La mort accidentelle de Gabrielle, âme de la tribu, bouleverse les Miller. Les étés immuables sur l'île québécoise d'Orléans sont à jamais perdus. La guerre et les réquisitions ont dispersé la plupart des hommes. Et le destin s'acharne sur Adélaïde, désormais épouse du brillant Nicholas McNally sans cesse menacé par la démence de sa propre sœur. Adélaïde, elle, reste droite malgré tous les déchirements qui l'assaillent. Si la jeune femme conserve le goût du bonheur en pleine tragédie, c'est à Florent qu'elle le doit, cet ami de toujours dont la tendresse défie les années. Pour combien de temps encore ?
" Un roman somptueux dans lequel on se coule, qu'on a hâte de retrouver le soir, des personnages attachants, une époque passionnante, des revirements déchirants. " Danièle Mazingarbe –; Madame Figaro
Marie Laberge est née à Québec (Québec, Canada). Elle étudie chez les Jésuites, puis s'initie à la danse avec Ludmilla Chiriaeff. Après des études en journalisme, qu'elle abandonne en 1970, elle se consacre aux activités théâtrales et entre au Conservatoire d'art dramatique de Québec, d'où elle obtient un diplôme en 1975. Elle joue dans différentes pièces de théâtre à Québec, avant de faire de la mise en scène et de l'enseignement en art dramatique. En 1981, elle quitte Québec et s'installe à Montréal. En 1983-1984, elle enseigne et est directrice du département de théâtre de l'université Laval.
En tant que dramaturge, elle signe vingt pièces, dont la plupart sont jouées au Québec et dans divers pays européens. Parmi les plus notables, soulignons
L'Homme gris, jouée en France, en Belgique, en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas et en Lettonie, dans les langues respectives de ces pays, Oublier (prix de la meilleure production théâtrale de Bruxelles 1987-1988), Aurélie, ma sœur (produite en 1994 au Gate Théâtre de Londres), Le Faucon, présenté en 1996 au Festival des Francophonies en Limousin à Limoges. Elle est aussi scénariste, administre le Théâtre du Trident (1977 à 1980) tout comme le Centre d'études en art dramatique (1978 à 1981), dont elle est la présidente de 1987 à 1989.
Marie Laberge écrit cinq romans avant de rédiger la trilogie intitulée Le Goût du bonheur (Gabrielle, Adélaïde et Florent), qui se vend à plus de 500 000 exemplaires.
En mai et juin 1995, elle rédige le préambule de la Déclaration d'indépendance du Québec en collaboration avec Gilles Vigneault, Fernand Dumont et Jean-François Lisée, entre autres.
En 2006, elle écrit une chanson pour Céline Dion intitulée Le temps qui compte, mise en musique par Jacques Veneruso. Cette chanson parait sur l'album D'Elles, sorti le 21 mai 2007.
Entre 2009 et 2011, Marie Laberge publie un roman épistolaire - Les lettres de Martha - une correspondance qu'elle entretient personnellement 26 fois l'an avec ses lectrices et lecteurs inscrits.
J'ai toujours apprécié les romans de guerre, surtout quand ils discutent de la situation des gens restés derrière (et donc, la majorité du temps, des femmes). Les conséquences de la guerre ne sont pas confinées aux champs de bataille, et l'une des plus grandes forces de ce roman est dans sa démonstration des ravages qu'elle cause à toute une population. Et des différentes façons de la combattre (ou de la subir, c'est selon).
J'ai aimé suivre la vie des enfants de Gabrielle, alors que les événements tragiques de la fin du premier tôme les obligent à grandir plus rapidement que prévu. Adelaïde est bien la fille de sa mère, mais elle a également une force de caractère qui lui est propre, qui la distingue non seulement de Gabrielle, mais également des autres enfants Miller. Elle est un peu hors du temps dans sa modernité. J'ai aimé qu'elle puisse trouver d'autres femmes avec qui partager ses valeurs, son côté fonceur.
Je les aime presque tous, ces personnages, même si certains font des choix que je désapprouve, je les comprends et c'est là l'une des forces de l'écriture de Marie Laberge. La seule exception serait peut-être Béatrice, dont l'animosité et la personnalité me déplaisent au plus haut point.
