L'ensemble des sources numériques a disparu brutalement de la surface de la Terre et le monde est paralysé. Les autorités découvrent que le seul survivant d'un équipage rentré d'une mission sur Mars est habité par un alien qui a accès à toutes les données perdues. Les Etats, les entreprises, les mafias et même des particuliers se jettent sur les traces de l'astronaute et de son extraterrestre.
Enki Bilal (born Enes Bilal) is a French comic book creator and film director.
Bilal was born in Belgrade, then the capital of Yugoslavia, to a Czech mother, Ana, who came to Belgrade as child from Karlovy Vary, and a Bosnian Muslim father, Muhamed Hamo Bilal who had been Josip Broz Tito's tailor. When he was five years old, his father managed to take a trip and stay in Paris as a political émigré. Enki and the rest of the family followed him, four years later.
Enki Bilal has no sense of belonging to any ethnic group and religion, nor is he obsessed with soil and roots. He said in one interview: "I also feel Bosnian by my father's origin, a Serb by my place of birth and a Croat by my relationship with a certain friends, not to mention my other Czech half, who I am inherited from mother".
At age 14, he met René Goscinny and with his encouragement applied his talent to comics. He produced work for Goscinny's Franco-Belgian comics magazine Pilote in the 1970s, publishing his first story, Le Bol Maudit, in 1972.
In 1975, Bilal began working with script writer Pierre Christin on a series of dark and surreal tales, resulting in the body of work titled Légendes d'Aujourd'hui.
He is best known for the Nikopol trilogy (La Foire aux immortels, La Femme piège and Froid Équateur), which took more than a decade to complete. Bilal wrote the script and did the artwork. The final chapter, Froid Équateur, was chosen book of the year by the magazine Lire and is acknowledged by the inventor of chess boxing as the inspiration for the sport.
Quatre? (2007), the last book in the Hatzfeld tetralogy, deals with the breakup of Yugoslavia from a future viewpoint. The first installment came in 1998 in the shape of Le Sommeil du Monstre opening with the main character, Nike, remembering the war in a series of traumatic flashbacks.
In 2012, Bilal was featured in a solo exhibition at The Louvre. The exhibition, titled "The Ghosts of the Louvre", ran from 20 December 2012 to 18 March 2013. The exhibition was organized by Fabrice Douar, and featured a series of paintings of "Ghosts", done atop photographs that Bilal took of the Louvre's collection.
j'ai découvert Enki Bilal avec ce livre. L'auteur aborde un thème d'actualité, notre dépendance à internet et au numérique, en choisissant comme angle d'attaque la science-fiction. Le dessin est particulier, plutôt sombre, et place le lecteur dans une atmosphère quelque peu triste et angoissante. Le scénario permet d'explorer quelques enjeux autour de notre dépendance au numérique, avec la question de ce qui se passerait en cas de bug généralisé.
Malgré quelques idées intéressantes et une histoire relativement captivante, je trouve que le livre a du mal à décoller. Certes il ne s'agit que du tome 1 mais il fait déjà 85 pages, ce qui n'est pas négligeable pour un roman graphique. J'aurais souhaité davantage de complexité à la fois dans les personnages et dans les thématiques abordées. A ce stade, je trouve que la psychologie des protagonistes et la description de l'univers dystopique sont trop superficielles. J'espère que le livre 2 saura répondre à mes griefs.
Des dessins intrigants, une histoire intrigante, un premier tome qui s'achève rapidement avec peu de réponses, un petit commentaire social sur notre dépendance à la technologie. Je ne sais pas si c'est mon imagination, mais on dirait que la plupart des personnages féminins se ressemblent beaucoup...
Året är 2041 och över en natt har världen förlorat sin digitala uppkoppling. Allt blir kaos och ingen vet vad det beror på. Det verkar som om den globala datakraschen har något att göra med den ende överlevande som precis återvänt från en expedition på Mars. Hans hjärna verkar nu besitta all data som förlorats, vilket gör honom till en jagad man.
En apokalyptisk historia som känns skrämmande verklig. Med tanke på hur beroende vi är av den digitala tekniken så är det här ett realistiskt scenario. Kanske inte att en enda människa skulle besitta all data, men definitivt kaoset som skulle uppstå om något liknande skulle hända. Att plötsligt behöva återgå till en tid före all digitalisering skulle kräva en enorm omställning och inget som är gjort i en handvändning. Att vara en "prepper" verkar inte vara så dumt ändå... Jag har redan lånat hem andra delen från biblioteket!
