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Bohen
Les Seigneurs de Bohen
Je vais vous raconter comment l'Empire est mort.
L'Empire de Bohen, le plus puissant jamais connu, qui tirait sa richesse du lirium, ce métal aux reflets d'étoile, que les nomades de ma steppe appellent le sang blanc du monde. Un Empire fort de dix siècles d'existence, qui dans son aveuglement se croyait éternel.
J'évoquerai pour vous les héros qui provoquèrent sa chute. Vous ne trouverez parmi eux ni grands seigneurs, ni sages conseillers, ni splendides princesses, ni nobles chevaliers... Non, je vais vous narrer les hauts faits de Sainte-Étoile, l'escrimeur errant au passé trouble, persuadé de porter un monstre dans son crâne. De Maëve la morguenne, la sorcière des ports des Havres, qui voulait libérer les océans. De Wens, le clerc de notaire, condamné à l'enfer des mines et qui dans les ténèbres découvrit une nouvelle voie... Et de tant d'autres encore, de ceux dont le monde n'attendait rien, mais qui malgré cela y laissèrent leur empreinte.
Et le vent emportera mes mots sur la steppe. Le vent, au-delà, les murmurera dans Bohen. Avec un peu de chance, le monde se souviendra.
L'Empire de Bohen, le plus puissant jamais connu, qui tirait sa richesse du lirium, ce métal aux reflets d'étoile, que les nomades de ma steppe appellent le sang blanc du monde. Un Empire fort de dix siècles d'existence, qui dans son aveuglement se croyait éternel.
J'évoquerai pour vous les héros qui provoquèrent sa chute. Vous ne trouverez parmi eux ni grands seigneurs, ni sages conseillers, ni splendides princesses, ni nobles chevaliers... Non, je vais vous narrer les hauts faits de Sainte-Étoile, l'escrimeur errant au passé trouble, persuadé de porter un monstre dans son crâne. De Maëve la morguenne, la sorcière des ports des Havres, qui voulait libérer les océans. De Wens, le clerc de notaire, condamné à l'enfer des mines et qui dans les ténèbres découvrit une nouvelle voie... Et de tant d'autres encore, de ceux dont le monde n'attendait rien, mais qui malgré cela y laissèrent leur empreinte.
Et le vent emportera mes mots sur la steppe. Le vent, au-delà, les murmurera dans Bohen. Avec un peu de chance, le monde se souviendra.
550 pages, Paperback
First published November 8, 2012
20 people are currently reading
454 people want to read
About the author
Estelle Faye
60 books63 followersNée le 1er mai 1978, Estelle Faye a suivi des cours de théâtre à Paris et à San Francisco. Elle a scénarisé plusieurs courts métrages dont un a été récompensé par le prix France Télévision au festival de Cannes.
Aujourd’hui, Estelle Faye se consacre à la réalisation et à l’écriture.
Aujourd’hui, Estelle Faye se consacre à la réalisation et à l’écriture.
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Community Reviews
Displaying 1 - 30 of 45 reviews
April 22, 2024
Un incroyable coup de cœur. J'ai hâte de lire la suite. Pourquoi on ne parle pas davantage de cette duologie ?!
C'est épique, intelligent, un World building bien construit, un système de magie solide et la construction des personnages est une véritable pépite.
Je ne parle même pas du style d'écriture d'Estelle Faye qui est juste envoûtant. ❤️
C'est épique, intelligent, un World building bien construit, un système de magie solide et la construction des personnages est une véritable pépite.
Je ne parle même pas du style d'écriture d'Estelle Faye qui est juste envoûtant. ❤️
April 15, 2018
Mon avis détaillé
Une grosse, grosse claque !
Soignée, poétique, immersive... la plume d'Estelle Fate m'a ici complètement envoûtée. Elle nous dépeint un monde d'une grande richesse, à une période charnière remplie de possibilités. On y découvre plusieurs régions, chacune avec une atmosphère, une identité différente. L'ensemble n'est jamais indigeste pour autant. Tout est ici dans les détails, des touches subtiles qui donnent beaucoup d’épaisseur à cet univers.
On le découvre par petits bouts, au gré des pérégrinations des personnages. L'auteure tisse ici une toile de destins qui ne peut qu’entraîner. La tension y monte doucement, incitant le lecteur à toujours tourner plus les pages. Mais l’histoire a beau être épique, elle a aussi un côté un peu intime et se révèle forte en émotions.
Avant d'être question de révolution et de grand idéaux, il est question d'humains et de leurs sentiments, quels qu'ils soient. Ces personnages si charismatiques, ce sont eux qui pour moi portent le livre. Loin des clichés de la fantasy, ils sont croqués avec beaucoup de réalisme. Ils doutent, craignent et se plantent, comme tout le monde. Ils se révèlent également terriblement attachants. Qu’il s’agisse de Saint-Etoile, bretteur vagabond au passé nébuleux et Mordred, son démon intérieur aux réflexions si savoureuses (que je n’ai pu m’empêcher d’imaginer sous les traits de Murray, le crâne de Monkey Island) ; de Maëve, la sorcière dont le cœur s’attache facilement, mais n’appartient qu’à la mer ; de Wens et Janosh, ce duo fascinant ; de Sorenz le chien de guerre et sa beauté ambiguë ; et de tant d’autres encore que l’on suit le temps d’un instant, tous m'ont touchée, à leur façon. J'aurais pu les suivre encore des heures, je crois.
Une grosse, grosse claque !
Soignée, poétique, immersive... la plume d'Estelle Fate m'a ici complètement envoûtée. Elle nous dépeint un monde d'une grande richesse, à une période charnière remplie de possibilités. On y découvre plusieurs régions, chacune avec une atmosphère, une identité différente. L'ensemble n'est jamais indigeste pour autant. Tout est ici dans les détails, des touches subtiles qui donnent beaucoup d’épaisseur à cet univers.
On le découvre par petits bouts, au gré des pérégrinations des personnages. L'auteure tisse ici une toile de destins qui ne peut qu’entraîner. La tension y monte doucement, incitant le lecteur à toujours tourner plus les pages. Mais l’histoire a beau être épique, elle a aussi un côté un peu intime et se révèle forte en émotions.
Avant d'être question de révolution et de grand idéaux, il est question d'humains et de leurs sentiments, quels qu'ils soient. Ces personnages si charismatiques, ce sont eux qui pour moi portent le livre. Loin des clichés de la fantasy, ils sont croqués avec beaucoup de réalisme. Ils doutent, craignent et se plantent, comme tout le monde. Ils se révèlent également terriblement attachants. Qu’il s’agisse de Saint-Etoile, bretteur vagabond au passé nébuleux et Mordred, son démon intérieur aux réflexions si savoureuses (que je n’ai pu m’empêcher d’imaginer sous les traits de Murray, le crâne de Monkey Island) ; de Maëve, la sorcière dont le cœur s’attache facilement, mais n’appartient qu’à la mer ; de Wens et Janosh, ce duo fascinant ; de Sorenz le chien de guerre et sa beauté ambiguë ; et de tant d’autres encore que l’on suit le temps d’un instant, tous m'ont touchée, à leur façon. J'aurais pu les suivre encore des heures, je crois.
May 19, 2019
Talk about a heavy tome: 592 pages of dense, French writing. Despite my French having improved a lot over the last few years, I still don't slide through texts like this one.
Either way, I'm glad I finally read one of Mrs Faye's novels, for a change. My previous reads were short-stories, as you can see via the following links:
* here (Trolls et Légendes - L'Anthologie Officielle)
* here (Fées et Automates - Anthologie des Imaginales 2016)
* here (Utopiales 2016)
* here (Destinations - Anthologie des Imaginales 2017)
* here (Créatures, anthologie des Imaginales 2018)
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What's this stand-alone (!), epic story about? About the downfall of an empire called Bohen (wordplay on Bohemia?), somewhere in Eastern Europe, judging by the certain names and products: Katow-Ser (Katowice?), Denepr (Djnepr river?), kvas (alcoholic drink), ...
The empire of Bohen is one of the richest and greatest out there, thanks to the metal lirium (resources are always crucial in an empire's richness, be it oil, minerals, ...). However, its population isn't that satisfied with how politics run this empire. At several places, protests and rebellion break out, not in the least via an army of mercenaries, led by Sorenz, a fierce warrior who needs no body armour when in combat mode, cunning and fast as he is.
Other brave souls are an ordinary clerk (Wenceslas aka Wens), a (powerful) mage called Janosh Schneewitch (whose speech skills were taken from him through the removal of his tongue, as he spoke "unholy" words), Sélène (Janosh's sister, ends up in the monastery after Wens's intervention with Janosh to save her from working in the lirium-mines), Valentyn aka Saint-Étoile (trad.: Holy Star) (a young monk who's urged to flee as the monastery is attacked and burnt down; he will play a key role in the story), and some others.
Saint-Étoile, shortly after his escape, is "taken care of" by a forest-witch, who decides that Valentyn (his former name) will lead a totally new life. .
There's also Maëve, a young sorceress with the power of salt. She's in a relationship with Lantane, a powerful sorceress who tries to keep off the Black Vessels that threaten her people. Her abilities are somewhat similar to the Skill of the rulers in Robin Hobb's The Farseer Trilogy.
Maëve is the daughter of a famed sailor, who didn't really see his daughter as his successor, despite her desire to be a sailor and lead ships to victory. So she set out into the world to prove him wrong.
The Black Vessels are remnants of the Age of the Wurms, dragon-like creatures, or rather, a ruling class that dressed up like dragons and kept the population under control. At some point, they were so into their little "game", they tried to become dragon-like creatures, even attempted to run some experiments. The result is those Black Vessels, on which those creatures are doomed to live forever, trapped in a sort of time-bubble, if I understood correctly.
As several forces converge on the powers that be, i.e. the emperor and empress, they also encounter difficulties and are therefore thrown into the dungeons, far enough from the castle, far enough from the masses. Or they have to work in the mines. Still, at some point, the rebellion is too strong, so the guards and armies, who are too few in number, can only be in one place at a time.
Also, on a regular basis, young kids are kidnapped and manipulated to become an army of gullible warriors, whose only goal is to make "the enemies" cross over and see the "Light". Of course, even if you agree to convert, you'll end up dead anyway.
