Ces rêves qu'on piétine

by Sébastien Spitzer

Sous les bombardements, dans Berlin assiégé, la femme la plus puissante du IIIe Reich se terre avec ses six enfants dans le dernier refuge des dignitaires de l’Allemagne nazie. L’ambitieuse s’est hissée jusqu’aux plus hautes marches du pouvoir sans jamais se retourner sur ceux qu’elle a sacrifiés. Aux dernières heures du funeste régime, Magda s’enfonce dans l’abîme, avec ses secrets.
Au même moment, des centaines de femmes et d’hommes avancent sur un chemin poussiéreux, s’accrochant à ce qu’il leur reste de vie. Parmi ces survivants de l’enfer des camps, marche une enfant frêle et silencieuse. Ava est la dépositaire d’une tragique mémoire : dans un rouleau de cuir, elle tient cachées les lettres d’un père. Richard Friedländer, raflé parmi les premiers juifs, fut condamné par la folie d’un homme et le silence d’une femme : sa fille.
Elle aurait pu le sauver.
Elle s’appelle Magda Goebbels.

Sébastien Spitzer est journaliste. Ces rêves qu’on piétine est son premier roman.

Genres: Historical Fiction, France, Roman, French Literature, World War II, Historical

304 pages, Paperback

First published August 23, 2017

About the author

Sébastien Spitzer – Ecrivain. Journaliste (TF1, M6, Rolling Stone magazine). Photographe amateur.

Sébastien Spitzer est journaliste indépendant. Il a publié plusieurs livres d'enquête sur l'Iran, les Etats-Unis et le terrorisme international. Ces rêves qu’on piétine est son premier roman. Il vit à Paris.

Reviews

[Maghily · Rating 5 out of 5]

Une magnifique lecture qui nous montre encore une fois à quel point l'âme humaine peut être vile. Mais c'est aussi un roman plein de l'espoir de ceux qui ont cru jusqu'au bout qu'ils retrouveraient les leurs, qu'ils sortiraient de l'horreur.
Enfin, c'est une plongée au cœur de ce fameux bunker où les derniers grands fous du régime se sont réunis pour commettre leur ultime folie.

Après avoir lu ce livre, j'ai vraiment envie d'en apprendre davantage sur Magda Goebbels pour essayer de comprendre comment elle a pu basculer dans de tels extrêmes et se dévouer corps et âme au régime, au point de lui sacrifier sa famille.

[Matina Kyriazopoulou · Rating 4 out of 5]

Ένα ακόμη συγκλονιστικό βιβλίο που διάβασα για την περιόδο της απόλυτης κυριαρχίας του ναζισμού και των εγκλημάτων που διαπράχθηκαν στο όνομα αυτής της "ιδεολογίας".
Αυτή τη φορά το μήνυμα δεν είναι αισιόδοξο. Το έγκλημα είναι "οικογενειακό", και αναφέρεται σε πραγματική ιστορία, αυτή της Μάγδας Γκέμπελς, μητέρας επτά παιδιών, συζύγου του δεξιού χεριού του Χίτλερ, ποτισμένης σε τέτοιο βαθμό από τον ναζισμό που δε δίστασε να καταστρέψει τη μοίρα των παιδιών της και να απαρνηθεί τον πατέρα της λόγω της Εβραικής του καταγωγής. Οι περιγραφές από τα στρατόπεδα συγκέντρωσης και όσα περιλαμβάνονται στις επιστολές του πατέρα της είναι ανατριχιαστικά. Μόνη φωτεινή εξαίρεση και ελπίδα η ιστορία της μικρής Άβα που με τη βοήθεια ενός αμερικανού στρατιώτη καταφέρνει να επιβιώσει.

[Maria Komelidou · Rating 5 out of 5]

Για μερικά βιβλία δεν μπορείς να πεις πολλά. Τα λόγια δεν έχουν καμία αξία. Πρέπει να διαβάσετε αυτό το βιβλίο. Έχει καιρό που το τελείωσα και πραγματικά δεν ήξερα τι να γράψω ώστε να μην το αδικήσω.

Σε αυτό το πρώτο βιβλίο του ο συγγραφέας συγκλονίζει. Η γραφή του άψογη, το θέμα γνωστό και η ιστορία αληθινή.

