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Se défendre, une philosophie de la violence

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"En 1685, le Code noir défendait « aux esclaves de porter aucunes armes offensives ni de gros bâtons » sous peine de fouet. Au XIXe siècle, en Algérie, l’État colonial interdisait les armes aux indigènes, tout en accordant aux colons le droit de s’armer. Aujourd’hui, certaines vies comptent si peu que l’on peut tirer dans le dos d’un adolescent Noir au prétexte qu’il était « menaçant ».
Une ligne de partage oppose historiquement les corps « dignes d’être défendus » à ceux qui, désarmés ou rendus indéfendables, sont laissés sans défense. Ce « désarmement » organisé des subalternes pose directement, pour tout élan de libération, la question du recours à la violence pour sa propre défense.
Des résistances esclaves au jiu-jitsu des suffragistes, de l’insurrection du ghetto de Varsovie aux Black Panthers ou aux patrouilles queer, Elsa Dorlin retrace une généalogie de l’autodéfense politique. Sous l’histoire officielle de la légitime défense affleurent des « éthiques martiales de soi », pratiques ensevelies où le fait de se défendre en attaquant apparaît comme la condition de possibilité de sa survie comme de son devenir politique.
Cette histoire de la violence éclaire la définition même de la subjectivité moderne, telle qu’elle est pensée dans et par les politiques de sécurité contemporaines, et implique une relecture critique de la philosophie politique, où Hobbes et Locke côtoient Franz Fanon, Michel Foucault, Malcolm X, Audre Lorde ou Judith Butler."

200 pages, Paperback

First published October 12, 2017

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About the author

Elsa Dorlin

23 books59 followers
Elsa Dorlin is Professor of Philosophy at the University of Toulouse Jean Jaurès, and the author of The Matrix of Race and Sex, Genre, and Sexualities.

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Displaying 1 - 30 of 89 reviews
Profile Image for Phoenix Fawkes.
274 reviews20 followers
December 1, 2023
hands down one of the best and most important philosophical books i‘ve ever read. HIGHLY recommend everyone to read it. it is a social critique, deeply philosophical, feminist and antirassist. i learned sooo much and most of those things i haven‘t even thought about - which shows how important this book is.

also, the last two subchapters were so healing for me, that i need a whole book about it as well. best thing i‘ve read for some time now.

and definitely best book i‘ve read this year.
Profile Image for sologdin.
1,855 reviews874 followers
October 21, 2022
Probably it's best to keep one of this text's final points in mind while reading the whole--"Basing legitimate defense on reasonable fear is not, by definition, a sufficient criterion for determining where legitimate defense ends and paranoid murder begins" (178)--insofar as this distinction haunts all of the various items under examination: Rodney King, the Black Panthers, the Warsaw Ghetto, medieval arms bearing, the black codes, the French Revolution, women's suffrage, the Kishinev pogrom, the State of Israel, vigilantism, lynching, the Stonewall rebellion, and more.

One can see the influence of Foucault, Fanon, and other left luminaries. I'm a bit of an agambenian, so I find those sort of concordances throughout the text. The notion that reasonable fear, for instance, is merely necessary but not sufficient to identify legitimate self-defense helps us mark out the limits of those societies that routinely arm their lumpenized antisocial nihilists. One place is how lynching is where "civil society became a mob that, as if by magic, was invested with the responsibility to commit a just crime" (98). Or, perhaps, "as this world of predation generalizes, everyone is transformed into prey" (177)--the "reduction to prey" a similarity to the process of the camp in Remnants of Auschwitz.

