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Le plongeur (POLYGRAPHE)

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Nous sommes à Montréal au début de l’hiver 2002. Le narrateur n’a pas vingt ans. Il aime Lovecraft, le métal, les comic books et la science-fiction. Étudiant en graphisme, il dessine depuis toujours et veut devenir bédéiste et illustrateur. Mais depuis des mois, il évite ses amis, ment, s’endette, aspiré dans une spirale qui menace d’engouffrer sa vie entière : c’est un joueur. Il joue aux loteries vidéo et tout son argent y passe. Il se retrouve à bout de ressources, isolé, sans appartement.

C’est à ce moment qu’il devient plongeur au restaurant La Trattoria, où il se liera d’amitié avec Bébert, un cuisinier expérimenté, ogre infatigable au bagou de rappeur, encore jeune mais déjà usé par l’alcool et le speed. Pendant un mois et demi, ils enchaîneront ensemble les shifts de soir et les doubles, et Bébert tiendra auprès du plongeur le rôle de mentor malgré lui et de flamboyant Virgile de la nuit.

On découvre ainsi le train survolté d’un restaurant à l’approche des fêtes et sa galerie mouvante de personnages : propriétaire, chef, sous-chefs, cuisiniers, serveurs, barmaids et busboys. Si certains d’entre eux semblent plus grands que nature, tous sont dépeints au plus près des usages du métier, avec une rare justesse. C’est en leur compagnie que le plongeur tente de juguler son obsession pour les machines de vidéopoker, traversant les cercles d’une saison chaotique rythmée par les rushs, les luttes de pouvoir et les décisions néfastes.

Œuvre de nuit qui brille des ors illusoires du jeu, Le plongeur raconte un monde où chacun dépend des autres pour le meilleur et pour le pire. Roman d’apprentissage et roman noir, poème sur l’addiction et chronique saisissante d’une cuisine vue de l’intérieur, Le plongeur est un magnifique coup d’envoi, à l’hyperréalisme documentaire, héritier du Joueur de Dostoïevski, de L’homme au bras d’or de Nelson Algren et du premier récit d’Orwell, celui d’un plongeur dans le Paris des années vingt.

379 pages, Kindle Edition

First published October 25, 2016

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About the author

Stéphane Larue

4 books135 followers

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Community Reviews

5 stars
2,721 (40%)
4 stars
2,705 (40%)
3 stars
1,029 (15%)
2 stars
201 (2%)
1 star
47 (<1%)
Displaying 1 - 30 of 571 reviews
Profile Image for Audrey Martel.
374 reviews183 followers
November 6, 2016
C'est vraiment très fort comme roman. Le sujet est hors du commun et la narration très près de l'oral s'inscrit bien dans le paysage de la relève littéraire québécoise.

Par contre, le récit est un peu redondant, et l'intérêt s'émousse malgré la puissance de l'écriture. Je crois que l'histoire aurait pu être amputée de 100-200 pages sans en souffrir.

Toutefois ce livre mérite amplement d'être lu, surtout qu'il s'agit là du premier roman d'un jeune auteur prometteur.
Profile Image for Gabrielle (Reading Rampage).
1,178 reviews1,741 followers
July 12, 2022
Bilingual review!


Lire ce livre m’a donné un étrange sentiment de familiarité : il s’agit d’un roman autobiographique et l’auteur et moi étions étudiants au même cégep en même temps, et il décrit constamment des bars, restaurants et endroits que je fréquentais régulièrement à l’époque. Cela me donnait l’impression que Stéphane Larue partageait quelques bières avec moi, me racontant son histoire sans jamais avoir a expliquer ces références – nous parlons exactement la même langue.

J’avais ce livre à l’œil depuis quelques temps, et ma librairie locale l’a inclus sur leur présentoir de recommandations des employés; une histoire de rite de passage qui a lieu dans un Montréal que je connais comme ma poche avec un narrateur qui aime Lovecraft, le métal et la science-fiction n’est pas une vente difficile à faire avec moi, j’avoue. Mais j’ai été très satisfaite par cette lecture, par la qualité de la prose, les descriptions essoufflantes du travail en cuisine et l’anxiété du cercle vicieux de la dépendance.

