Alex Dueso ist Chef der Pariser Sondereinheit zur Bekämpfung von Sexualdelikten. Alex Dueso liebt Statistiken und das Feierabendbier mit Kollegen. Und Alex Dueso ist eine Frau. Das wird ihr nun zum Verhängnis. Dueso, alleinerziehende Mutter und hartgesottene Kriminalpolizistin, hat es sich in den Kopf gesetzt, zusammen mit ihrem Ermittlerteam der Gewalt gegen Frauen in ihrer Stadt ein Ende zu setzen. Die völlig uneinsichtigen Täter, mit denen sie es zu tun bekommt, sind ihr mehr als zuwider. Doch plötzlich wird alles anders, als ein männliches Opfer auftaucht, das noch dazu aus Scham nicht über die Nacht des Verbrechens sprechen will. Bald darauf kommt es zu weiteren Überfällen auf Männer, und der Beginn einer unerhörten Gewaltserie stellt Dueso und ihren Freund und Kollegen Marco auf eine harte Probe: Sie müssen ihr bisheriges Ermittlungsschema über Bord werfen und sich in die Psyche der frauenfeindlichen Opfer begeben – und zwar sehr viel tiefer, als ihnen lieb ist.
Louise Mey is a Paris-based author of contemporary noir novels dealing with themes of domestic and sexual violence, and harassment, often with a feminist slant. The Second Woman is her fourth novel, but the first to be translated into English.
Louise Mey continue de devenir une de mes autrices préférées. Quel livre… Un peu long, j’ai ressenti un coup de mou vers le milieu du roman alors que l’enquête n’avance pas. Mais j’ai adoré suivre le quotidien de cette brigade fictive et le final m’a remuer le ventre. J’ai de plus en plus de mal avec les histoires mettant en scène la police, mais le propos derrière cette intention était si fort que c’est passé. Je croise beaucoup de thriller/polar écrit par des autrices mais je pense rarement croiser des polars féministes. C’est chose faite.
J’avais un peu l’impression d’aller partout et nulle part à la fois. Surtout au début. Je me demande si c’est pas parce que l’autrice voulait dénoncer plusieurs choses, au détriment de l’histoire.
Une lecture plaisante qui a l’extrême mérite de rappeler tout les sévices , humiliations et harcèlements vécus aux quotidiens par les femmes . Plongée atroce dans le réalisme des crimes et sévices sexuels . C’est âpre, brutal, et violent, mais réaliste , concret et malheureusement utilitaire … Un très bon moment de lecture que je recommande si vous avez quand même le coeur bien accroché !
Un policier féministe, pfiou ! Y en a vraiment pas 50 quoi, c'est tellement surprenant qu'au début j'y suis allée hyper méfiante, j'avais beaucoup de mal à avancer (autant que les flics de l'histoire pataugent avec leur enquête en fait, j'avais du mal à accrocher avec l'histoire, je savais pas où on voulait m'emmener) et je n'ai aucun regret de m'être accroché ! La fin est incroyable. Le dénouement, même si je l'ai vu venir depuis longtemps (je trépignais presque d'y arriver, d'où les 4🌟) m'a soufflée. Et je pense que c'est un roman qui mériterait d'être lu par le plus grand nombre pour comprendre les mécanismes d'un sexisme systémique.
Well, it is complicated. I chose this Book because of the title and because the author was described as "promising" by the media. First, i liked the way it was written and the fact that it treats about an important issue in today's society. However, the rest was just unnecessary: 1. I could Guess 20 pages ahead what was going to happen 2. We were following the story from the female detective's point of view so we were given info about what "broke " her / made her this way but the info were completely useless since her problems magically resolve themselves by the end 3. The end was just so sudden. We needed more details
Ce livre m'a été recommandé chaudement par 2 collègues et j'ai compris pourquoi à la lecture ! Enfin un polar féministe bien construit, à l'histoire passionnante et au dénouement relativement imprévisible. J'ai été accrochée et attends impatiemment de mettre la main sur un nouveau polar de cette auteure !