WARUM WOLLTE ICH ES LESEN? Der Comic war laut seines Klappentexts sehr stark in den Genres Sci-Fi, Dystopie, Apokalypse zu verorten. Genau das Richtige für mich also. Noch dazu hat der Carlsen Verlag es so beworben, dass es mich direkt neugierig gemacht hat.
HAT ES MEINE ERWARTUNGEN ERFÜLLT? Größtenteils ja. Es hat mich nicht vollkommen vom Hocker gehauen. Das aber aus einem Grund der sich durchaus noch ändern kann. Das erfahrt ihr aber unten!
WAS HAT MIR GUT GEFALLEN? Eine Gesellschaft, die komplett digital lebt und regiert wird und von der einen auf die andere Sekunde auf das alles verzichten muss? Klingt auf den ersten Blick sehr standardmäßig, was Enki Bilal da aber entworfen hat, bewegt sich deutlich mehr auf der wirtschaftlichen und politischen Schiene, als viele andere Bücher und Comics. Das machte das Buch zum einen besonders, zum anderen spannend. Den Zeichenstil fand ich sehr interessant und außergewöhnlich. Sehr viel Wiedererkennungswert hat er auf jeden Fall!
WAS HAT MICH GESTÖRT? Ich kann überhaupt nicht wirklich sagen, wie mir die Geschichte, die Charaktere gefallen haben, was mich auch sehr am Comic gestört hat. Er ist mit seinen 88 Seiten sehr kurz und natürlich folgen noch weitere Teile. Mir persönlich war er – auch durch die Einfindungsphase überhaupt erst mal – einfach zu kurz. Ich habe nicht einmal einen Eindruck bekommen und muss nun länger auf den Folgeband warten, was mich sehr enttäuscht hat. Hier hätte ich mir, auch auf wenigen Seiten, gerne schon ein genaueres Bild gemacht und nicht den Eindruck haben wollen, es handele sich hierbei um eine Leseprobe.
FAZIT. Das Genre und die Idee der Geschichte sind toll, der Zeichenstil sehr interessant, auch wenn er nicht unbedingt jeden Geschmack trifft. Dennoch fällt mir eine Bewertung und auch meine Begeisterung sehr schwer, denn der Comic macht eher den Eindruck einer langen Leseprobe und mir ist es schlichtweg nicht möglich, ein Urteil zu Geschichte und Charaktere zu treffen, was mich an dieser Stelle sehr enttäuscht hat. Ich hoffe, es geht bald weiter und die Sterne klettern dann mehr nach oben. | ★★★★☆
Durch einen geheimnisvollen Bug sind sämtliche digital gespeicherten Informationen der Erde plötzlich weg. Chaos bricht auf der in so ziemlich allen Lebensbereichen von Internet, Smartphones und Datenbanken abhängigen Erde aus. Als sich herauskristallisiert, dass der Astronaut Obb nach einem Befall durch einen intergalaktischen Käger (Bug) scheinbar Zugriff auf sämtliche verschwundenen Daten hat, beginnt ein Wettlauf darum, welche Nation/Organisation ihn zuerst in die Finger bekommt. Obb selbst hingegen möchte einfach nur zu seiner Tochter Gemma.
Schöne Bilder, aber ich muss zugeben, dass ich zum Teil die Menschen recht schwer auseinanderhalten konnte. Alle hager und mit Hakennase. Nichtsdestotrotz mag ich Bilals Stil sehr gerne. Die Farben und Texturen sind toll!
Je salue l’idée, l’originalité, le mystère de ce récit, l’inventivité de notre monde tel qu’il sera peut-être dans un peu plus de 20 ans.
Je n’aurais pas craché sur un dessin un peu plus travaillé, notamment au niveau des portraits (sérieusement, toutes les femmes se ressemblent), malgré un trait original et de qualité, ainsi qu’une coloration qui donne immédiatement une atmosphère particulière. De même, un peu plus d’originalité dans le traitement de générations entièrement soumises au numérique n’aurait pas été de trop. Des jeunes qui ne savent plus écrire car il n’y a plus de correcteurs automatiques, vraiment ? Des suicides par désespoir dans un monde sans données, une entière dépendance de l’homme au numérique, et surtout une mémoire complètement amenuisée... Ce sont des thématiques intéressantes, sur lesquelles l’auteur se penche, et sur lesquelles je souhaiterais même qu’il se penche encore plus longuement.