The empire has, ultimately, fallen. The rebellion could not be stopped, certainly not when creatures like golems and ghouls took part in the various battles. The rulers have stepped down, a new order will be put in place to restore the economy, especially with the various ports, and daily life in general.
As I wrote above, this is a dense novel. There are many characters, primary and secondary. There's no list of who's who, unlike in e.g. the books of Joe Abercrombie, with whose works this book is compared. 'Les Seigneurs de Bohen' is also compared to Glen Cook's 'The Black Company', but I haven't read those books. I can understand the why of the comparison, but Abercrombie's books contain more blood and gore and are, in my humble, easier to read.
Mrs Faye leaves a lot of holes, I found, throughout the book. I wondered a lot when some of my questions would be answered, if all pieces of the puzzle would be put together. And indeed, there are some holes filled, mainly in the last 50-100 pages.
One major question, or two, is still not solved: Who is Mord? And why was he put into Valentyn's head?
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This novel is about the downfall of an empire, as many people want change. A bit like the 'gilet jaunes' of today in France and elsewhere in Europe. See also the climate marshes, for example. These things happen when the same ruler(s) have been occupying this position for too long. If one wants change, by what must the current situation be replaced? Some just want to overthrow a government, an emperor, ... Other have a more detailed plan in mind. The heroes are thus not really heroes, but characters with flaws, each from a different background and upbringing.
All things considered, I found this a good story, but not free from critique: it's dense, you have to take your time to "see" or "understand" what's going on. Like I mentioned earlier, a "who's who" would have been nice. Authors like Stefan Platteau, Pierre Grimbert, Guy Gavriel Kay, ... have done so previously. But Mrs Faye addresses relevant and contemporary topics in terms of politics, sociology, sexual orientation, ..., which is very good. Add the historical context, for which she's done quite some research (mainly on Bohemia and Moravia in the 12th-13th centuries AD), and it adds that extra touch to the whole.
Meanwhile, a stand-alone sequel has come out: Les Révoltés de Bohen. This story takes place 15 years after the events in 'Les Seigneurs de Bohen'. In other words, it's best to read both books in chronological order. I'm not sure yet if I'll read the sequel, since 'Les Seigneurs' didn't totally captivate me, despite its themes and premise.
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I do have two points of critique, though:
1) So yes, there's a good dose of LGBT+: Maëve and Lantane, Maëve and Sascha (leader of a group of smugglers of contraband), Maëve and Sigalis aka Cigale (they'll later live together), Sorenz and Saint-Étoile, ... Nothing against this kind of element in a story, as it can help to make it more accepted, especially in this day and age. However, what bothered me: if one partner is no more, let's move on to a next without even taking the time to "get to know" each other. Or, after each insignificant battle or happening, falling into each other's arms and make love. One can exaggerate, but this is just a wee bit too much of it, in my humble opinion. Not even Becky Chambers went this far in her books. But maybe we have to put things into context: there's a war brewing, an empire to be brought down, ... Circumstances are never cheerful and merrymaking in such a case.
2) My second point of critique involves the map of the empire: it's too small and the middle part is hidden in the fold, where the pages are glued together. Furthermore, I'm not fond of the font of the place names, especially not when these place names are put over the drawing.
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An interesting interview about the book and more can be found at JustAWord.fr.
Either way, I'm glad I finally read one of Mrs Faye's novels, for a change. My previous reads were short-stories, as you can see via the following links:
* here (Trolls et Légendes - L'Anthologie Officielle)
* here (Fées et Automates - Anthologie des Imaginales 2016)
* here (Utopiales 2016)
* here (Destinations - Anthologie des Imaginales 2017)
* here (Créatures, anthologie des Imaginales 2018)
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What's this stand-alone (!), epic story about? About the downfall of an empire called Bohen (wordplay on Bohemia?), somewhere in Eastern Europe, judging by the certain names and products: Katow-Ser (Katowice?), Denepr (Djnepr river?), kvas (alcoholic drink), ...
The empire of Bohen is one of the richest and greatest out there, thanks to the metal lirium (resources are always crucial in an empire's richness, be it oil, minerals, ...). However, its population isn't that satisfied with how politics run this empire. At several places, protests and rebellion break out, not in the least via an army of mercenaries, led by Sorenz, a fierce warrior who needs no body armour when in combat mode, cunning and fast as he is.
Other brave souls are an ordinary clerk (Wenceslas aka Wens), a (powerful) mage called Janosh Schneewitch (whose speech skills were taken from him through the removal of his tongue, as he spoke "unholy" words), Sélène (Janosh's sister, ends up in the monastery after Wens's intervention with Janosh to save her from working in the lirium-mines), Valentyn aka Saint-Étoile (trad.: Holy Star) (a young monk who's urged to flee as the monastery is attacked and burnt down; he will play a key role in the story), and some others.
Saint-Étoile, shortly after his escape, is "taken care of" by a forest-witch, who decides that Valentyn (his former name) will lead a totally new life. .
There's also Maëve, a young sorceress with the power of salt. She's in a relationship with Lantane, a powerful sorceress who tries to keep off the Black Vessels that threaten her people. Her abilities are somewhat similar to the Skill of the rulers in Robin Hobb's The Farseer Trilogy.
Maëve is the daughter of a famed sailor, who didn't really see his daughter as his successor, despite her desire to be a sailor and lead ships to victory. So she set out into the world to prove him wrong.
The Black Vessels are remnants of the Age of the Wurms, dragon-like creatures, or rather, a ruling class that dressed up like dragons and kept the population under control. At some point, they were so into their little "game", they tried to become dragon-like creatures, even attempted to run some experiments. The result is those Black Vessels, on which those creatures are doomed to live forever, trapped in a sort of time-bubble, if I understood correctly.
As several forces converge on the powers that be, i.e. the emperor and empress, they also encounter difficulties and are therefore thrown into the dungeons, far enough from the castle, far enough from the masses. Or they have to work in the mines. Still, at some point, the rebellion is too strong, so the guards and armies, who are too few in number, can only be in one place at a time.
Also, on a regular basis, young kids are kidnapped and manipulated to become an army of gullible warriors, whose only goal is to make "the enemies" cross over and see the "Light". Of course, even if you agree to convert, you'll end up dead anyway.
The empire has, ultimately, fallen. The rebellion could not be stopped, certainly not when creatures like golems and ghouls took part in the various battles. The rulers have stepped down, a new order will be put in place to restore the economy, especially with the various ports, and daily life in general.
As I wrote above, this is a dense novel. There are many characters, primary and secondary. There's no list of who's who, unlike in e.g. the books of Joe Abercrombie, with whose works this book is compared. 'Les Seigneurs de Bohen' is also compared to Glen Cook's 'The Black Company', but I haven't read those books. I can understand the why of the comparison, but Abercrombie's books contain more blood and gore and are, in my humble, easier to read.
Mrs Faye leaves a lot of holes, I found, throughout the book. I wondered a lot when some of my questions would be answered, if all pieces of the puzzle would be put together. And indeed, there are some holes filled, mainly in the last 50-100 pages.
One major question, or two, is still not solved: Who is Mord? And why was he put into Valentyn's head?
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This novel is about the downfall of an empire, as many people want change. A bit like the 'gilet jaunes' of today in France and elsewhere in Europe. See also the climate marshes, for example. These things happen when the same ruler(s) have been occupying this position for too long. If one wants change, by what must the current situation be replaced? Some just want to overthrow a government, an emperor, ... Other have a more detailed plan in mind. The heroes are thus not really heroes, but characters with flaws, each from a different background and upbringing.
All things considered, I found this a good story, but not free from critique: it's dense, you have to take your time to "see" or "understand" what's going on. Like I mentioned earlier, a "who's who" would have been nice. Authors like Stefan Platteau, Pierre Grimbert, Guy Gavriel Kay, ... have done so previously. But Mrs Faye addresses relevant and contemporary topics in terms of politics, sociology, sexual orientation, ..., which is very good. Add the historical context, for which she's done quite some research (mainly on Bohemia and Moravia in the 12th-13th centuries AD), and it adds that extra touch to the whole.
Meanwhile, a stand-alone sequel has come out: Les Révoltés de Bohen. This story takes place 15 years after the events in 'Les Seigneurs de Bohen'. In other words, it's best to read both books in chronological order. I'm not sure yet if I'll read the sequel, since 'Les Seigneurs' didn't totally captivate me, despite its themes and premise.
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I do have two points of critique, though:
1) So yes, there's a good dose of LGBT+: Maëve and Lantane, Maëve and Sascha (leader of a group of smugglers of contraband), Maëve and Sigalis aka Cigale (they'll later live together), Sorenz and Saint-Étoile, ... Nothing against this kind of element in a story, as it can help to make it more accepted, especially in this day and age. However, what bothered me: if one partner is no more, let's move on to a next without even taking the time to "get to know" each other. Or, after each insignificant battle or happening, falling into each other's arms and make love. One can exaggerate, but this is just a wee bit too much of it, in my humble opinion. Not even Becky Chambers went this far in her books. But maybe we have to put things into context: there's a war brewing, an empire to be brought down, ... Circumstances are never cheerful and merrymaking in such a case.
2) My second point of critique involves the map of the empire: it's too small and the middle part is hidden in the fold, where the pages are glued together. Furthermore, I'm not fond of the font of the place names, especially not when these place names are put over the drawing.
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An interesting interview about the book and more can be found at JustAWord.fr.
July 16, 2019
Un réel plaisir de retrouver la si belle et immersive plume d'Estelle Faye dans cette dark fantasy, certes parfois prolixe, mais nouvelle preuve d'une imagination sans frontière de l'autrice.
Son don pour les descriptions et les personnages riches ne s'affaiblit pas, des personnages qu'elle ne ménage d'ailleurs pas, ce qui apporte un certain poids à cette histoire. On suit plusieurs héros, tous différents mais qui finalement ont un même but. Tous ont leur croix à porter et il est très plaisant de suivre leur évolution, tout en sachant que tous n'auront pas des happy ends.
Son don pour les descriptions et les personnages riches ne s'affaiblit pas, des personnages qu'elle ne ménage d'ailleurs pas, ce qui apporte un certain poids à cette histoire. On suit plusieurs héros, tous différents mais qui finalement ont un même but. Tous ont leur croix à porter et il est très plaisant de suivre leur évolution, tout en sachant que tous n'auront pas des happy ends.
