Que mange-t-on quand on ouvre une boîte de concentré, verse du ketchup dans son assiette ou entame une pizza ? Des tomates d’industrie. Transformées en usine, conditionnées en barils de concentré, elles circulent d’un continent à l’autre. Toute l’humanité en consomme, pourtant personne n’en a vu. Où, comment et par qui ces tomates sont-elles cultivées et récoltées ? Durant deux ans, des confins de la Chine à l’Italie, de la Californie au Ghana, Jean-Baptiste Malet a mené une enquête inédite et originale. Il a rencontré traders, cueilleurs, entrepreneurs, paysans, généticiens, fabricants de machine, et même un « général » chinois. Des ghettos où la main-d’œuvre des récoltes est engagée parmi les migrants aux conserveries qui coupent du concentré incomestible avec des additifs suspects, il a remonté une filière opaque et très lucrative, qui attise les convoitises : les mafias s’intéressent aussi à la sauce tomate. L’Empire de l’or rouge nous raconte le capitalisme mondialisé. Il est le roman d’une marchandise universelle.
Jean-Baptiste Malet est un journaliste français, lauréat du Prix Albert-Londres.
Auteur d'enquêtes « au long cours », il a réalisé plusieurs ouvrages et documentaires, dont une enquête sur Amazon (En Amazonie, Fayard, 2013) et une autre sur la géopolitique du concentré de tomates industriel (L'Empire de l'or rouge, Fayard, 2017), traduites en plusieurs langues.
Un document édifiant!!! L’emprise de la Chine sur le commerce international du concentré de tomates. L’historique du concentré de tomates depuis le XIX siècle et l’avènement d’entreprises comme Heinz aux USA, l’implication de la mafia en Italie,les abus liés à la mondialisation, les produits frelatés vendus aux quatre coins du monde, Europe y compris, par des entreprises qui n’ont rien d’artisanales. La recherche du "low cost" pour fournir le continent africain... Tout y est!!! C’est un document digne des meilleurs thrillers!!!!
Si l’industrie de la viande me fait vomir, cet essai démontre que la cupidité n’a nulle limite et que tout est source de profit. De la viande à la tomate, même inhumanité. De la Chine à l’Italie en passant par l’Afrique, l’industrie de tomate (et je n’y vois évidement qu’un exemple) génère du fric avec des produits frelatés, reconditionnés, dilués ou périmés sur le dos des plus pauvres en s’appuyant sur des méthodes mondialisées, esclavagistes et mafieuses.
Édifiant jusqu’à l’écœurement avec l’aveugle complicité d’états laxistes et du commerce globalisé, anonymisé, aseptisé sous des jolis emballages aux magnifiques logos ornés du drapeau vert-blanc-rouge
Une excellente enquête journalistique. J-B Malet pousse la curiosité au-delà de l’apparence banale d’un aliment quotidien (le concentré de tomate) et entraîne le lecteur dans un voyage à travers les siècles et les continents. Politique industrielle, mafia, marketing, criminalité économique, impact sur l’environnement, crise des migrants ... Qui aurait pensé qu’autant de sujets se cachaient derrière une boîte de sauce tomate?
Au sérieux de la documentation, l’auteur ajoute la légèreté du style, alternant aisément entre analyse macro économique et scènes de vie à la Lieve Joris.
I'd already heard about the exploits of the agromafia. Also the name "Giaguaro" for its disgusting practices was not "un" familiar. My only request would be that books like this one name & shame most offenders even if it only helps a limited number of customers who want to know. At least, word of mouth could/would put out of business some of them! We need more of these investigations!
Erstmal ein Must Read für jeden, der Tomatenmark, fertige Saucen oder Produkte mit Tomate isst und den es nur ein bisschen interessiert, was wir da eigentlich essen. Ja, das Buch erklärt schön den Kapitalismus beziehungsweise zeigt die Schwächen und legt die Verlierer und Gewinner in aller Ausführlichkeit offen. Der Schreibstil ist flüssig und verständlich zu lesen. Der Autor führt sehr gut durch das Buch und die komplexen Sachverhalte. Es gibt wirklich keinen Grund, dieses Buch nicht zu lesen!
