1130, Princée d'Antioche – au nord de l'actuelle Syrie. Fille du roi Baudouin de Jérusalem, la princesse Alix d'Antioche s'apprête à accoucher en secret de son enfant illégitime, fruit de ses amours avec le connétable Renaud Mazoir. Personne ne doit apprendre cette naissance : sa mère a décidé que l'enfant ne survivrait pas. Mais son père, prévenu par ses informateurs, arrive à temps pour le sauver. L'accoucheuse, elle, est sacrifiée, non sans avoir jeté sur Alix une malédiction : l'esprit malin d'un Djinn s'attache désormais à ses pas. Mis à l'abri des velléités meurtrières de sa mère, le nouveau-né grandira au sein de la mystérieuse secte des Assassins ; son destin sera lié à celle-ci. Et la princesse maudite, poussée par son ambition dévorante, se voit emportée dans les tourments d'une terre dont l'histoire s'écrit trop souvent dans le sang.
Fantasy historique au programme de ce roman dont l'intrigue se situe en Terre Sainte, au cœur des États latins d'orient : Le royaume de Jérusalem, Le comté de Tripoli, la principauté d'Antioche (mais apparemment, on disait la Princée d'Antioche) et le comté d'Édesse.
L'histoire se déroule sur quelques années, de 1130 à 1135 de mémoire, et nous présente le complexe jeu d'alliances et de trahisons qui se sont noués alors entre musulmans, chrétiens d'orient, chrétiens orthodoxes et catholiques romains.
L'ambiance est au rendez-vous, la foule bigarrée et cosmopolite du Moyen-Orient aussi. L'intrigue progresse au rythme des changements d'alliance et d'allégeance, de coups de mains en coups de forces. L'aspect fantasy est très léger, et passe essentiellement par la présence du Djinn qui donne son titre à l'ouvrage. Ce dernier n'est pas pour rien dans les différentes péripéties qui émaillent le récit, même si on peine parfois à bien comprendre s'il a un projet à mener ou s'il se contente de jouer avec les Humains qui l'entourent (je penche clairement pour cette deuxième option).
Je pourrai toutefois faire ma fine bouche en regrettant que la construction du récit en chapitres, séparés parfois par de longs mois, ne laisse une part trop grandes aux ellipses, qui peuvent en outre se montrer assez frustrante tant elles peuvent couper court à certaines scènes d'action, ou justifier des retournements de situations.
Ça fait un peu solution de facilité, même si cela ne nuit pas à la lecture. Après tout, je n'ai rien contre faire marcher mes méninges sans qu'on m'explicite tout.
De même, la fin du roman est très abrupte, ce que ne laisse pas envisager le développement qui prend davantage son temps. Ceci s'explique sans doute par le fait qu'il s'agirait, à priori, d'un premier tome.
Ces petits défauts relèvent donc du pinaillage, le tout reste agréable, très dépaysant (les États Latins d'Orient en même temps, c'est un peu l'exotisme garanti) et si second tome il y a, je serai au rendez-vous.
http://www.unbrindelecture.com/2017/0... un roman très complet et vraiment réussi, où les guerres et les combats font rage. J'aimerais beaucoup avoir une suite à ce roman, même si nous avons une fin fermée... Mais je ne serais pas contre un deuxième opus, ne serait ce que pour retrouver René pour qui j'ai eu un petit coup de coeur.
Autant j'ai adoré ses livres sur la légende du roi Arthur, autant j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans celui-ci ! Cependant, Fetjaine faisant partie des auteurs que j'adore, je lui redonnerai sûrement une chance !
Ma chronique https://elodesigns.wordpress.com/2018... c’est un bon roman que j’ai apprécié mais j’aurai aimé avoir un peu plus de fantasy tout au long du roman car il manque encore beaucoup de réponses qui laisse un goût d’inachevé à ma lecture.
Historia interessante que demosntra uma pesquisa feita nas provincias da Terra Santa, no inicio do sec XII, porem a preocupacao com os detalhes, e em particular dos multiplos (muitos!) personagens a torna confusa e diificil de acompanhar.