December 6, 2020
Vraiment une bonne lecture fantastique comme je les aime. Une diversité de personnages attachants, de l'humour, de l'amour, de la magie, un Empire à renverser, une culture et une histoire à découvrir, le tout combiné à la superbe plume d'Estelle Faye que je découvrais. Je l'ai dévoré !
July 27, 2022
J'ai pris une grosse claque avec ce roman. J'en avais entendu beaucoup de bien mais je crois que c'est encore meilleur que ce à quoi je m'attendais.
J'ai d'abord été emporté par l'écriture, évocatrice et immersive. J'ai ensuite été séduit par les personnages, profonds et attachants dans leurs styles pourtant tous différents. J'ai enfin été emballé par le récit lui-même, à la fois épique et profondément humain.
L'univers imaginé par Estelle Faye est décrit avec finesse, sans détails inutiles mais avec ce qu'il faut de petites touches pour qu'on y croit et qu'on y plonge avec plaisir.
C'est de la très bonne fantasy, de la très grande fantasy. Et dire que ce n'est que le premier tome d'un diptyque ! Si le second est aussi réussi que celui-ci, me voilà reparti pour quelques journées de lecture passionnante.
J'ai d'abord été emporté par l'écriture, évocatrice et immersive. J'ai ensuite été séduit par les personnages, profonds et attachants dans leurs styles pourtant tous différents. J'ai enfin été emballé par le récit lui-même, à la fois épique et profondément humain.
L'univers imaginé par Estelle Faye est décrit avec finesse, sans détails inutiles mais avec ce qu'il faut de petites touches pour qu'on y croit et qu'on y plonge avec plaisir.
C'est de la très bonne fantasy, de la très grande fantasy. Et dire que ce n'est que le premier tome d'un diptyque ! Si le second est aussi réussi que celui-ci, me voilà reparti pour quelques journées de lecture passionnante.
December 6, 2024
Très plaisant
April 12, 2018
Extraordinaire. Je ne vais pas m'en remettre tout de suite. Le récit de la chute d'un empire vieux d'un millénaire, à travers les yeux de ses petites personnes, ses couturières, ses bâtards, ses nonnes, ses bannis, ses bretteurs, ses enfants... Des personnages si attachants qu'il faut prendre le temps de pleurer ceux qui n'ont pas survécu à la chute de Bohen, et les coeurs brisés des survivants. Un récit passionnant.
March 10, 2023
C’était une super lecture jusqu’au 3/4 du bouquin, même si j’acceptais quelques petites choses un peu trop faciles par ci par là, mais cette fin… je peux pas mettre au dessus de 3 étoiles.
En soi une histoire sympa sur des gens qui renversent un empire où la magie existe mais est très régulée et mal vue par l’église, mais avec un empereur qui sert absolument à rien, et trop de personnages. Honnêtement les 100 dernières pages me donnent l’impression que l’autrice ne savait pas comment terminer son histoire et qu’elle s’est embrouillée avec tous ses personnages et leurs petites histoires de cœur.
J’ai beaucoup aimé plusieurs des personnages principaux mais le manque de respect de madame Estelle Faye dans la manière avec laquelle elle a terminé leurs histoires me choque 🥲 et puis, la lecture se termine à un moment où ça redevient intéressant… je lirai l’autre bouquin dans cet univers pour voir ce qu’elle en fait 15 ans plus tard malgré la déception finale !
En soi une histoire sympa sur des gens qui renversent un empire où la magie existe mais est très régulée et mal vue par l’église, mais avec un empereur qui sert absolument à rien, et trop de personnages. Honnêtement les 100 dernières pages me donnent l’impression que l’autrice ne savait pas comment terminer son histoire et qu’elle s’est embrouillée avec tous ses personnages et leurs petites histoires de cœur.
J’ai beaucoup aimé plusieurs des personnages principaux mais le manque de respect de madame Estelle Faye dans la manière avec laquelle elle a terminé leurs histoires me choque 🥲 et puis, la lecture se termine à un moment où ça redevient intéressant… je lirai l’autre bouquin dans cet univers pour voir ce qu’elle en fait 15 ans plus tard malgré la déception finale !
September 26, 2018
J'ai fait cette lecture dans le cadre du Prix Littéraire de l'Imaginaire BooktubersApp 2018, et je dois avouer que je ne l'aurais sans doute jamais faite sans ça. En effet, le roman ne me tentait absolument pas, et j'y allais plutôt à reculons, bien qu'appréciant généralement la fantasy, ce qui explique pourquoi c'est le dernier que je lis parmi la sélection. Et je dois dire qu'il fut une très bonne surprise.
On entre dans l'Empire de Bohen avec son Palais d'Ambre Vert, aux côtés de différents personnages. On partira ainsi à la rencontre de Sainte-Etoile, de Wens, de Janosh, de Sorenz, ou encore Maëve et Sigalit. Chacun aura son importance dans la chute de l'Empire, comme il nous est annoncé en quatrième de couverture. Nous allons ainsi découvrir les origines de la mort de cet Empire, parfois entrecoupé du présent raconté par le personnage de Ioulia la Perdrix.
Nous suivons ainsi conjointement les différents personnages cités auparavant, donc l'on pourrait croire qu'ils n'ont parfois rien en commun. Mais nous le découvrirons ensuite, chacun a eu son importance dans la chute de l'Empire qu'ils connaissaient jusqu'à présent. Chacun a son histoire propre, ses doutes, ses objectifs, ses buts à atteindre, sa situation, et nous vivons ainsi des choses différentes selon les personnages. Aucun ne se ressemble, de par leur passé en grande partie.
Malgré leur nombre relativement important, on ne se retrouve pas perdu durant la lecture. En effet, comme dit auparavant, ils sont tous différents de par leur vécu, et on apprend petit à petit sur eux. Je me suis plus ou moins attachée à certains d'entre eux, comme Sigalit ou Sorenz, mais rien de plus. Néanmoins, j'ai apprécié être aux côtés de chacun d'entre eux, d'en savoir plus sur chacun de ces personnages.
Cet entremêlement d'intrigues créant l'histoire principale nous mène au fil des pages, et ce avec envie. J'ai personnellement beaucoup apprécié l'histoire de ce roman, que l'on pourrait ainsi découpé en petits histoires, servant quelque chose de plus grand. Ainsi se mêlent la jeune morguenne (femme dotée de pouvoirs) rêvant d'une vie sur les flots, l'escrimeur accompagné d'un mage sous son crâne, ou encore le jeune clerc qui découvrira ce que cela fait d'être plein de pouvoirs. Plusieurs vies se déroulant en parallèle avant de se croiser d'une manière ou d'une autre, à l'origine de tout un changement. On est pris dans les combats, les situations, les embuscades qui prennent place dans le roman, mais aussi dans les moments plus ancrés dans l'émotion et les sentiments.
Ce roman, étant un ouvrage de fantasy, prête une place importante aux combats et à la guerre. On n'est pas sans reste sur ce point-là, et l'autrice ne le fait pas qu'à moitié. Ils peuvent s'avérer sanglants et mortels, sans distinction entre les personnages. L'histoire se pose dans une ambiance et un mode de vie plutôt médiéval, que Estelle Faye nous dit inspirés l'époque entre Moyen-Age et Renaissance, ainsi que de l'Europe Centrale et de l'Est. On est ainsi dans une histoire où la machine à imprimer n'existe pas encore, ou peut de gens savent lire et encore moins écrire,où les armes à feu sont sujettes à superstitions, ... Tout l'univers m'a plu, tout comme les différents lieux que l'ont découvre, pas toujours très roses, du fait qu'on est dans une période qui semble plutôt sombre pour l'Empire. Néanmoins, on nous parle de certains lieux dont l'on en saura jamais plus que quelques rumeurs ou mots, malgré qu'on puisse avoir envie d'en savoir plus.
Les créatures fantastiques ou surnaturelles ne sont pas des plus présentes dans ce roman, même s'il nous arrive d'en croiser. C'est loin d'être le sujet principal du livre, et une importance plutôt moindre, au contraire de la magie que l'on va côtoyer par le biais de plusieurs des personnages, et ce sous différentes formes.
Le livre est pour moi un roman plutôt adulte, il demande un minimum de maturité du lecteur. En effet, les combats sanglants y ont leur place, mais on aura aussi des mots plus crus, provenant de l'un des personnages. Rien de bien gênant pour ma part, puisque cela correspond au personnage et que cela ne va jamais dans l'obscène.
Il aborde aussi de temps à autre certains sujets, comme la femme à cette époque, ou bien l'homosexualité et le passé de chacun, pouvant nourrir la réflexion en plus de l'histoire que nous suivons.
En ce qui concerne la fin, elle nous montre comme l'Empire sombre, et porte le point final à cette période de la vie des personnages en quête de changement, et signe l'aboutissement de ce qu'ont traversé les protagonistes. Il est vrai néanmoins que certaines questions d'arrière-plan que l'on peut éventuellement se poser restent sans réponse, mais rien qui puisse nous empêcher la compréhension du dénouement et de ses éléments.
Pour conclure, ce roman fut vraiment une bonne surprise pour ma part. J'ai vraiment apprécié suivre ce roman, que j'ai lu rapidement, que ce soit pour les personnages ou pour leurs histoires. La plume de l'autrice est très agréable et nous plonge dans son univers, bien qu'on en connaisse qu'une partie. Il me faut néanmoins signaler que les avis sont plutôt partagés sur ce roman, notamment au sein des jurés du prix littéraire, et qu'il peut ainsi plaire comme ne pas plaire. En ce qui me concerne, ce serait avec plaisir que je lirais le prochain livre sur l'univers de Les Seigneurs de Bohen, un projet dont Estelle Faye en a évoqué l'envie de faire, bien que ce fut pas prévu.
Note de 4,5/5 sur le blog
On entre dans l'Empire de Bohen avec son Palais d'Ambre Vert, aux côtés de différents personnages. On partira ainsi à la rencontre de Sainte-Etoile, de Wens, de Janosh, de Sorenz, ou encore Maëve et Sigalit. Chacun aura son importance dans la chute de l'Empire, comme il nous est annoncé en quatrième de couverture. Nous allons ainsi découvrir les origines de la mort de cet Empire, parfois entrecoupé du présent raconté par le personnage de Ioulia la Perdrix.
