1850, Nord du Mexique. Sur les terres ancestrales des Apaches, un énième massacre. Un campement est attaqué par les soldats mexicains. Parmi les victimes, la femme, les trois enfants et la mère d'un jeune homme médecine réputé pour sa science et ses prémonitions : Goyahkla, « celui qui bâille ». Assoiffé de vengeance, Goyahkla réunit les différentes tribus apaches pour se venger du village où a eu lieu le massacre. Les grands chefs Cochise, Juh, Mangas Coloradas le suivent. Dans le combat homérique qui va suivre, Goyahkla va s'illustrer, gagner le rang de guerrier et un nouveau nom : Geronimo. Parce que les survivants mexicains en s'enfuyant invoquaient saint Jérôme. Mais si Geronimo a décidé de vouer sa vie à se venger des Mexicains, l'arrivée des Blancs va tout bouleverser. Les Apaches doivent affronter un ennemi encore plus nombreux et plus dangereux, que Geronimo va commencer par sous-estimer. C'est une lutte désespérée, que Geronimo va mener jusquà la limite de ses forces et de celles des siens, insaisissables pour l'Armée américaine. Geronimo était l'Indien proverbial, vivant en communion avec la nature. Il était le dépositaire des coutumes ancestrales des Apaches, connaissait son territoire mieux que quiconque, le dernier Indien libre.
"Matz" is the pseudonym for French writer Alexis Nolent. He has written scripts for video games, a novel, and as Matz, a number of comics including Triggerman by Walter Hill. His graphic novel, Du plombe dan la tete a.k.a. Headshot, was adapted into the 2012 film, Bullet To The Head.
The comics reading adventure continues 😊 Today's comic is 'Geronimo'. Story by Matz and art by Jef. I've wanted to read this for a long time. I'm glad I finally got to read it.
Geronimo was a native American. He was an Apache. Initially he was a shaman or a spiritual leader of his tribe, but because of the circumstances, he ends up becoming a warrior. Initially the Mexicans attack his tribe and kill most of the women and children and his tribe goes to war against the Mexicans. Geronimo performs great feats of bravery in that war and that is when he is given his new name Geronimo. Soon the white colonizers from the north do bad things to the tribe and the Apaches get caught between these two enemies. What happens to Geronimo and his Apache tribe forms the rest of the story. It is the age old story of foreign colonizers coming and occupying the land and driving the natives out, and then painting the natives as uncivilized barbarians in their history, while the natives are driven to remote corners of their own land and have to struggle to make ends meet. It is a tragic story which has been going on since the dawn of time, which continues till this day.
I didn't know much about Geronimo before and I learnt a lot of history through this book. The popular perception of Apaches is that they are a violent, ruthless people, but this book showed Apaches in a totally different light. It made me want to read a longer book about Geronimo and the history of that time. I have a 1993 movie based on Geronimo's story and I hope to watch that sometime.
Have you read this book? Do you know about Geronimo?
Un roman graphique intéressant montrant la version amérindienne de la guerre que ce peuple a livrée aux Blancs et aux Mexicains. C’est bien de mettre en perspective certains événements de l’Histoire. C’est dommage pour le récit, car je n’apprécie pas beaucoup le travail de Jef. Les visages irréguliers, les yeux qui louches, les bouches trop grandes m’ont hérité dans ma lecture.
Geronimo ! Nom flou qui m'évoque les Amérindiens. Je me suis laissé tenter par la couverture que j'ai trouvé imposante et puissante.
Nous découvrons l'histoire de Geronimo à l'époque ou les Mexicains et les Américains commencent à tout ravager pour leur profit. Nous découvrons donc les grandes figures de l'époque, à travers la vie de Go Khla Yeh qui deviendra Geronimo.
Les dessins sont beaux, les portraits de Geronimo mettant en valeur sa puissance et sa colère. Des scènes bien réalisée et des décors beaux, j'ai été plongé dans ces montagnes arides. le dessinateur a réussi à me transmettre la puissance du chef amérindien. Je n'ai pas non plus été subjugué par les dessins, le jeu de couleur m'a paru parfois terne. Au niveau narratif j'ai tout de même trouvé que l'histoire était assez concise, avec de nombreuses ellipses, même si je comprends que cette bd n'était pas un documentaire universitaire.