Un jeune étudiant en graphisme tombe dans le piège des machines de vidéo-poker, essaie de trouver une façon de s’en sortir et de remettre sa vie sur le bon chemin. Il s’est sauvé de son colocataire, s’est isolé de ses amis et de sa famille et a perdu l’avance qu’un ami lui avait donné pour réaliser une couverture d’album. Se sentant le dos au mur, il prend un emploi de plongeur dans un restaurant Italien. Cet emploi se révèle beaucoup plus frénétique qu’il l’avait anticipé, ce qui est un couteau à double-tranchant : cela le garde éloigné des machines, mais l’expose à un autre monde qui a lui-aussi son côté sombre. Il se lit d’amitié avec Bébert, un cuisinier avec beaucoup de personnalité, qui le prend sous son aile et lui fait découvrir l’autre face de l’industrie de l’hospitalité.

Même après avoir lu une tonne de bouquins par Anthony Bourdain, je n’avais pas vraiment idée d’à quel point l’envers du comptoir de service peut être chaotique. Je savais que c’était la folie, mais ce livre me donne l’impression que ça l’est encore plus que ce que je pensais, et je ne regrette pas de ne pas avoir fait carrière dans cette industrie, j’aurais perdu la tête! Il m’arrivait de me sentir étourdie et stressée en lisant le détails de ses soirées qui passent en coup de vent, suivies de partys avec l’équipe de cuisine – sans compte les inévitables rechutes vers le jeu et leurs conséquences.

J’ai vraiment beaucoup aimé ce livre : c’est un roman vif, parfois drôle et parfois très, très triste – et qui capture un temps et endroit dont je me souvient très bien. Une histoire de transformation magnifiquement écrite.


--


Reading this book gave me a strange sentiment of familiarity: the book is an autobiographical novel and the author and I were at the same cegep at the same time, and he constantly refers to bars, restaurants and places that I used to go to frequently at the time. This made me feel like Stéphane Larue was just sitting over a few beers with me, telling me this story without ever having to explain his references – we essentially speak the exact same language.

I’d had my eye on this book for a bit, and my local bookstore had it on their staff recommendation display; a coming of age story set in a Montreal I know like the back of my hand featuring a narrator who loves Lovecraft, metal and sci-fi is not exactly a hard sell for me, granted. But I was nevertheless delighted with this book, with the quality of the prose, the breathless descriptions of working in a busy kitchen and the heart-wrenching anxiety of spiraling into addiction.

A young graphic design student, caught in the snare of video-poker machines, tries to find ways to beat his addiction and get back on track. He ran away from his roommate, is isolated from friends and family and lost the advance he was given by a friend for an album art project he was working on. When he feels like he has no escape, he finds a job as a dishwasher in an Italian restaurant. The job turns out to be a lot more frenetic than anticipated, which is a double-edged sword: it keeps him away from the machines, but exposes him to a different world that is not without its dark sides. He befriends Bébert, a cook with a big personality, who takes him under his wing as he gets to know the hidden world of the service industry.

Even after having read a ton of books by Anthony Bourdain, I had no real idea of how chaotic what happens behind the service counter can be. I knew it was crazy, but this book makes it sounds even crazier, and makes me really glad not to have pursued a career in the industry because I would have lost my mind. I often felt dizzy and overwhelmed just reading about his whirlwind evenings, followed by partying with the kitchen staff – and his inevitable relapses and their consequences.

I really enjoyed this book: its raw, sometimes funny and sometimes very, very sad – and it captured a time and place that I recall very vividly. A gritty coming of age story beautifully written.
Profile Image for Jennifer.
397 reviews69 followers
December 13, 2016
J'ai vraiment eu un gros coup de coeur pour l'auteur et le roman! L'univers de la restauration en général et de la plonge en particulier m'était complètement inconnu et la force de l'écriture est de réussir à nous immerger (sans mauvais jeu de mots) dans ce monde inconnu avec toutes ses spécificités, ses codes... et son côté répétitif sans nous ennuyer. Au contraire, on nous tient en haleine tout le long du récit. Une psychologie des personnages bien développée et une incursion dans la réalité de la dépendance aux jeux de hasard et d'argent dans toute son intensité et sa violence.

Mon bonbon de lectrice était certainement de bénéficier de tous les clins d'oeil au heavy metal avec ses insides en connaissant trop bien les références. Rarement un livre ne s'est autant adressé à moi et à tous mes intérêts que celui-là. Les railleries contre le power metal, les allusions à la guéguerre Metallica-Megadeth et la description de la première écoute du Live after Death de Maiden, c'était du bonbon pour moi.