Nous suivons ainsi conjointement les différents personnages cités auparavant, donc l'on pourrait croire qu'ils n'ont parfois rien en commun. Mais nous le découvrirons ensuite, chacun a eu son importance dans la chute de l'Empire qu'ils connaissaient jusqu'à présent. Chacun a son histoire propre, ses doutes, ses objectifs, ses buts à atteindre, sa situation, et nous vivons ainsi des choses différentes selon les personnages. Aucun ne se ressemble, de par leur passé en grande partie.
Malgré leur nombre relativement important, on ne se retrouve pas perdu durant la lecture. En effet, comme dit auparavant, ils sont tous différents de par leur vécu, et on apprend petit à petit sur eux. Je me suis plus ou moins attachée à certains d'entre eux, comme Sigalit ou Sorenz, mais rien de plus. Néanmoins, j'ai apprécié être aux côtés de chacun d'entre eux, d'en savoir plus sur chacun de ces personnages.
Cet entremêlement d'intrigues créant l'histoire principale nous mène au fil des pages, et ce avec envie. J'ai personnellement beaucoup apprécié l'histoire de ce roman, que l'on pourrait ainsi découpé en petits histoires, servant quelque chose de plus grand. Ainsi se mêlent la jeune morguenne (femme dotée de pouvoirs) rêvant d'une vie sur les flots, l'escrimeur accompagné d'un mage sous son crâne, ou encore le jeune clerc qui découvrira ce que cela fait d'être plein de pouvoirs. Plusieurs vies se déroulant en parallèle avant de se croiser d'une manière ou d'une autre, à l'origine de tout un changement. On est pris dans les combats, les situations, les embuscades qui prennent place dans le roman, mais aussi dans les moments plus ancrés dans l'émotion et les sentiments.
Ce roman, étant un ouvrage de fantasy, prête une place importante aux combats et à la guerre. On n'est pas sans reste sur ce point-là, et l'autrice ne le fait pas qu'à moitié. Ils peuvent s'avérer sanglants et mortels, sans distinction entre les personnages. L'histoire se pose dans une ambiance et un mode de vie plutôt médiéval, que Estelle Faye nous dit inspirés l'époque entre Moyen-Age et Renaissance, ainsi que de l'Europe Centrale et de l'Est. On est ainsi dans une histoire où la machine à imprimer n'existe pas encore, ou peut de gens savent lire et encore moins écrire,où les armes à feu sont sujettes à superstitions, ... Tout l'univers m'a plu, tout comme les différents lieux que l'ont découvre, pas toujours très roses, du fait qu'on est dans une période qui semble plutôt sombre pour l'Empire. Néanmoins, on nous parle de certains lieux dont l'on en saura jamais plus que quelques rumeurs ou mots, malgré qu'on puisse avoir envie d'en savoir plus.
Les créatures fantastiques ou surnaturelles ne sont pas des plus présentes dans ce roman, même s'il nous arrive d'en croiser. C'est loin d'être le sujet principal du livre, et une importance plutôt moindre, au contraire de la magie que l'on va côtoyer par le biais de plusieurs des personnages, et ce sous différentes formes.
Le livre est pour moi un roman plutôt adulte, il demande un minimum de maturité du lecteur. En effet, les combats sanglants y ont leur place, mais on aura aussi des mots plus crus, provenant de l'un des personnages. Rien de bien gênant pour ma part, puisque cela correspond au personnage et que cela ne va jamais dans l'obscène.
Il aborde aussi de temps à autre certains sujets, comme la femme à cette époque, ou bien l'homosexualité et le passé de chacun, pouvant nourrir la réflexion en plus de l'histoire que nous suivons.
En ce qui concerne la fin, elle nous montre comme l'Empire sombre, et porte le point final à cette période de la vie des personnages en quête de changement, et signe l'aboutissement de ce qu'ont traversé les protagonistes. Il est vrai néanmoins que certaines questions d'arrière-plan que l'on peut éventuellement se poser restent sans réponse, mais rien qui puisse nous empêcher la compréhension du dénouement et de ses éléments.
Pour conclure, ce roman fut vraiment une bonne surprise pour ma part. J'ai vraiment apprécié suivre ce roman, que j'ai lu rapidement, que ce soit pour les personnages ou pour leurs histoires. La plume de l'autrice est très agréable et nous plonge dans son univers, bien qu'on en connaisse qu'une partie. Il me faut néanmoins signaler que les avis sont plutôt partagés sur ce roman, notamment au sein des jurés du prix littéraire, et qu'il peut ainsi plaire comme ne pas plaire. En ce qui me concerne, ce serait avec plaisir que je lirais le prochain livre sur l'univers de Les Seigneurs de Bohen, un projet dont Estelle Faye en a évoqué l'envie de faire, bien que ce fut pas prévu.
Note de 4,5/5 sur le blog
October 14, 2020
Un très bon roman de fantasy.
On sort du schéma traditionnel de la quête du héros, qui finit par devenir un puissant roi/sorcier, pour se concentrer sur des personnages plus marginalisés. C'est un parti-pris original et appréciable.
L'écriture est agréable et facile à lire, sans être trop simpliste.
On sort du schéma traditionnel de la quête du héros, qui finit par devenir un puissant roi/sorcier, pour se concentrer sur des personnages plus marginalisés. C'est un parti-pris original et appréciable.
L'écriture est agréable et facile à lire, sans être trop simpliste.
April 22, 2025
Dès le début, j'ai été frappé par ce sentiment de nostalgie et d'inévitabilité que l'on ressent habituellement à la fin d'une saga. On sait dès le début là où l'histoire va se terminer, mais c'est raconté de manière si poétique et les personnages sont si attachants qu'on l'oublie vite et qu'on se retrouve surpris par les retournements de situation. J'ai hâte de lire la suite !
February 23, 2018
3,5/5 - Revue sur Instagram (et pour le #PLIB18 sur Booktube)
December 13, 2022
Chronique complète dispo sur le blog : https://adoptlibrarian.blogspot.com/2...
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Les Seigneurs de Bohen d’Estelle Faye est un roman de fantasy qui s’inspire des cultures du monde slave du Moyen-âge et de la Renaissance et qui nous conte la chute d'un Empire. On y découvre un monde riche et vaste peuplé de nombreuses créatures et empreint de diverses formes de magies. Mais c’est aussi un univers en pleine évolution, et menacé de plusieurs façons, où la colère du peuple gronde de plus en plus fort face aux puissants et aux injustices. J’aurais aimé avoir plus de détails sur le worldbuilding et le magicbuilding qui restent encore assez mystérieux sur certains aspects mais je ne doute pas que le tome 2 apportera son lot de réponses pour me satisfaire sur ce point !
Pour moi, la force de ce roman réside dans ses personnages. Le lecteur suit plusieurs personnages à tour de rôle, parfois au sein d’un même chapitre. Ils sont variés, évoluent au contact des évènements qu’ils traversent et des rencontres qu’ils font et les relations qui se tissent sont belles et complexes. La psychologie de chacun est bien détaillée et le lecteur est témoin de leurs doutes, de leurs questionnements, de leurs échecs mais aussi de leurs victoires. On retrouve souvent une dynamique de duo de personnages que ce soit avec Wens et Janosh, Sorenz et Sainte-Etoile ou encore Maëve et Sigalit. Estelle Faye met d’ailleurs en avant de beaux personnages féminins forts sans tomber dans le cliché. Il y a de façon globale peut-être un peu trop de romance à mon goût mais ça reste bien écrit et bien amené.
Ce roman se concentre donc beaucoup sur des personnages aux parcours et origines variées qui permettent d’avoir un panel de points de vue sur la révolution qui enfle (même si cet aspect passe parfois un peu au second plan de l’intrigue). Chacun va jouer un rôle à son échelle (plus ou moins grande) en suivant ses propres convictions et valeurs. Parfois bien malgré eux, ils vont participer à un changement social de grande ampleur et ébranler ce monde qui cache bien des vérités sombres. Estelle Faye montre comment les hautes instances et les dirigeants peuvent manipuler le peuple et le plonger dans l’obscurantisme et la méconnaissance simplement en déformant et s’appropriant des textes historiques, des textes religieux, des légendes.
Les Seigneurs de Bohen a donc été une super lecture qui m’a proposée un univers de fantasy passionnant comme je les aime, des personnages marquants auxquels je me suis attachée et que j’ai pris grand plaisir à suivre dans leurs péripéties. La plume d’Estelle Faye est soignée, poétique et toujours aussi addictive !
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Les Seigneurs de Bohen d’Estelle Faye est un roman de fantasy qui s’inspire des cultures du monde slave du Moyen-âge et de la Renaissance et qui nous conte la chute d'un Empire. On y découvre un monde riche et vaste peuplé de nombreuses créatures et empreint de diverses formes de magies. Mais c’est aussi un univers en pleine évolution, et menacé de plusieurs façons, où la colère du peuple gronde de plus en plus fort face aux puissants et aux injustices. J’aurais aimé avoir plus de détails sur le worldbuilding et le magicbuilding qui restent encore assez mystérieux sur certains aspects mais je ne doute pas que le tome 2 apportera son lot de réponses pour me satisfaire sur ce point !
Pour moi, la force de ce roman réside dans ses personnages. Le lecteur suit plusieurs personnages à tour de rôle, parfois au sein d’un même chapitre. Ils sont variés, évoluent au contact des évènements qu’ils traversent et des rencontres qu’ils font et les relations qui se tissent sont belles et complexes. La psychologie de chacun est bien détaillée et le lecteur est témoin de leurs doutes, de leurs questionnements, de leurs échecs mais aussi de leurs victoires. On retrouve souvent une dynamique de duo de personnages que ce soit avec Wens et Janosh, Sorenz et Sainte-Etoile ou encore Maëve et Sigalit. Estelle Faye met d’ailleurs en avant de beaux personnages féminins forts sans tomber dans le cliché. Il y a de façon globale peut-être un peu trop de romance à mon goût mais ça reste bien écrit et bien amené.
Ce roman se concentre donc beaucoup sur des personnages aux parcours et origines variées qui permettent d’avoir un panel de points de vue sur la révolution qui enfle (même si cet aspect passe parfois un peu au second plan de l’intrigue). Chacun va jouer un rôle à son échelle (plus ou moins grande) en suivant ses propres convictions et valeurs. Parfois bien malgré eux, ils vont participer à un changement social de grande ampleur et ébranler ce monde qui cache bien des vérités sombres. Estelle Faye montre comment les hautes instances et les dirigeants peuvent manipuler le peuple et le plonger dans l’obscurantisme et la méconnaissance simplement en déformant et s’appropriant des textes historiques, des textes religieux, des légendes.