Et maintenant pour l'éléphant dans la pièce...
J'ai bien hâte de voir comment les années (et décennies?) à venir, qui ont tellement changé la vie au Québec, seront abordées dans le troisième et dernier volume.
Il se sera passé quelques années entre ma lecture du tome 1 puis celle du tome 2. Quelques années qui ont effacé les souvenirs que j’avais des personnages et leur histoire. Les quelques bribes qui me restaient m’ont permis de comprendre le début du tome 2 mais, j’ai eu besoin de plusieurs chapitres pour replacer chaque personnage à la bonne place (c’est qu’ils sont nombreux !). Conseil : ne pas trop tarder à lire la suite. J’ai donc eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire (ça m’avait déjà fait ça pour le premier tome) et j’ai un peu dû me forcer à avancer. Puis le charme a opéré comme dans Gabrielle et les pages ont défilé. Le cadre historique était très intéressant. Le personnage principal, Adélaïde, m’a plusieurs fois agacée (Mme parfaite) mais les personnages secondaires sont très attachants, plus humains et nous invitent à rentrer dans cette famille canadienne française. La fin surprenante ne l’est pas tant que ça du fait que l’autrice nous prépare bien le terrain en nous annonçant un drame plusieurs chapitres auparavant (il fallait encore une fois écouter Adélaïde). Si certains schémas sont un peu grossiers le plaisir de lecture reste néanmoins là. Une bonne lecture d’automne !
Je lu cette histoire avec tellement de plaisir et d’émotions diverses. La plume de l’auteure est magnifique et ses mots donnent du poids aux personnages : on les aiment et on les détestent comme si on parvenait à les côtoyer pour de vrai.
La fin me laisse d’ailleurs sans voix. Je n’aurai d’autre choix que de lire le troisième tome de la série. Je ne peux pas croire qu’on nous laisse sur ce tragique dénouement.
Je le recommande fortement. Je ne lis pas beaucoup de romans à saveurs historiques, mais celui-ci en vaut CLAIREMENT la peine et le temps.
Après avoir lu 'Gabrielle', je n'étais pas du tout certaine de poursuivre un jour l'aventure 'La goût du bonheur'; trop long, trop parfait, trop toute. Cependant, j'avais envie d'une lecture légère pour la période des fêtes et je me suis mise à repenser aux personnages de la famille Miller. Alors, comme j'avais 'Adélaïde' sous la main, je me suis dit 'Pourquoi pas?' Au moins, je savais à quoi m'attendre et je dois dire que je me suis laissée porter avec bonheur, d'autant plus que les sagas familiales ont leur charme et que Marie Laberge exerce le genre à merveille. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on en a pour notre argent et qu'on ne s'ennuie pas!
Cela dit, le petit côté 'conte de fée' de ces romans peut finir par agacer un brin: tout le monde est toujours divinement beaux et divinement doués (en affaires, en couture, en jardinage, en dessin, name it), les personnages sont riches, ils mangent au Ritz et logent au château Frontenac, ils ont tous soient les yeux bleus, verts ou gris - et n'allez surtout pas imaginez qu'Adélaïde aura des vergetures après avoir accouché de jumeaux, no no no!! Bref, 'Le goût du bonheur', c'est un genre de Downtown Abbey québécois avant l'heure. Oui, il y a des drames et des meurtres pour relancer l'action, mais faut pas s'inquiéter, tout est toujours commodément arrangé pour que notre héroïne ait déjà un nouveau prince charmant qui l'attend derrière la porte. Et elle continuera d'être divinement belle et de porter des diamants et des robes de haute couture comme sa mère. Sa fille fera certainement pareil dans le troisième tome (oui je sais, je suis genre 20 ans en retard, mais c'est pas grave).
Argh ! Ben voilà il ne me reste plus qu’à lire le troisième volet pour savoir ce qu’il va advenir de ces personnages oh combien attachants ! Mais pourquoi faut-il que certains meurent ? Trop triste !