On ne sait pas trop dans quoi on s'embarque au début du roman et puis ça se met à spinner. On entre dans le tourbillon en ne sachant pas comment on va en ressortir... et l'auteur boucle habilement la boucle à la toute fin avec une sensibilité qui l'honore. C'est avec un enthousiasme profond que je vous en recommande la lecture. Un beau cadeau de Noël à offrir... mais surtout à s'offrir à soi-même.
Profile Image for Kimiyo Kimiye.
118 reviews79 followers
May 11, 2020
Un roman que j’appréhendais vu son nombre de pages, mais auquel je ne pouvais passer à côté suite aux commentaires que positifs de mon entourage.

Une histoire touchante, qui te fait ressentir pleins d’émotions et où lire 20 pages sur de la vaisselles sales, ben ça te dérange pas!
Profile Image for Pierre-Alexandre Buisson.
247 reviews147 followers
November 27, 2016
Originalement publié sur Bible Urbaine le 24 novembre 2016.

L’histoire d’amour commence dès l’acquisition du Plongeur. C’est un bel objet, comportant 569 pages bien tassées, et l’illustration de la couverture par Rachel Monnier nous coupe déjà le souffle. Le Quartanier a fait un excellent travail à cet égard – le lecteur potentiel qui scrute les étagères d’une librairie ne devrait pas juger un roman par sa jaquette, mais quand elle est à ce point attrayante, le bouquin part déjà avec quelques points d’avance.
Stéphane – le narrateur qui, on le soupçonne, a beaucoup en commun avec l’auteur – n’a pas 20 ans et étudie en graphisme. Originaire de Trois-Rivières, il est «dans la marde»; le récit commence alors qu’il déménage catastrophiquement chez un ami d’enfance, se sauvant d’une précédente colocation où il n’a pas payé sa part depuis quelques mois, car il a engouffré des sommes considérables dans la stroboscopie hypnotique des machines de loto-poker. Il se trouve une job de plongeur dans un restaurant en vogue du Plateau, La Trattoria, et le roman raconte son adaptation à cet univers, et sa lutte avec les démons du jeu.

Si les nombreux repères géographiques nous sont immédiatement familiers, on apprend, en même temps que le plongeur apprenti, comment désigner les multiples instruments dont se servent les employés du restaurant, la hiérarchie et les rapports de force entre les différentes classes d’employés, et les petits rituels préparatoires qui aident à encaisser le rush. Comment rendre des tâches de cuisine typiquement répétitives dignes d’intérêt pour un lecteur sans prédilection particulière pour les arts culinaires? Le secret est dans ce livre. Les descriptions fiévreuses sont tellement maîtrisées qu’on ressent en même temps que l’antihéros son stress écrasant, son exaltation de joueur compulsif, ses multiples malaises.

C’est un livre que j’aurais aimé lire plus jeune, quand j’arrivais moi aussi de Mauricie et que l’énorme poids culturel de la «grande ville» m’intimidait et m’excitait à la fois. Le Montréal du narrateur, en 2002, est le même que le mien; la drogue, le Plateau, les shows de métal, les virées au Circus, le Roy Bar. En plus de l’aspect «nostalgie» qui ne touchera évidemment pas tous les lecteurs de la même façon, on se sent comme si les personnages, tous très vrais, existaient réellement. Ils nous rappellent tous quelqu’un qu’on connaît, et le plus coloré d’entre eux, Bébert, mentor de Stéphane, s’avère particulièrement sympathique.

Il est plutôt rare qu’un roman nous emballe au point où on le traîne partout avec nous, mais Le Plongeur possède cette étonnante caractéristique. L’action aurait difficilement pu être campée ailleurs qu’à Montréal, et l’abondance de références spécifiques pourrait échapper aux lecteurs étrangers ou plus jeunes, mais il leur restera toujours l’écriture finement ciselée, exempte de maniérismes, et au service de la progression du récit, et la structure des chapitres – on n’est jamais certain, en amorçant le prochain, s’il est une suite directe au précédent, un retour dans le temps, ou un bond dans le futur. On s’attache rapidement à ce narrateur un peu naïf, au cœur pur, qui observe discrètement le monde qui l’entoure et qui l’absorbe, avide de découvertes, accumulant le matériel qui, nous l’apprendrons à la toute fin, allait lui servir d’inspiration pour son premier roman.

