"Louis XIV est le plus célèbre et le plus méconnu des rois de France. Si, pendant son règne, il a eu raison de ses adversaires, ceux-ci ont eu raison de lui après sa mort : jansénistes, quiétistes, protestants se sont unis pour le défigurer. Il suffit pourtant d'ouvrir les Mémoires, de lire la correspondance, de l'écouter parler avec ses contemporains, pour découvrir l'homme et lui vouer une admiration grandissante. Il est le père de la France moderne, celle des industries comme celle des Lettres et des Arts. Il lui a donné ses limites naturelles, il a forcé l'Europe à respecter ses armées et ses flottes, il a noué et dénoué des alliances avec une étonnante prescience du destin. Il a doté le pays d'une administration, maté le trublionisme de la noblesse, résisté à la tentation du schisme, bâti des palais et voulu des jardins dont la splendeur est aujourd'hui encore une des plus sûres gloires de la France." Michel Déon.
Michel Déon was a French novelist and playwright. He adopted the nom de plume Michel Déon, and made it his official name in octobre 1965. He has published over 50 works and is the recipient of numerous awards, including the Prix Interallié for his 1970 novel, Les Poneys sauvages (The Wild Ponies). Déon's 1973 novel Un taxi mauve received the Grand Prix du roman de l'Académie française. His novels have been translated into numerous languages.
In 1978, Déon was elected to the Académie française. Déon is an affiliate member of the Portuguese Academy of Science and Letters. He is a doctor honoris causa at the universities of Athens and Ireland. He is also an honorary citizen of Nice, Aix-en-Provence, and Antibes. His works have been translated into many languages.
Déon and his wife Chantal raised their two children, Alice and Alexandre, on the small Greek island of Spetsai. When the children reached school age in 1968, France was in a state of upheaval. The Déon family settled in Ireland. For over forty years, Déon and his family have made Ireland their home, raising Chantal's fifty horses.
Je suis déçue. J'adore Louis XIV et je me disais "Youpi, enfin un livre qui ne parle de lui ni en bien, ni en mal". Raté. D'habitude je me plains de ce qu'il soit dépeint comme un quasi-tyran assoiffé de guerres et de conquêtes. Cette fois, c'est l'inverse : il est tellement idéalisé qu'il est dépeint comme le roi parfait...alors que ce fut loin d'être le cas.
Bordel c'était long. Je répète mon précédent commentaire : je ne remercie pas Michel Déon, qui, en guise de commentaires, se contente de faire le fanboy devant Louis XIV. Ses "remises en contexte" ne servent à rien étant donné qu'il n'y a, de fait, aucun contexte, et qu'il estime que nous devrions tous savoir qui est qui, quelles sont leurs relations avec le Roi, et à quelle date il a décidé de planter des tulipes dans le jardin de Versailles. Il se trouve que je n'en savais rien, ce qui a rendu la lecture assez exaspérante. En revanche c'était chouette d'en apprendre plus sur Louis XIV I guess.