«Arnold et Alia sont jumeaux et vivent avec leurs deux pères qui s’aiment. Tandis qu’Arnold préfère ne pas être remarqué et dessine discrètement des superhéros musclés, Alia parle haut et fort de sa famille particulière. À l’approche de leur treizième anniversaire, leurs pères entreprennent d’écrire 13 lettres qui dévoileront lequel des deux est le père biologique. Au fil des aléas du quotidien, de leurs déductions concernant leur génétique et des émissions de télévision qu’ils ne veulent pas manquer, les jumeaux découvrent que l’histoire d’amour réelle de leur famille vaut bien celles qu’ils écoutent compulsivement à la télé.» - (tiré de la 4e de couverture - from the back cover)
Enfant, Simon Boulerice chantait dans la cage d’escalier, parce que sa voix y résonnait beaucoup. Il croyait chanter aussi bien que Whitney Houston. Mais ce n’était pas le cas. Depuis que sa voix a mué, Simon se plait à danser, à écrire et à jouer. Jouer surtout, oui. Parce qu’il aime beaucoup rire.
Il sort peu de chez lui. Il le reconnaît : il est un casanier qui sort un soir sur deux au théâtre. Il boit encore son jus d’orange à même le goulot. On ne lui a rien appris. Néanmoins, il a étudié en littérature (Cégep de Saint-Laurent et UQAM), puis en interprétation théâtrale (Cégep de Lionel-Groulx, promotion 2007). Lors de sa formation, en plus de recevoir le prix de la création à la finale nationale de Cégeps en spectacle 2005 pour un solo de théâtre dansé, il a écrit et monté quelques pièces, dont La Condition triviale (prix de l’Égrégore 2005).
Sa création à teneur musicale, Qu’est-ce qui reste de Marie-Stella?, publiée chez Dramaturges Éditeurs, a récolté un vif succès à la Petite Licorne en septembre 2008 et 2009, de même qu’à Vue sur la relève 2009. Son spectacle solo Simon a toujours aimé danser, pour sa part, a remporté le prix de la création lors du Fringe 2007, le solo de l’année LGBT 2007, et a été présenté dans le cadre d’un Festival de théâtre au Tchad, en Afrique, ainsi qu’à Limoges en 2011. Dernièrement, Gloria on ice et Ce que Mariah Carey a fait de moi, deux de ses contes urbains, ont été applaudi à la Licorne et à Fred-Barry. La compagnie Abat-Jour Théâtre, compagnie qu’il a fondée avec des amis en 2005, a remporté le prix du public lors du dernier Gala des cochons d’or pour le spectacle Martine à la plage, qu’il a écrit et mis en scène au Bain St-Michel en septembre 2010.
En septembre 2009, il publiait Les Jérémiades, son premier roman, aux Éditions Sémaphore. Son premier recueil de poèmes, Saigner des dents, a reçu le Prix Piché de poésie 2009. Son second recueil, Nancy croit qu’on lui prépare une fête, est publié aux Poètes de brousse en octobre 2011. Quant à sa première pièce jeune public, Éric n’est pas beau, lue au Jamais lu 2009, elle a été montée par le Gros Mécano à l’automne 2010, et publiée à Paris à L’École des loisirs en novembre 2011. Il participe à un roman à quatre auteurs au cour de l’été et l’automne 2011, un projet intitulé Les Cicatrisés de Saint-Sauvignac, histoires de glissades d’eau. Il est en charge de la portion “Été”.
Je donnerais un 3,5 étoiles ici. J’ai aimé la simplicité de l’œuvre. La lumière mise sur les couples et les familles homosexuelles. C’est beau et doux. Même si parfois je trouvais certain détail impertinent et parfois décousu, ça fait partie du charme de Simon. Un beau moment de lecture.
J'ai encore été bercé par la plume de Simon Boulerice. C'est si facile à lire et absolument immersif. J'ai adoré l'histoire et les personnages. C'est une trame remplie de petits moments touchants et nécessaires.
Excellent roman pour adolescents! Narrateur attachant dans une famille non-conventionnelle tout aussi attachante! Plume différente des autres romans de Simon Boulerice que j'ai lus, et même si j'ai adoré ce que j'ai déjà lu, je trouve qu'ici, c'est tout simplement parfait de s'éloigner de son style "pour adultes"!
Pour moi, lire un roman de Simon Boulerice, c’est comme retrouver son pyjama et ses pantoufles après une dure journée de travail. Un petit sourire au coin des lèvres, je plonge dans ses histoires et j'oublie tout ce qui se passe autour.
J’ai adoré l’idée derrière le roman. Une lettre par jour pour découvrir lequel de leurs papas est leur vrai papa. J’aime qu’on dépeigne cette famille dans la plus grande des normalités. J’ai été touchée par tout cet amour et cette douceur.