Παρόλα αυτά ο τρόπος με τον οποίο ο συγγραφέας επιλέγει να μας εξιστορήσει τα όσα συνέβαιναν σε ένα στρατόπεδο συγκέντρωσης είναι άκρως αποκαλυπτικός και ανατριχιαστικός.

Η Μάγδα Γκέμπελς, η σύγχρονη Μήδεια, αρνείται τον πάτερα της γιατί είναι Εβραίος. Εκείνος της γράφει γράμματα που ο αναγνώστης δυσκολεύεται να διαβάσει γιατί τα όσα περιγράφονται είναι συνταρακτικά.
Γυναίκα του Γκέμπελς ενός από τα βασικά στελέχη και δεξί χέρι του Χίτλερ, κάνει έξι παιδιά και καταλήγει τόσο άρρωστη με την ναζιστική ιδεολογία που τα καταδικάζει σε τραγικό θάνατο.

Η Άβα είναι ένα κορίτσι που έχει μάθει να τρέχει, να κρύβεται, να επιβιώνει. Με την βοήθεια ενός Αμερικανού στρατιώτη θα τα καταφέρει. Η ιστορία της είναι η ελπίδα για την επιβίωση.

Την Μάγδα Γκέμπελς δεν την γνώριζα. Μετά την ανάγνωση του βιβλίου έψαξα και διάβασα την ιστορία της. Ο συγγραφέας δεν παραλείπει τίποτα. Δυστυχώς όμως σε κάποια αρχεία υπήρχαν και φωτογραφίες που δεν ήθελα να δω. Το βιβλίο αυτό είναι από τα καλύτερα που διάβασα φέτος και δεν θα ξεχαστεί.

Τονίζω ότι είναι το πρώτο βιβλίο του συγγραφέα γιατί είναι γραμμένο σαν να έχει ήδη διανύσει χιλιόμετρα συγγραφής.
Μεγάλη υπόκλιση στον Sebastien Spizer

[littleprettybooks · Rating 4 out of 5]

16/20

C’est avec un angle d’approche original et une écriture précise et riche que Sébastien Spitzer décrit les derniers jours du nazisme par le biais du personnage de Magda Goebbels et d’une enfant née à Auschwitz. Entre force et écoeurement, ce livre est une vraie réussite et un premier roman très intéressant.

Ma chronique : https://myprettybooks.wordpress.com/2...

[Fanja Evers · Rating 4 out of 5]

Je serais plus entre 3,5 et 4/5. Sujet sur lequel il est difficile de s'enthousiasmer mais il est tout de même assez brillamment traité, ça je dois le concéder.

[Chequers · Rating 4 out of 5]

Bellissimo libro che traccia un parallelo tra le ultime ore di Magda Goebbels e le tribolazioni di alcuni ebrei scappati ad un ulteriore eccidio, poco prima dell'arrivo delle truppe americane.
Una narrazione cruda ma non compiacente, che non giudica ma lascia che sia il lettore a tirare le conclusioni della storia, personalmente non riuscivo a staccarmene.
Consigliatissimo

[Masha · Rating 5 out of 5]

Une excellente lecture. Basée sur des faits réels, sur les connaissances historiques, l'auteur l'explique en fin de livre. Un vrai très beau travail sur une période très moche!

[Laetitia Dupont · Rating 2 out of 5]

Pas un grand roman mais agréable à lire

[Henri-Charles Dahlem · Rating 4 out of 5]