Je suis définitivement fan des romans historiques. J’adore m’imprégner d’une époque qui n’est pas la mienne et la plume de Marie Laberge nous transporte aisément dans cet univers ancien. J’aime le fait que les personnages soient si nombreux et que leurs histoires soient si complexes et détaillées et de suivre l’évolution des liens qui les unis. J’ai trouvé qu’Adélaïde, le personnage principal, est possiblement un peu trop mise sur un piédestal, qu’elle ne fait jamais d’erreur ou presque, elle est si droite et belle que ça en devient à la limite ennuyeux. Puisque le premier roman se termine par un drame subit et que le rythme lent de ce deuxième roman est similaire, on peut s’attendre à cette fin tout aussi tragique.
J'ai apprécié ce livre et je le recommanderais. Marie Laberge écrit bien et elle raconte une bonne histoire. Il y a de grandes sections du livre qui se lisent très facilement et en gros l'histoire est accrochante. Les personnages, surtout, semblent très réels, et on s'y attache.
Mais pour moi le livre a été un peu décevant comparé au premier dans la trilogie, Gabrielle. Avoir avoir terminé celui-là, j'ai immédiatement acheté les deux autres, tellement j'avais hâte de continuer ma lecture. Cette fois-ci par contre je vais prendre une bonne pause avant de tenter le prochain (Florent) - si je le tente. Une des choses qui me désatisfaisait chez Adélaïde, c'était une tendance å répété des détails concernant les aspects routiniers de la vie des personnages ("la vie était tellement occupée ces jours-ci...les petits avaient leurs premières dents.. Adélaïde devait aussi s'occuper de telle ou telle chose..."...etc) Il y avait aussi trop de description de la vie amoureuse parfaite d'Adélaïde et son mari, et des nombreuses robes d'Adélaïde. Parfois je me demandais si Marie Laberge vivais un rêve personnel à travers son personnage.
En fin de compte je suis heureux de l'avoir lu, tout de même. Voici mon passage préféré:
"Pourquoi l'aube, si belle, le met-elle toujours face à lui-même? Comme on se tient dans l'aurore, on meurt - seul. Florent en est convaincu. La nuit tombe en nous trouvant en quête de l'autre, d'une étreinte, d'un baiser, mais l'aurore nous saisit toujours seuls, même si les draps défaits gardent l'empreinte d'un autre corps. L'aurore nous trouve seuls et envahis des relents de la nuit, comme la mort nous trouve saturés de la vie dans laquelle on s'est baignés."
Qu'est ce que j'aime suivre les personnages de Marie Laberge!!
Adélaïde est à l'image de ce qu'on pouvait espérer d'elle dans le premier tome. Mais ce sont tous les personnages que je retrouve avec plaisir.
Dans ce tome, il y a la guerre, ceux qui partent, ceux qui restent, ceux qui reviennent... les blessures et les familles en mille morceaux. Je suis toujours très touchée par cette période de l'histoire mais aussi par les autres aspects historiques, notamment l'émancipation des femmes et leur statut qu'on ne peut plus imaginer à l'heure actuelle.
Et il y a de l'amour. Tellement.
Je ne suis pas convaincue par tous les éléments et certains aspects me gênent beaucoup. Ceci dit, il y a dans ces pages, un besoin très fort de continuer. Et de passer du temps avec eux, prendre des nouvelles, savoir comment les enfants grandissent... Et quand je ferme mon livre, j'ai déjà envie d'aller les retrouver.
Un véritable coup de cœur. Un livre qui m'a fait verser beaucoup de larmes. J'ai pleuré, ri, j'ai été en colère et ressenti beaucoup de bonheur face à certains événements. Mais cette fin... Était-ce vraiment obligé ? Cette fin est en partie logique mais je ne la cautionne pas car c'est dire adieu, de la pire des manières, à mon personnage principal et ça j'ai du mal à le supporter. J'en suis même à me demander si j'arriverais à lire le dernier tome... Ça sera difficile. En tout cas, je tire mon chapeau à l'auteure : très très peu ont réussi à me faire ressentir autant d'émotions tant on s'attache aux personnages.
