Recueil de nouvelles comprenant "L'océan dans tes yeux" et "La mesure de l'amour"
L’océan dans tes yeux
17e siècle. Reynaud Duval est un aristocrate qui, accusé à tort de crime de lèse-majesté, a dû fuir la France pour sauver sa vie. Devenu pirate dans les Caraïbes, cherchant à se venger de l'Etat qui a brisé sa vie, il s'en prend à tous les bateaux battant pavillon français. Aelric Lefèvre, au service du Cardinal de Richelieu, est sommé de le retrouver et de le convaincre de revenir en France, Richelieu désirant monnayer l'arrêt de ces pillages en lavant le nom de sa famille de l'opprobe qui le couvre. C'est un long voyage qu'entame alors Aelric. Loin de se douter qu'au bout du monde, il trouverait peut-être l'amour.
La mesure de l’amour
Aidan est un jeune musicien fraîchement séparé dont l’appartement part un beau jour en fumée. Nicolas, lui, est un pompier, divorcé et père d’une petite fille, qui prend la peine de sortir de l’immeuble en feu le chiot bien-aimé du jeune homme. Rien ne les prédisposait à se connaître. Il suffit parfois d’un hasard pour rencontrer quelqu’un qui nous marquera à jamais…
Même si je préfère Aurore Doignies dans le romantique suspense, je reconnais qu'elle manie aussi bien la plume dans la romance contemporaine. Je suis honnête, ce n'est pas tasse de café, même si une petite douceur sucrée fait du bien de temps en temps.
C'est impeccablement écrit, avec une petite dose d'humour et surtout très flagrant dans ce genre, sa tendresse et son empathie pour l'homosexualité. Disons que sans en faire des tonnes, sous couvert d'une romance, elle dénonce certaines situations qui trop souvent encore existent envers cette communauté. C'est d'autant plus flagrant dans la seconde nouvelle, cependant cela ne l'empêche pas de nous offrir deux petites histoires très mignonnes.
Ce recueil est un régal. Il réunit deux nouvelles d’Aurore Doignies, une plume que j’apprécie beaucoup. Les 2 histoires sont complètement différentes, addictives avec des personnages très attachants. J’en aurais voulu plus mais c’est écrit de telle manière que chaque nouvelle se suffit à elle-même.