La Seconde guerre mondiale continue de hanter les écrivains, qu’il s’agisse d’en faire le thème central de leur livre où en y intégrant cette période dans une fresque plus large. Historien de formation, Sébastien Spitzer a choisi pour son premier roman un angle bien particulier, celui des derniers jours du régime nazi, va à la fois du côté des vainqueurs (mais dans quel état !) et des vaincus (mais dans quel état !).
Ava incarne la première catégorie. Cette toute jeune fille est née dans le bloc 24-A à Auschwitz d’une mère qui servait au divertissement de ses geôliers. Pour elle la vie dans le camp, mais aussi après avoir réussi à fuir, ne se limite qu’à une chose : survivre.
En un contraste saisissant, la seconde catégorie est incarnée par Magda, une icône du régime: « Magda rajuste son chignon du plat de la main. Elle plisse ses yeux gris d’orage. Elle est un peu cernée. Redresse et gonfle sa poitrine, teutonique. Elle n’a jamais été la plus belle femme du pays, mais elle a de l’allure. Une beauté hors d’âge, imperméable. Magda se plaît encore. Elle lisse son tailleur sur ses hanches. »
Très vite, le lecteur va comprendre que cette femme qui vient prendre ses quartiers dans le bunker berlinois d’Adolf Hitler au moment où la vie ville subit un bombardement en règle, n’est autre que l’épouse du ministre de la propagande nazie, Joseph Goebbels. Grâce à une construction astucieuse, le lecteur est invité à suivre successivement le destin de l’une et de l’autre. Le lien entre les deux récits, aussi inattendu qu’historiquement avéré s’appelle Richard Friedländer.
Issu d’une famille de commerçants juifs berlinois, il est le père adoptif de Magda et l’une des victimes du plan d’épuration des juifs. Sébastien Spitzer nous offre de lire les lettres qu’il envoie à sa fille depuis le camp de concentration où il a été interné et où la mort l’attend. « Richard Friedländer a été. Il a lié son destin à celui de votre famille. Je suis Markus Yehuda Katz, fils de Salman et d’Olga Sternell. Et cette chaîne de mots, de moi, de nous, de noms infalsifiables, vous rattrapera, où que vous soyez. Il n’y aura pas d’oubli. Nous sommes le peuple qui doit durer, celui qu’on ne peut pas éteindre… Un jour, on se souviendra de lui comme de tous ceux qu’on a voulu faire disparaître, en vain. »
Et même si ces lettres sont apocryphes, les faits qu’elles relatent sont tout autant documentés que les dernières heures du régime et qui prendre la dimension d’une tragédie grecque en faisant de Magda une Médée moderne, soucieuse de ne pas offrir à ses enfants les images de la capitulation. « Elle a porté beaucoup d’enfants. Sept en tout : Harald, Helga, Hildegarde, Helmut, Holdine, Hedwig, Heidrun. Les prénoms des six derniers commencent par un « H », à la gloire de ce régime qui a fait d’elle une grande dame. Celui aussi de Harald, son aîné, né quand rien n’était encore, avant le putsch de la Brasserie, avant les premiers faits divers qui feraient parler d’eux. Ses enfants servent la grande cause. La sienne, bien sûr, mais aussi celle de l’Allemagne tout entière. Ils seront sacrifiés. Ils tomberont avec elle. »
Pendant ce temps, Ava tente de se relever. Elle fuit avec Judah qui a été raflé, embarqué brutalement avec son père, ses deux oncles et ses cousins.
« Je n’ai même pas eu le temps de l’embrasser, dit-il.
— Qui ça ? demande-t-elle.
— Ma mère. Je n’ai pas pu l’embrasser! Les soldats nous ont tassés dans des trains pour la Pologne. Mon cousin est mort de froid, à côté de moi. C’était la première fois que je voyais un mort. Et il avait mon âge ! Sur le quai de l’arrivée, on a reçu d’autres coups. Olejak nous a sélectionnés, mon père et moi, pour son camp. Je suis devenu un homme au fond d’une mine. »
Là encore, l’ironie de l’histoire vient confronter les deux destins. Les matières premières extraites dans les monts du Hartz par Judah et ses compagnons d’infortune feront la fortune de Harald, le fils de Magda, et de ses descendants. Après avoir produit les piles Varta pour l’armée du Führer, cer derniers possèdent aujourd’hui la plupart des actions du groupe BMW. La notion de vainqueur et de vaincu est donc toute relative, comme le montre ce roman qui va creuser dans l’âme des personnages les raisons qui les font agir, dans le paroxysme des situations leurs motivations les plus intimes. Un premier roman qui est d’abord un grand roman! http://urlz.fr/5JpL

[Sarah · Rating 2 out of 5]

Le sujet de ce roman m'intéressait vraiment mais l'écriture est trop désagréable.
Je ne supporte pas ce style (journalistique ?), composé de phrases courtes sans verbes et de phrases à un mot (?!). C'est sincèrement épuisant à lire.
Dommage...