Les Seigneurs de Bohen a donc été une super lecture qui m’a proposée un univers de fantasy passionnant comme je les aime, des personnages marquants auxquels je me suis attachée et que j’ai pris grand plaisir à suivre dans leurs péripéties. La plume d’Estelle Faye est soignée, poétique et toujours aussi addictive !
April 5, 2019
Une lecture en dents de scie !
J'ai découvert la plume d'Estelle Faye avec sa saga Thya chez Scrinéo. J'avais déjà trouvé que bien que ce soit de la jeunesse, l'histoire n'était pas assez fouillée.
Ici, je retrouve ce même sentiment. Les ingrédients sont présents pour faire de la bonne fantasy : des gentils, des vilains pas si méchants, de la magie noire et blanche, une religion, des monstres pas si monstrueux, et un personnage principale coquin, très attachant.
Je ne me suis pas émue de la relation entre Maëve et Lantane que je trouve pas assez travaillée. Au-delà de leur amour homosexuel, on s'en moque, je la trouve sur le fil du rasoir. J'aurai apprécier un peu plus de profondeur à leur sentiment mutuel. Cela dit, je considère que ce n'est pas leur relation qui est au coeur du récit, mais plutôt un moyen de peindre les personnages et leur sensibilité.
De plus, leur relation est épisodique et n'apporte, à mon sens, que peu de crédibilité à la relation de Sigalit et Maëve par la suite.
Le personnage de Maëve est sympathique. Je l'imagine très bien avec ses pouvoirs pas si géniaux et ses cheveux verdis de sorcière pas très propre sur elle, un peu souillon. Elle en est attachante. Elle est fragile mais pas trop, un peu niaise parfois, mais elle rêve juste de liberté et a été beaucoup trop longtemps gardé dans l'ombre de sa famille. Ce n'est pas un homme, on le sait, elle ne pourra pas régner puis, elle n'a pas la beauté de soeur Othylie.
En parallèle, nous suivons l'histoire de Sainte-Étoile, élevé par les frères dans la croyance qu'il était un bâtard royale... toute sa vie, il vit de recèle, de meurtre, accompagné par son ami, Morde. Bien plus qu'un compagnon de route, ils sont un.
J'ai vraiment été conquise par la relation avec Sonia/Sorenz, je trouve extrêmement intéressant d'introduire un personnage hermaphrodite à ce récit. Cela ne rend le bretteur que plus humain, sensible et aimant. À aucun moment, je n'ai eu le sentiment de tomber dans le cliché, leur relation est vraiment bien dépeinte, naturelle et un brin magique même. Le combat que mène Sorenz en tant que fils du roi des Havres afin d'obtenir l'approbation de ses pairs est très touchante. Un vrai chien de guerre, un meneur qui a su se faire respecter de sa Compagnie par sa bravoure et sa sincérité.
La partie du Janosh et Wens ne m'a pas transcendée. C'est intéressant et cela nourri le récit notamment à travers la mythologie des Golems, ces contes qui bercent la vie des enfants de Bohen. Contes qui verront le jour...
Cependant, j'ai trouvé que ça allait trop vite, que cela manquait encore une fois de profondeur.
En conclusion, une lecture plaisante, qui fait voyager pour sûr. Un roman qui tient sa promesse de guerre et de sang.
Je vous le recommande mais n'en attendez pas trop.
De là à le comparer à du Glen Cook c'est un peu fort, mais après tout, ne sommes nous pas tous inspirés par nos pères ?
Si je n'avais pas terminée cette lecture pile au moment où j'apprenais la sortie de la suite, je me serais dit qu'il en fallait une ! En effet, l'histoire mérite de se complexifier au niveau géo-politique, la faute à Martin et ses 7 couronnes peut-être ;)
J'ai découvert la plume d'Estelle Faye avec sa saga Thya chez Scrinéo. J'avais déjà trouvé que bien que ce soit de la jeunesse, l'histoire n'était pas assez fouillée.
Ici, je retrouve ce même sentiment. Les ingrédients sont présents pour faire de la bonne fantasy : des gentils, des vilains pas si méchants, de la magie noire et blanche, une religion, des monstres pas si monstrueux, et un personnage principale coquin, très attachant.
Je ne me suis pas émue de la relation entre Maëve et Lantane que je trouve pas assez travaillée. Au-delà de leur amour homosexuel, on s'en moque, je la trouve sur le fil du rasoir. J'aurai apprécier un peu plus de profondeur à leur sentiment mutuel. Cela dit, je considère que ce n'est pas leur relation qui est au coeur du récit, mais plutôt un moyen de peindre les personnages et leur sensibilité.
De plus, leur relation est épisodique et n'apporte, à mon sens, que peu de crédibilité à la relation de Sigalit et Maëve par la suite.
Le personnage de Maëve est sympathique. Je l'imagine très bien avec ses pouvoirs pas si géniaux et ses cheveux verdis de sorcière pas très propre sur elle, un peu souillon. Elle en est attachante. Elle est fragile mais pas trop, un peu niaise parfois, mais elle rêve juste de liberté et a été beaucoup trop longtemps gardé dans l'ombre de sa famille. Ce n'est pas un homme, on le sait, elle ne pourra pas régner puis, elle n'a pas la beauté de soeur Othylie.
En parallèle, nous suivons l'histoire de Sainte-Étoile, élevé par les frères dans la croyance qu'il était un bâtard royale... toute sa vie, il vit de recèle, de meurtre, accompagné par son ami, Morde. Bien plus qu'un compagnon de route, ils sont un.
J'ai vraiment été conquise par la relation avec Sonia/Sorenz, je trouve extrêmement intéressant d'introduire un personnage hermaphrodite à ce récit. Cela ne rend le bretteur que plus humain, sensible et aimant. À aucun moment, je n'ai eu le sentiment de tomber dans le cliché, leur relation est vraiment bien dépeinte, naturelle et un brin magique même. Le combat que mène Sorenz en tant que fils du roi des Havres afin d'obtenir l'approbation de ses pairs est très touchante. Un vrai chien de guerre, un meneur qui a su se faire respecter de sa Compagnie par sa bravoure et sa sincérité.
La partie du Janosh et Wens ne m'a pas transcendée. C'est intéressant et cela nourri le récit notamment à travers la mythologie des Golems, ces contes qui bercent la vie des enfants de Bohen. Contes qui verront le jour...
Cependant, j'ai trouvé que ça allait trop vite, que cela manquait encore une fois de profondeur.
En conclusion, une lecture plaisante, qui fait voyager pour sûr. Un roman qui tient sa promesse de guerre et de sang.
Je vous le recommande mais n'en attendez pas trop.
De là à le comparer à du Glen Cook c'est un peu fort, mais après tout, ne sommes nous pas tous inspirés par nos pères ?
Si je n'avais pas terminée cette lecture pile au moment où j'apprenais la sortie de la suite, je me serais dit qu'il en fallait une ! En effet, l'histoire mérite de se complexifier au niveau géo-politique, la faute à Martin et ses 7 couronnes peut-être ;)
October 31, 2025
Quelle merveille !
J’ai adoré cette lecture de bout en bout, c’est si bien écrit, plein de détails, les personnages sont attachants et profonds. J’ai ressenti de la joie, de la tristesse, de la colère comme rarement un livre avait su me transmettre ces émotions. J’ai hâte de lire la suite et de découvrir plus de livres de l’autrice !!
J’ai adoré cette lecture de bout en bout, c’est si bien écrit, plein de détails, les personnages sont attachants et profonds. J’ai ressenti de la joie, de la tristesse, de la colère comme rarement un livre avait su me transmettre ces émotions. J’ai hâte de lire la suite et de découvrir plus de livres de l’autrice !!
January 7, 2024
Je suis très mitigée.
Bon c'est ma première review, je vais essayer de structurer les choses en allant du plus positif au plus négatif.
La queerness
Une amie m'avait dit qu'elle était mal intégrée au réçit, et je suis en assez gros désaccord avec cette idée. J'ai apprécié que l'homosexualité ne soit pas acceptée mais cette fois du point de vue de personnage eux-même déviants de l'hétérosexualité de diverses manières. Ce n'était pas primordial dans l'intrigue, mais ça a suffit à forcément davantage m'accrocher à l'histoire. Je ne sais pas trop quoi en dire plus mais euh c'est le plus gros point positif selon moi. Bravo les lesbiennes etc. Je me questionne un peu plus sur le personnage
La déconstruction d'un univers
J'ai retrouvé comme dans le Prioré de l'Oranger (et ce livre m'y a beaucoup fait penser, pour le positif comme pour le très moyen) la construction d'un univers, de son histoire au fil des pages avec rapidement une msie en garde que cette histoire est fausse ou du moins en partie vraie seulement. C'était moins poussé que dans le livre qui me sert de comparaison, beaucoup moins central mais c'est toujours quelque chose qui m'intrigue, qui me pousse à me demander quelle est le vrai passé de cet univers et pourquoi est-ce que cette histoire a été camouflée. C'était un peu présent, mais je regrette qu'on en apprenne pas plus . Au final sur la fin ça arrivait vraiment comme un cheveux sur la soupe, les révélations sur l'univers m'ont un peu laissée de marbre parce que malheureusement pas assez investie dans l'univers.
La rebellion
On arrive à mon plus gros reproche. On m'a vendu ce livre comme un livre de gauche, l'autrice elle-même l'a confirmé sur twitter alors que je rageais de ne trouver que des univers de fantasy pour les proto-fachos. Et euh... grave pas. Attention ça va râler sévère je préviens. En quoi l'Empire était un mauvais système c'était pas assez explicite à mes yeux. Y a beaucoup de trucs affreux dans le début du livre, mais j'ai jamais eu la sensation que c'était l'Empire la raison. Les personnages parlent de liberté, de leurs aspirations mais c'est l'Empire qui dit non aux lesbiennes ? C'est l'Empire qui provoque les Vaisseaux Noirs ? Bah non. Les personnages s'opposent à l'Empire mais on ne sait jamais trop pourquoi. Si tu me raconte une révolte contre un empire injuste, je veux lire sur les gens du peuple, tout en bas de l'échelle qui se révoltent. Qui en ont assez. J'ai pas du tout été servie à ce niveau. Même l'Empereur attire plus la sympathie qu'autre chose. Par ailleurs j'ai eu l'impression que le seul défaut de l'Empire c'est d'avoir duré trop longtemps et qu'à aucun moment je n'ai pu voir des critiques explicites de pourquoi les gens voulaient se révolter.
