Dans l'unité psychiatrique de l'hôpital Sainte-Marie, à Montréal, Hadrien Jalbert, alias Pivot, attend la fin d'un énième enfermement injustifié manigancé par l'organisation secrète qui le persécute depuis des années. Ses compagnons d'infortune, eux, sont bel et bien fous. Il y a Jésus, un jeune Haïtien persuadé d'être le Christ, le Chat de ruelle, clochard sans âge qui converse avec des gnomes invisibles, Jonathan Livingston, interné après avoir voulu s'envoler du pont Jacques-Cartier et, surtout, Mary, une Inuite du Nunavik hantée par les mourants qu'elle entend hurler dans les murs. Pivot, qui doit son surnom à son éloquence, ne trouve pas les mots pour la réconforter.
Quand Jésus arriva à sa hauteur, Pivot détourna le regard pour éviter toute interaction. Il n'en était pas à son premier Christ, et il savait d'expérience que les discussions avec n'importe lequel des membres de la Sainte Trinité n'étaient jamais reposantes.
Wow, vraiment. Un gros pouce en l'air pour ce roman écrit de manière impeccable. Les personnages sont dépeints de manière à ce qu'on puissr facilement se les imaginer. On comprend mieux la souffrance des gens admis en psychiatrie.
Excellent du début à la fin! Un reflet très juste des défis du quotidien dans le monde de la psychiatrie au travers d’attachant personnages tous très colorés! Une réalité parfois triste mise par écrit! Thumbs up!
Quelle belle représentation de l'aile psychiatrique. On s'y sent. J'ai souri, j'ai éprouvé de la compassion pour les patients et je me suis attachée au personnage principal. Un très beau style d'écriture.
Je suis incapable de comprendre l'intérêt porté à ce roman. Je l'ai trouvé terne, banal, trop léger et avec un humour qui passe mal, bref, je ne lui est pas trouvé beaucoup de qualité. C'est bien écrit, simplement et sans prétention, mais sans plus. Peut-être que c'est juste moi... mais je n'ai pas aimé!
Enfin un livre qui ne diabolise pas la schizophrénie mais la fait plutôt vivre au lecteur vu de l'intérieur, par la personne qui en souffre. C'est un portrait très juste de la réalité en hôpital psychiatrique, ça paraît que l'autrice, qui est psychiatre, connaît bien son sujet! Je me suis attachée aux personnages qui vivent parfois des situations loufoques, souvent tristes, mais on voit aussi la lumière et le ton est léger, souvent humoristique et à double sens, c'est brillant comme écriture. J'ai eu quand même un peu de misère à embarquer, la fin du livre m'a davantage maintenu captivé. J'espère que cette autrice continuera d'écrire des livres sur le sujet.
Ça se lit tout seul! Un point de vue rarement exploité: celui des gens qui sont sous observation / traitement à l'unité psychiatrique d'un hôpital. J'ai bien aimé les multiples facettes des personnages. ils ne sont pas juste «zinzins», ils ont tous une part de lucidité et même que leur «folie» est parfois bien argumentée et quasiment logique! Bref, un roman bien construit, avec ses questions résolues vers la fin et une palette de personnages aussi colorés qu'intéressants.
3.5* Ce roman nous plonge dans l'univers d'un hôpital psychiatrique de Montréal. Il nous apporte un point de vue peu fréquent sur les patient-e-s en psychiatrie, et la complexité de leur vécu. En suivant le personnage de Pivot, l'archétype du narrateur non fiable, on vit avec lui moments de détresses et moments cocasses. J'ai toutefois ressenti un malaise à la lecture du roman, car j'ai eu l'impression que les personnages et leurs troubles de santé mentale ont été mis en scène pour divertir, sans agentivité et je cherche encore l'intention derrière cela.
Petit voyage dans la tête d’une jolie bande de psychiatrisés. Écriture fluide et efficiente avec la fantaisie qui vient avec la folie de ceux qui ne savent pas toujours qu’ils sont fous.
Pour travailler en psychiatrie, ce roman est un portrait si juste de la vie de patients hospitalisés sur une unité. L’auteure, psychiatre, décrit avec tant d’humanité et de justesse chaque personnage, avec leurs démons et leurs espoirs de s’en sortir. J’ai aimé suivre les mêmes quelques patients du début à la fin, on s’y attache.
Le roman Pivot offre un regard humain et authentique sur la réalité des personnes hospitalisées en psychiatrie. L’autrice décrit avec justesse le quotidien, les défis et la dignité de ces vécus souvent méconnus.
