La gouvernante de la princesse Elisabeth a bien du mal à la faire obéir. Avec l accord du roi de France, qui n est autre que le grand-père d Elisabeth, elle va engager une sous-gouvernante, madame de Mackau, qui aura pour mission de la « mâter ». Mais Elisabeth n est pas décidée à se laisser faire... Heureusement, elle va vite devenir inséparable d Angélique, la fille de madame de Mackau. Ensemble, Elisabeth et Angélique vont être amenées à résoudre une énigme bien mystérieuse... à qui est adressé le billet dissimulé dans le précieux automate d Elisabeth ? Comment retrouver « La Dame à la Rose », le précieux tableau qui a disparu depuis plus de 30 ans ? Pour les aider, elles pourront compter sur Théo, le jeune page...
Je découvre la plume d’Annie Jay dont j’ai beaucoup entendu parler, avec ce titre. Dans ce premier volume, on découvre Elisabeth, fillette de 10 ans, intrépide et espiègle mais très attachante. Petite dernière d’une fratrie de quatre enfants dont le futur roi Louis XVI. Elisabeth a beau être pourvu d’un cœur d’or, elle en a pas moins un caractère de chien. Mais par-dessus tout, elle déteste étudier.
“De nos jours, les princesses doivent être instruites, afin d’aider leur époux à diriger leur royaume!Vous devez apprendre vos leçons!”
Voilà le ton est donné, Mme de Marsan ne veut pas faire d’Elisabeth une princesse, mais une princesse parfaite ! Hors à 10 ans Elisabeth a d’autres préoccupations que celles de se marier ou bien même de diriger un pays.
Je l’ai entendue dire à ma mère qu’elle souhaitait te donner un enseignement digne d’un garçon. Elle désire que, avec ta sœur, vous deveniez les princesses les plus instruites d’Europe.
Sa gouvernante à bout, croit la punir en demandant à Mme de Mackau de devenir sa sous-gouvernante. Cette veuve a la réputation d’être une éducatrice, stricte qui arrive au bout des cas les plus pénibles. Ce qui aurait dû être une punition sera une bénédiction. Mme de Mackau arrive avec sa fille. Offrant ainsi à Elisabeth ce qui lui manquait le plus, une amie ! Et de la considération.
Angélique est l’opposée d’Elisabeth, aussi gentille et obéissante que l’autre est colérique et capricieuse. Aussi élève modèle qu’Elisabeth est indisciplinée.
— Moi aussi, Babet, j’ai perdu mon père. Ça ne m’empêche pas d’être bonne élève. Ma mère dit toujours qu’une fille doit apprendre autant qu’elle le peut, afin de ne pas dépendre des hommes. Mais les études coûtent si cher !
J’ai beaucoup apprécié ce point de vu. Qui malgré toutes ces années passées reste d’actualités. Ce n’est pas parce qu’on a les moyens financiers de pouvoir suivre des études qu’on aime ça.
Le-secret-de-l-automate-Elisabeth-princesse-à-Versailles-T1-Illustration-d-Ariane-Delrieux 2 Vous, la princesse de France si orgueilleuse, vous êtes placée dans le registre de Dieu entre un fils de jardinier et une fille de servante.
Madame de Mackau est une prodigieuse pédagogue. Elle ne se contente pas de ressasser des leçons insipides qu’Elisabeth ne fera aucun effort pour retenir. Non pour cette femme, tout est prétexte à apprendre. L’éducation positive, bien avant l’heure.
D’ailleurs Elisabeth n’est pas prête d’oublier sa première leçon. Un jour où la princesse n’en faisait une fois de plus qu’à sa tête, la sous-gouvernante la traîne jusqu’à l’église afin de lui montrer le registre des naissances.
“Vous, la princesse de France si orgueilleuse, vous êtes placée dans le registre de Dieu entre un fils de jardinier et une fille de servante. Vous êtes leur égale… à la seule différence que vous vivez dans un palais et que vous êtes habillée de beaux vêtements.”
Mon passage préféré est celui où Elisabeth refuse de faire les opérations données par la sous-gouvernante.
“_Je m’en moque ! Allez-vous, vous aussi, m’assommer avec vos exercices qui ne servent à rien ?
_ Ils vous serviront un jour, Madame, répliqua calmement la gouvernante. Ne faites pas votre mauvaise tête et mettez-vous au travail.
_Autant me punir tout de suite, car je n’obéirais pas ! Savez-vous que j’écris des lignes comme personne ? Combien en voulez-vous ? Cent ? Deux cents ?
Au lieu de se mettre en colère, Mme de Mackau éclata de rire !
_Vous préférez donc subir cent lignes de punition plutôt que d’effectuer six malheureuses opérations ? Vous êtes pourtant intelligente. Je suis sûre que vous les auriez terminées en cinq petites minutes. Tandis que les lignes…
Parce qu’il montre deux points essentiels, croyant bien faire, Mme de Marsan à rebuté la fille de France. Elisabeth par dépit préfère se punir bêtement que d’obéir. Parce que cela lui donne le sentiment d’exister.
