Avec son premier recueil de nouvelles, Chroniques de Kitchike : la grande débarque, Louis-Karl Picard-Sioui nous propose une incursion au cœur d’une communauté autochtone haute en couleur où se côtoient traditions, rêves, déchéance et… corruption. Dans une langue imagée, il nous plonge dans le quotidien de femmes et d'hommes ordinaires qui sont confrontés à des forces politiques, économiques et mythiques qui les dépassent. Avec un humour grinçant et un brin de fantastique, l’auteur dépeint les relations parfois tendues dans les communautés du sud du Québec, laissant apparaître en filigrane une radiographie de notre société multiculturelle. Les Chroniques de Kitchike nous transportent dans un univers singulier et désopilant, suave et mythique, où s’anime une galerie de personnages que nous ne sommes pas près d’oublier!Si j'avais voulu une famille, j'en aurais eu une avant mes quarante ans. J'ai jamais voulu faire endurer l'agonie de Kitchike à une descendance. C'est pas un héritage à perpétuer : perdus entre la ville et la réserve, notre passé glorieux pis notre présent de colonisés, sans rêves pis sans espoir, pris dans nos chicanes de clocher, entourés de mares de Grenouilles racistes, sous l'omerta des petits princes du Canada. Partir dans vie avec deux strikes, j’souhaite pas ça à personne.
4.5* J'avais lu ce livre à sa parution mais rapidement. J'avais aimé mais j'ai voulu le relire et j'ai bien fait. Ça parle de la vie sur une réserve, de ses aléas, de ses ennuis, de ses petites histoires du quotidien. Le ton est fantasque, les récits éclatés. Ça se présente comme un recueil de nouvelles mais j'ai plutôt eu l'impression d'un roman, dont le personnage principal est la "rez". Avec une galerie de personnages auxquels on s'attache même s'ils sont moches et sentent mauvais. L'écriture est vivante. Bref, un excellent roman d'un auteur wendat à suivre.
Ce livre de nouvelles de passe à Kitchike avec un plusieurs habitants (7-8 environ?). J’ai été contente de voir que malgré la présence d’une personnage différent à chaque chapitre, ils revenaient de manière secondaire dans les autres. De plus, il y avait des petits rappels de leur.s particularité.s et même si l’on n’aurait oublié, ça ne nuisait pas à l’histoire.
J’ai trouvé ça intéressant et poignant de voir et d’entendre (lire) les réflexions des divers personnages face à leurs réalités modifiées à cause de la colonisation. Certains personnages démontraient clairement la détresse associée à ce déracinement. La finale ressemblait quasiment à une enquête, elle m’a gardé en haleine jusqu’à la fin et j’ai apprécié le retour de tous les personnages.
Es handelt sich hier um einen Episodenroman aus einem kanadischen Reservat. Die Geschichte wird multiperspektivisch erzählt und wir wechseln mit jedem Kapitel zwischen den Figuren. Wir begleiten die Menschen im Reservat zum Teil in ihrem Alltag, zum Teil in besonderen Situationen und bekommen ein Gefühl für ihre Ansichten, ihre Gedankenwelt und ihre Sorgen. Der Hauptplot dreht sich darum, dass der unbeliebte, korrupte Reservatschef entmachtet werden soll.
Dieses schmale Büchlein habe ich sehr gerne gelesen. Die einzelnen Personen sind wahnsinnig gut gezeichnet, sowohl die sympathischen als auch die unsymphatischen. Es gibt märchenhaft surreale Szenen, die der Autor ebenso souverän darzustellen weiß, wie die sehr realistischen. Obwohl nicht alles harmonisch und schön ist, ganz und gar nicht, war dieser Roman für mich ein kleiner Wohlfühlort, in dem ich gerne ein wenig meiner Zeit verbracht habe. Leseempfehlung!
Kitchike, c’est une galerie de personnages hétéroclites dont les histoires s’entrelacent au fil de nouvelles pour brosser un portrait de la vie sur une réserve. Modernité et tradition, insolite et réalisme, bienveillance et corruption animent ces personnages et leurs récits.
uteur nous plonge dans l’univers bigarré, parfois corrompu, à mi-chemin entre modernité et tradition, d’une réserve autochtone. Toutes les histoires dialoguent entre elles et font progresser des intrigues. Je ne peux pas dire que j’ai été conquise, mais j’ai quand même souri plusieurs fois pendant ma lecture.
Une magnifique écriture qui sait raconter et nous faire vivre aux côtés des personnages si éclatés que nous voulons les accompagner. La vessie capricieuse de Noé, le chaman Roméo, la colorée Madame Paul…. Au-delà de cette imagination et du talent de conteur de Louis-Karl Picard-Sioui , ce roman nous livrent tellement de messages.
J’ai lu sur recommandation que Michel Jean avait fait. Je n’ai pas été déçu. C’est bien écrit, ça dit ce que cela a à dire, dans le language que ça devrait être. Parfois, on l’impression que le texte chante. Ce sont des courtes nouvelles qui en font finalement un roman.
Une lecture incontournable ! Écriture honnête, ironique, imagée, réaliste et fantastique en même temps. Un portrait très comtemporain de la vie dans la réserve.
I’m the translator so obviously I care a great deal about this book! The author is a multi-talented member of the Wendat First Nation. Also a poet and playwright, he has been actively promoting indigenous arts for over 15 years. These short stories focus a variety of characters living on the fictional Kitchike Reserve, sometimes looking at them with great humour and wit. But there’s never a lack of compassion or understanding when it comes to the situation of First Nations people, their history, and the difficulty of reconciling the old with the new.
PS Goodreads- please spell my name correctly! It’s there on the front cover. Thanks, Kathryn without an “e”
Un premier recueil de nouvelles pour l'auteur qui nous présente tout une panoplie de personnages haut en couleur vivant sur la réserve de Kitchike. Pas tous aimables mais c'est ce qui rend cet ensemble de textes tellement vivant. Certaines histoires prennent une tournure mystique et fruit hasard ou non, beaucoup de phrases riment, ce qui donne un rythme très dynamique au récit.
J'ai beaucoup aimé et je ne dirais pas non à un deuxième tome!