[Marie-Hélène · Rating 3 out of 5]

Sujet difficile, histoire pas tjs fluide mais très intéressant

[Pascale · Rating 5 out of 5]

Voyage au bout de la folie*****



Car c’est au cœur de la folie d’une femme, Magda Goebbels, que nous plonge ce fabuleux roman de Sébastien Spitzer. Un récit dur, sans concession, qui nous fait vivre les derniers jours du Troisième Reich en s’articulant sur plusieurs destins.

Celui de Magda, bien sûr, dont nous suivons l’ascension aux côtés de « l’âme damnée de Hitler », de sa jeunesse jusqu’aux derniers jours tragiques dans le bunker, lorsqu’elle devient Médée dans une scène d’une précision glaçante. Magda, « née Maria Magdalena, comme la putain dans la Bible, la pute du roi des Juifs», hantée par le souvenir de Viktor mais surtout « par la honte d’avoir aimé ce Juif », ne reculera pourtant devant rien pour devenir la « dernière grande dame », celle dont l’histoire se souviendra. Fascinée par Adolf au point de donner à ses sept enfants des prénoms commençant par la lettre « H », elle incarne à la perfection cette atroce folie qui dévasta le milieu du XXe siècle.

L’auteur alterne l’histoire de Magda avec celle de quelques survivants des camps dans une dernière marche vers la mort ou vers la liberté. Car le calvaire n’est pas terminé : « Mais il y a pire encore. Le blâme et l’opprobre au sein des prisonniers, le refus de la solidarité quand tout se tient là. Le dos tourné des survivants est bien plus douloureux que le mal des bourreaux. »

Les scènes sont âpres, que ce soit cette grange de Gardelegen remplie d’hommes, de femmes et d’enfants à laquelle on mettra le feu, ou le parcours de cette petite fille née dans les camps et qui voit mourir ceux qui l’accompagnent. « Je souffre, donc je suis. C’est la maxime des prisonniers. », et pourtant au cœur de cette souffrance, ils parviennent encore à s’accrocher à ce qui est beau : « Aimé profite de cette vision du ciel, le plus beau des spectacles, celui des matins et des soirs répétés, du soleil qui réchauffe, des chants de la nature, des trilles liquides du chardonneret, des miaulements longs de la buse. »

En filigrane de ces récits, la thématique du devoir de mémoire, symbolisée par ce rouleau de cuir qui passe d’un survivant à l’autre : des lettres bouleversantes écrites à sa fille silencieuse par Richard Friedländer, le père adoptif de Magda, celui qui l’a portée sur ses épaules et qui se meurt dans un camp de concentration. Dans le miracle de cette transmission, le cri de ceux qui ne veulent pas être oubliés : « Je vais mourir. Et beaucoup d’autres mourront comme moi. Vous avez laissé faire. Je jure que je crèverai le voile de vos mystères, de vos hontes cachées, de votre ignominie <…> Je porte le nom de mon peuple. Je suis le Juif Markus Katz. Et je serai votre chat noir, celui qui hantera le reste de vos nuits, puisque vous possédez le jour. <…> Vous n’effacerez jamais la mémoire de nos pères. »

« Ces rêves qu’on piétine » -référence à un vers de Yeats, « Marche doucement, car tu marches sur mes rêves. »- est un roman puissant. Par son thème, bien sûr, qui ne peut laisser indifférent, par son écriture magnifique mais aussi par un subtil mélange de vérité et de fiction. Ainsi qu’il l’explique dans sa postface, l’auteur a fourni un solide travail de recherche mais il a également inventé certaines parties, telles les lettres de Richard Friedländer : les personnages historiques y côtoient les êtres de papier, pour une alliance très réussie et une lecture bouleversante que je vous conseille vivement.

[Leboudoirdulivre · Rating 5 out of 5]

Magda Goebbels assiste au dernier concert en compagnie des dignitaires nazis encore présents. La fin est là, toute proche. Elle le sait, ils le savent.

Speer lui remet la fameuse capsule… L’Allemagne est vaincue. Sous les bombes, Magda se remémore sa jeunesse, sa rencontre avec son mari, tous les sacrifices pour être la femme la plus importante et admirée du IIIème Reich, maintenant réduit à néant.

Tandis que Berlin vit ses dernières heures, des survivants des camps tentent de survivre aux marches de la mort. Parmi eux, Aimé, Judah, Fela et sa fille Ava.