Un thriller futuristo-politico-catastrophe, une bonne découverte qui mériterait de s’arrêter un peu plus sur son contexte et beaucoup plus sur ses personnages traités à la manière des films d’action américains sans profondeur (ou des films d’actions français qui se donnent des airs de films d’action américains...), cette bande-dessinée est néanmoins intéressante et donne envie de connaître la suite !
Excellente trouvaille que voilà. Un thème qui m'est très cher, la dépendance au numérique et les travers de celui-ci. (Black Mirror nous voilà) 2041, un immense bug d'origine inconnue entraine la disparition du web et des données numériques. Le monde est plongé dans "l'obscurité". Le livre nous présente de très nombreux aspects de l'impact du numérique sur nos vies, et du cauchemar que représenterait la disparition soudaine de celui-ci. Il présente aussi les conséquences psychologiques de cette disparition sur la population. Pour présenter ces différentes choses, le récit s'intéresse à la traque d'un astronaute revenu sur terre (et contaminé par une vie extraterrestre) par différentes puissances, à sa relation avec sa fille (pas encore pleinement exploitée dans ce tome). Nous sommes pleinement dans un récit de SF très intéressant, avec des dessins à la hauteur. Ce qui empêche une note maximale est qu'il n'y a aucune résolution dans ce tome, et que les explications du bug peuvent sembler "simplistes" pour le moment. A confirmer ou non à la lecture du deuxième tome.
Quando vi que Bilal tinha lançado um livro tive de o pedir como prenda de anos 😉 é um dos meus autores/ilustradores favoritos de sempre e adoro os seus cenários decadentes e apolíticos, sempre futuristas e muito dark. Esta é uma história muito actual, sobre um cataclismo informático (com algumas chamadas de atenção para a dependência das redes sociais e informatização generalizada).
Como sempre fabuloso! Fico ansiosa pelo próximo volume!!
J'adore Bilal mais je suis un peu déçu. L'intrigue est bonne, un "bug" fait disparaître la totalité des données sur terre alors qu'un insecte extraterrestre ("bug") se greffe à un astronaute. Le style de Bilal est inimitables mais certaines planches restent étonnamment brouillonnes. Certains textes sont aussi sous-optimaux. Je lirai la suite quand même...
Intressant tema, och helt okej story, dock dras den ner rejält av att vara riktigt boomerig (är det en grej?). klankar ner på ungdomar, muslimer och öststater. Den känns extremt fransk i både i sitt budskap (för är inte Frankrike det land som är mest boomer egentligen) och i sin grafiska stil. Och det är just den grafiska stilen som får den till att inte bli helt värdelös.
Buena trama, diseño de viñetas fácil de seguir y dibujo expresivo y muy chulo. Historia que mantiene el interés y te atrapa enseguida. Esta tarde voy con el segundo.
L'intrigue est sympa. Le tome 1 pose bien les bases de l'histoire et de son contexte. Le dessin me plaît un peu moins. Les visages manquent d'expressions plutôt sur les sentiments gaies. Mais ça reste un dessin lisible et compréhensible dans son ensemble. Il me tarde de lire le tome 2 pour l'intrigue.
Univers SF où les réseaux et les données digitales ont disparu. Malgré quelques éléments qui peuvent devenir intéressant, je n'ai pas accrochée. Aspect un peu trop caricatural de notre société que je n'ai pas spécialement apprécié. Le typique "on a plus de mémoire, on ne sait plus écrire sans faute et sans technologie on est rien" me fatigue un peu.
Being a long-time fan of Enki Bilal, and seeing his work translated into Swedish again after so many years, it saddens me that I cannot give this book a higher rating, and I still think I'm being fairly generous as it is.
The story centers around a major disaster where all digital equipment, such as computers, has ceased to work, and yet email still works. On what servers is email sent, and what devices are used to read it? Much of the story also centers around astronauts in space, to whom communications work flawlessly, despite no digital equipment to communicate through. Analog television still exist, despite it being almost removed today already, and this story is set 20 years in the future, assuming broadcasting companies still keep ancient analog technology around by then, what receivers would people use to view it? People are stuck in elevators, but mainly still go to work, while in real life most people wouldn't be able to go to work, since public transportation would be problematic due to lack of digital controlling systems, and people would even struggle to buy food and necessities since most of our industrialized world depends on "just in time" deliveries, and constant re-supply of stock, controlled by digital computer systems. I could go on here, but to summarize I think the story has great potential as a disaster story, but it's not (yet) fully realized for the actual disaster it would really be. But I'm still hoping it'll catch up in the second and third volumes.
