voir Sonny car elle est enceinte. Il la laisse libre de son choix mais elle interprète son absence d’enthousiasme comme une incitation à l’avortement, ce qu’elle fait et lui reproche par la suite. Elle le recontacte des mois plus tard et l’invite à le rejoindre en Italie où elle cherche à le jeter dans les bras d’autres femmes. Après plusieurs mois incertains, ils se marient. Elle travaille et gagne l’argent du ménage pendant que Sonny tente d’écrire un roman pour enfants (c’est sensé être lucratif) avec pour héroïne une petite fille Sri Lankaise en surpoids, gourmande, elle adore cuisiner. A but de recherches, Sonny s’essaye dans la cuisine où il progresse à vitesse grand V. Luisa et Sonny peinent à avoir un enfant pendant des mois (des années?) mais finalement, ça y est !

Au Sri Lanka, la mère de Sonny soumet son petit monde à la tyrannie. Pingre et effrayée de finir sa vie sans le sou, elle rogne sur tout, s’affame et avec elle ses domestiques. Elle craint d’être envoûtée par ses deux belle-soeurs qu’elle accuse de vouloir récupérer la maison héritée de son mari (en fait, elle appartient à Sonny, elle a peur qu’il la mette dehors), elle est princesse par alliance, mais issue de basse caste. Elle fréquente le curé du coin, un italien qui vit au Sri Lanka depuis longtemps, il tente de l’aiguiller sans grande conviction, ni confrontation, mais elle ne voit rien, persuadée d’être la piété et la bonté incarnée. Elle se met dans des colères noires mais oublie souvent les paroles blessantes et les mesquineries auxquelles elle soumets son entourage, ne comprenant pas pourquoi tous la déteste, tout en entretenant elle-même des rancœurs tenaces. Elle se met en tête de creuser sous la chambre de Sonny, à la recherche du trésor de la famille. C’est un vieux domestique malade qui s’y colle, avec Sita, la petite bonne. Elle refuse de l’aide à Sita qui peine à payer le traitement antidiabetique de son père, la vieille femme se croit déjà bien assez généreuse en les laissant vivre dans la petite cabane où elle a grandit. Sita vole et vend une figurine japonaise pour acheter de l’insuline. Le jardinier la voit et la fait chanter. En payement, il la viole tous les jours où presque. Sita espère le retour de Sonny, dont elle est amoureuse, elle pense qu’il la sauvera.
Sonny et Luisa décident d’aller au Sri Lanka avant que sa grossesse, puis le bébé, les en empêchent. La mère de Sonny la déteste d’avance car elle est blanche mais se radoucie en la voyant, si petite si mignonne, et si bronzéequ’elles ont presque la même carnation, (ou alors si blanche, admirée de tous ?) Elles s’entendent super bien, ce qui discrédite les peurs de Sonny aupres de Luisa, et la rapproche de sa belle-mère (quel ingrat, ce Sonny!). Ça ne va pas durer, quand Luisa décide contre l’avis de sa belle mère de rendre visite aux tantes de Sonny, la vieille retourne sa veste. De son côté, Sita ne parvient pas à dire à Sonny qu’elle a desoin d’aide mais ils entament une liaison, comme si elle ne passait pas suffisamment à la casserole. Au passage, elle apprend que son père n’est pas si malade. Il la laisse tout payer mais travaille et dépense son salaire en alcool. Sita se sent utilisée de toute part. En plus, elle tombe enceinte. Elle annonce à Sonny qu’il est le père, même si c’est peut-être l’œuvre du jardinier. Sonny refuse qu’elle avorte, ne voulant pas être responsable d’un deuxième bébé mort. Sa mère est en rage et menace Sita de la marier à son violeur (elle ne sait pas ce qu’il lui fait subir) il s’en réjouie et torture Sita avec cette idée. Au cours d’une cérémonie de Thovil, une sorte d’exorcisme, qui doit libérer Sita (genre le bébé est en fait un démon) Sonny annonce qu’il est le père pour épargner à Sita le mariage forcé. Luisa promet de pardonner Sonny si Sita avorte, ce qui est promptement organisé par la matriarche dans le dos de son fils. Sonny est dévasté, il ne reconnaît plus sa femme, ne pouvant croire qu’elle souhaite à Sita ce qui l’a tant blessée. Luisa réclame de partir, ou au moins, d’aller passer quelques jours sur la côte dans un hôtel pour Noël.
Finalement, ils quittent le pays. La mère et le jardinier, qui fait office de chauffeur, vont à leur place et meurent dans le tsunami (événement réel) qui balaye la côte Est de l’île le 26 décembre. Sita, trouve un bracelet dans les excavations sous la maison, le vend et tente sa chance à l’étranger pour étudier et de venir infirmière, laissant son père derrière elle.
Le diable maintenant. Chargé de corrompre des âmes, et trouvant le boulot trop facile (ou déprimant) en occident. Il à envie d’essayer le libre arbitre. Il tente le Sri Lanka quand il entend Sonny évoquer les traditions et croyances de l’île (magie noire, démons, etc...). Il se rend à Kandy où il rencontre la mère de Sonny et le jardinier, c’est lui qui les manipulent dans toute cette histoire, bien que je pense qu’ils n’en aient nul besoin. La mère interprète l’accoutrement et les paroles du diable comme une preuve qu’il est un australien transexuel (paye ton homophobie/transphobie). Deux personnes, c’est la louse. Il se fait retoquer par sa hiérarchie et essuie aussi la colère des démons locaux, qu’il méprise et insulte passage. On lui dit aussi qu’il y a un grand chantier en cours et que ça va barder dans le coin. Une petite recherche sur internet et on découvre, si on ne le savait pas déjà, le tremblement de terre/tsunami de 2004.