Il y aurait là matière à débattre des heures.
Car personnellement, je pense que ce genre d’éducation, et d’incompréhension est encore d’actualité.
Le-secret-de-l-automate-Elisabeth-princesse-à-Versailles-T1-Illustration-d-Ariane-Delrieux3 Angélique, Elisabeth et Théo, illustration d’Ariane Delrieux
J’ai adoré suivre l’enquête des filles essayant également de résoudre l’énigme en même temps qu’elles.
La désobéissance et la maladresse d’ Elisabeth auront permis de mettre à jour le secret de l’automate.
J’ai également beaucoup aimé les valeurs véhiculées dans ce livre, bien sûr ceux sur l’éducation, mais ceux sur la famille, également. On y découvre une petite fille qui s’inquiète pour son “grand-papa roi”, nous sommes dans les années 1774, Louis XV est sur le point de mourir de la petite vérole. Elisabet a beau être une rebelle, elle n’en reste pas moins une enfant sensible et bienveillante pour le reste de sa famille.
La plume d’Annie Jay est parfaitement adaptée à son lectorat. Elle enrichit le vocabulaire de ses jeunes lecteurs, tout en expliquant les mots difficiles où ceux qu’ils pourraient rencontrer pour la première fois.
J’aurais pu commencer par n’importe quel autre livre d’Annie Jay, puisque j’en ai d’autres dans ma PAL (pile à lire.) mais j’ai choisi cette collection par rapport à ses illustrations que je trouve sublimes. Ariane Delrieu m’a vraiment subjuguée par son travail et son talent. Je n’étais plus confinée dans ma maison, en train de lire sur mon canapé. Mais à Versailles en 1774. Le travail de l’auteure et de l’illustratrice m’a permis ce voyage dans le temps.
Le-secret-de-l-automate-Elisabeth-princesse-à-Versailles-T1-Illustration-d-Ariane-Delrieux-4 1774 Louis XV se meurt de la petite vérole, Elisabeth et Mme de Mackau illustration d’Ariane Delrieux BREF VOUS L’AUREZ COMPRIS.
Le secret de l’automate est le premier tome d’une excellente saga jeunesse. Je n’ai pas pour le moment de coup de cœur particulier pour un tome, mais un gros coup de cœur pour la saga prise dans son intégralité.
Je ne pense pas me tromper en vous disant de la mettre entre toutes les mains des jeunes lecteurs. Une excellente façon de découvrir, ou de redécouvrir l’histoire de France, notamment, celle qui précède la révolution.
A lire si vous aimez : Les beaux livres historiques, les héroïnes attachantes.
Fuyez si : Vous n’aimez pas le style très jeunesse.
Vous ne trouvez pas que cette couverture est attirante ?
Je suis une adulte et j'ai appris le Français il y a environ six ou sept mois, et mon Français est très mal. Mais, j'ai pu lire ce livre car ça utilise des mots facile pour nous qui nous ne savons pas la langue bien.
Nous suivons ici Elisabeth, une fillette d'une dizaine d'années. Elle est la petite dernière de la famille royale et la petite soeur de Louis XVI. Dans ce premier tome qui pose les bases de l'histoire, elle va rencontrer Angélique mais aussi trouver un mystérieux papier dans la boîte à musique que lui a offert son grand-père Louis XV... Avec l'aide de cette dernière, elle va essayer de résoudre cette énigme.
J'ai bien aimé suivre les aventures d'Elisabeth, qui est très attachante et j'ai trouvé l'intrigue plutôt originale. J'ai d'ailleurs dévoré ce petit roman en à peine une heure. Les autrices transmettent aussi des valeurs féministes, par exemple la gouvernante de notre héroïne qui dit que "une fille doit apprendre autant qu’elle le peut, afin de ne pas dépendre des hommes" ou encore sur l'éducation (Mme Mackau est dans cette histoire la pionnière de l'éducation positive !) et la famille. Et les problématiques abordée peuvent d'ailleurs toujours être d'actualité.
La plume d'Annie Jay est très agréable et pour chaque mot potentiellement compliqué, il y a une petite explication en bas de page. J'ai aimé et trouvé ça important d'utiliser des mots de vocabulaire, car ce n'est pas parce que c'est "jeunesse" que cela doit être seulement avec des mots simples ou de notre vocabulaire de tous les jours. J'ai aussi beaucoup aimé les dessins d'Ariane Delrieux qui subliment vraiment l'histoire.
Bref, à moins de ne pas aimer le style jeunesse, je vous conseille ce petit roman très sympathique et dont j'ai hâte de lire la suite !