Overall, not quite the same problematic--maybe the reverse side of the coin--as found in Derrida's Force of Law, Benjamin's 'Critique of Violence,' Camus' Rebel, and Agamben's State of Exception--or, say, in Mao and Che respectively on guerrilla warfare. Those texts concern the contours of legitimate violence foundational to the state; this text by contrast examines those contours within civil society.
Profile Image for Adriana Scarpin.
1,734 reviews
October 4, 2022
Esse foi o livro de setembro do grupo de estudos Leituras da Insurreição da UnB, por isso passei ele na frente do Lacan e a Democracia que é igualmente urgente.
Para quem é anarcafeminista a Dorlin acaba não trazendo nada de muito novo, mas para quem é neófito no assunto acredito que deve ser um desses livros que abrem todas as portas da percepção sobre o ato político da autodefesa e como isso foi usado para manter o poder de quem o detém, mas como as minorias podem usar isso em seu favor, mesmo sendo contrária à narrativa hegemônica do homem branco.
Dorlin faz uma genealogia dos movimentos de minorias que utilizaram táticas de autodefesa para quebrar o flerte dos supremacistas masculinistas brancos que usam a tese de defesa é o melhor ataque para subjugar mulheres e etnias de minorias e colocar a defesa de quem é de direito: nas mãos das feministas e do movimento negro.
Já deu né, gente, parou de dar mole pra fascista cujo maior prazer é ser canalha, a luta tá só começando, mas tá na hora do revide.
Profile Image for Ali AbdulKarim.
53 reviews64 followers
July 25, 2021
‏"إن استبعاد الفرد من دائرة الحق في أن يكون منيعاً إنما يستتبع خلق ذوات يتعذر الدفاع عنها لكونها "خطيرة" ومعنفة ومذنبة دائماً وأبداً، في حين أعد كل شيء كي تتحول إلى ذوات عاجزة عن الدفاع عن نفسها."
___
فلسفة العنف
إلزا دورلين
___
واحدة من أفضل الكتب التي قرأتها هذا العام! العنف ليس فعل خالي من الفكر. بل هو وسيلة للدفاع عن النفس، وبالتالي وسيلة لإثبات الذات.
.
يقدم الكتاب نظرة عامة ممتازة على الفلسفات الكامنة وراء العنف ودور الدولة في إختزال العنف وشرعنته.
———
يتضمن الكتاب نبذة تاريخية عن حركات العنف (واللاعنف).
بدءاً من المبارزة بالسيف، وحمل السلاح في السوق، وصولاً للحركات الجماعية مثل جماعات القتل التعسفي التي تستهدف ذوي البشرة السوداء في الولايات المتحدة، و الميليشيات السوداء مثل البلاك بانثرز.
.
إضافةً إلى فصل عن فنون الدفاع عن النفس الذي تطرق للقيتو اليهودي في بولاندا وفلسفة الدولة الصهيونية في الدفاع الهجومي وفن "الكراف-ماغا" الذي يستعمل حالياً من قبل قوات الإحتلال.
———
لفت نظري ميل الكاتبة إلى التطرق نحو القضايا المتعلقة بالمرأة مثل الدفاع عن النفس ضد التحرش، والحق في الانضمام إلى القوات المسلحة والتي كانت تقودها النساء الفرنسيات في القرن الثامن عشر. و السبب هو أن الكاتبة إلزا دورلين بروفيسورة في العلوم السياسية وتتضمن أعمالها الكثير من عناصر النظرية النسوية ونظرية ال"جندر".
Profile Image for xza.rain.
202 reviews9 followers
October 6, 2022
« Quand les proies se mettent à chasser, elles ne deviennent pas chasseurs à leur tour. Elles se défendent par nécessité. »
Profile Image for Julien Rilzel.
21 reviews9 followers
October 3, 2019
Il nous est permis aujourd'hui d'investir un monde où toute information, toute connaissance, est susceptible d'à la fois occuper la conscience et ainsi permettre au sujet d'énoncer, paisible ou pas, « je sais », autant qu'il lui est permis de classer ces mêmes savoirs à l'angle de l'obscur, voisins à la fatalité, où toute interrogation et critique devient futile et, finalement, fuyante et difficile à retenir, puisqu'elle ne semble être en mesure de s'accrocher à la réalité.