Paradižnik je sadež (znanstveno Solanum lycopersicum) v svoji evropski domovini pomo d'oro, zlati sadež ali po naše paradižnik, rajski sadež iz eldoradovskih mitov (v Bibliji ni omenjen) … sadje torej. Za sadje ga naredi preprosto dejstvo, da iz cveta razvije sadež, ki vsebuje semena. Vendar pa ga večina ljudi prišteva med zeljenjavo - pač ni dovolj sladek, da bi bil sadje. Bodimo pravični: "Paradižnik je sadje za botanike, zelenjava za carinike in gospodinje ter sod mezge za trgovce…"
Resnični problem nastane (poleg sladkosti), da je zelenjava manj obdavčena kot sadje. Zato je ena prvih ameriških modernih korporacij Heinz zlobirala (s pomočjo Kissingerja in Reagana), da je paradižnik vendarle (davčno cenejša) zelenjava in da sta to pravzaprav tudi kečap in pizza, kar je postalo precej pogubno za sestavo jedilnikov in vsebnosti zelenjave v prehrani ameriških učencev ter dijakov v šolah (spomnimo se neuspele prehrambene revolucije Jamieja Oliverja).
In kot običajno se pri denarju začne tudi zgodba v knjigi - industrijski paradižnik je zavzel svetovne police in onemogočil praktično vsakršno izbiro potrošnika. V resnici se več ali manj razlikujejo le še embalaže, v katerih se pa ne glede na formalno poreklo izdelka nahaja trikrat koncentrirani obogateni kitajski ali ameriški koncentrat. Tudi kako in s čim je obogaten, je zavoljo mirnega prebavljanja obrokov bolje ne vedeti. Vse ostalo so klasične kapitalistične zgodbe o delu otrok, o delovnih taboriščih (Laogai) na Kitajskem, o skoraj suženjskem izkoriščanju delavcev na vseh kontinentih, o agromafiji, o skorumpiranih lobijih in politikih…
Konzerva paradižnika je eden od simbolov kapitalizma (Cambella juha - tudi v Warholovi interpretaciji ali pa enako prepoznaven Heinzov kečap), vendar pa je po branju te knjige človek še toliko bolj vesel vsakega domačega, na svojem vrtu pridelanega paradižnika, ker resnično ni v ničemer podoben tistemu iz mezge ali trgovine.
Zanimivo, morda mestoma jezikovno okorno napisano poročilo za bralce, ki jih procesi v ekonomiji globalizacije zanimajo. Avtor je bil zanjo nagrajen z najvišjo francosko nagrado za raziskovalno novinarstvo - nagrado Albert Londres.
"L'empire de l'or rouge" de Jean-Baptiste Malet ((349p) Ed. livre de poche
Bonjour les lecteurs...
Vous pensiez maîtriser ( plus ou moins ) vos consommations alimentaires? Vous pensiez acheter des produits à la traçabilité impeccable?
QUE NENNI !!!
Bienvenue dans le monde de l'or rouge.
L'auteur a choisi la tomate pour nous décrire le système de l'agro-industrie mis en place autour de certains produits, mais il est clair que son étude aurait pu toucher un bon nombre d'autres supports. La tomate étant un des rares aliments consommé de façon mondiale, le courageux fouineur a enfoncé les portes pendant presque 3 ans avant de nous livrer son rapport.
Il va s'intéresser à la tomate industrielle, celle qui est utilisée pour fabriquer le fameux " concentré " consommé de part le monde et qui entre dans de multiples fabrications industrielles ( même les plus improbables). Des usines de Chine, aux société de transformations italiennes, des supermarchés des pays industrialisés à la vente à la cuillère en Afrique, la pâte rouge va être analysée comme jamais. L'auteur en plus de s'attaquer aux géants de l'industrie, aborde l'histoire de la conserve, le problème des migrants, la surexploitation humaine, les fraudes camouflées ( ou non), la mafia .. bref.. tout y passe. Enquête de la Chine au Ghana, en passant par l'Italie et la Californie.
Bienvenue dans le monde sympathique de la mondialisation à outrance.
Ce livre a connu une période de censure en Italie et a reçu le prix Albert -Londres 2018.
Petit bémol ( mais vraiment très petit) .. par moment, je me suis moyée dans les chiffres exposés.
Very informative. China grew commercial tomatoes in Xinjiang to make concentrated tomato paste. It exports to Southern Italy and local factories turn those paste into diluted tomato paste and export to Europe and inside Italy. The local tomato growing business in different countries collapsed like in Ghana or Senegal or France because of displacement. These phantom reprocessing factories produced cans with Italian flag imprinted. Eventually China also cut out the Italian middleman and began to make cans themselves, with deplorable quality. They use poor quality concentrates (or degraded) and add soya powder and corn starch and coloring to salvage the taste. The worldwide tomato paste scene is of oligopolistic market structure. The style of the book is quite narrative but less “structured” as an academic discussion. Fun and educational read nonetheless.
