Une amicale société de notables provinciaux que réunit à jour fixe une sempiternelle partie de cartes décide un beau jour d’aller à Paris dépenser l’argent de la cagnotte : après de joyeuses agapes dans un restaurant de la capitale, chacun pourra donner libre cours à son idée fixe. Le rentier qui a mal aux dents ira voir un dentiste, le fermier visitera des abattoirs et la vieille fille se rendra dans une agence matrimoniale. Mais une malicieuse fatalité va contrecarrer tous ces plans. Abusée par les artifices du menu, accusée d’un vol qu’elle n’a évidemment pas commis, la petite troupe va se trouver entraînée, de méprises en quiproquos, dans une course-poursuite qui prend les allures d’un cauchemar éveillé. Par son art du mouvement et grâce au génie burlesque de son auteur, La Cagnotte, créée en 1864, demeure l’un des chefs-d’œuvre de notre scène comique. Si la gravité est, comme on l’a dit, le privilège des sots, nul n’aura défendu avec plus de vigueur qu’Eugène Labiche l’apanage des gens d’esprit.
I read the English translation of La Cagnotte (Pots of Money in English), and I suspect that it is a play that would be likely to translate better on stage than it did on the page. First of all, the play was chock-full of physical comedy, which is never going to be as funny on paper as in person. Secondly, the cast of this play was fairly large, so at times it was a little challenging to keep track of everyone. Finally, the setting seemed to me like another character in the play, and I just think things would have been more engaging with a proper set framing the action.
The play itself was not bad. It was light reading, it had funny parts, and it was an entertaining farce. I just think that being a play, Pots of Money is meant to be seen, but not necessarily read.