Dans l’épilogue, Bébert lui dit: «Laisse faire la science-fiction, man. Ça me regarde pas, mais tu devrais écrire un livre sur moi, à la place». Et avec l’importance qu’il prend dans le récit, c’est un peu le cas. Car Larue nous offre un roman initiatique difficile à oublier, un roman qui sent la bière, la friture et la fumée de cigarette, sur fond de métal, de science-fiction et de nostalgie, détaillant un moment charnière dans l’histoire montréalaise récente.

Un livre à la fois sombre et lumineux, qu’on a envie de recommander à chaque personne avec qui nous avons partagé une parcelle de destin à cette époque choyée.
Profile Image for MAPS - Booktube.
1,193 reviews398 followers
November 8, 2020
Oh lala que je ne suis pas certaine de mon appréciation de ce livre. 🤔

J’avais entendu dire que ce livre se passait dans une cuisine, mais je n’avais pas entendu dire “mais pas que...”

L’écriture est vraiment intéressante et réussissait à certains moments à m’immerger complètement, mais pas tout le temps. Je pense que lire un roman aussi “lourd” au mois de novembre, n’était peut-être pas le meilleur temps. Le timing était un peu contre lui. Ce qui m’a désintéressée ce sont les problèmes de jeux. J’étais à fond avec le protagoniste dans ses shifts à la plonge, surprise à quel point chaque shift avait son ambiance différente et son focus d’une différente manière, mais à chaque fois qu’on retournait aux jeux, eh. J’avais beaucoup de difficulté à rester avec lui/pour lui. L’alcool à flots, les mauvais choix, les jeux de hasard pour y perdre tout, ça me perdait. Je dois aussi mentionner que la passion métal aussi c’est très loin de moi. J’ai reconnu des atomes crochus avec le métal d’Abimes de Jonathan Reynolds mais personnellement, pour en avoir vu de proche, je fais des cauchemars de mush-pit 😅

Je suis donc prise entre une histoire intéressante, une écriture fascinante et plusieurs éléments qui ne me rejoignent pas.
Profile Image for Marilyn.
570 reviews23 followers
March 21, 2020
Well, I forced myself to 120 pages, so technically a DNF. The protagonist had a gambling addiction, trying hard to stay afloat. After securing a job as the dishwasher in a fine dining restaurant and hearing of his experiences, I wore very tired as each night it was the same. I think at this point March 21, 2020 in the middle of a world crisis, I need a totally different subject matter. I may also just stick to some good feel cooking and re-organizing my bookshelves and office. Hang in there everyone in my GoodReads world.
Profile Image for Marie-Claude Gagné.
441 reviews24 followers
July 18, 2025
Vraiment une excellente lecture. J’ai particulièrement aimé tous les passages qui se déroulent au restaurant, les descriptions sont tellement vraies et détaillées qu’on a l’impression d’y être. Le personnage me fâchait parfois par ses décisions, surtout le bout au casino! 🫣 Mais j’ai bien apprécié découvrir son univers.

⭐️⭐️⭐️⭐️ : Beaucoup aimé
Profile Image for Lire.Papier.
241 reviews67 followers
August 24, 2021
Un chef d'oeuvre !

J'ai tellement aimé ce livre. Les références musicales, l'ambiance de la cuisine de restaurant,l'ambiance des bars, les références de Montréal où j'ai vécu mes trips de jeunesse, Bébert 💙 tout y était.

Stéphane Larue a une écriture magnifique. On se laisse emporté par l'histoire, on s'attache à tout les personnages et on se retrouve avec eux dans leurs péripéties.

J'ai vraiment aimé.
Profile Image for Bibliomaniaque .
987 reviews458 followers
January 29, 2023
Un roman au rythme effréné. On ressent rapidement l'ambiance de la plonge et de la cuisine, des jeux. J'ai bien aimé!
Profile Image for La Biblio Geek.
489 reviews33 followers
July 7, 2017
J'aimerais qu'on prenne une ptite minute de silence pour apprécier ce chef d'oeuvre et l'écriture vraiment awesome de Stéphane Larue !
Profile Image for Samantha.
Author 10 books69 followers
October 13, 2023
3.75 stars

This is basically The Bear in book form?! I was kind of bowled over by how much Larue's bustling restaurant kitchen scenes reminded me of the chaos of similar scenes in The Bear (watch The Bear right now if you haven't already), and it's no surprise Larue has years of experience working in restaurants.