On top of that the drawings I so used to love Bilal for seems not quite on the same level as old classics like The town that didn't exist, Black order brigade, The Nikopol trilogy or The hunting party to mention a few. Not bad, just not on the same level. Or maybe just a different technique.
So, while I did like the book, and even more enjoyed reading Bilal in Swedish again, it wasn't all I had hoped it would be. But still worth getting, and keeping.
Le concept initial m'a inspiré cette lecture. C'était la première fois que je m'immergeais dans l'univers de cet auteur, et mon expérience a plutôt été mitigé. Comme je l'ai dit, j'ai bien aimé le concept: utiliser les deux sens du mot « bug » pour créer un récit à la fois troublant et véridique de notre société de consommation numérique. Par contre, les illustrations m'ont laissé de marbre: les personnages n'exprimaient pas assez leurs émotions, l'on passait souvent d'un lieu à l'autre sans s'habituer à l'intrigue précédente... Je n'ai tout simplement pas été inspiré par la lecture de cette BD.
Je suis étonnée d'être à ce point déçue de ce premier volume. Je n'adhère pas du tout à cette idée que les humains auront complètement abandonné les compétences concrètes de leurs métiers pour laisser des machines et des AI faire tout le boulot, surtout avec les questionnements éthiques et légaux autour de la gestion des AI (self-driving cars, par exemple). Cette histoire, pour l'instant, me laisse avec une impression d'une fissure générationnelle amère.
Première expérience avec Bilal. Est-ce que mes attentes étaient trop élevées? Sans doute. L'histoire et le point de vue me plaisent et je suivrai probablement la série. Je suis ambivalent quant à la manière de raconter. Le dessin est superbe, mais je suis constamment dérangé par le fait que tout le monde a la même tête.
No es extraordinaria pero parece entretenida -en la línea de peli de acción americana ambientada en un futuro posible-, y seguiría leyéndola si no fuera por el hecho de que me pone nerviosa que todos los personajes tengan la misma boca y la misma nariz, como si se hubieran sometido a la misma cirugía estética.... Abandonó.
Personalmente no me gusta el trope de la sobredependencia de la tecnología, aún así siento curiosidad por cómo cerrará la historia y leeré el segundo volumen.
Une impossibilité à se connecter à ses sites favoris. Une incapacité de dialoguer via les plateformes numériques. Les banques de données sont à l’arrêt. Le système est mort. C’est la panique qui gronde dès les premières planches. Une avalanche de conséquences pour ce monde où le numérique est devenu couronne de la société. Des ascenseurs qui ne fonctionnent plus, des voitures automatisées bloquées, des systèmes de sécurité en panne. Bug nous immerge à une possibilité effrayante ; que toutes les données soient effacées, que l’Histoire compilée dans des pc’s soit réduite à néant. C’est une paralysie de la société. Un gouffre pour une civilisation qui ne jurait que par un nouveau dieu - le numérique.
DÉCONNECTER LE CORTEX.
Plus de téléphone aux multiples applications. Plus de possibilité de consulter son chemin sur un autre format qu’une carte papier. Etre capable de regarder l’autre dans les yeux, se souvenir que nous vivons avec autrui. Le bug oblige à lever les yeux d’un écran devenu noir. Le bug permet une délivrance vis à vis d’appareils toujours plus gourmands. Et pourtant, c’est la panique qui agite les hautes sphères, le gouvernement, toutes ces tentacules trempant à la sécurisation de données sensibles. Tous sont concernés, tous sont paniqués. Pourtant, d’anciennes techniques émergent, comme ce journal qui permet de relayer les informations - un journal baigné de fautes, en raison d’un stylo que plus personne ne tient, de phrases que plus personne ne prend le temps d’écrire sans correcteur.
UN POLICIER D’ANTICIPATION.