Or, c'est un fantasme. « C'est comme ça », « c'est naturel », sont des donnés brandis avec facilité qui ont malgré tout nécessité des processus historiques complexes de fabrication, des années de peaufinage afin d'être en mesure de faire figure d'autorité dans bon nombre de combats : antiracisme, féminisme... se heurtent encore aujourd'hui à de tels arguments naturalistes qu'il paraît souvent difficile de les déconstruire pour les évincer, et enfin réfléchir, tant ils paraissent couler de source dans une évidence « qui va de soi », comme le mouvement de la rivière, aussi intacte, ainsi inatteignable.

Or, ce n'est que par la production, active, d'ignorance, que l'on parvient à ce genre de résultats où la remise en question – absente des débats, éloignée des apéros – fuit les discours pour aller se terrer dans les académies que l'on accuse de ne pas assez vulgariser pour nous la préciosité des connaissances, qu'elles seraient trop avares pour partager. Finalement, ce n'est que par l'industrialisation de faits établis – tels que « les hommes aiment femmes » ou « les banlieues regorgent de violence » – que l'on paraît se complaire dans les savoirs dits naturels, que l'on entend à la télé, que l'on reproduit dans les discours, que l'on défend avec assurance. Mais c'est, parfois, par manque d'Histoire que l'on oublie. Puis que l'on affirme. Sans savoir. Sans étudier. Sans reconnaître que, si l'on sait tout ça, c'est parce-que l'on a oublié le reste, et que cet oubli réduit ces combats à des sujets contemporains, qui en réalité sont en cause depuis toujours, où la vision du sujet elle-même est, par conséquent, réduite et donne lieu, par exemple, comme le dit Judith Butler, à un « champ de visibilité racialement saturé », via lequel on continue d'abattre en invoquant la légitime défense.

Alors, si c'est par manque de traçabilité que l'on est en déficit d'Histoire, n'y aurait-il pas dans la production de généalogies des combats un intérêt pour une meilleure compréhension des violences ?

C'est à ce dessein qu'Elsa Dorlin, professeure de philosophie à l'Université Paris 8, concentre dans Se défendre une généalogie allant du 17ème siècle à ce jour des moments de passage à la violence défensive qui ne lui ont semblé « pouvoir être rendus intelligibles en les soumettant à une analyse politique et morale centrée sur des questions de "légitimité" ».

Passant en revue une « brève histoire du port d'armes », ou encore les révoltes des suffragettes, les ghettos de Varsovie, les origines du kravmaga et allant jusqu'à l'analyse de jeux-vidéo ainsi que du livre Dirty weekend – le roman sera « le dernier opus à faire objet d'une interdiction de publication et de diffusion auprès du Parlement de Londres en 1991, et son autrice, Helen Zahavi, sera jugée comme « malade mentale » –, l'ouvrage donnera une visibilité sur ces moments où les classes dominantes – qu'il s'agisse de colonisation, blanchité, hétéronormativité ou encore de patriarcat – ont œuvré au travers de lois ou théories diverses à désarmer des corps stigmatisés comme violents, déviants, inférieurs, les rendant à travers l'Histoire indéfendables en une « technologie de pouvoir qui n'aura jamais autant investi [une] logique défensive pour assurer sa propre perpétuation. »

Ainsi, il sera question dans ce livre de distinguer l'autodéfense, ici vue comme une nécessité vitale, comme une expression de la vie corporelle des sujets sans défense, de la rhétorique de la légitime défense qui « paradoxalement défend des individus toujours déjà reconnus légitimes à se défendre par eux-mêmes » et produit, par conséquent, plutôt des meurtres racistes et paranoïaques puisque « la possibilité de tuer autrui est ainsi légitimée à la seule condition [de se sentir] "raisonnablement menacé.e." »