Celle-ci est une enfant qui a tout vu, en plus d’être une enfant miraculée, c’est la mémoire des camps et c’est elle qui va transporter le rouleau renfermant entre autres les lettres de Richard Friedländer, condamné par la folie d’Hitler et le silence de sa propre fille… Magda.

L’histoire de la femme la plus adulée du IIIème Reich et ses nombreux secrets.

Magda qui a renié sa famille, ses origines, son passé pour accéder au rôle si ambitieux d’une des femmes les plus influentes du IIIème Reich. Pour sa soif de pouvoir, elle est allée jusqu’à à un acte impensable pour une femme dont son foyer était le centre du monde, ses enfants qui lui ont permis d’être le modèle de l’aryenne parfaite qu’on a reproduit sans jamais égaler.

A travers l’histoire d’Ava, c’est celle d’un peuple qui se dévoile afin que leurs morts ne soient pas veine et que leur histoire perdure grâce à une enfant !

Alternant les lettres de Richard Friedländer, le passé de Madga et l’histoire d’Aimé, Judah, Fela et Ava, c’est toute une histoire qui s’offre au lecteur, des personnes de camps différents qui sont réunis par ces fameuses lettres, devoir de mémoire de ce qui se passait dans les camps mais aussi des lettres du père adoptif de Magda.

Sébastien Spitzer dresse le portrait intime de Magda Goebbels à travers les fragments de sa vie, de sa jeunesse à ses rencontres avec les puissants de cette époque, de ses pensées les plus intimes à ses non-dits… Pour mieux comprendre ses actes, il faut remonter à la source, là où tout a commencé. Jusqu’au bout, Magda n’a jamais eu de regrets et ce même après avoir assassiné ses enfants… Jusqu’au bout pour ses convictions, jusqu’au bout pour le IIIème Reich, jusqu’au bout pour conserver son image, celle d’une mère et d’une épouse parfaite qui sait tout, voit tout, accepte tout mais utilise son pouvoir pour contrôler son mari…

Un lien, celui d’un père à sa fille adoptive unit tous les personnages dans un récit où le suspense saisit le lecteur jusqu’à la dernière page !

[Chronicroqueusedelivres · Rating 5 out of 5]

Berlin est assiégé et Magda, femme la plus puissante du régime, se terre avec les hauts dignitaires de l’Allemagne nazi. Le régime vit ses dernières heures. Pendant ce temps, des centaines de personnes marchent, ils ont survécu jusque là à l’enfer des camps. Parmi eux, se cache une petite fille qui détient des lettres d’un père : Richard Friedlander. Cet homme a été raflé avec les premiers juifs mais aurait pu être sauvé par sa fille, si elle ne s’était pas tue : elle s’appelle Magda Goebbels.

La seconde guerre mondiale n’est pas du tout une période que j’affectionne pour mes lectures, je ne suis vraiment pas attirée par les récit qui se passent à cette époque, j’ai plutôt tendance à les fuir. Cependant, j’ai reçu ce livre dans le cadre du Grand Prix des Lectrices Elle et je me suis donc efforcée de mettre de côté mon appréhension. J’en avais entendu beaucoup de bien mais je suis rentrée dans cette lecture sur la pointe des pieds. C’est pour cette raison que j’adore faire parti du prix Elle car cela me force à sortir de ma zone de confort et découvrir de vraies pépites comme Ces rêves qu’on piétine. Cette lecture a été merveilleuse, riche en émotions, pleine de connaissances et extrêmement bien écrite.

J’ai aimé :

l’alternance entre les passages où l’on suit Magda et ceux où l’on suit les prisonniers sortis des camps pour être abattus. Cette alternance nous fait progresser dans le récit, nous entraine et nous donne envie de poursuivre la lecture pour en apprendre plus sur le passage que l’on vient de laisser. On passe avec facilité et fluidité du monde hors des réalités des dirigeants à la cruelle vérité des prisonniers, courageux survivants des camps mais condamnés à la mort.
Pour mon avis complet: https://chronicroqueusedelivres.wordp...

[Granny Sebestyen · Rating 5 out of 5]

Bonjour les lecteurs

Voici le 1° roman du journaliste Sébastien Spitzer.