J'ai été terrifié par les horreurs de l'époque qui résonne toujours aujourd'hui à travers de nombreuses minorités. Impressionné par Geronimo et sa colère, sa vengeance et son génie stratégique, un homme sûr de lui qui s'est battu jusqu'au bout pour ses idées. Ou presque.
Une bonne lecture qui m'a fait me renseigner sur les figures principales de l'époque.
While the artwork is very good, the narrative is average and lacks depth.. Things happen soon and timelines are leapt heavily and when the should have been in the middle you see the end already...
Goyahkla revient de son approvisionnement au marché avant l’heure. Il a une prémonition, une mauvaise prémonition. Effectivement, à son retour, les guerriers qui l’accompagnaient découvre leur village brûlé et leurs femmes et enfants massacrés par des mexicains.
La couverture de cette bédé m’avait attirée en plus du titre. Goyahkla, c’est l’ancien nom de Geronimo et cette bédé est une biographie expresse du guerrier Apache.
Si la couverture est agréable à l’œil, ce sera la seule chose car les dessins des visages sont taillés à la serpe, anguleux, les personnages poussant des grimaces à l’exagéré, mais sans relief. Bref, ce ne fut pas un festival agréable pour mes yeux de lectrice.
L’inconvénient du format bédé c’est qu’il faut aller au plus serré de la biographie de Geronimo.
Malgré les 122 pages, il faut faire des sauts temporels, choisir ce que l’on va montrer, ce que l’on va taire. Découpé en quatre chapitres chronologiques, le récit s’est concentré sur les évènements marquant du guerrier et homme-médecine. Ce n’est qu’une maigre partie de sa biographie, pour en savoir plus, il faudra lire les livres consacrés à Geronimo ou aux Apaches célèbres.
Inconvénient de la chose, c’est qu’en se concentrant sur les faits marquants de la vie de Geronimo, on se focalise avant tout sur les guerres (batailles, escarmouches, pillages). Si cela donne de l’action et du rythme au récit, de belles scènes de combats aussi, cela donne surtout l’impression d’un Geronimo rendu fou par la vengeance et tuant tous les Yeux-Clairs (ou mexicains) qui croiseront sa route, sans distinction de leur fonction ou de leur sexe : civils, militaires, hommes, femmes, enfants… Tout le monde y passera. Ce n’est pas non plus la seule image des Indiens qu’il faut retenir.
La cupidité des Hommes Blancs, amoureux du billet vert et voulant toujours posséder plus (de terres, d’argent) signera toujours la perte des Indiens. Leur voler ce qui leur revient de droit en farine et sucre, le revendre à des Blancs et ensuite, distribuer moins aux Apaches puisque l’on a vendu la moitié du stock…
Geronimo se rendra, pensant encore que la parole était sacrée et que les Yeux-Clairs tiendraient la leur. Si les Indiens n’avaient qu’une parole, celles des Blancs étaient fourchue comme la langue du serpent. Les Indiens gênaient, il fallait leur terre, leur montagne, leur gibier pour vendre à l’Homme Blanc (ou le distribuer).
Une bédé intéressante pour ceux ou celles qui voudraient découvrir une partie de la vie de Geronimo et des exactions des Hommes Blancs commises envers les Indiens. Elles sont nombreuses et une majorité seront soulevées dans ce récit (la spoliation des terres, l’exil, la privation de nourriture, les paroles non tenues, la liberté entravée, l’interdiction de quitter le territoire des réserves, l’interdiction de chasser, l’interdiction de posséder des armes, les massacres, la justice expéditive).
Si je n’ai pas apprécié le graphisme (qui a plu à certains), si je ne ressors pas totalement conquise de cette lecture, j’ai tout de même apprécié survoler la vie de Geronimo, même si ma préférence ira pour les biographies plus complètes publiées en romans.