Ce n'est pas pour rien, mais pour tout le monde, que des chercheuses et chercheurs, des autrices et auteurs, mais encore sociologues ou artistes de tous horizons œuvrent pour la déconstruction, contre la stigmatisation, et pour l'Histoire, afin de rendre intelligibles les mécanismes toujours fondés sur des logiques d'assujettissement grâce auxquelles perdurent, encore aujourd'hui, des systèmes de domination. En effet, le livre d'Elsa Dorlin lutte contre l'ignorance, contre la production active et délibérée d'ignorance d'où découlent racisme, sexisme, homophobie... et qui, main dans la main avec la justice, demeurent encore souvent impunis, trop peu discutés, rarement rendus visibles. « Et, en effet, on ne peut pas le demander poliment, cela fait bien longtemps qu'on le sait. Et, comme on ne peut pas le demander, il faut frapper en premier. »
Profile Image for Orphée.
63 reviews
December 13, 2025
Lire se bouquin est devenu un projet obsessionnel depuis un atelier fabuleux de lecture arpentage il y a quelques années et j'ai enfin décidé de m'y casser les dents depuis fin septembre.

C'est une lecture exigeante. En tout cas, avec Elsa Dorlin, je touche les limites de ma capacité de compréhension et de mon arsenal conceptuel. Pas pour un cerveau fatigué donc, ni pour qqnx qui a peur des gros mots (hétéronomie, kairos, gnoséologie, solipsisme, èdemoi le CNRTL, etc. etc.).

Mais si on a un peu la foi et la courage, on trouve dans cette traversée de l'autodéfense comme thématique une quantité ahurissante de réflexions pointues, de nuances et de nœuds pour réfléchir aux dominations et à la violence comme outil d'intégrité.

Je crois qu'à certains instants, je me suis interrogé sur le degré de cohérence entre la théorie philosophique et la réalité politique, mais force est de constater que je repense des problèmes (l'instrumentalisation de la peur par les dominant•es, les logiques de la non-violence et les écueils des campagnes contre les violences conjugales, entre autres) de façon complètement inédite.

Je pense que c'est un peu un texte indispensable pour explorer le principe d'une lutte et envisager ses moyens dans un réseau de pouvoir. Et ce même si, oui, Elsa Dorlin semble complètement bouder le terme "bisexuel" malgré sa banque incommensurable de mots.
Profile Image for Magali.
840 reviews39 followers
December 19, 2024
J'ai été pas mal déçue par ce livre. Déjà, pour moi ça n'est pas une "philosophie" de la violence mais une "histoire" de la violence, ce qui sont deux choses très différentes. Ensuite, je ne sais pas qui vise ce livre, mais je pense que je n'en était pas la lectrice idéale... Je n'ai rien appris alors que le sujet de la violence n'est pas un sujet que j'ai particulièrement creusé...
Profile Image for Malcolm.
1,975 reviews575 followers
October 26, 2022
The question of self-defence is a challenging one, in part because any attempt to make sense of it philosophically poses two fundamental problems. There’s an ontological question – the meaning and character of the self – and there’s an ethical one – the meaning and justification of defence. Both of these problems come together in subtle and nuanced ways in this unsettling and insightful exploration of violence in/and the defence of the self.

This is a philosophical analysis, so although solidly grounded in historical and current examples and instances, this is not a historical narrative but one that draws on those events to unpack challenging and problematic questions. One of the major ones turns on a common position on questions of violence – the Weberian view that a defining characteristic of the state is that it has a monopoly on the legitimate use of violence. For a discussion such as this, that delimitation of legitimacy raises problems for any sense that defence of the self is legitimate if not carried out by the state, or unless acting in its stead, either literally or figuratively. It also raises questions of the defence of the self against the state.

Yet as Elsa Dorlin notes, the state has repeatedly taken steps to disarm certain bodies, but also to link the defence of the self and the defence of the nation. The interweaving of these two aspects of the problem as her opening argument puts the question of power and constraint at the core of her analysis. If she left it at this level she would be making an intriguing political case, but when we look at the cases she explores – self-defence by the enslaved, of the Warsaw ghetto (where near certain defeat meant not the defence of life but of a good death), violence in support of women’s political rights – we see the centrality of the subject and the humanity of the actor as key to the question. The Warsaw ghetto case becomes an interesting one for her as she explores the development of self-defence there into a Zionist case for the defence of self as defence of the nation as both personal and collective practice, to point to an illegitimate invocation of defence of the self.