It would be easy to see this as a repetitive, too-long novel about dinner rush after dinner rush. But I think that repetition speaks to the overwhelm that service work has on one's life. Both because it is physically demanding and draining and because it barely pays a living wage. In living this life day after day, the narrator is constantly underwater - wired enough after shifts to go to bars instead of going home, too addicted to gambling to hold on to large amounts of money, and too tired to work on his art when he does have a day off (one day often only being enough to recharge in time for the next shift - there is a point when the narrator has the rare two days off in a row, and they are his most artistically productive days in the whole book). Simply put, it's really hard to make a life for yourself when you are overworked and underpaid.

There were a looooot of typos, and I'm not sure whether it's to do with the translation or just poor editing. Other than that, Larue writes about service work in an authentic, detailed way, and I'd def read more in that arena from him.
Profile Image for Alexandre.
313 reviews22 followers
November 5, 2023
J'ai vu le film à sa sortie sans avoir lu le roman, mais j'étais curieux de le lire et je ne regrette pas du tout. C'est long, mais heureusement c'est un page turner.

J'ai jamais eu de problèmes de loterie vidéo, mais j'ai été plongeur/travaillé longtemps en restauration dans ma vie et clairement Stéphane Larue aussi. As close as it gets to reality pour toutes les descriptions sur les jobs de restos!

Chapeau à toutes les références à de vieux (excellents) bands de death metal québecois aussi.
Profile Image for Tania Théberge.
38 reviews1 follower
April 27, 2025
Ça été vraiment long avant que j’embarque dans cette histoire , je m’y suis un peu plus accroché après la moitié du livre. L’univers de la restauration, la dépendance du personnage m’ont plus par contre beaucoup trop de longueur, références musicales qui n’apportait rien de plus à l’histoire selon moi et plusieurs personnages.
Profile Image for Marie-Eve Anctil.
316 reviews45 followers
May 9, 2020
J ai adoré. Maudit j aurais aimé être avec le narrateur au show de Megadeth 🤘🤘🤘🤘
Profile Image for Ariane Famelart.
20 reviews1 follower
January 21, 2022
Ça faisait longtemps que je n’étais pas tombé tête première dans une histoire et que j’ai dévoré un livre aussi rapidement!

Outre le fait de me faire revivre mes années en restauration, la manière que c’est écrit me donnais envie de savoir la suite et de ne pas déposer le livre!

J’ai adoré!
Profile Image for Christine Bergeron.
200 reviews51 followers
August 24, 2021
Ce récit, c'est une incursion dans le sombre univers d'un personnage accro au jeu qui lâche ses études pour travailler comme plongeur dans un restaurant afin de rembourser ses dettes. Certes, l'incursion dans l'état de manque du personnage, ses débats intérieurs et ses choix difficiles, m'ont beaucoup plu. Plus encore, j'ai adoré la précision de l'univers et l'intensité de la personnalité des personnages forts comme Bébert.

Pour avoir travaillé dans l'univers de la restauration quelques années, j'ai profondément apprécié la maîtrise du sujet et tous les clins d'oeil que fait le récit à la furieuse frénésie des cuisines. L'auteur a réussi à me faire vivre la détresse et le stress provoqués par la surcharge de la tâche du plongeur débutant, peu respecté par ses collègues.

Petit bémol : les références aux groupes musicaux ne m'ont pas rejointe et j'ai personnellement trouvé qu'elles n'apportaient rien de plus au récit.
Profile Image for Christine Picard.
Author 2 books96 followers
August 4, 2018
Wow. J’ai beaucoup aimé ce livre.

J’ai tardé à le lire, je pensais que le sujet ne m’intéresserait pas et ça a été tout le contraire. Je ne connais pas le milieu de la restauration et j’ai été fascinée par ses facettes.

La narration très orale et l’écriture en « tranche de vie » ma beaucoup accrochée. Sans rire, j’ai lu les 570 pages en deux jours.