Tout ça... pour ça ?
Je vais pas parler du plot de parce que j'en vois sincèrement pas l'intérêt, ça a mené nul part. Et c'est peut-être le souci du livre à mes yeux, à la fin j'étais clairement perplexe à l'idée que l'histoire se termine là. Je sais qu'il y a une suite, mais de base les deux livres sont censés être stand alone, je suis suis censée avoir une fin complète après cet ouvrage... non ? Parce que tout reste en plan après une fin ultra accélérée en x20 (je vous jure il se passe plus de choses dans les 50 dernières pages que dans tout le livre)
Grosso modo, c'était pas une lecture horrible, j'ai passé un bon moment en lisant ce livre ; je me suis attachée aux personnages et j'avais envie de savoir ce qui leur arriverait‧ Sauf qu'une fois le livre terminé, plus j'y réfléchissais, moins j'étais convaincue. J'avais l'impression que le livre ne savait pas trop ce qu'il était et j'ai plus eu la sensation de livre de la fantasy très classique (avec des lesbiennes, ce qui est évidemment toujours fort appréciable, bravo à elles etc) que le conte d'une révolution.
Bon c'est ma première review, je vais essayer de structurer les choses en allant du plus positif au plus négatif.
La queerness
Une amie m'avait dit qu'elle était mal intégrée au réçit, et je suis en assez gros désaccord avec cette idée. J'ai apprécié que l'homosexualité ne soit pas acceptée mais cette fois du point de vue de personnage eux-même déviants de l'hétérosexualité de diverses manières. Ce n'était pas primordial dans l'intrigue, mais ça a suffit à forcément davantage m'accrocher à l'histoire. Je ne sais pas trop quoi en dire plus mais euh c'est le plus gros point positif selon moi. Bravo les lesbiennes etc. Je me questionne un peu plus sur le personnage
La déconstruction d'un univers
J'ai retrouvé comme dans le Prioré de l'Oranger (et ce livre m'y a beaucoup fait penser, pour le positif comme pour le très moyen) la construction d'un univers, de son histoire au fil des pages avec rapidement une msie en garde que cette histoire est fausse ou du moins en partie vraie seulement. C'était moins poussé que dans le livre qui me sert de comparaison, beaucoup moins central mais c'est toujours quelque chose qui m'intrigue, qui me pousse à me demander quelle est le vrai passé de cet univers et pourquoi est-ce que cette histoire a été camouflée. C'était un peu présent, mais je regrette qu'on en apprenne pas plus . Au final sur la fin ça arrivait vraiment comme un cheveux sur la soupe, les révélations sur l'univers m'ont un peu laissée de marbre parce que malheureusement pas assez investie dans l'univers.
La rebellion
On arrive à mon plus gros reproche. On m'a vendu ce livre comme un livre de gauche, l'autrice elle-même l'a confirmé sur twitter alors que je rageais de ne trouver que des univers de fantasy pour les proto-fachos. Et euh... grave pas. Attention ça va râler sévère je préviens. En quoi l'Empire était un mauvais système c'était pas assez explicite à mes yeux. Y a beaucoup de trucs affreux dans le début du livre, mais j'ai jamais eu la sensation que c'était l'Empire la raison. Les personnages parlent de liberté, de leurs aspirations mais c'est l'Empire qui dit non aux lesbiennes ? C'est l'Empire qui provoque les Vaisseaux Noirs ? Bah non. Les personnages s'opposent à l'Empire mais on ne sait jamais trop pourquoi. Si tu me raconte une révolte contre un empire injuste, je veux lire sur les gens du peuple, tout en bas de l'échelle qui se révoltent. Qui en ont assez. J'ai pas du tout été servie à ce niveau. Même l'Empereur attire plus la sympathie qu'autre chose. Par ailleurs j'ai eu l'impression que le seul défaut de l'Empire c'est d'avoir duré trop longtemps et qu'à aucun moment je n'ai pu voir des critiques explicites de pourquoi les gens voulaient se révolter.
Tout ça... pour ça ?
Je vais pas parler du plot de parce que j'en vois sincèrement pas l'intérêt, ça a mené nul part. Et c'est peut-être le souci du livre à mes yeux, à la fin j'étais clairement perplexe à l'idée que l'histoire se termine là. Je sais qu'il y a une suite, mais de base les deux livres sont censés être stand alone, je suis suis censée avoir une fin complète après cet ouvrage... non ? Parce que tout reste en plan après une fin ultra accélérée en x20 (je vous jure il se passe plus de choses dans les 50 dernières pages que dans tout le livre)
Grosso modo, c'était pas une lecture horrible, j'ai passé un bon moment en lisant ce livre ; je me suis attachée aux personnages et j'avais envie de savoir ce qui leur arriverait‧ Sauf qu'une fois le livre terminé, plus j'y réfléchissais, moins j'étais convaincue. J'avais l'impression que le livre ne savait pas trop ce qu'il était et j'ai plus eu la sensation de livre de la fantasy très classique (avec des lesbiennes, ce qui est évidemment toujours fort appréciable, bravo à elles etc) que le conte d'une révolution.
April 1, 2017
PERFECTION.
January 2, 2019
Ma chronique est dispo sur le blog!
Read
March 26, 2019Les Seigneurs de Bohen, un titre étrange pour un livre dont aucun des héros n’est Seigneur – à moins qu’ils le soient tous et aucun.
C’est un roman de fantasy très dense, qui rend attachant des personnages très différents les uns des autres. Que ce soit la sorcière – la morguenne – Maëve, ou le bretteur en quête de rédemption Sainte-Étoile avec Mordre et Sonia/Sorenz, le clerc Wens qui se libère de ses chaînes, Sigalit la ravaudeuse et tant d’autres que l’on aperçoit. Ils amènent autant de fils d’intrigue, d’univers, de construction d’un monde fourmillant, vivant et passionnant.
À mon sens, ce fourmillement conduit au principal défaut, à mon sens, de ce coup de cœur. J’attendais trop de la fin, de la résolution des fils. La fin elle-même est grandiose, attendue car elle est préparée minutieusement, et non pas par un manque de suspense, et peu traitée en fantasy, à mon grand dam. Un travail de longue haleine qui, j’ai eu la sensation, était tellement concentré sur un but que quelques fils ont été négligés. Pourtant, toutes les questions trouvent leurs réponses, mais je reste sur un goût d’inachevé (notamment, le traitement / résolution des adolescents disparus m’a laissée plutôt dubitative, comme si ça avait été expédié, et j’ai perdu une bonne part d’empathie pour les deux ados qu’on suit vu que leur importance… n’en a pas trop).
Attention, je parle quand même d’un livre qui a été un coup de cœur (et pas seulement à cause de Maëve et de ses cheveux verts !), donc ça veut dire que 9/10 du temps, j’avais du mal à lâcher Bohen et que j’y retournerai avec grand plaisir. Parce que la trame globale, celle de fond, est importante, mais je me suis surtout accrochée aux personnages, avec un style impeccable, et à leurs histoires personnelles – celles passées et celles qu’ils construisent. Wens m’a un peu moins accrochée, même si sa relation avec Janosh est intéressante et que leur magie vend du rêve. Sa trame est faite de progressions personnelles et magiques, sa progression intéressante (de la position de victime à meneur), maaaais c’était pas mon dada.
Commençons ici les spoilers ! Pour ceux qui veulent la surprise entière, je conseille vivement la lecture du livre si vous aimez les personnes qui ont des doutes mais surtout la pêche et la rage d’en démordre.
Le fil de Maëve, pourtant très ouvert, m’a donné pleinement satisfaction. J’attendais avec impatience cette fin dès la première mention du trône, et pourtant, j’adore le couple qu’elle forme avec Sigalit. Maëve qui connait deux couples dans le roman, mais… elle reste une femme de la mer. Une autre fin aurait été plus triste à mon goût, car même si l’amour est une chose fabuleuse, il devient vite une prison, et Maëve ne parait pas du genre à rester enfermée sans en ouvrir. Et Sigalit a trouvé une voix où, certes, un peu de soutien lui ferait pas de mal, mais elle se dévoile aussi, avec une puissance et une volonté peu commune.
Celle de Saint-Étoile forcément me laisse un petit goût triste en bouche. C’était beau, et ça ne pouvait pas durer. Je trouve que c’est aussi une des trames les plus complexes. Maëve est complexe, mais elle sait ce qu’elle veut, et elle y va. Valentyn… ne sait pas ce qu’il veut. Et donc pour le lecteur, c’est difficile de savoir s’il l’obtient. Au début, on dirait qu’il cherche la rédemption, c’est ce qu’il dit. Sa relation avec Sorenz montre en tout cas qu’il aimerait au moins pouvoir se poser quelque part avec quelqu’un qu’il aime (ça me paraît une bonne définition de la rédemption). Pourtant, à la mort de son amour, on n’a pas vraiment de réflexion sur la rédemption, sur ce qu’il a perdu ou gagné, mais on sait qu’il veut partir se venger. (Et là aussi, petit fil vite expédié, et c’est fort dommage parce que l’autrice/imprimeuse, elle pète la classe, et les fantômes aussi). Il a appris beaucoup de choses, mais je n’ai pas eu la sensation d’atteindre un point important (je ne vais pas parler de fin, puisque dans la vie, la fin, c’est quand on meurt). Donc un axe qui monte en puissance et dont cette puissance s’éparpille un peu, avec une histoire de vengeance qui ne m’a pas convaincue.
Pour finir sur une note positive, je répète : Maëve a les cheveux verts. Et Sigalit peint très bien, et Saint-Étoile n’a pas l’air mauvais au lit.