Pourquoi. Qui. Comment. En parallèle de la panique planétaire s’ouvre le récit d’un homme Kameron Obbs. Astronaute qui semblerait être la clé du mystère. Les personnages s’articulent autour de lui, l’histoire se met lentement en place, permettant ainsi de présenter tout un univers original et pourtant si peu éloigné du notre. D’un graphisme toujours aussi singulier, Enki Bilal parvient à susciter l’effroi, le questionnement. Un premier tome étonnant, surprenant. A la dernière âge, une seule hâte, connaitre la suite !
“Bug” fait ici référence tant à la bestiole qui a infecté Obb (i.e insecte ou pathogène) qu’au problème informatique qui a anéanti les réseaux mondiaux. Le récit de ce premier tome est un peu lent — mise en place de l’intrigue et des personnages oblige — mais tout de même riche en action.
Bilal est ici toujours égal à lui-même dans son superbe style de crayonné couleur, aux tons à la fois sombre et vifs, parfois un peu flou ou brouillon, qui est tellement approprié pour illustrer ses futurs dystopiques où l’humanité se plante tantôt par la dictature, tantôt par l’abus de son environnement et, ici, par une sur-dépendance à la technologie numérique. Au coeur de ses mondes violents, secoués par des cataclysmes aux sources inconnues ou mystiques, il y a toujours quelques révoltés pour brandir le flambeau de l’espoir et du renouveau…
Bug nous offre une thématique qui n’est pas très nouvelle mais qui est traitée tout de même de façon originale: Une société devenue amnésique ou Alzheimer…
Cela fait réfléchir mais c’est aussi une menace réelle qui n’a pas besoin de venir d’une origine extra-terrestre. Cela pourrait bien se produire de façon tout à fait naturelle avec un impulsion électro-magnétique — par une attaque nucléaire ou même accidentelle, par exemple, avec une éruption solaire intense qui frapperait la Terre de plein fouet ou une inversion des polarités du champ magnétique terrestre, etc. Serait-on prêt à affronter une telle catastrophe si elle survenait?
Bilal présente avec Bug à la fois une intéressante critique sociale et un bon récit de science-fiction. Il est encore un peu tôt pour vraiment juger de l’histoire mais le récit est bien mené, captivant, et laisse entrevoir beaucoup de potentiel. Du grand Bilal. À lire (et à suivre)!
Le dessin m'a un peu surprise au début car je l'ai trouvé inhabituel. Enki Bilal a son propre style avec des traits et des couleurs bien particuliers. Au fil des pages, j'ai fini par m'y habituer.
L'intrigue de départ m'a beaucoup plu. L'idée d'un bug mondial a quelque chose d'intéressant et de terrifiant à la fois, surtout dans notre société où la technologie est omniprésente. Ce premier tome nous montre les dérives que cela peut avoir. Nous nous posons alors la question : comment réagirions-nous dans une telle situation ? Certaines personnes sont tellement accros aux réseaux sociaux qu'elles ne savent même plus comment communiquer autrement. Certaines en deviennent presque folles. Dans d'autres cas, les protagonistes ne savent même plus faire certaines choses manuellement, tellement elles sont habituées à la facilité et à l'automatisme qu'offrent la technologie et le numérique. Au milieu de tout ce bouleversement, on trouve un homme, un scientifique en mission spatiale. Ce dernier se retrouve avec l'ensemble des données mondiales et devient de ce fait la cible de toutes les organisations et pays du monde, qui se lancent donc dans une chasse à l'homme intensive.
Cela m'a donné suffisamment envie de connaître la suite même si cela ne m'a emballé plus que cela, une bonne lecture mais sans plus.
Ça fait des années que je veux lire Bilal et j’ai commencé avec Bug. Et je dois dire que je suis assez déçue malheureusement. Les personnages n’ont aucune profondeur, les dialogues ont l’air d’avoir été écrits pour un public de -12 ans et les clichés… entre les jeunes accros à leur écrans, l’abêtissement général qui en résulterait, sans parler de l’islamophobie à peine voilée (pun unintended) qui traverse ce premier tome… aucune mais vraiment aucune subtilité ou nuance. je ne pense pas qu’il fasse lire cette BD au second degré comme un miroir caricatural de la représentation médiatique sur ces sujets… en tout cas en ayant visionné une interview de Bilal pour promouvoir ce premier tome, rien ne laisse penser qu’il utilise ces stéréotypes par dérision. Ce qui est assez triste et décevant. Je m’attendais à une réflexion un peu plus complexe de sa part. Ceci dit, les dessins sont très beaux.