Profile Image for Ariane Brosseau.
248 reviews111 followers
June 1, 2017
J'ai acheté Le plongeur au Salon du livre de Montréal parce qu'on me l'a vivement recommandé, que la couverture était belle et que l'auteur était sur les lieux. (Bref, d'assez mauvaises raisons.) Je n'en avais jamais entendu parler, mais je trouvais que la métaphore de la descente dans les eaux troubles de la plonge des restaurants et de celle dans les méandres du jeux était intéressante.

J'ai acheté le livre et, comme il était plutôt volumineux, je me suis dis que j'attendrais la fin de l'année scolaire avant de l'ouvrir. Le moment est arrivé, avec tout ce que ça impliquait en termes d'emploi d'été, de sorties entre amis et de festivals, si bien que j'ai trimballé le livre dans mon sac pendant un mois avant de finalement l'achever. À travers ce périple littéraire, j'ai abîmé la couverture, croisé l'auteur deux fois, et entendu dire qu'il avait remporté le prix des libraires. Et je sais que cette lenteur semi-imposée a influencé ma lecture.

Le roman avance...lentement. L'action s'étire en longueur. Et ce n'est pas foncièrement une mauvaise chose, puisque ça crée un effet de réalisme immense. Après tout, la vie s'écoule lentement elle aussi. Seulement, quand le rythme de lecture est aussi lent que celui qui a été le mien dans le train de banlieue, ça crée une sorte de sentiment d'impatience. J'avais hâte de savoir comment le plongeur allait se sortir de sa merde, disons-le! (J'avais confiance lui, pas de «si il allait s'en sortir» ici.) Et plus les pages avançaient, plus je m'inquiétais sur son sort. Et plus j'avais aussi envie de lire autre chose, parce qu'après un mois à lire le même livre, tsé...

La lecture de ce roman aura eu, entre autres, l'avantage de me faire découvrir des univers que je connaissais très peu: la restauration, la nuit, le crime, la drogue. Et c'est plutôt rare, mis à part dans les romans de Nicolas Dickner, que j'apprends autant. En cela, je suis heureuse de l'avoir lu (...et achevé).

Profile Image for Amélie Faubert.
142 reviews156 followers
February 10, 2021
J’ai beaucoup, beaucoup aimé ma lecture mais je ne sais pas quoi en dire. J’ai désespéré par moments, je me sentais embourbée dans les histoires de gambling mais j’avais envie de lire encore plus de scènes du resto. Les descriptions hallucinantes et d’une précision presque terrifiante m’ont plongé (no pun intended) dans ce Montréal d’une autre époque pourtant pas si lointaine mais définitivement inconnue. J’ai eu un peu de mal avec la fin, tout s’est mis à débouler trop vite après quelques centaines de page où j’ai eu l’impression d’agoniser un peu. Je n’avais pas lu de livres écrits par un homme depuis plusieurs années, et je n’ai pas regretté d’avoir choisi Le Plongeur, le hype tient la route!
This entire review has been hidden because of spoilers.
Profile Image for Sakina.
676 reviews77 followers
June 26, 2025
9 ans plus tard (il était temps!), heure de l'atlantique, j'ai enfin écouté ce roman magistral, en version audio sur prêt numérique pendant mes vacances aux îles de la madeleine. heure de l'atlantique, la pognes-tu? 🤭

la force de ce roman est sans nul doute la capacité de l'auteur à détailler avec une parfaite précision absolument tout, ce qui crée une ambiance de malade : la musique, la restauration, la littérature, le cinéma, l'addiction aux jeux de loterie, etc. les multiples références m'a imprégnée facilement au début des années 2000. sérieusement, je me rappelle pas avoir été absorbé par autant de réalisme dans un roman, chapeau à l'auteur pour ça! ce roman nous rappelle qu'en dépit de notre statut socioéconomique, nous ne sommes pas à l'abri d'une chute vers les abîmes.

sincèrement, j'ai tout aimé. voir la déchéance du protagoniste est tellement difficile à entendre, et à répétition. je me suis sentie tellement impuissante.

finalement, mohammed, je t'adore. il devrait avoir plus de gens comme toi sur notre planète. ❤️

un grand roman québécois, legit. 💙
Profile Image for Bea.
430 reviews26 followers
August 10, 2023
De jonge verteller, een student grafische vormgeving raakt in financiële problemen door zijn gokverslaving. Om zich hieruit te redden, neemt hij een baantje als afwasser in een druk Italiaans restaurant,.