C’est un roman de fantasy très dense, qui rend attachant des personnages très différents les uns des autres. Que ce soit la sorcière – la morguenne – Maëve, ou le bretteur en quête de rédemption Sainte-Étoile avec Mordre et Sonia/Sorenz, le clerc Wens qui se libère de ses chaînes, Sigalit la ravaudeuse et tant d’autres que l’on aperçoit. Ils amènent autant de fils d’intrigue, d’univers, de construction d’un monde fourmillant, vivant et passionnant.
À mon sens, ce fourmillement conduit au principal défaut, à mon sens, de ce coup de cœur. J’attendais trop de la fin, de la résolution des fils. La fin elle-même est grandiose, attendue car elle est préparée minutieusement, et non pas par un manque de suspense, et peu traitée en fantasy, à mon grand dam. Un travail de longue haleine qui, j’ai eu la sensation, était tellement concentré sur un but que quelques fils ont été négligés. Pourtant, toutes les questions trouvent leurs réponses, mais je reste sur un goût d’inachevé (notamment, le traitement / résolution des adolescents disparus m’a laissée plutôt dubitative, comme si ça avait été expédié, et j’ai perdu une bonne part d’empathie pour les deux ados qu’on suit vu que leur importance… n’en a pas trop).
Attention, je parle quand même d’un livre qui a été un coup de cœur (et pas seulement à cause de Maëve et de ses cheveux verts !), donc ça veut dire que 9/10 du temps, j’avais du mal à lâcher Bohen et que j’y retournerai avec grand plaisir. Parce que la trame globale, celle de fond, est importante, mais je me suis surtout accrochée aux personnages, avec un style impeccable, et à leurs histoires personnelles – celles passées et celles qu’ils construisent. Wens m’a un peu moins accrochée, même si sa relation avec Janosh est intéressante et que leur magie vend du rêve. Sa trame est faite de progressions personnelles et magiques, sa progression intéressante (de la position de victime à meneur), maaaais c’était pas mon dada.
Commençons ici les spoilers ! Pour ceux qui veulent la surprise entière, je conseille vivement la lecture du livre si vous aimez les personnes qui ont des doutes mais surtout la pêche et la rage d’en démordre.
Le fil de Maëve, pourtant très ouvert, m’a donné pleinement satisfaction. J’attendais avec impatience cette fin dès la première mention du trône, et pourtant, j’adore le couple qu’elle forme avec Sigalit. Maëve qui connait deux couples dans le roman, mais… elle reste une femme de la mer. Une autre fin aurait été plus triste à mon goût, car même si l’amour est une chose fabuleuse, il devient vite une prison, et Maëve ne parait pas du genre à rester enfermée sans en ouvrir. Et Sigalit a trouvé une voix où, certes, un peu de soutien lui ferait pas de mal, mais elle se dévoile aussi, avec une puissance et une volonté peu commune.
Celle de Saint-Étoile forcément me laisse un petit goût triste en bouche. C’était beau, et ça ne pouvait pas durer. Je trouve que c’est aussi une des trames les plus complexes. Maëve est complexe, mais elle sait ce qu’elle veut, et elle y va. Valentyn… ne sait pas ce qu’il veut. Et donc pour le lecteur, c’est difficile de savoir s’il l’obtient. Au début, on dirait qu’il cherche la rédemption, c’est ce qu’il dit. Sa relation avec Sorenz montre en tout cas qu’il aimerait au moins pouvoir se poser quelque part avec quelqu’un qu’il aime (ça me paraît une bonne définition de la rédemption). Pourtant, à la mort de son amour, on n’a pas vraiment de réflexion sur la rédemption, sur ce qu’il a perdu ou gagné, mais on sait qu’il veut partir se venger. (Et là aussi, petit fil vite expédié, et c’est fort dommage parce que l’autrice/imprimeuse, elle pète la classe, et les fantômes aussi). Il a appris beaucoup de choses, mais je n’ai pas eu la sensation d’atteindre un point important (je ne vais pas parler de fin, puisque dans la vie, la fin, c’est quand on meurt). Donc un axe qui monte en puissance et dont cette puissance s’éparpille un peu, avec une histoire de vengeance qui ne m’a pas convaincue.
Pour finir sur une note positive, je répète : Maëve a les cheveux verts. Et Sigalit peint très bien, et Saint-Étoile n’a pas l’air mauvais au lit.
May 8, 2017
Enfin fini. Que dire Estelle écrit toujours aussi bien. Après 2 romans, où je n'ai pas réussi à entrer de dedans, il m'aura fallu que quelques pages pour entrer dans cette histoire.
Que j'ai vraiment aimé... jusqu'au 150 dernières pages, pas que je n'ai plus aimé du tout à partir de là, mais je pense que j'ai peut-être été déçue de la manière dont cela a tourné pour en quelque sorte "justifier" le côté dark fantasy. Après je ne suis pas familière de cette sous catégorie du genre (où alors je n'ai jamais vraiment fait attention à cela), mais jusqu'au 350-400 pages, je me demandais pourquoi il était étiqueté "dark". C'est surtout sur la fin que je me suis dit ahhh ok mais je pense que l'histoire aurait été tout aussi bien sans
Autant
Il y a certains personnages
Côté personnages pas de coup de foudre comme dans un éclat de givre mais j'ai beaucoup apprécié Sainte Etoile et son duo avec Morde, Sorenz, Wens, Jonesh et l'évolution de Cigale.
Par contre Maeve, ce n'est pas passé du tout
J'aurai aimé voir plus la famille impériale car au final je les ai trouvé très pathétique.
Mais le résumé, reflète très bien l'histoire les différents personnages principaux sont vraiment là pour raconter la chute de cet empire.
Ensuite, sur les histoires d'amour, autant j'ai trouvé
Oui j'ai peut-être une dent contre elle.
Mais, dans l'ensemble ce fut une belle aventure et le format one-shot est très bien. L'histoire nous a été narré et
mais je suppose que tout ca est une autre histoire qui sera narrée une autre fois (syndrome histoire sans fin)
Par contre, on ne sait pas pourquoi
Que j'ai vraiment aimé... jusqu'au 150 dernières pages, pas que je n'ai plus aimé du tout à partir de là, mais je pense que j'ai peut-être été déçue de la manière dont cela a tourné pour en quelque sorte "justifier" le côté dark fantasy. Après je ne suis pas familière de cette sous catégorie du genre (où alors je n'ai jamais vraiment fait attention à cela), mais jusqu'au 350-400 pages, je me demandais pourquoi il était étiqueté "dark". C'est surtout sur la fin que je me suis dit ahhh ok mais je pense que l'histoire aurait été tout aussi bien sans
Autant
Il y a certains personnages
Côté personnages pas de coup de foudre comme dans un éclat de givre mais j'ai beaucoup apprécié Sainte Etoile et son duo avec Morde, Sorenz, Wens, Jonesh et l'évolution de Cigale.
Par contre Maeve, ce n'est pas passé du tout
J'aurai aimé voir plus la famille impériale car au final je les ai trouvé très pathétique.
Mais le résumé, reflète très bien l'histoire les différents personnages principaux sont vraiment là pour raconter la chute de cet empire.
Ensuite, sur les histoires d'amour, autant j'ai trouvé
Oui j'ai peut-être une dent contre elle.
Mais, dans l'ensemble ce fut une belle aventure et le format one-shot est très bien. L'histoire nous a été narré et
mais je suppose que tout ca est une autre histoire qui sera narrée une autre fois (syndrome histoire sans fin)
Par contre, on ne sait pas pourquoi
June 7, 2017
Première fois de ma vie que je lis du fantasy. Il m'a fallu du temps pour croire à ce que je lisais, croire pour de vrai en l'existence de certaines créatures, les voir coexister naturellement avec des êtres humains sans assister au moment où l'extraordinaire et le réel se découvrent. J'ai eu du mal à me faire à l’absence de références culturelles, géographiques, historiques qui me relieraient au monde réel mais c'est sûrement les codes du genre que je suis entrain de constater. Bref, voilà pour mon dépucelage, on passe au livre. Ce qui m'a le plus attiré, c'est le récit de la fin d'un monde qui se fissure de tous côtés. Même si j'ai parfois eu du mal à suivre tous ces récits parallèles, cette multitude d'angles d'attaques a le mérite d'éviter l'opposition simpliste du bien contre le mal et on saisit plus intelligemment pourquoi et comment un monde s'écroule sous le poids de forces pas forcément amies ou coordonnées mais alliées de circonstance. Bien aimé aussi le style de l'auteur, elle a une manière immersive de raconter, un vocabulaire riche et imagé. Ca se lit fluidement. Le seul truc qui m'a vraiment saoulé dans ce livre, c'est la romance. Des rencontres tombées du ciel qui débouchent systématiquement sur des relations plus niaises que passionnées et je trouve que ça dédramatise trop l'ambiance. Bref, j'ai pas adoré mais je le déconseille à personne.
August 26, 2019
Un monde que j'avais très envie d'explorer via sa mythologie, ses fondations, les fameux Wurms. L'auteur nous tient en haleine en ne disséminant que quelques éléments de réponses. Quelques révélations sur la fin mais pas encore assez à mon goût sur les différentes magies, leur origine, etc. Un petit goût de trop peu à ce niveau-là.
Sinon des perso très différents et disparates qui vont pourtant se croiser pour interférer dans la vie des autres ou être simplement l'excuse pour nous permettre de suivre des évènements du monde entier (et sans spécialement les épargner ni les sauver tous, merci).
J'aurais souhaité ne pas avoir lu l'épilogue qui sert de bande-annonce à la suite. Pour moi ce volume déjà très dense pouvait se suffire à lui-même. Quitte à reprendre l'univers mais dans une époque bien éloignée. Quelques décennies dans le futur, entendre parler d'anciens faits que nous avons lu mais peut-être déformés par l'Histoire et voir les véritables changements ou non. Bref, j'ai peur d'une suite directe.
Petite critique concernant l'édition. Malgré une illustration de couverture très belle, un petit effet rebutant d'une police d'écriture trop petite sur des pages sans beaucoup de marges. Une carte géographique qui semble avoir juste été collée au début sans grand intérêt car elle ne prend même pas la double page entière.
Un texte pareil mérite une édition à la hauteur.
Sinon des perso très différents et disparates qui vont pourtant se croiser pour interférer dans la vie des autres ou être simplement l'excuse pour nous permettre de suivre des évènements du monde entier (et sans spécialement les épargner ni les sauver tous, merci).