J'ai connu Marie-Ève Cotton il y a longtemps, on travaillait ensemble dans un camp de vacances. À l'époque, elle était différente de toutes les filles que j'avais connues jusque là. Elle parlait comme dans les livres, utilisait des mots que je ne connaissais pas et me faisait beaucoup rire. Elle était comme une bibitte étrange et semble l'être encore, 25 ans plus tard, d'après ce que je peux voir... C'est pourquoi, quand j'ai su qu'elle avait écrit un roman, j'ai tout de suite su que ce serait mon douze août. Je voulais tellement aimer ce livre et puis on en parlait partout, on LA voyait partout ! (Soupir...) Je n'aime pas avoir à dire qu'un livre m'a déçue, surtout si en plus je connais son auteur. Mais malgré la qualité certaine de l'écriture de Marie-Ève, malgré les rires que Pivot et sa gang ont provoqué chez moi, je ne suis pas arrivée à apprécier pleinement ma lecture. Je ne sais pas trop pourquoi. Je suis restée indifférente au sort des personnages, je ne me suis pas attachée à eux. Je lisais avec l'impression que ça n'avançait pas, qu'il ne se passait rien. (Re-soupir...) Désolée Marie-Ève !
Pivot évolue depuis longtemps dans le milieu psychiatrique, il en a vu passer du monde. Ce qu'il fait là ? Il n'est pas là parce qu'il est fou non... il est constamment surveillé et persécuté par une organisation secrète ce qui lui cause parfois des ennuis. Ce n'est pas sa faute si personne ne le croit. Dans l'aide psychiatrique avec lui, on retrouve un Haïtien qui se prend pour Jésus, il doit absolument sortir car il doit sauver le monde. Un Jésus qui n'a pas la langue dans sa poche. On croise aussi le Chat de ruelle qui parle constamment avec des petits gnomes qu'il a finalement appris à apprivoiser. Ses quelques courts moments de lucidité sont étonnants. Lorsque Pivot rencontre Mary, une jeune femme qui entend des gens crier constamment dans les murs, il tombe automatiquement en amour. Malgré qu'il n'arrive pas à entendre ce qu'elle entend, il fera tout en son possible pour l'aide mais est-ce que ce sera suffisant...
Mon avis : Tout d'abord merci à Julie Collin du blogue Julie lit au lit de m'avoir prêté et fait découvrir ce livre et cette auteure. Je l'ai dévoré en quelques jours à peine. J'y ai découvert l'amour que Marie-Ève Cotton porte à son métier elle qui travaille justement dans ce milieu. Quand on lit ça, on éprouve un grand respect pour les gens qui évoluent dans ce monde et qui travaillent à aider les personnes en détresse. Vous éprouverez de la compassion pour ces personnages et je vous promets que vous allez sourire à plusieurs reprises. Une belle découverte que je vous recommande.
Aujourd'hui, j'ai fini de lire "Pivot" de Marie-Ève Cotton. C'est correct, mais je suis restée sur ma faim. Pivot et son univers ne sont pas tellement attachants, à mon avis. Mais c'est quand j'ai lu cet extrait sur "la petitesse de l'humanité" que j'ai vu tout le potentiel de ce livre. Il y aurait tellement de choses intéressantes à dire sur la folie, il me semble...
J'ai adoré me plonger dans l'univers de ces personnages fréquentant l'unité psychiatrique de l'hôpital Sainte-Marie. L'auteure qui est psychiatre de profession nous trace un portrait réaliste de la maladie mentale et ce, avec beaucoup d'humour. Il y a des moments dramatiques mais j'ai aussi beaucoup ri. À découvrir!
Un livre qui ne m'intéressait pas du tout à première vue, mais qui a été un délice. Plusieurs fois je me suis demandé si le personnage, qui est dans l'aile psychiatrique d'une hôpital, n'était pas réellement fou. Le livre est très bien écrit et les personnages sont très vrai. Autant il y a des scènes "comiques" que triste.
Intéressant! L’auteure a bien su nous faire sentir comme si on était nous aussi patient au sein de l’aile psychiatrique, en compagnie du personnage principal. Ça donne une perspective différente de ce à quoi nous sommes habitués lorsque vient le temps d’aborder les enjeux de santé mentale. La fin m’a un peu déçue parcontre
Ça décrit bien la réalité des gens en psychiatrie... J'ai par contre eu de la difficulté à maintenir mon intérêt au long de cette lecture... peut être que c'est parce que ça ressemble trop à mon quotidien au travail... Par contre l'écriture est magnifique!