This opening discussion, making up about half the book, sets the scene for a careful reading of Locke and Hobbes as philosophers of the state, and who may or may not be cast as legitimately human, and therefore subject. This allows her to move to consider the place of self-defence in social movements where much of the discussion focuses on the circumstances of African-American struggles for justice, against lynching and the distinctions between tendencies in the same movements. Her focus here is principally on the Black Panthers, with questions of local conditions, gender and alliances in struggle as powerfully influencing the approaches to violent self-defence. In this discussion these questions highlight the State that denied African American selfhood, humanity and subjectivity and therefore denied them a right to self-defence.

Dorlin deftly marks the limits and character of self-defence in this part of the discussion looking to alliance building that she sees in many aspects of African American struggle as opposed to exclusive forms of protection that emerge from her analysis of some other groups, and here she draws on some aspects of struggles against sexual violence and homophobia. This case is carefully crafted to retain that focus on the problematic of the self to be defended, and she manages critiques of the organisations without denigrating the cause (and here my credit is not only to Dorlin but also to her translator Kieran Aarons: it can’t have been easy to maintain that nuance in some places).

It is a powerful, sharp and insightful analysis that wears its philosophical core lightly. It is also not a narrowly ethical discussion of the legitimacy or otherwise of (violent) self-defence: Dorlin never loses sight of the ontological question of selfhood and subjectivity, and therefore of social, ethical and political power throughout the discussion. That is not to say that the case does not have profound ethical implications, but to say that it is much more than that.

All in all, it’s an important and valuable piece – but one that I suspect regrettably will not have a wide readership…..
Profile Image for Tia.
233 reviews45 followers
Read
June 11, 2023
Still not sure about my rating because this was very uneven for me. The prologue was fantastic and set up an exhilarating, urgent set of questions, terms, and ideas, but I didn’t feel as though most of these actually played much of a role through most of the text. In fact, the majority of chapters felt more like history than philosophy, with very little analysis or argument, and the range of examples gets a bit unwieldy because so many of them feel incommensurate. To that end, I think a lot of distinctions or oppositions are taken as apriori—for instance, the distinction between violence vs. non-violence is never teased out and is, I think, far more complicated than Dorlain makes it seem (she defaults to the classic MLK vs Malcom X argument which has been problematised and debunked for ages) and I also don’t think she does enough to distinguish ideas of self-defense from revenge.
The way retaliatory violence is used by the oppressed for instance cannot simply be justified on the basis of oppression when that structure of feeling (which she elsewhere points out) is often erroneously used by the powerful to continue their own campaigns of oppression. I loved a lot of things about this book, particularly about muscularity or about how histories of nationalism/defense of nation come to operate, but I also felt like there were significant gaps that needed addressing.
139 reviews4 followers
July 11, 2018
Le livre promet d'être vraiment intéressant, d'après la trentaine de pages que j'en ai lu, mais ce n'est pas une oeuvre destinée aux néophytes. Inutile de se lancer dans cette lecture sans bagage de philo, vous vous retrouveriez à checker Wikipédia plusieurs fois par page pour comprendre des mots ou des concepts (c'est la "propédeutique" qui m'a achevée et fait renoncer). Ce n'est clairement pas assez vulgarisé pour le commun des mortels. Dommage.
Profile Image for Amanda Rosso.
333 reviews29 followers
November 14, 2023
Elsa Dorlib examines with incredible insights the genealogy of self defense and its historical and political ramifications.
From the ghetto in Varsavia to the suffragettes, from the Code Noirs to The Black Panther Party, she weaves an extraordinarily nuanced portrait of self defence at the intersection of gender, race, history and class.
Profile Image for Marie.
50 reviews
May 3, 2025
Par moments, j’ai dû poser le livre pour digérer ce que je venais de lire.
Profile Image for Myriam.
27 reviews4 followers
January 10, 2020
Un must read, un livre extrêmement intéressant et riche, qui permet s’ouvrir les yeux sur énormément de choses
Profile Image for tessa s.
209 reviews14 followers
June 4, 2024
This piece covers so much in terms of self defense in opposition to and as a weapon of the state.