Mieux que le premier, même si j`ai encore de la difficulté avec ces personnages trop `tout``-intègres, intelligents, beaux, compréhensifs, amoureux, hargneux, etc. etc.... Ya que Jeanine qui semble un peu réelle. Et ces situations charriées, le meurtre de Nic aussi exagéré que la mort de Gabrielle, les envolées poétiques dans la bouche de personnages peu convainquants à les faire, comme si on avant confondu le texte lui-même et les conversations. Il était tellement prévisible qu`il devait y voir ENCORE un drame hors proportion. Dommage
Plus j'avance dans cette saga familiale, plus je me demande si je vais vraiment aller au bout. Le personnage principal de ce récit est loin d'être mon préféré, et je reproche de manière générale à l'auteure le peu de nuances qu'elle met dans ces personnages. là, clairement, Mme Parfaite et sa vie idyllique ont fini par me taper sur les nerfs.
Plus de surprise concernant le twist de la fin, puisque qu'elle utilise exactement le même procédé que pour le premier tome, en un peu plus sordide.
Je vais laisser un peu de temps passer avant de décider si je tente le 3ème et dernier tome...
C'est la deuxième fois que le lis. J'adore les personnages féminins de ce roman. Évidemment, elles sont vues par les yeux modernes de l'auteure, mais en même temps, plusieurs d'entre elles sont modernes même pour aujourd'hui. Même si on insiste peut-être trop sur leur élégance et leur perfection... mais bon. C'est ce qui fait que ce livre se dévore tellement rapidement... Un vrai plaisir coupable.
Pourquoi l’aube, si belle, le met-elle toujours face à lui-même? Comme on se tient dans l’aurore, on meurt - seul. Florent en est convaincu. La nuit tombe en nous trouvant en quête de l’autre, d’une étreinte, d’un baiser, mais l’aurore nous saisit toujours seuls, même si les draps défaits gardent l’empreinte d’un autre corps. L’aurore nous trouve seuls et envahis des relents de la nuit, comme la mort nous trouve saturés de la vie dans laquelle on s’est baignés.
Des personnages complexes, auxquels on s'attache rapidement et qui nous habitent longtemps après la fin de la lecture. Cette trilogie est une vraie fresque de la vie à Québec dans les années 1930, très intéressante à découvrir. J'ai apprécié me perdre à une époque différente et mieux en comprendre les enjeux liés à la religion et à la condition de la femme.
Je crois que je n’avais jamais lu un livre aussi détaillé et qui m’a tenu jusqu’à la fin. J’ai peut-être même préféré celui-ci au premier, car j’ai vécu toutes sortes d’émotions au fil des pages et les personnages et relations étaient plus agréables, plus réels et plus près de ce qu’on connaît aujourd’hui. D’abord, Marie Laberge soutient encore dans ce livre un fil féministe, « Who run the world? Girls! » à coup sûr. J’espère que plusieurs entreprises ont fait comme celle des McNally en haussant le salaire des femmes et en leur offrant de meilleures conditions conciliant travail et famille. Il y a eu tellement de morts pendant la Deuxième guerre qu’il fallait les considérer comme des êtres tout aussi capables de prendre des décisions que leur mari probablement décédé. Les femmes sont l’avenir! J’ai énormément apprécié comment elles prennent soin de chacune, comme elles vivent toutes des choses assez difficiles. C'est d'ailleurs le but de la trilogie, de démontrer que les personnages réussissent à trouver leur bonheur malgré tout ce qui les confronte dans leur quotidien. Ensuite, ce qui m’intéressait est la différence de pensée de l’Église et d’Adélaïde. On voit qu’elle se pose beaucoup de questions sur les prétendues punitions qui l’attendent en enfer pour avoir agi dans l’intérêt de sa famille. Elle se pose aussi beaucoup de questions sur la présence de Dieu qui laisse les hommes s’entretuer et faire durer la guerre… elle ne devait pas être la seule pendant cette guerre, mais elle ne s’est pas laissée écraser et a tenu son bout en faisant ce qui lui semblait bon. Elle a un excellent niveau de tolérance envers sa famille et ce qu’ils font qui « déroge » de l’Église, et ça la rend d’autant plus attachante. Enfin, ce n’est pas pour rien que j’ai lu ce livre en une semaine. Marie Laberge a vraiment su imager ce qu’une famille heureuse pourrait vivre parmi leur entourage « abimé ». On sent beaucoup d’empathie et de compassion de cette femme. Mon seul point négatif demeure le manque de chapitres et de divisions pour ce livre, mais il aurait été difficile d’en faire, comme les astérisques marquent un changement de jour ou d’heure presque toutes les deux pages. C’est agréable de se retrouver dans la ville-même du livre et ça donne envie de consulter les anciennes cartes géographiques des rues de Québec. C’est certain que je recommande cette trilogie à quiconque aime lire sur la période de la Deuxième guerre au Québec et apprécie une bonne romance à saveur féministe. Je lirai sans faute le troisième cette année!