Déjà, cela fait très plaisir de lire un polar féministe. Il dénonce d'une manière vraiment intelligente la façon dont les femmes sont traitées dans la société, et par les forces de police en cas de plainte pour viol ou agression sexuelle. Le fait que les hommes soient des victimes dans ce livre amène un miroir assez déroutant, et qui remet beaucoup de choses en question, particulièrement le fait que l'on considère vite les victimes comme "coupables". La plume est vraiment agréable, et les touches d'humour parsemées tout au long du roman m'ont fait éclater de rire plus d'une fois. Mais malheureusement je n'ai pas pu lui mettre la note maximale pour plusieurs raisons : - les enquêteurs sont vraiment très longs à la détente, pour des enquêteurs, il faut attendre plus des 3/4 du bouquin pour qu'enfin ils formulent une hypothèse à laquelle on est surement beaucoup à avoir pensé dès le début ; - le mystère sur la vie privée d'Alex est juste insupportable tellement il est évident. Je ne vois vraiment pas l'intérêt d'en faire un tel cirque alors qu'on a tous deviné ; - la fin est vraiment trop prévisible. À part les deux dernières pages peut être, mais elles, elles sont trop brouillons et il nous manque des explications. Ça reste tout de même un excellent livre qui nous fait sortir de nos habitudes et remet beaucoup de choses en question et nous fait réaliser la complexité de la pensée humaine sur le sujet.
Andréa est une silhouette chancelante après un énième samedi soir alcoolisé. Ses amies ont prolongé la fête, les taxis ont déserté la place, le vide a empli l'espace et on a qu'une envie, ici et maintenant : faire passer le temps plus vite. Mais pas le choix. Il s'agit d'être pragmatique : mettre un pied devant l'autre, entendre le bruit de ses pas en triple exemplaire et trouver ça normal, fixer la lumière, un point de civilisation. Ne pas tomber.
Pourtant, cette nuit-là ne ressemble pas aux autres. La tête collée au bitume, dans l'urine et la poussière, Andréa a mal.
Alex est flic et mère célibataire. Elle officie aux crimes et délits sexuels d'un commissariat du nord de Paris. Chaque jour, elle voit défiler les plaintes pour viol, harcèlement, atteinte à la pudeur. L'ambiance est à l'anesthésie générale et il faut parfois lutter pour continuer à compatir. Ses parades pour éviter de sombrer : la bière, sa fille et les statistiques.
Sauf quand deux affaires viennent perturber la donne.
Abandon. J'ai pourtant aimé La deuxième femme (thème de l'emprise) et La sans-visage (thème du harcèlement). J'allais confiante dans ce roman. Dès le départ, j'ai retrouvé l'engagement de l'autrice, ça fait toujours du bien de lire des scènes où sont dénoncés les propos sexistes, les différenciations de genre, les violences faites aux femmes chez soi, dans la rue, au travail... Mais l'autrice en fait trop : tout est construit autour de ces scènes, amenées de manière peu subtile, des personnages sans aucun intérêt pour l'histoire ne sont introduits que pour servir un discours. Tant qu'à faire cela, je préfère largement un essai. L'enquête peine à se mettre en route, on est plutôt dans le quotidien d'un commissariat, avec tous les clichés du genre et pas de réalisme : l'autrice l'annonce en avertissement, mais là pour le coup il y a trop d'éléments qui ne vont pas et pour un roman policier, on s'attend quand même à un peu de réalisme.
Un polar sympathique, dont l'originalité et le principal atout résident dans le fait qu'il soit en accord avec son époque et la société qu'il décrit. Le récit passe ainsi au second plan et c'est toute une panoplie de piqûres de rappel qui sont disséminées dans ce roman qui décrit les mécanismes des violences faites aux femmes, des incivilités que certain.e.s défendent comme un droit à importuner, jusqu'aux crimes les plus abominables.