L’Allemagne est vaincue. Berlin est désormais une ville assiégée, bombardée. Sous terre, Magda Goebbels, son mari, ses sept enfants, Hitler et quelques autres se cachent en attendant la mort. Mais qui est Magda ?
L’Allemagne est vaincue. Des hommes et des femmes, survivants des camps, marchent sur les routes,hagards et affamés. Parmi eux, Judah, Fela et sa petite fille Ava, tour à tour détenteurs d’un rouleau de cuir contenant des lettres de prisonniers des camps d’extermination. Ils sont porteurs de la Vérité.
Parmi ces lettres, il y a celles de Richard Friedländer, Juif déporté, père de Martha Goebbels.

Récit poignant mélangeant habilement réalité et fiction mais sans jamais tomber dans le pathos.
Le rythme est soutenu, percutant, dérangeant.
Sébastien Spitzer a une très belle plume, très affutée.

Ce livre ne peut laisser indifférent ! Lisez ce livre témoignage pour ne jamais oublier.
Il ne s'agit pas d'un livre de plus sur la 2° guerre mondiale, il s'agit du destin des hommes .. les victimes et les bourreaux.

A saluer , l'énorme travail de recherche fait par l'auteur.

[Yuyine · Rating 5 out of 5]

Journaliste, Sébastien Spitzer n’a pas fait les choses à moitié pour écrire ce roman sur la fin du Troisième Reich et sur les Marches de la mort. On y ressent un travail de documentation approfondi, réfléchi, important, pour relater dans un roman des faits véridiques et essentiels de ne pas trahir. Et si certains protagonistes sont issus de son imagination, ainsi que certains faits pour lesquels il a fallu broder, les bases sont réelles et ces personnages deviennent alors les représentants de quantité d’inconnus, comme la petite Ava qui devient l’étendard de tous ces enfants nés dans les camps. Ce roman devient alors essentiel dans le sens où il ne trahit pas l’Histoire et nous éclaire un peu sur certains évènements tragiques, comme les massacres des Marches de la mort, et historiquement importants, comme les suicidés du bunker à la chute du Reich. Ces rêves qu’on piétine, via une histoire passionnante, fait également un [...]

Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be!

[Catherine · Rating 4 out of 5]

Difficile de ne pas ressortir bousculée de cette lecture qui nous plonge dans des moments terrifiants de l'histoire de notre siècle. Ce livre nous rappelle à quel point l'humanité peut aussi être cruelle et sauvage.
On vit, on respire avec des personnages qui nous quitte brutalement. Et au milieu de toute cette horreur, ces cris, cette fumée, il y Magda. Personnage emblématique du 3ème Reich. Avant ce livre, elle était comme un vitrine du nazisme pour moi. Je connaissais les photos, le mariage avec Goebbels et l'intimité avec Hitler. Je savais le meurtre horrible de ses enfants, mais j'ignorais tout de sa vie d'avant. Tout de ses origines, de son enfance. A la lumière de cette lecture, il y a donc-là bien plus qu'une femme trophée du national socialisme. Il y a une femme désespérée d'ambition qui fera tout s'extraire de son enfance et des ses origines.

[Marine Roux · Rating 4 out of 5]

Que cette lecture était dure tant le sujet est poignant !
D’un chapitre à l’autre, l’auteur nous emmène des camps de concentration, où une petite fille née dans cet enfer s’avère porteuse de lettres historiques, au bunker qui a hébergé les dernières semaines de Magda Goebbels, femme de Joseph Goebbels, ministre de la propagande sous le régime nazi, et de ses six enfants.
Ce roman transcrit la chair humaine calcinée, la barbarie des hommes, il ne nous épargne aucune laideur de l’âme humaine et n’hésite pas à nous proposer des personnages qui meurent le chapitre suivant.
« Ces rêves qu’on piétine » est autant une fenêtre ouverte sur l’Histoire (ainsi le père adoptif de Magda Goebbels, Richard Friedlander, était bien juif et est bien décédé dans les camps de concentration à cause du silence de sa fille) qu’une plongée dans les aspects les plus sombres et les plus primitifs de l’Homme.