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"Adélaïde" fait admirablement son travail comme deuxième tome de la trilogie "Le gout de bonheur" qui raconter les changements dans les attitudes et les mœurs Québécoises qui ont donné naissance à la Révolution tranquille et qui ont crée la société québécoise moderne dont Laberge est la grande-porte parole. "Adélaïde s'occupe des années quarante. Encore une fois Laberge démontre son grand talent d'écrivain historique. Sachant que le Québec de 1943 n'est pas le Québec de 1940 et qu'il sera différent encore en 1946, elle décrit les transitions avec précision. Ses personnages restent très accrocheurs. Le hic est que "Adélaïde" dans biens des endroits bien mal écrits. En particulier le volume clôt avec une hécatombe absolument absurde. Je reconnais que Laberge a mieux préparé la tuerie en masse d'"Adélaïde" que l'accident mortel à a fin de "Gabrielle" mais le massacre d'"Adélaïde" n'est pas moins grotesque. Comme défauts chez "Adélaïde" on peut également signaler le traitement de la famille juive Singer. Les intentions de Laberge sont excellentes mais ses personnages juifs sont tous inauthentiques. J'ai été également très mal à l'aise avec la décision de l'héroïne d'épouser l'homme qui avait essayé pendant des années à séduire sa mère. "Adélaïde" m'a fortement agacé mais "Le gout de bonheur" dans son ensemble vaut beaucoup mieux que les tomes individuels.
Ouf! Par où commencer? J’ai adoré le livre Gabrielle et je crois que c’est pourquoi il m’était difficile d’embarquer dans cette suite. L’histoire d’amour du personnage principal avec un homme qui aimait sa mère m’a dérangée. La vie difficile et l’incapacité des autres personnages à être heureux m’a aussi beaucoup affecté. La fin était troublante mais prévisible avec l’arrivée du beau et bon docteur.
Beaucoup de longueurs et de personnages inintéressants. J’ai du sauter plusieurs pages, surtout dans le premier tiers, pour me permettre de continuer ma lecture et d’espérer terminer ce livre.
Une pause est nécessaire avant d’entreprendre le 3e livre de la trilogie.
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Plus de 4 mois pour lire ce roman. Ouf! J’ai aimé l’histoire qui se passe lors de la deuxième guerre mondiale, j’ai aimé le fait qu’on a vu ce qui se passait au Québec pendant cette guerre. J’aime aussi tellement les femmes fortes qui se retrouvent dans ce roman. Par contre, l’histoire était parfois longue et j’étais peu investie dans ma lecture. Je n’ai pas aimé qu’il n’y avait pas de chapitre, cela nuisait à mon rythme de lecture.
Et finalement, la fin… peu nécessaire selon moi, un peu précipité et surtout tellement sanglante et cruelle. Ça concorde très peu avec le reste du roman.
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4.5 j'ai adoré cette histoire, aucun personnage n'est épargné. on a envie de continuer pour savoir ce qui va arriver. Adélaïde est très différente de Gabrielle. je ne m'attendais pas à cette fin. hâte de lire la suite.