I appreciated the refresher Dorlin provides on western political philosophy in terms of how the state monopolizes legitimate violence. However, I feel that the piece did not offer enough in terms of the practical steps for escalation of the ideas she describes. I think the premise of this piece would have been improved upon if the auther had engaged with decolonial and anticolonial praxis, and engaging with modern decolonial praxis could have been tied to her historical recounts of jewish resistence during the holocaust. My friend Natasha specifically mentioned in bookclub how useful it would have been if Elsa Dorlin, as a french philosopher, engaged with algerias decolonization.

However, this piece is a fantastic introduction to self defense and the justification of violence if someone has somewhat of a background in political or gender theory but isn't sure about their opinions on self defense.
Profile Image for Ivan.
27 reviews
July 19, 2023
Un livre merveilleux qui retrace méthodiquement l'histoire des violences systémique vécues par les minorités mais surtout leurs réponses par une autodéfense offensive. Des rébellions d'esclaves du XVe siècle aux livres féministes cathartiques d'aujourd'hui en passant par le krav maga sioniste a Varsovie, le Black Panther Party ou la sécurisation queer, Dorlin fait un panorama des luttes en apportant toujours un nouvel élément de réflexion toujours plus intéressant. Parfois très complexe (je le relierai quand j'aurais approfondie certaines connaissances) ce livre reste essentielle a la culture militante !!! (En tout cas ça donne envie de tabasser du facho ça je vous le dit !!)
59 reviews1 follower
March 12, 2025
most compelling parts were looking at how certain bodies are constructed as indefensible and how certain forms of violence are constructed as self-defense (when they’re not) to justify them. i’m going to want to reread parts of this again, esp the part on how zionism embeds the threat of imminent violence into the state of israel itself, fueling linked structures of military and vigilante settler violence. also the part on media portrayals of domestic violence and women who self-defend as gender transgressors.

i hope we see more of an emphasis on self defense as a skill we all should develop in modern feminist and abolitionist discourse. went to a self defense class earlier this week and it was awesome 👍🏻
Profile Image for powpofdope.
50 reviews8 followers
August 17, 2023
envie de chialer tellement ce livre m’a retournée
Profile Image for Rae.
43 reviews
December 17, 2024
Not an easy read but well researched and thought provoking. In the last chapter Dorlin explores dirty care, which really caught my attention of attuning to other people's needs to protect yourself.
Profile Image for Meline.
27 reviews4 followers
September 25, 2025
La dame est trop intelligente pour nous.
Ceci dit le bouquin reste pas trop accessible à mon goût ce qui est vraiment dommage car elle développe des points essentiela et qui résonnent toujours (malheureusement) avec l’actu
Envie d’apprendre à me battre ducoup
Profile Image for Karosreads.
93 reviews14 followers
Read
October 31, 2025
A must read!!
Hab schon ganz viel für Diskussionen und Workshops verwenden können :)
Profile Image for Victoria Ferrari.
80 reviews6 followers
October 18, 2025
avrei voluto fosse più accessibile perché i suoi contenuti sono importantissimi. storicizza la questione della violenza, e il suo monopolio istituzionalizzato nei rapporti coloniali e di genere ecc. ecc. il capitolo finale è una BOMBA. voglio giocare a Hey baby!, anzi, sviluppare il videogame di Scum manifesto. soprattutto voglio cominciare a proteggere concretamente tutte le persone (e gli animali. qui mancano del tutto!!!!) che subiscono ingiustizie in mia presenza
Profile Image for Aécio Dantas.
111 reviews2 followers
January 3, 2021
Ainda digerindo essa leitura pesada, porém necessária. Qualquer um que deseja acumular no debate sobre armamento deveria ler esse livro. Considerando minha profissão, a sua reflexão sobre legítima defesa mudou a forma como eu vejo as artes marciais e sua influência no mundo. Um livro perfeito.
Profile Image for Sara.
123 reviews20 followers
September 11, 2022
أخيراً أنهيته..
يشغلني كثيرا و مؤخرا بالذات بعد تزايد أحداث العنف و القسوة الشديدة في العالم..عالمي الذي أعرفه و أتابعه على شاشات التلفاز سؤال عن منشأ الوحشية؟ لماذا؟ و ماذا بإمكان فرد بسيط أن يفعل لمواجهة هذا الدمار؟
كل منا يشعر بأنه مهدد..لا ضامن أنه بين لحظة و ضحاها لن تصبح بلده طرفا في حرب ما يصبح على إثرها شريدا لاجئا أو ضحية،لا ضامن لي كأمرأة أن أسير في الشارع بدون الشعور بأنني مهددة بين لحظة و ضحاها بالتحرش أو حتى بالقتل من متعقب رفضت حبه المزعوم..