Una inchiesta sul mercato del concentrato di pomodoro, prodotto oggi principalmente in Cina, ed esportato prima verso il Sud Italia, poi verso l'Africa, rivenduto dopo essere stato annacquato e mischiato con varie sostanze misteriose. L'autore punta il dito su tutti gli attori della filiera, dagli importatori Napoletani, gli imprenditori Cinesi, andando in cerca di fatti sensazionali per arricchire il suo libro. La parte che mi ha interessato penso sia quella sulla storia di questa industria nel secolo passato. Più noiosa la parte sulle agromafie, il caporalato, sulle fabbriche e la qualità del prodotto.
Dos confins da China à Itália, da Califórnia ao Gana, em uma investigação única e original que durou dois anos, o autor conheceu comerciantes, colhedores, empreiteiros, camponeses, geneticistas, fabricantes de máquinas, um “general” chinês e até mesmo integrantes da máfia para comprovar que o tomate, mais que apenas uma matéria-prima, é uma síntese da economia mundial. E eu posso garantir que depois de conhecer a fundo os processos que transformam tomate em molho, extrato, ketchup e afins, você nunca mais vai comer uma pizza do mesmo jeito.
, .. je wordt niet altijd blij met dingen die je bij weet , meestal heb ik weinig weetjes over de dingen die ik in mijn handen heb , of opeet , of opdrink , en soms leer je dan eens leuke dingen bij en soms minder leuke , hoewel ik na dit boek nog altijd niet zoveel weet over tomaten of de tomatenplant, weet ik wel iets bij over , economie, werk en tomaten concentraat , .. en het doet me wat nadenken over alle andere spullen die ik vastneem , 4 sterren , een boek waar men iets kan bijleren over bv ketchup , ( het verhaal achter de ketchup song wordt niet vermeld )
This is really surprised me about the tomatoes manufacturer how is terrible and full of lies worldwide, although the food marks clearly described the products where came from. You still not sure original of those products weren't from developed countries, whereas it made from China or controlled by China or a big company such as Heinz. I wonder what the fact we can trust that the food cans of the world which is healthy whether or not.
Une enquête journalistique portant sur la tomate industrielle comme symbole de l'économie mondialisée. Il s'agit d'un livre à la fois bien documenté, effrayant et passionnant qui donne envie d'en savoir encore plus. C'est sûr que je porterai désormais un regard complètement différent sur les boîtes de concentré de tomates au supermarché... Une lecture importante et vivement conseillée !
Sujet très intéressant et réel travail d’enquête sur de multiples continents montrant bien tout la chaîne de valeur d’un produit aussi commun que la tomate. Par contre trop long et c’est une sorte de panorama alors on s’y perd un peu. Ça manque d’une trame narrative ou d’un angle clair. On a un peu l’impression que tout doit être dit alors on a un peu du mal à retenir un propos particulier
excelentes investigação e trabalho jornalístico, mas o ritmo do livro e o encadeamento da narrativa tornaram a leitura truncada. achei as descrições de cenas muitas vezes confusas e não entendi o porquê de o autor ter incluído observações e apontamentos poéticos no meio da reportagem que não acrescentavam nada à narrativa nem faziam sentido, quebravam o fluxo da história.
Odlična knjiga in grozljiva dogajanja. Žal je napisana precej "zmedeno" in je pogosto težko slediti opisanim dogodkom, tovarnam, proizvodom, ljudem,... Morda nalašč ali pa se je kaj "izgubilo s prevodom in lekturo"? Zato samo tri zvezdice.
Une enquête rigoureuse, écrite dans un style très accessible et qui se lit comme un polar... Vous ne regarderez plus votre boîte de concentré de tomates de la même façon!
Focado na história recente e atual da indústria do tomate. Bela investigação. Surpreendente o tamanho do mercado, a crescente aceleração e quanta podridão, literalmente.
Banger, c'est hyper interessant, mais j'ai plus trop envie de manger des conserves de tomate. Le seul truc que j'ai à reprocher c'est l'organisation du livre qui est pas simple à suivre
Que raconte l'auteur dans toutes ces pages sur... la tomate? C'est plus précisément sur la tomate d'industrie qu'il se penche: le concentré que l'on trouve dans nos pizzas et nos pâtes. De la Chine jusqu'au Ghana, il décortique une industrie très lucrative, éthiquement douteuse, que la mafia ne laisse pas de côté. Un reportage sidérant.