Mooie en vooral levendige beschrijvingen van het hectische horecaleven en het daar bijhorende nachtleven in Montreal, Canada.
Profile Image for Catherine Dubé.
108 reviews12 followers
August 2, 2021
D'entrée de jeu, il faut le dire, Le Plongeur est un page-turner suprême. J'ai dévoré cette brique de près de 600 pages en moins d'une semaine. Pourtant, les tribulations misérables d'un jeune laveur de vaisselle dans la merde jusqu'au cou ne sauraient évoquer un récit palpitant, non? Sceptique confondue, je m'avoue. Fresque quasi-naturaliste du milieu de la restauration au début des années 2000, le récit nous garde le cul sur le bord de notre chaise du début à la fin. Chaque chapitre consacré à la narration d'un shift à la Trattoria (un restaurant de la rue Mont-Royal rappelant étrangement le défunt Misto) nous rend encore plus anxieux que lors du visionnement d'un épisode des Chefs. L'anxiété du lecteur ne prendra pas de repos, entre les passages insoutenables racontant la dépendance au jeu du jeune protagoniste et la toile exponentielle de mensonges qu'il tisse du début à a fin du livre, il faut le dire, on est pas bien. Pour digérer tout ça, on se délecte d'une ribambelle de personnages secondaires tous plus colorés et attachants les uns que les autres. C'est un livre accessible, divertissant, dont le succès est tout ce qu'il y a de plus justifié.
This entire review has been hidden because of spoilers.
Profile Image for Hotaru.
292 reviews3 followers
June 10, 2019
Le livre est certainement excellent et la couverture mériterait presque une étoile de plus à elle-seule.

Si vous avez envie d'une plongée dans la face sinistre et cachée du Montréal des années 2000 (l'addiction aux jeux de Loto-Québec, les bouges sordides, les remugles des arrières cuisines remplies des cassés de la société), alors ce livre est fait pour vous (surtout si vous aimez le métal).

Quant à moi, la description des addictions était tellement réaliste que j'ai fait un blocage. Je n'en pouvais plus de voir le héros rechuter, encore et encore, entre cuites et shifts épuisants à la plonge, en accumulant une honte et une colère grandissantes, qui ont fini par devenir les miennes. Les quelques phrases d'intro et de conclusion qui nous confirment que le "héros" finit par s'en tirer entament à peine le caractère oppressant de ce cycle quasi-infini. A tel point que, pendant quelques jours, j'ai tendu une main résignée vers un livre qui était en fait rangé à sa place dans la bibliothèque, oubliant systématiquement que je l'avais déjà terminé.
6,987 reviews83 followers
December 28, 2016
Un excellent livre qui nous fait découvrir les coulisse du monde de la restauration, un univers assez peu exploré en littérature et qui est tout simplement fascinant! Les personnages sont vraies et crédibles à travers une intrigue plus ou moins présente, mais dans laquelle on vit au quotidien avec le personnage principale. Un y aborde également le thème de la dépendance (alcool, drogues, jeux). Un véritable petit chef-d'oeuvre qui mérite d'être découvert, lu et partagé!
Profile Image for Sébastien Tremblay.
133 reviews10 followers
November 8, 2019
Malgré quelques longueurs, c'est un livre important pour démystifier le comportement d'un joueur compulsif. Aux apparences fonctionnelles, le joueur compulsif est dans une spirale de mensonges et de pensées sombres. Le roman est aussi une ode à l'amitié (parfois éphémère) et à la famille, ainsi qu'une démonstration de ce que peut être le milieu de la restauration, du point de vue de ses employés. Un bouquin riche, néanmoins facile à lire, un bon page-turner.
Profile Image for Rhoddi.
214 reviews11 followers
September 26, 2019
A car crash you can't look away from story of a gambling addict trying to survive by becoming a dishwasher. One of my fave books of the year just for the intimacy of the subject and the way the characters come alive. It just grabs you with its honesty no matter how much the main character may lie to everyone including himself. Truly powerful. Yeah, I really digged this book.
Profile Image for Cel Kila.
563 reviews18 followers
June 25, 2020
Dubitative. J'ai eu un mal fou à me plonger dans ce livre ! Le langage et les expressions quebecquoises y sont pour beaucoup je pense. J'ai fini par m'y faire mais la première moitié du livre a été un calvaire pour moi. Finalement, je me suis prise au jeu... Un peu.
Displaying 1 - 30 of 571 reviews

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