[David Kimber · Rating 4 out of 5]

Ashok Ferrey’s Sri Lankan diaspora novel - a story of a Kandyan son sent to Oxford, out of culture and in love with an American Italian who teaches foreign students English. It traces family exploits as they, and primarily his mother, struggle to manage the cross-cultural marriage arena and have a child.

It is a deeply satirical look at the Sri Lankan mother-son-daughter-in-law relationships. His mother, a devil incarnate, heaping bile and manipulation on all members of her family, including her servants, helplessly watched by her priest advisor, not confessor, and the devil himself, in Sri Lanka to oversee proceedings.

It is romp in the mode of Tom Sharp’s comedies - a helpless male pushed and pulled by the women in his life , who he abuses and torments. It has a faint whiff of Bulgakov’s “The Master and the Margarita” magic realism. A humorous, if cynical, portrayal of behaviour in a traditional Sri Lankan family.

[Mynameis Noaf · Rating 3 out of 5]

It got me confused at time as one characters is refered to 3 different ways, but then that also served well to see her in3 different ways too

[Sophia Cocozza · Rating 3 out of 5]

I bought this book whilst travelling around Sri Lanka, which was one of the best decisions, as it was steeped in Sri Lankan culture and thinking which enhanced my experience. Very funny, my type of dark humour! And I enjoyed reading the story from differing perspectives. I thought the author did an excellent job of writing from the perspective of Clarice… amazing that he encapsulates the obscene level of narcissism, later also revealed in Sonny. I loved the personification of the devil… great read, sad reality, but not a life changing read. I liked the full circle ending of Sita stealing again….

[Samin Kashmy · Rating 4 out of 5]

My second novel, authored by someone of Sri Lankan descent, offers a delightful and accessible narrative. It resonates particularly with individuals from South Asian backgrounds who have experienced the challenges of immigrating to a Western country and navigating cultural differences. The character of Kumarihamy serves as a poignant symbol of our culture, highlighting how repressed women can sometimes perpetuate the same oppressive dynamics they once suffered from, underscoring the deeply ingrained patriarchy within our society."

[Thilini · Rating 3 out of 5]

My first book by Ashok Ferrey: bought solely because I was entranced by the author's reading of an excerpt at the Galle Literary Festival. It started out interesting and at times laugh out loud funny. But the latter half of the book left me feeling despondent. A happily ever after tinged with bitterness.

[Frank Ashe · Rating 3 out of 5]

A simple read - not great literature, but I enjoyed it.

[Thisari · Rating 5 out of 5]

This book itself brings out the harsh reality of the ideologies in our country. Being a Sri Lankan myself I too experience what Sonny faces at times. This is so relatable<3.

[Seshan · Rating 5 out of 5]

Immensely readable. The authors description of Kandy's concurrent whimsy and folly, specifically through the lens of a decaying family dynasty has a richness that would make you forget Sri Lanka had been colonised. Further, the inner workings of the domestic setting which the protagonist's mother and subsequently the protagonist's European wife so deftly handle is both intricate and comic.

[lihinay · Rating 1 out of 5]

I never gave thought to how much Ferrey could be so over-rated as a writer. I could turn a blind eye to recurring tropes used to appease his targeted readership, but when it is chewed out so thoroughly, and has the nerve to blatantly appear yet again, word-to-word in one scene of his recent book "Ceaseless Chatter of Demons", I felt a little duped.

[Neha Tanwar · Rating 5 out of 5]

Check out the spoiler free review of this on my blog : www.undefinedepoch.wordpress.com