Depuis 2015, la diffusion de vidéos choc, insoutenables de cruauté sur le martyr des animaux dans les abattoirs français a placé le combat de L214 en faveur des droits des animaux au coeur de l'actualité. Grace à la détermination de ses fondateurs et à l'activisme de ses militants, L214 nous permet de croire que la défense des animaux n'est plus une utopie mais une réalité, un combat, un débat qui anime toute la société. Aujourd'hui, L214 intrigue ses sympathisants comme ses détracteurs. De multiples articles et reportages interrogent son fonctionnement, cherchent à comprendre comment un simple groupe de militants est parvenu à faire voler en éclat la loi du silence qui pesait jusqu'alors et depuis plusieurs décennies sur la question de la souffrance animale dans les élevages et les abattoirs. Comment les membres de l'association ont-ils encouragé les médias et les plus hautes instances politiques à s'engager dans le débat ? Comment ont-ils conduit une société entière à questionner ses habitudes de consommation et son rapport avec les animaux ? Parce que L214 est avant tout une aventure humaine mais aussi l'histoire collective d'un projet associatif en perpétuel mouvement, ce livre dresse un portrait honnête et sensible de l'association L214.
Jean-Baptiste Del Amo, né le 25 novembre 1981 à Toulouse, est un écrivain français.
En 2006, il reçoit le Prix du jeune écrivain de langue française pour sa nouvelle Ne rien faire, écrite à partir de son expérience de quelques mois au sein d'une association de lutte contre le VIH en Afrique. Ce texte court, qui se déroule en Afrique le jour de la mort d'un nourrisson, est une fiction autour du silence, du non-dit et de l’apparente inaction.
Fin août 2008, son premier roman, Une éducation libertine, paraît dans la collection blanche des éditions Gallimard. Il est favorablement accueilli par la critique1 et reçoit le Prix Laurent-Bonelli Virgin-Lire, fin septembre 2008.
Finaliste du Goncourt des Lycéens, il fait également partie de la dernière sélection du prix Goncourt 2008 (aux côtés de Jean-Marie Blas de Roblès : Là où les tigres sont chez eux (Zulma) qui recevra le Prix Médicis 2008, de Michel Le Bris : La Beauté du monde (Grasset) et d'Atiq Rahimi : Syngué Sabour. Pierre de patience (POL) à qui sera attribué le Goncourt.)
En mars 2009, Jean-Baptiste Del Amo se voit finalement attribuer le prix Goncourt du Premier Roman, à l'unanimité dès le premier tour de scrutin.
Le 25 juin 2009, c'est au tour de l'Académie française de lui décerner le prix François Mauriac.
Il est également récompensé par le prix Fénéon des Universités de Paris.
Une éducation libertine est publié en poche (Folio) au mois de mars 2010.
Il publie en 2010 un deuxième roman, Le Sel, texte contemporain situé dans le port de Sète, qui relate une journée de la vie d'une famille, au terme de laquelle un dîner doit en réunir tous les membres. Au gré de ses souvenirs, chacun se remémore l'histoire familiale et la figure d'un père disparu. Le livre est fortement soutenu par les libraires et paraît en format poche (Folio) en 2012.
Les thèmes récurrents de l’œuvre de Jean-Baptiste Del Amo incluent la mort, la quête identitaire, le corps et la sexualité. En 2010-2011, Jean-Baptiste Del Amo est pensionnaire de la Villa Médicis.
Je ne pense pas que ce soit un livre qu’on puisse « aimer », « adorer » ou « détester ». Ce n’était clairement pas une lecture agréable. Certains passages en tous cas ont été très durs à lire et m’ont mis très mal à l’aise. Notamment une centaine de pages où il est question des différentes enquêtes de l’association dans les abattoirs, qui sont édifiantes, très instructives mais absolument horrifiantes. Que ce soit le récit des pratiques dont j’avais connaissance, ou celui de la grande majorité que j’ignorai, c’était profondément choquant. Si je n’étais pas déjà vegane et convaincue, je le serai probablement devenue à cette lecture. D’autres passages sont beaucoup plus « légers » avec notamment les parcours de différents membres de l’association et de ses fondateurs, qui sont très motivants, très inspirants et qui permettent de finir sur une note beaucoup plus positive. Globalement, c’est un livre très intéressant, extrêmement bien documenté (que ce soit d’un point de vue scientifique, légal ou journalistique) qui permet d’en apprendre plus sur les débuts de la lutte pour la cause animale (surtout en France mais aussi à l’étranger), mais également dans une moindre mesure sur le pourquoi du veganisme et de l’antispecisme. Ça pose de bonnes bases, et ça m’a donné envie de découvrir pleins d’autres essais cités par les différentes personnes interrogées, notamment « La libération animale » de Peter Singer et « Faut-il manger les animaux ? » de Jonathan Safran Foer.
Vraiment très intéressant de comprendre tous les mécanismes de ce système. Même si c’est dure de lire tout ce que les animaux subissent dans un lieu construit pour leur donner la mort, remettre l’animal au cœur de nos pensées et faire le lien entre l’animal et l’assiette c’est très important pour faire évoluer nos pratiques. Ça montre qu’être végétarienne c’est pas suffisant si on veut remettre en question tout ce système et ne pas y participer. Le chapitre dédié à l’intelligence des animaux m’a particulièrement touché. Bien aimé l’idée selon laquelle les économistes pensent qu’en consommant moins de viande dans les pays “développés”, ça ferait baisser le cours de la viande mais aussi celui des matières premières ce qui ferait que dans les pays plus pauvres, les habitant.es pourraient mieux se nourrir et moins souffrir de famine si les coûts généraux de la Nourriture baissent.
“J’ai mis longtemps à comprendre la pertinence d’une campagne visant à ce que l’entreprise ne se fournisse qu’après de poules n’ayant pas été en batteries. Je me disais que les gens n’avaient qu’à cesser de manger des œufs. Je privilégiais les objectifs idéaux aux objectifs réalisables. Ce sont deux choses bien différentes. J’ai affiné ma réflexion avec le temps.”
De mon point de vue livre est divisé en 3 parties, la première explique l'origine de l'association L214 au travers de la vie de ces principaux membres fondateurs, puis une grande partie est dédiée aux accomplissements de l'association en terme d'enquêtes dans les abattoirs et les conséquences juridiques pour les abattoirs de la sortie de ces vidéos, enfin une dernière partie présente le parcours de militant de nombreux membres occupant des postes centraux dans l'association. Lire ce livre est une bouffé d'espoir
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