J'aurais souhaité ne pas avoir lu l'épilogue qui sert de bande-annonce à la suite. Pour moi ce volume déjà très dense pouvait se suffire à lui-même. Quitte à reprendre l'univers mais dans une époque bien éloignée. Quelques décennies dans le futur, entendre parler d'anciens faits que nous avons lu mais peut-être déformés par l'Histoire et voir les véritables changements ou non. Bref, j'ai peur d'une suite directe.
Petite critique concernant l'édition. Malgré une illustration de couverture très belle, un petit effet rebutant d'une police d'écriture trop petite sur des pages sans beaucoup de marges. Une carte géographique qui semble avoir juste été collée au début sans grand intérêt car elle ne prend même pas la double page entière.
Un texte pareil mérite une édition à la hauteur.
June 2, 2024
3,5/5 ⭐
Je trouve à ce livre trois défauts, qui pour la plupart sont principalement liés à mes goûts personnels plus que des défauts d'écriture :
- Trop de personnages 🫨
- Un trop long moment à se demander où tout cela menait, pourquoi on me racontait tout ça, toutes ces histoires si différentes, tous ces chemins à suivre...
- ... pour que finalement, ce livre souffre d'un petit problème de rythme que je reproche à pas mal de livres avec ce genre d'intrigues : tout tombe d'un coup à la fin, bien trop vite, les actions s'enchaînent et je m'y retrouve plus.
En dehors de ça, ça reste une très bonne lecture. Longue et fastidieuse, mais la plume est intéressante et entraînante. Elle sait faire rire aux éclats, larmoyer et dégoûter aussi parfois. Les personnages sont tous intéressants, on a tous envie de les suivre et d'apprendre à les connaître, ils ne sont pas parfaits et ils ont tous une quête qui donne envie de rester près d'eux, de les voir réussir comme rater, de les voir devenir l'ombre d'eux-mêmes, tomber, grandir, devenir puissant, pour le meilleur mais surtout pour le pire. On apprécie aussi cette ribambelle de personnages queer.
Il y a quelque chose d'addictif dans cette lecture.
Je trouve à ce livre trois défauts, qui pour la plupart sont principalement liés à mes goûts personnels plus que des défauts d'écriture :
- Trop de personnages 🫨
- Un trop long moment à se demander où tout cela menait, pourquoi on me racontait tout ça, toutes ces histoires si différentes, tous ces chemins à suivre...
- ... pour que finalement, ce livre souffre d'un petit problème de rythme que je reproche à pas mal de livres avec ce genre d'intrigues : tout tombe d'un coup à la fin, bien trop vite, les actions s'enchaînent et je m'y retrouve plus.
En dehors de ça, ça reste une très bonne lecture. Longue et fastidieuse, mais la plume est intéressante et entraînante. Elle sait faire rire aux éclats, larmoyer et dégoûter aussi parfois. Les personnages sont tous intéressants, on a tous envie de les suivre et d'apprendre à les connaître, ils ne sont pas parfaits et ils ont tous une quête qui donne envie de rester près d'eux, de les voir réussir comme rater, de les voir devenir l'ombre d'eux-mêmes, tomber, grandir, devenir puissant, pour le meilleur mais surtout pour le pire. On apprécie aussi cette ribambelle de personnages queer.
Il y a quelque chose d'addictif dans cette lecture.
September 28, 2025
Ma note : 3,5 voire 4/5
De la fantasy française très bien écrite. J'ai bien apprécié la plume de l'auteure, précise et maîtrisée, qui sait être poétique au besoin.
L'histoire se passe en Bohen (=Bohême ?), un grand royaume étendu inspiré de la Russie pour certaines régions et de la Bretagne pour d'autres. On arrive même en Asie de l'Est à certains coins. J'ai bien aimé les différents personnages (parfois un peu clichés mais pas les pires qu'on ait pu voir dans un roman de fantasy) et les éléments magiques très originaux. Le système de l'Eglise est très intéressant dans ce roman.
Mon seul regret : le rythme est souvent trop rapide pour moi, ce qui rend les événements moins impactants. C'est dommage car les tournants dans cette histoire qui devraient être dévastateurs ou épiques ou choquants ne le sont que très peu car la narration ne s'attarde pas assez sur les détails pour nous faire ressentir la gravité des choses. On a l'impression que l'histoire est trop maîtrisée et qu'il faut passer vite à la suite car il y a encore des choses à raconter. Dommage car il y a vraiment pas mal de bonnes idées.
De la fantasy française très bien écrite. J'ai bien apprécié la plume de l'auteure, précise et maîtrisée, qui sait être poétique au besoin.
L'histoire se passe en Bohen (=Bohême ?), un grand royaume étendu inspiré de la Russie pour certaines régions et de la Bretagne pour d'autres. On arrive même en Asie de l'Est à certains coins. J'ai bien aimé les différents personnages (parfois un peu clichés mais pas les pires qu'on ait pu voir dans un roman de fantasy) et les éléments magiques très originaux. Le système de l'Eglise est très intéressant dans ce roman.
Mon seul regret : le rythme est souvent trop rapide pour moi, ce qui rend les événements moins impactants. C'est dommage car les tournants dans cette histoire qui devraient être dévastateurs ou épiques ou choquants ne le sont que très peu car la narration ne s'attarde pas assez sur les détails pour nous faire ressentir la gravité des choses. On a l'impression que l'histoire est trop maîtrisée et qu'il faut passer vite à la suite car il y a encore des choses à raconter. Dommage car il y a vraiment pas mal de bonnes idées.
August 20, 2018
Mon avis : C’est le roman de la sélection du PLIB 2018 qui me faisait le plus peur.
Je n’avais jamais lu de roman fantasy adulte. Les seigneurs de Bohen est don mon tout premier pas dans cet univers.
J’avais entendu dire que l’univers était complexe. J’ai donc commencé ce roman assez tôt pour prendre le temps de le lire.
Je dois dire que j’étais déroutée par l’enchainement des différents points de vue. Mais j’ai poursuivi ma lecture tant bien que mal, même si je ne comprenais pas le message de l’autrice.
Je me suis accrochée à l’idée que j’allais enfin comprendre où voulez nous emmener l’autrice. Malheureusement, plus j’avançais dans ma lecture et moins j’avais envie de reprendre ma lecture, c’est un très mauvais signe pour moi.
Après plus de deux mois de lecture laborieuse en accordéon, j’ai décidé d’abandonner ma lecture.
Comme j’ai l’ai dit précédemment, c’est surement du au fait que je n’avais jamais lu de fantasy adulte dont les univers sont plus complexes souvent que ceux de la fantasy jeunesse que j’ai l’habitude de lire. Malgré tout, j’ai découvert la plume d’Estelle Faye que j’ai bien aimé. J’ai acheté le premier tome de La voie des Oracles qui sera, je l’espère, un meilleur moment de lecture.
En bref, je n’ai pas du tout aimé ce roman, mis à part l’écriture de l’autrice. Malgré tout, c’est une novice en fantasy adulte qui vous écrit, d’autres ont trouvé ce roman merveilleux, donc peut-être que dans quelques années je verrai la beauté de ce roman.
Je n’avais jamais lu de roman fantasy adulte. Les seigneurs de Bohen est don mon tout premier pas dans cet univers.
J’avais entendu dire que l’univers était complexe. J’ai donc commencé ce roman assez tôt pour prendre le temps de le lire.
Je dois dire que j’étais déroutée par l’enchainement des différents points de vue. Mais j’ai poursuivi ma lecture tant bien que mal, même si je ne comprenais pas le message de l’autrice.
Je me suis accrochée à l’idée que j’allais enfin comprendre où voulez nous emmener l’autrice. Malheureusement, plus j’avançais dans ma lecture et moins j’avais envie de reprendre ma lecture, c’est un très mauvais signe pour moi.
Après plus de deux mois de lecture laborieuse en accordéon, j’ai décidé d’abandonner ma lecture.
Comme j’ai l’ai dit précédemment, c’est surement du au fait que je n’avais jamais lu de fantasy adulte dont les univers sont plus complexes souvent que ceux de la fantasy jeunesse que j’ai l’habitude de lire. Malgré tout, j’ai découvert la plume d’Estelle Faye que j’ai bien aimé. J’ai acheté le premier tome de La voie des Oracles qui sera, je l’espère, un meilleur moment de lecture.
En bref, je n’ai pas du tout aimé ce roman, mis à part l’écriture de l’autrice. Malgré tout, c’est une novice en fantasy adulte qui vous écrit, d’autres ont trouvé ce roman merveilleux, donc peut-être que dans quelques années je verrai la beauté de ce roman.
April 9, 2021
J'ai beaucoup aimé l'univers, et certains personnages m'ont beaucoup touchée, notamment Sorenz. Mais j'avoue que j'ai dû un peu m'accrocher avec d'autres, j'avais parfois du mal à comprendre leurs motivations... Sigalit par exemple, a un revirement un peu brutal dans son parcours qui m'a laissée perplexe. Les motivations de son frère aussi, sont peu claires. Je suis restée un peu sur ma faim sur la fin de Saint-Etoile aussi, que j'aimais pourtant beaucoup. Visiblement, il y aura une suite et c'est tant mieux parce que trop de questions restent en suspens à mon goût... Pourtant, si je suis un peu déçue c'est parce qu'il y a beaucoup de qualités dans ce roman, et clairement le monde est bien établi, et il est original en plus, ce qui n'est clairement pas toujours le cas dans la fantasy, soyons honnêtes. Bref, j'ai passé un bon moment malgré tout ce que j'ai pu lister ci-dessus, mais j'ai trop de petites déceptions pour mettre une note supérieure.
May 22, 2017
Un avis mitigé. Un livre qui ne laisse pas indifférent. J'ai eu dû mal à entrer dans ce récit lors des premiers chapitres et puis après les 200 premières pages j'ai voulu connaître la suite. Un récit qui fait réfléchir sur la fin des empires et le rôle des puissants (civils ou religieux). Intéressant mais je reste sur ma fin.
November 18, 2020
Un livre tout simplement époustouflant, qui a réussi à me toucher de façon très « émotionnelle, » ce qui est assez rare chez moi. Je me suis vraiment sentie touchée, concernée par ces personnages... Et ce livre m'a donné un tel sentiment de puissance ! Je l'ai perçu comme un véritable soulèvement de toutes les minorités, de tous les opprimés... Juste, wow.
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