Avril 945, Okinawa. Tandis que le Japon est entré en guerre depuis quelque temps déjà, la petite île tropicale nippone semble encore épargnée par les conflits. C'est là-bas que vit la petite Tomiko, dans la joie et la bonne humeur, malgré l'absence de sa mère. Pourtant, quand les bombardements commencent et que son père doit partir sur le front, son quotidien bascule et... Désormais, il lui faudra survivre... Survivre, envers et contre tout !!
Véritable manga-témoignage, La Fillette au drapreau blanc rappelle avec force et violence les horreurs de la guerre, mais aussi qui en sont les premières victimes. Sans détourner les yeux, Saya Miyauchi nous livre pourtant une histoire porteuse d'espoir.
En 1996, j’ai eu la chance de voir le film des studios Ghibli : Le tombeau des Lucioles de Takahata. J’ai pleuré du début à la fin et je me suis juré que plus jamais je ne reverrai ce film. Magnifique, magistral, mais trop horrible à regarder… 21 ans plus tard, quand j’ai vu le titre que les éditions Akata nous proposaient, l’héroïne m’a tout de suite rappelé la petite Setsuko.
Est-ce que j’étais prête à embarquer dans cette histoire qui je le sentais, allait m’arracher un bout de mon cœur ? Je me suis donc lancé la peur au ventre et comme je le pressentais, j’ai versé des larmes du début à la fin. C’est triste à pleurer, ça vous fout en l’air, ça vous fait réfléchir sur l’importance de la vie et… la condition humaine (n’y voyez aucune référence à Malraux).
Nous suivons donc le parcours de survie d’une petite fille de sept ans, Tomiko, qui sur son chemin va affronter des épreuves et un cauchemar qu’aucun enfant de cet âge ne devrait avoir à subir. Le manga ne nous épargne pas et pourquoi le ferait-il après tout ; qui a épargné Tomiko si ce n’est sa volonté et sa force de sortir vivante de ces horreurs ?
La guerre ne fait pas le tri entre les bons et les méchants entre les femmes, les hommes ou les enfants… La guerre est inhumaine et la guerre est menée par les hommes. Des êtres humains qui oublient toute bienveillance et, ou la survie et le chacun pour soit est le maître-mot. Il y a des moments dans ce manga qui sont insoutenables et à la limite de la nausée, non à cause de scènes gores, mais dues plutôt à la cruauté du moment. Tomiko et sa famille feront comme tout le monde et ne se soucieront que d’eux même. C’est soit ça ou soit sans doute passer de vie à trépas. Mon Dieu que c’est dur rien qu’à m’en souvenir. Et le plus terrible dans tout cela ? C’est que même des décennies et des décennies plus tard, rien n’a changé. La guerre, même si elle n’est pas chez nous, reste à nos portes et il y a encore des milliers d’enfants, des hommes et des femmes qui meurent à cause de la folie barbare.
La fillette au drapeau blanc est tirée d’un récit autobiographique, vous trouverez même cette fameuse photo qui a fait le tour du monde… Malheureusement pas la dernière (qui se souvient de cette petite fille qui courrait nue pour fuir la mort lors de la guerre au Vietnam en 72 ?)… Le manga retranscrit à merveille (si je puis dire) la lutte de Tomiko, sa pureté face à la déchéance humaine et qui malgré tout a su garder cette espérance en elle et qui lui a permis de raconter tout ça des années plus tard.
Voilà un manga que je ne peux que vous conseiller même si, je ne vous le cache pas, il est terriblement dur à lire.
Une histoire (vraie) très poignante. Celle de Tomiko, 6 ans, qui fuit les conflits à Okinawa durant la 2nde Guerre Mondiale. Elle est séparée de sa famille et se retrouve seule à essayer de survivre dans un environnement hostile et absurde. Je ne connaissais pas les détails des conflits au Japon, on découvre des choses assez atroces. Les dessins sont beaux et retranscrivent plutôt bien les émotions des personnages. Un one-shot émouvant.
"La fillette au drapeau blanc" est un manga en un seul tome de 187 pages tiré de l'autobiographie de Tomiko Higa, qui nous compte une histoire réelle et véritablement forte.
Dans la veine du roman "La tombe des lucioles" par sa force et ses faits, bien que un peu moins triste mais tout de même très dur, ce manga est d'une force énorme, on y suit le parcours de Tomiko, une petite fille qui va se retrouver perdue au milieu de la bataille d'Okinawa. Entre bombes et soldats acharnés, elle va devoir se cacher et essayer de s'en sortir seule tout en essayant de retrouver ses proches, séparés d'elle lors d'un des premiers bombardements.
J'ai été conseillé par une "Bookstagrameuse" "Steph_croqueuse_de_livres" lors de mon passage à la librairie du "Renard Doré" à Paris, et c'est vraiment un conseil de lecture très judicieux et qui m'a beaucoup plu. Je la remercie donc très fort pour avoir visé juste.
Je conseille ce manga à tous lecteurs aimant les beaux dessins, les histoires vraies se déroulant pendant la guerre et évidemment aux lectrices et lecteurs qui aiment par dessus tout l'émotion.
Mots Clés : manga, drame, histoire vraie, seconde guerre mondiale
J’ai beaucoup retardé cette lecture car je savais que ce serait triste, et effectivement, je ne m’étais pas trompé. Je ne savais pas que c’était une histoire vraie, je ne l’ai appris qu’a la fin et cela m’a beaucoup touché.
On suit Tomiko, une petite fille qui se retrouve soudainement projeté dans un monde en guerre, un monde où c’est chacun pour soi, où il faut tout faire pour survivre. Rien que d’écrire ces mots, ça me rappelle les dernières pages de ce manga et cela m’amène les larmes aux yeux. J’ai trouvé ce récit très beau et très touchant. Tomiko est attachante, malgré la violence elle garde une certaine innocente. J’ai beaucoup apprécié qu’à la fin, la mangaka nous raconte comment ses déroulé sa recherche sur les lieux du récit.
Je recommande à toute personne cherchant une histoire touchante ou à en apprendre plus sur la seconde guerre au Japon
Saya Miyauchi a adapté en manga un roman de Tomiko Higa La fillette au drapeau. Pour reproduire au plus près de la réalité du parcours de cette enfant de 6 ans pendant la 2nde guerre mondiale à Okinawa, elle s'est beaucoup documentée et a réalisé un reportage photo sur l'île.
Ce manga est magnifique et dur. C'est vraiment touchant. Les dessins sont sublimes et pour des européens, voir la guerre du côté japonais ça change vraiment.
Le fait que l'histoire prenne son inspiration d'un cliché de guerre, rien que dans son titre, c'est poignant. Les affres de la guerre dont les civils sont les plus grandes victimes, encore et toujours. Une déchéance dont se dégage de l'humanité, une pointe seulement laissant entrevoir une possibilité d'espoir pour notre propre condition.
Adaptation en manga (one-shot) du roman de Tomiko Higa. Ici, à travers ses yeux d'enfants, on découvre le vécu de la jeune fille alors que la guerre - qui atteint Okinawa - fait rage.. Très belle mise en image du périple de Tomiko et sa famille, une histoire et un témoignage poignants.
Manga-témoignage retraçant la dernière phase de la guerre du Pacifique qui, en 3 mois (avril-juin 45), a ravagé la petite île d'Okinawa. On suit la petite Tomiko, 5 ans, (qui a vraiment existé) dans sa fuite vers le sud. Bouleversant, très bien pour que les jeunes en apprennent plus sur l'Histoire. Le dessin très naïf instaure cependant -pour les plus grands en tout cas ?- une certaine distance.