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Meddik ou le rire du sourd

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«...qui pourrait être encore Dieu, dans un tel foutoir ? Et qui oserait s'en revendiquer ? »

Grande-Ville.

Cité-monde polluée, inique, ultraviolente, déchirée par une guérilla dont les factions même ont oublié l'origine.

Grande-Ville.

Cité-labyrinthe au ciel de suie peuplé de vautours mutants qui, sans relâche, prélèvent en nuées leur écot sur une population terrifiée.

Grande-Ville.

Cité-tombeau d'un monde assassiné par l'incurie humaine...

Du haut des trois cents étages de l'immeuble de la Gormac, dans le quartier sécurisé des Justes, John Stolker, héritier de l'empire Gormac, contemple Grande-Ville. Sa ville. Alors même qu'il inhale la première bouffée de « K. Beckin », le Monstre le toise et barrit. Démesuré, il emplit l'espace et trace bientôt son chemin de ruine. John Stolker sait que le Monstre lui montre la voie, celle d'une vengeance nourrie par une haine froide et lucide. Aussi va-t-il régler ses comptes avec la terre entière : il suivra le Monstre...

Jusqu'au bout.

Thierry Di Rollo a publié plusieurs dizaines de nouvelles, notamment au Fleuve Noir et chez Denoël. Écrivain culte pour certains, infréquentable pour d'autres du fait de l'extrême noirceur de ses récits, ses quatre premiers romans l'ont consacré comme la voix la plus tranchante de la science-fiction française.

Avec Meddik , récit d'une débâcle humaine et sociale sans équivalent, Di Rollo affirme son statut d'écrivain majeur au-delà de tout étiquetage de genre.

« Chez Di Rollo, il n'y a aucune compromission, aucun espoir, aucun rachat. Brillent une écriture efficace et une atmosphère persistante. » Libération

288 pages, Mass Market Paperback

First published January 1, 2008

12 people want to read

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Thierry Di Rollo

26 books4 followers

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4 (23%)
Displaying 1 of 1 review
Profile Image for Nicolas.
1,396 reviews77 followers
May 29, 2008
Bon, ça doit faire vingt ans maintenant que je lis de la SF, et depuis tout ce temps-là, je n'avais jamais lu de bouquin aussi abjectement dérangeant, aussi vomitoirement sombre, aussi infectement ignoble.

C'est vrai, quand j'ai lu L'échiquier du mal de Simmons, j'ai trouvé ça complaisant, mais vraiment pas autant que cette insanité. Et quand j'ai lu Thanatos - les récifs, j'ai trouvé ça parfois limite à lire.

Mais là, avec cette chose, j'ai dépassé mes limites, j'ai lu quelque chose que je n'aurais jamais dû lire. Peut-être que je deviens midinette avec l'âge, mais là, franchement, c'était au-dessus de mes forces, et quand je repense à cette horreur, je ressens encore des boufées de nausée.

N'allez pas croire que je dis tout ça pour vous pousser à faire l'expérience du sordide, parce que ça n'est pas le cas. Et ça n'est pas le cas tout simplement parce qu'il ne s'agit pas vraiment d'un roman de SF, au même titre que, par exemple, Le festin nu de Burrough. Oh, bien sûr, le roman est censé se situer dans un XXIIIème siècle de pacotille, avec une société de castes séparant les justes (donc les riches) des pauvres (qui n'ont pas besoin de l'hypocrisie d'un autre nom). Mais les éléments science-fictifs ne sont en fait là que pour le décor, et n'influent ni dans l'intrigue, ni dans la construction du récit, et plus gênant à mon sens (et à rapprocher de ce que Roland publie actuellement sur son blog - voir http://generationscience-fiction.haut...). En gros, c'est un roman qui utilsie quelques éléments science-fictifs, mais sans souci de cohérence, ni intéêt pour leur vraissemblance; C'est bien simple, de ce point de vue, j'ai eu l'impression de revenir à l'époque de Hamilton, oui, celui des [title: loups des étoiles]. Et franchement, c'est pas glorieux.

Après, évidement, il y a l'histoire, celle d'un tueur dont le leitmotiv se résume à cette citation "personne n'en réchappera". Et dans le genre tueur de bas étage, personnellement, j'ai largement préféré l'épopée de Toorop, dans Babylon Babies. Parce que ce tueur-ci, et plus globalement le roman dans son ensemble, me fait penser au désir nihiliste d'un adolescent souhaitant tout casser dans sa chambre. sauf que l'auteur n'est plus adolescent, et que son pouvoir de nuisance est bien plus grand. J'imagine qu'il peut essayer de cacher ce désir de destruction derrière une espèce de pseudo-message artistique gonflant (comme celui de la quatrième de couverture, qui une fois le roman terminé, donne juste envie de vomir), mais qu'il sache que ça ne me trompe pas. Tout ça est à peine digne d'une colère enfantine.

Que faire donc, de cette chose ? Ne l'achetez pas. Ne la volez pas. Ne l'empruntez pas. A la place, recyclez directement son papier en combustible, ou compostez-le sous vos ordures les plus crasses. Offrez-le à votre pire ennemi. Ou, mieux que tiout, servez-vous en pour caller un meuble. Oui, tout cela est bien pire que tout ce que j'ai pu dire de l'assassin royal, mais mes sentiments sont que j'ai été manipulé par une espèce de gamin qui voulait juste tout casser. Donc forcément, je m'énerve. Et si je ciote beaucoup d'autres oeuvres dans cet avis, c'est pour savoir à quel endroit se situe ce roman dans les dimensions de la basse-fosse. Dites-vous bien par exemple que je ne ferais même pas l'insulte de revendre ce bouquin dans une braderie ou sur le web, juste parce que je ne veux pas infliger à quiconque cette espèce de sentiment un peu graisseux de dégoût.
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