Veliki iz ovoga romana su Couto, Atchutchi, Tundu, Miguelinho, Djon, Serifo, Ntchoba, Dulce i drugi članovi bisauskog benda Super Mama Djombo, čije su pjesme nastajale u periodu borbe za neovisnost i opjevale podvige Amílcara Cabrala, bisauskog Che Guevare, ubijenog 1973. No to je bilo sedamdesetih…
Godina je 2012., politička situacija u Gvineji Bisau ponovo je napeta, sprema se vojni puč, a Couto saznaje da je umrla Dulce, pjevačica njegova nekad slavnog benda i njegova prva ljubav. Večer se spušta nad grad, ulice bruje od života, a Couto luta od bara do bara, susreće stare prijatelje i razmišlja o minulom vremenu prisjećajući se žene koju je volio, ustanka protiv Portugalaca u kojem je sudjelovao i godina slave svog benda koji je nastupao diljem svijeta svirajući novu glazbu, nošenu elanom i ponosom njegove mlade zemlje. I dok svjetina nastavlja svoj uljuljani život ne obazirući se na prve pucnjeve koji odjekuju gradom, Couto i nekadašnja postava benda okupljaju se kako bi održali koncert u lokalnom baru Chiringuitó, odali počast Dulci i prohujalom vremenu nade.
Le groupe de musique Super Mama Djombo de Guinée-Bissau existe vraiment, ses membres ont existé et existent toujours, mais le personnage principal, Couto, le guitariste du groupe, est fictif et donne à l'auteur la possibilité de construire une histoire en dehors des événements réels. Une histoire qui se déroule juste avant le coup d'État de 2012. En tant que lecteur, on sent la tension monter, on apprend des rumeurs, mais cela ne semble pas avoir une grande influence sur la vie de notre personnage principal. C'est plutôt l'attitude "encore un coup d'État". Ce qui bouleverse sa vie et celle des autres personnages du livre, c'est la mort de Dulce, annoncée dès le début du livre. Dulce (également un personnage fictif) était la chanteuse du groupe jusqu'à son mariage avec un commandant militaire de haut rang, qui est en fait aussi celui qui prépare ce dernier coup. Le temps d'une soirée seulement, nous accompagnons Couto dans sa vie actuelle, partageons ses souvenirs de la défunte Dulce et de sa carrière de musicien, découvrons les destins d'autres musiciens qui ont croisé la route de Couto - et gagnons au passage une impression de la vie dans ce pays subsaharien et de ses habitants, dont je ne savais rien avant la lecture.
J'ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture. La musique est omniprésente, je conseillerais même d'écouter Super Mama Djombo en même temps. Mais la dureté du quotidien, la pauvreté, les différences de classe, les problèmes politiques dus à la corruption et aux abus de pouvoir imprègnent chaque scène. Toutefois, sans être lourds ou pesants, juste un arrière-plan. C'est très bien fait.
Un livre qui vous rend nostalgique d’une époque, d’un lieu et d’une bande que vous n’avez pas connu et d’une histoire qui n’est pas la vôtre.
Mon enfance a été bercé par les sons du Super Mama Djombo dans la voiture de mon papa, un Bissau-Guinéen expatrié depuis plusieurs dizaines d’années, donc de rencontrer ces personnages et de partager une journée avec Couto, j’ai trouvé ça franchement touchant. Revisiter des moments forts de sa relation avec Dulce, mais aussi des moments clés du groupe dont le spectacle à Dakar, j’ai eu l’impression d’y avoir été aussi.
De voir du kriol pour la première fois dans un livre (je vis au Canada) et de croiser des chansons et expressions que j’ai connu à l’oral toute ma vie à l’écrit c’était tellement familier, comme retrouver quelque chose que j’avais oublié que j’avais perdu.
Les amitiés qui perdurent, les destins qui se traversent, les déchirements de Malan, les contradictions de Gomes, le passé colonial si près, la chaleur et l’oisiveté de Bissau, le temps qui passe, le corps qui vieillit, l’amour qui reste, l’impact d’un groupe de musique sur un peuple, tant de thèmes qui rendent cette lecture douce, intime, presque personnelle.
C'est le deuxième livre de cet auteur que je lis et franchement j'aime beaucoup. Le départ est le même et la mécanique la même mais le lieu et l'ambiance très différente. A chaque fois, quelqu'un meurt et c'est le ressort narratif pour se souvenir, partir à la recherche des souvenirs d'autrui. Cette fois en Guinée Bissau. Un groupe de musique, de rock. Formidable capteur d'ambiance et d'air du temps. Mais aussi une touche politique l'air de ne pas y toucher. Je recommande.
Trop bien ! J'ai adoré. On a l'impression d'y être... Et les personnages m'ont beaucoup touchée. Ca m'a plu que l'histoire soit basée sur des faits réels mais avec un personnage central imaginaire. J'aurais simplement bien aimé qu'il y ait plus de femmes et qu'elles soient plus que des amantes.
Ein Buch voller Musik der Band Super Mama Djombo und Lebenslust im tropischen Bissau, obwohl gleich zu Beginn des erinnerungsvollen Romans der gealterte Musiker Couto vom Tod seiner geliebten Dulce erfährt.
Quand Dulce, chanteuse mythique du Mama Djembo guinéen meurt, Couto son amoureux retrace trente ans de souvenirs sensuels, drôles, tragiques, historiques.
une journée en Guinée Bissau, une journée avec Couto, membre du groupe "Super mama Djombo", LE groupe des années 70, des années indépendance du pays Une journée mais pas n'importe laquelle. Celle qui commence par "I muro" , elle est morte. Qui? Dulce, la chanteuse du groupe. Pour elle, le groupe fait un concert souvenir, pour elle mais aussi pour soutenir le candidat qui s'oppose au chef des armées au pouvoir... Un soir d'élections, un soir de concerts, un soir d'émeutes... au son de la musique, du créole, de l'histoire du pays, sous le soleil d'Afrique, dans les rues pleines d'odeurs, de bruits qui nous font voyager ❤ ❤ ❤