الكتاب  يتحدث عن فلسفة العنف وكيف يتم تجريد الضحية من كل وسائل الدفاع الذاتي و منح الجلاد كل وسائل الأذى..

١-تجريد الانسان من قدرته على حماية نفسه كل فعل يأتي به لدفع المعاناة لن يسبب له سوى المزيد من المعاناة فالعذابات المفروضة على جسده كانت بقصد الإخضاع التام فكما تقول الكاتبة المستهدف هنا ليس الجسد نفسه و إنما المقدرة- مقدرة الإنسان عن الدفاع عن ذاته..

٢- من لديه الحق بحمل السلاح؟ حمل السلاح أفضلية  وحق للنبلاء و أصحاب البشرة البيضاء و المستعمرين و الرجال بينما المستضعفين لا حق لهم في مواجهة العنف الواقع و المفروض عليهم..(تصنيع الأجساد العزل)

٣-أذا اعتبرنا أن الدفاع عن الوطن أو الأمة هو امتداد للدفاع عن الذات فكيف يكون هذا لذات لا تحصل عل حقوق المواطنة كاملة؟ يرمى بالمواطنون السلبيون-مواطن درجة ثانية أسود البشرة فقراء إلخ- إلى خطر الموت في سبيل الدفاع عن الوطن المزعوم بينما يحصل الأغنياء البيض على مواقع أفضل،معيار وطني مزدوج و تطرح الكاتبة أيضا قضية تسلح النساء- حق النساء في حمل السلاح- بغرض الدفاع عن الوطن الذي هو امتداد للدفاع عن الذات.. أقتبس (( نحن أيضا نريد أن نكون أهلا لتاج الوطنية و نسعى لشرف الموت في سبيل الحرية..الحرية التي هيا أعز علينا منهم لأن آثار الاستبداد كانت تثقل كاهلنا بضراوة لم يعرفوها هم)).

٤-عهود الدفاع الذاتي :الجماعة المتعرضة بشكل ممنهج للقمع لا يصبح أمامها في النهاية سبيل لمواجهة هذا القمع سوى بتشكيل وسائل دفاع عن الذات حتى و إن كان الموت هو النهاية المحتومة نظرا لتفاوت ميزان القوى ولكن الموت بطريقة مشرفة،معركة من أجل قيمة الحياة..الموت كبشر لا كديدان..

٥-الدفاع الذاتي بوصفه عقيدة وطنية:التاريخ السياسي للدفاع الذاتي الذي انتهجته الحركات اليهودية و كيف ولدت حركة صهيونية ذات طابع إرهابي و إستعماري كما تصف الكاتبة..

٦-الدفاع الذاتي و الأمان:العيش في قلق دائم،إختزال الكل إلى طرائد في عالم أصبح غير صالح للعيش بالنسبة للكل،الخوف و عدم الإحساس بالأمان الذي هو سلاح إخضاع عاطفي للحكومات و لأفراد يعيشون تحت الضغط و في وضعيات دفاع متواصلة..

