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Le nouveau chef-d'oeuvre de Margaret Atwood, l'auteure de La Servante écarlate.
Stan et Charmaine ont été touchés de plein fouet par la crise économique qui consume les États-Unis. Tous deux survivent grâce aux maigres pourboires que gagne Charmaine dans un bar sordide et se voient contraints de loger dans leur voiture... Aussi, lorsqu'ils découvrent à la télévision une publicité pour une ville qui leur promet un toit au-dessus de leurs têtes, ils signent sans réfléchir : ils n'ont plus rien à perdre.
À Consilience, chacun a un travail, avec la satisfaction d'oeuvrer pour la communauté, et une maison. Un mois sur deux. Le reste du temps, les habitants le passent en prison... où ils sont également logés et nourris ! Le bonheur. Mais le système veut que pendant leur absence, un autre couple s'installe chez eux avant d'être incarcéré à son tour. Et Stan tombe bientôt sur un mot qui va le rendre fou de désir pour celle qui se glisse entre ses draps quand lui n'y est pas : " Je suis affamée de toi. "
Avec C'est le coeur qui lâche en dernier, Margaret Atwood nous livre un roman aussi hilarant qu'inquiétant, une implacable satire de nos vices et travers qui nous enferment dans de viles obsessions quand le monde entier est en passe de disparaître.
322 pages, Kindle Edition
First published September 1, 2015









"DO TIME NOW, BUY TIME FOR OUR FUTURE. CONSILIENCE = CONS + RESILIENCE."But Charmaine and Stan soon realize that, just like their fifties ideal, a facade of perfection isn't easy to maintain.




Then it occurred to the planners of Positron, he says – and this was brilliant – that if prisons were scaled out and handled rationally, they could be win-win viable economic units. So many jobs could be spawned by them: construction jobs, maintenance jobs, cleaning jobs, guard jobs. Hospital jobs, uniform-sewing jobs, shoemaking jobs, jobs in agriculture, if there was a farm attached: an ever-flowing cornucopia of jobs. Medium-size towns with large penitentiaries could maintain themselves, and the people inside such towns could live in middle-class comfort. And if every citizen were either a guard or a prisoner, the result would be full employment: half would be prisoners, the other half would be engaged in the business of tending the prisoners in some way or other. Or tending those who tended them.
And since it was unrealistic to expect certified criminality from 50 percent of the population, the fair thing would be for everyone to take turns: one month in, one month out. Think of the savings, with every dwelling serving two sets of residents! It was time-share taken to its logical conclusion.