Une beau récit sur l’histoire l’histoire de jumeaux dont les parents sont homosexuels. 13 lettres colorées 13 jours de dévoilement 13 jours de surprises.
Les personnages sont attachants et l’histoire se dévore en quelques jours!
« Dans le petit, il y a de l’extraordinaire » - Simon Boulerice Le dernier qui sort éteint la lumière est une belle histoire qui révèle la simplicité des petits bonheurs du quotidien. L’homoparentalité est l’un des nombreux thèmes abordés en ce qui a trait à l’ouverture aux différences et le narrateur-enfant nous incite à voir beauté dans les imperfections. Un roman nécessaire et un doux rappel que l’amour et la famille n’ont pas de limites. Je dois aussi souligner le si beau moment passé avec l’auteur pendant le live du #clubdelectureavecmmeannie ! Simon Boulerice est attachant, drôle, son sourire est contagieux et ses paroles sont sages.
Lecture belle, courte et remplie de douceur. On suit les Aubert-Morin, famille homoparentale. Peu de roman abordent le sujet de l’homoparentalité.
À travers 13 lettres, les deux papas des jumeaux Arnold et Alia vont dévoiler qui est le père biologique des enfants. On découvre, à travers ces lettres souvent anecdotiques, une famille aimante.
La plume de Simon Boulerice a un charme unique et j’ai retrouvé l’auteur à travers chaque membre de la famille du roman.
C’est exactement le genre de livre que j’aurais aimé lire en français au secondaire pour me réconcilier en quelque sorte avec la lecture.
Le dernier qui sort éteint la lumière est mon premier Boulerice (je sais, sacrilège !). L'idée derrière ce roman est inusité. Rares sont les textes traitant de l'homoparentalité. J'ai été touché par cette famille atypique (mais au combien extraordinaire !). L'idée des lettres révélant petit à petit la genèse du couple et des jumeaux est délicieuse et on tente de déceler, nous aussi, les petits indices permettant de connaitre le vrai de vrai papa. J'ai adoré l'idée de mettre en livre les lettres que les deux papas ont écrites (idée que je vais définitivement voler !)
Comme toujours, Simon Boulerice a fait preuve d'une plume exemplaire. Une histoire touchante sur un sujet encore malheureusement trop tabou: l'homoparentalité. Même si je n'ai pas accroché sur certains aspects de l'histoire et que je n'ai pas totalement réussi à m'attacher au personnage d'Arnold, j'ai apprécié le point de vue différent qu'avaient Arnold et Alia par rapport à leurs papas. Une belle histoire!
J’ai adoré ce roman, simple, beau et touchant. La famille est tellement attachante. Chacun a un petit quelque chose d’unique qui nous donne envie de les connaitre davantage. Je crois aussi que c’est un roman puissant pour aborder l’homoparentalité. Le roman parfait pour montrer à quel point l’amour n’a pas de préférence familiale.
J'ai aimé découvrir la plume de Simon Boulerice ailleurs que dans des albums jeunesses. La simplicité et l'authenticité de son œuvre se marient bien à son vocabulaire recherché, mais pas trop complexe. Le suspense dure jusqu'à la fin et l'auteur nous remet en question sans cesse grâce à des petits détails judicieux: qui est le papa biologique des jumeaux?Ce roman est différent de ce que j'ai lu auparavant et c'est rafraîchissant!
Un roman qui permet de voir que peu importe la composition d’une famille, l’amour y règne et que c’est beau.
Une belle histoire, parfaite pour parler de l’homoparentalité. Un sujet encore délicat.. Alia et Arnold découvrent l’histoire de la rencontre de leurs deux papas et découvriront de qui des deux est leur père biologique.
MA PREMIÈRE OEUVRE DE CET AUTEUR, J’AI AIMÉ L’HISTOIRE QUI TRAITE D’UN SUJET PEU ABORDÉ DANS LA LITTÉRATURE JEUNESSE. LES PERSONNAGES SONT ATTACHANTS ET ON RECONNAIT BIEN LES RÉALITÉS DE L’ÉCOLE SECONDAIRE. LECTURE PLUTÔT LÉGÈRE QUI ABORDE TOUR DE MÊME DES SUJETS IMPORTANTS
Un incontournable. Touchant, sensible, simple, rafraichissant. L'homoparentalité y est traité de façon humaine et le format épistolaire rend le récit vrai et beau. C'est une lecture que je n'oublierai jamais.
C'est un livre doux et nécessaire. J'ai trouvé certains choix redondants. C'est une lecture que j'ai trouvée parfois ennuyante. J'aime beaucoup cet auteur, mais ce livre n'est pas mon favori.
J'aime lire les romans jeunesse de Boulerice, mais celui-ci était peut-être un tantinet trop jeune pour moi. Par contre, ça ne m'a pas empêchée d'adorer comme d'habitude sa plume habile et ses personnages attachants. Je l'ai lu en une journée et demi 💗