أنصح بقراءته..
Profile Image for emy.
67 reviews6 followers
December 13, 2024
super intéressant et bien construit mais qu’est ce que l’écriture est lourde et inaccessible si on est pas branché philo
Profile Image for Arawak Amargi.
53 reviews11 followers
February 26, 2018
Aujourd'hui encore, malgré les enseignements de l'Histoire, certaines vies comptent si peu que l'on peut tirer dans le dos d'un adolescent tout en prétendant qu'il était agressif, armé et menaçant. Du jiu-jitsu des suffragettes aux pratiques insurrectionnelles du ghetto de Varsovie, des fusils des Black Panthers aux patrouilles queer, Elsa Dorlin retrace une généalogie philosophique de l'autodéfense politique.

En 1685, le Code noir défendait " aux esclaves de porter aucune arme offensive ni de gros bâtons " sous peine de fouet. Au XIXe siècle, en Algérie, l'État colonial interdisait les armes aux indigènes, tout en accordant aux colons le droit de s'armer. Aujourd'hui, certaines vies comptent si peu que l'on peut tirer dans le dos d'un adolescent noir au prétexte qu'il était " menaçant ".
Une ligne de partage oppose historiquement les corps " dignes d'être défendus " à ceux qui, désarmés ou rendus indéfendables, sont laissés sans défense. Ce " désarmement " organisé des subalternes pose directement, pour tout élan de libération, la question du recours à la violence pour sa propre défense.
Des résistances esclaves au ju-jitsu des suffragistes, de l'insurrection du ghetto de Varsovie aux Black Panthers ou aux patrouilles queer, Elsa Dorlin retrace une généalogie de l'autodéfense politique. Sous l'histoire officielle de la légitime défense affleurent des " éthiques martiales de soi ", pratiques ensevelies où le fait de se défendre en attaquant apparaît comme la condition de possibilité de sa survie comme de son devenir politique. Cette histoire de la violence éclaire la définition même de la subjectivité moderne, telle qu'elle est pensée dans et par les politiques de sécurité contemporaines, et implique une relecture critique de la philosophie politique, où Hobbes et Locke côtoient Frantz Fanon, Michel Foucault, Malcolm X, June Jordan ou Judith Butler.
Profile Image for La lettrice controcorrente.
592 reviews247 followers
May 2, 2020
Tre stelle e mezzo
Difendersi - Una filosofia della violenza  di Elsa Dorlin  (Fandango libri) è un saggio interessantissimo. Ci ho messo un bel po' a leggerlo perché essendo così tecnico in alcuni parti (ed è ricchissimo di note), l'ho affrontato come si affronta un manuale: studiandolo.

Elsa Dorlin in Difendersi analizza non soltanto l'uso della violenza usato dai movimenti che volevano affrancarsi da qualcosa o qualcuno, ma l'idea (radicata da sempre) che ci sia qualcuno meritevole di difesa e qualcuno no.

Questa è la prima volta che mi cimento con la "recensione" di un saggio. Non ho nè le competenze né probabilmente le capacità per analizzare Difendersi, per questo mi limiterò a sottolineare i passaggi che ho trovato particolarmente interessanti e vi spiegherò il perché.

Sono tanti i casi analizzati da Dorlin che parte dalla tratta dei neri nel 1600 e arriva alla condizione della donna e soprattutto a come viene trattato il tema della violenza di genere (la parte che ho trovato più interessante di tutte).

Come vi dicevo, alla fine di ogni capitolo trovate le note che vi consiglio di leggere perchè sì, spezzano un po' la narrazione - che specialmente all'inizio è molto tecnica - ma sono necessarie per comprendere la tesi che vuole dimostrare l'autrice.


Il capitolo Giustizia Bianca è tristemente appassionante e parte dai gruppi di vigilants nati  nella frotinera ovest americana e che sono legati alle pratiche di linciaggio. Una follia collettiva che ha avuto una vita lunghissima. Dorlin ricorda come durante il periodo della Seconda Guerra Mondiale fosse  assolutamente normale assistere a scene di violenza.
RECENSIONE COMPLETA: www.lalettricecontrocorrente.it
Displaying 1 - 30 of 89 reviews

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