[Alain HERY · Rating 4 out of 5]

Très bien écrit ce premier roman. Alternant le récit depuis plusieurs perspectives (une rescapée des camps, Martha Goebels, le père de celle-ci) il lui donne ainsi un souffle intéressant et surtout ôte le côté pesant et sinistre qu'aurait eu un récit à une seule voix. Le sujet est grave, lourd, et le livre lui donne un éclairage passionnant. Un journaliste comme je les aime qui se fait témoin d'un temps, de son temps, sans laisser jamais son propre égo prendre le devant de la scène, sans jamais vouloir nous proposer une leçon, nous laissant libre du matériau proposé.

[Josee Corriveau · Rating 3 out of 5]

Ce livre mérite sûrement un 4 étoiles si je l’avais vu un peu plus vite. C’est comme si en lisant un chapitre de temps en temps, je me sentais loin des personnages. Ce roman se situe quelques temps avant la fin de la guerre. On retrouve en autre comme personnage principal Magda Goebbels. Ces derniers moments avec son suicide et celle de ses enfants. Et de l’autre côté, on suit des survivants des camps de concentration. Ce livre nous donne envie d’en savoir plus sur la fin des Goebbels ainsi que sur le père de Magda Goebbels, Richard Friedländer.

[Rivière Cécile · Rating 5 out of 5]

Eblouissant pour un premier roman, Sébastien Spitzer, journaliste et désormais écrivain, arrive à montrer les émotions de Magda Goebells dans ses derniers jours et sa détermination face au régime s'effondrant en même temps que la lutte des survivants de l'extermination finale qui passent ces lettres, témoignage de l'horreur tandis que les nazis s'évertuent à tuer tous ceux qui restent.

[Pauline Borel · Rating 5 out of 5]

Comme le dit l’auteur à la fin de son livre : il y en a beaucoup des livres sur les horreurs de la seconde guerre mondiale. Pour autant, j’ai vraiment apprécié cette histoire dans laquelle Sebastien Spitzer a réussi à faire parler tant de personnages, en combinant d’horribles vérités et des parties romancées.

[Armelle · Rating 5 out of 5]

Roman à deux histoires croisées:
celle des survivants des camps, qui se transmettent un "rouleau" racontant les camps, depuis l'internement jusqu'à la "transhumance"
- celle de Martha Goebbels et à travers elle, le nazisme et la montée des ambitieux, jusqu'à la mort dans le bunker de Hitler
Très très beau livre que je recommande

[Roula Yasin · Rating 4 out of 5]

http://www.nicolashouguet.com/2017/08...

https://collectiondelivres.wordpress....

https://fr.wikipedia.org/wiki/Magda_G...

[AnoukLibrary · Rating 4 out of 5]

Un roman saisissant, glaçant qui aborde la Seconde Guerre Mondiale d’un point de vue surprenant. D’un côté, Magda Goebbels et ses tourments, la lâcheté et la résignation de la chute d’une femme les plus influentes du parti nazi ; de l’autre, Ava, l’espoir et le courage de survivre au plus puissant génocide de l’Histoire. Sébastien Spitzer signe un roman ambitieux et profondément marquant.

https://anouklibrary.wordpress.com/20...

[Thiery · Rating 3 out of 5]

Mélange de fiction et de non-fiction (la longue marche quand les Nazis ont vidés les camps de la mort, et les derniers jours de Magda Goebbels dans le bunker), j'ai beaucoup aimé ce premier roman, très fort, et poignant.

[Manon RESTOUX · Rating 3 out of 5]

Un premier roman portée par une écriture tranchante. Le récit est à la fois glaçant et fascinant et nous transporte dans la sombre histoire de la chute du Reich à travers le personnage de Magda Goebbles.

[Sandrine · Rating 5 out of 5]

Magnifique roman qui met en scène la vie incroyable et contradictoire de Magdalena Goebels et de déportés. Livre marquant à conseiller.

[Nathalie Vanhauwaert · Rating 5 out of 5]

IMMENSE COUP DE COEUR

RECIT DIFFICILE SOMBRE - MOTS BIEN CHOISIS - MAGNIFIQUE - INDISPENSABLE

MON AVIS COMPLET SUIT

[Laure · Rating 2 out of 5]

J'ai vraiment eu du mal à lire ce livre, j'ai trouvé qu'il était lent et qu'il ne s'y passait pas grand chose. L'alternance des points de vus était mal conduite à mon goût.