Sous ses airs de polar de gare, Ravagé(e)s est un roman intelligent et utile. Louise Mey touche des points sensibles et le fait avec beaucoup d'aisance. C'est plaisant, et son roman Embruns est déjà dans ma liste des bouquins à dévorer avant la fin de l'année
Difficile à décrire : un bon polar, pas si imprévisible mais bien mené. Le plus intéressant est dans la thématique, le traitement du viol et des crimes sexuels. L'intrigue prend place dans une brigade "imaginaire" puisqu'en France aucune unité de police n'est destinée exclusivement à ce genre de délits. On s'indigne avec les personnages de l'attitude de journalistes véreux, d'experts "en virilité" machistes, de préfets imbus d'eux-mêmes, de médecins légistes complètement odieux. Et ça fait du bien, comme du mal. Bref, un bon moment.
Comme tous les autres romans de Louise Mey, c'est un livre brillant, féministe, très dur à lire parfois, mais nécessaire. Ce polar nous emmène au côté d'une commissaire de police d'une brigade (qui malheureusement n'existe pas dans la vraie vie) spécialisée dans les agressions sexistes et sexuelles. On se pose des questions, on est effrayés par les chiffres et on descend aux enfers aux côtés de cette héroïne atypique, drôle et touchante. Un polar qui renouvelle avec brio mes propres lectures et la littérature policière en général.
Tellement tellement tellement bien, intelligent, prenant, bien mené. Louise Mey prouve qu'on peut faire un excellent roman policier tout en ayant un discours résolument féministe, qui enrichit le récit sans jamais lui faire perdre en densité. Cette lecture m'a passionnée et va continuer de résonner en moi un bon moment
Ce policier m'a retourné le cerveau, j'ai adoré cette écriture et je me suis surprise à revenir en arrière pour relire un passage que j'avais interprété à côté de la plaque, du fait de clichés mentaux bien ancrés. Bon l'histoire perso de l'inspectrice, bof, on s'y attend rapidement.
Un polar féministe, engagé. J'ai bien aimé les personnages, la façon dont Mey parle ici et là, presque par hasard de sujets très importants. Seule faille, la prévisibilité, j'avais intui la solution à moitié roman ! En tout cas, conseillé aux amoureux de polars et aux féministes.
L'angle choisi pour évoquer le sujet est intéressant mais le roman paraît assez long et la chute est très prévisible... Je n'ai pas du tout accroché aux personnages et notamment à Alex
Âmes sensibles s'abstenir ! Il y a quelques années, je n'aurais pas pu lire ce genre de choses. Car nous suivons une brigade dédiée aux crimes et délits sexuels (qui n'existe pas en France). Ce qui fait la force sont les personnages, notamment Alex, femme flic, avec un caractère affirmé, indépendante, mère célibataire. Ou encore Marco, son coéquipier très féministe dans l'âme. À chaque événement ou propos dégradant vis-à-vis d'une femme, il n'hésite pas à prendre position. Et je trouve cela bien car le féminisme ne doit pas seulement être exprimé par les femmes. Nous suivons une enquête principale et plusieurs petites histoires plutôt anecdotiques mais qui illustrent le sexisme des hommes et les comportements inappropriés dans le quotidien des femmes, que l'autrice veut mettre en avant. Une dénonciation que j'ai trouvé bienvenue. Il est bien pensé d'illustrer ces propos et son engagement par l'écriture de son roman. Petit bémol : dans les 100 dernières pages, tout arrive très vite, un peu trop. La fin n'est pas attendue comme telle mais cela ne m'a pas dérangée. Un bon roman, un peu violent toutefois.
Un point appréciable, c'est que pour une fois, il ne s'agit pas de victimes féminines, mais bien masculines. Il faut bien avouer que cela change un peu ☺
Un point qui l'est un peu moins par contre, j'ai trouvé certains passages un peu long, peut-être même un peu trop long que ce qui aurait été nécessaire. Cela ne déssert pas l'histoire, mais ce point m'a empêché de complètement accrocher à l'histoire qui est néanmoins très bien écrite et bien ficelée.
On peut sentir que l'auteure c'est très bien documentée en amont de l'écriture, elle ne lâche pas d'informations au hasard, chaque chose a été travaillée et recherchée. En tout cas, ce fut mon ressenti.
Pour le lire, il faut également pouvoir apprécier l'humour noir, ou du moins l'accepter autrement il vous sera impossible d'apprécier votre lecture.
Une auteure à découvrir et à encourager pour la suite.