Cette trilogie! Ça se déroule comme un film dans ma tête. C'est fou comment on s'attache aux personnages. Au fil des pages de nouveaux entrent dans l'histoire et on s'y attache comme s'ils ont toujours fait partie de cette saga. Même si plusieurs thématiques ne sont pas nouvelles, comme la place des femmes dans les années 40 ou la place de l'église dans la société de l'époque, on dirait de le comprendre au travers des personnages les rendent beaucoup plus réelles et choquantes. Je n'ai pas lu beaucoup de romans historiques, mais je crois avoir choisi la bonne saga pour un premier saut dans ce genre. Je vais par contre prendre une petite pause avant d'entamer Florent.
Je me suis plongée dans ce deuxième tome de la trilogie ''le goût du bonheur'' avec le plaisir de retrouver tous ces personnages qui, depuis le premier tome, sont pratiquement comme des ami(e)s. Dans ce deuxième tome, on suit l'histoire d’Adélaïde, la fille de Gabrielle. La seconde guerre mondiale sert de trame de fond pour une bonne partie du roman, et l'on vit l'angoisse de la guerre à travers Adélaïde qui voit partir tous ceux qui lui sont chère pour cette guerre qui lui semble bien inutile. Ce roman est plus sombre, plus inquiétant. On voit encore une fois comment les gens vivait à cette époque, en période de guerre. Et au long de notre lecture nous sommes, comme les personnages, en quête du bonheur. Je pensais que rien ne bourrais battre la fin du premier tome, et pourtant... Marie Laberge réussit encore une fois à me bouche bée, à me couper le souffle. Je n'en reviens toujours pas. C'est pourquoi je me plongerai rapidement dans le troisième et dernier tome. En espérant que la fin de celui-ci mènera à ce bonheur tant recherché.
Un très beau second tome, dans lequel on suit Adélaïde une femme aussi forte que Gabrielle. J'ai toujours adoré suivre ces différents personnages, même si certains sont un peu trop caricaturés : comme Beatrice par exemple... En revanche, la fin du roman m'a laissée sans voix et terrifiée. Il ne me manquait plus que quelques chapitres et j'avais un mauvais pressentiment .... J'ai mis une journée entière à ne penser qu'à ça et à m'en remettre. Je file acheter Florent même s'il le faudra beaucoup de temps pour me mettre de dedans. Un mois après avoir terminé Adélaïde j'ai encore besoin de digérer.
Finir le deuxième livre dans la série c'est comme avoir vécu une vie que je ne veux pas que ça finisse. C'est mon coeur qui a besoin d'un petit repos. C'était une grande et merveilleuse aventure que je ne voulais pas que ça finisse parce que je savais que ça va me briser le coeur au final.
Si vous n'avez pas touché cette série encore je vous dis que vous manquez un grand voyage qui va vous laisser avec le goût de continuer et avec tristesse vous allez vouloir savoir qu'est-ce qui arrive après.
Magnifique. Un délice. Cela faisait longtemps que je n'avais pas autant aimé un roman et ses personnages. J'ai adore du debut a la fin plonger dans cette saga familiale, voir chaque personnage évolué, voir leur vie défiler en slow motion page après page. J'ai eu le coeur brise en arrivant a la fin et je suis impatiente de commencer Florent, le dernier tome de cette merveilleuse trilogie. Que du bonheur 😊
L'héroïne est franchement agaçante dans sa perfection. Elle traverse la vie intouchable dans sa beauté glaciale et ses principes inébranlables. Que dire de sa relation plus que questionnable avec l'ancien soupirant de sa mère morte (ouf). Je dois dire que je n'ai pas apprécié le traitement réservé au personnage de Béatrice. Depuis le livre précédent on sent un jugement lourd de l'autrice face à cette femme qu'elle souhaite opposer à la perfection d'Adélaïde. Justice pour Béatrice !
J'ai adoré "Le Goût du Bonheur" - je ne peux même pas faire de différence entre les trois tomes tellement j'ai été embarquée du début à la fin. C'est LA saga que je conseille à tout le monde, et que j'ai relue plusieurs fois !
Je referme le bouquin à l’instant... que dire... Mais que dire après la lecture de deux dernières pages... Une saga hors du commun, aux personnages les plus attachants les uns les autres... Ils font partie de notre famille, nous faisons partie de leur famille le temps de la lecture, tellement ils nous semblent réels! Alors cette fin... Un déchirement!