Et nous commençons ce mois de février avec ma mini chronique littéraire sur le premier tome de « Elizabeth princesse à Versailles », une série publiée par les éditions Albin Michel Jeunesse. Ce roman est écrit par Annie Jay et illustré par Ariane Delrieu.
Après avoir été totalement séduite par la série « Célestine petit rat de l’Opéra », je me devais de découvrir l’autre série phare de la maison d’édition, bien que je ne sois pas friande, de près ou de loin, de récits touchant à l’Histoire.
Mais voilà qu’une jeune héroïne - qui a réellement existé - est parvenue à capter mon attention. Effrontée et ingénieuse, son statut de princesse ne l’empêche pas d’agir parfois de manière cavalière ou d’user de son sens de la répartie.
Si je ne pensais pas m’intéresser à l’univers de la jeune fille, sa personnalité dans la série m’a conquise et me donne envie de suivre ses aventures fictives.
Bien sûr, avec une telle héroïne, nous sommes tout de même plongés.ées dans l’Histoire, celle de France, et son entourage ne nous est pas étranger. De son frère - le futur roi Louis XVI - à sa jeune épouse, Marie-Antoinette, nous rencontrons des figures historiques dont nous connaissons le destin funeste.
Mais pour l’heure, place à la légèreté, aux enquêtes et aux mystères avec une héroïne intrépide entourée de ses deux amis que nous apprécions déjà : Angélique, sa demoiselle de compagnie, et le jeune Théo, un page de la Grande Écurie.
C'est une réussite que ce premier tome, les héroïnes sont attachantes, mélange des malheurs de Sophie, et des petits filles modèles en la présence d'Elisabeth et Angélique. J'aime également beaucoup les valeurs véhiculées mine de rien par Annie Jay. La plume de l'auteure est déjà fort agréable, mais les superbes illustrations d'Ariane Delrieu, sublime ce livre, comment rester insensible à tant de charme. D'ailleurs, je n'y suis pas restée étrangère et c'est un véritable coup de cœur. Les petites filles ( et les lectrices qui ont gardé une âme d'enfant) vont se régaler.
Prinses Elisabeth is de kleindochter van Lodewijk XV en woont op Versailles. Omdat ze onhandelbaar is, vraagt haar gouvernante (de gravin van Marsan) om een hulp-gouvernante en dat wordt Madame de Mackau. Zij heeft een dochter met wie Elisabeth vriendschap sluit maar verder is ze alleen bevriend met de page Theo. Haar eenzaamheid is precies wat haar rebelse gedrag veroorzaakt maar Mackau weet er wel raad mee. Als Elisabeth haar speeldoos breekt, blijkt er een briefje in te zitten. Zal het de kinderen lukken het raadsel op te lossen?
De personages zijn plat al is het wel leuk dat de tegenstellingen tussen Marsan en Mackau worden uitgespeeld.
Het avontuur is niet erg spannend maar wel raadselachtig genoeg om verder te lezen. Helaas gaat het om een vervolgverhaal waarvan je de ook volgende delen moet kopen.
Het belangrijkste thema is vriendschap.
Het boekje is voor basisschool leeftijd maar ik vond de taal best lastig.
Évidemment je me doute que les princesses deviennent rarement amies avec une fille du peuple (quoi que peut etre est ce arrivé) mais je trouve l'histoire géniale. Il y a une petite moral sur l'éducation et sur la différence de classe sociale (oui oui Dieu se fou que vous soyez fils de fermier, fille de roi ou fille de menagere). Et puis les mots compliqué sont expliqués et les dates et les nom respecté. Je trouve ca fabuleux de transmettre une partir de l'histoire dans un roman pour jeunesse. ou comment apprendre en s'amusant ! voila ce que j'aime transmettre a mes enfants. je vais donc continuer a lire cette belle série avec ma fille de 8 ans qui n'aime pas particulièrement lire 😉
J'ai acheté ce roman à Paris, alors que j'attendais mon train, parce que je suis en train d'apprendre le français et que les livres pour adultes sont trop compliqués pour moi pour le moment. Le problème avec les livres pour enfants, c'est qu'ils sont ennuyeux pour un adulte comme moi. Finalement, aujourd'hui, un jour libre pendant mon Erasmus à Montpellier, j'ai réussi à le lire et je l'ai trouvé très sympa. Je ne vais pas continuer la série, parce que (encore une fois) c'est ennuyeux pour moi, mais je vais offrir le livre à ma petite cousine et je pense qu'elle va l'apprécier. C'est également facile à comprendre pour moi á niveau B1!
This is the level of my French reading. Even so, it was a fascinating book. The story of the hidden treasure is intriguing enough, but also, the characters in it were all real historic characters, which encouraged me to find out more about them.
loved this as a kid, probably would love it just as much now. i definitely need to read it again if there was a 4.5 rating, I would have given it IMMEDIARELY it’s such a perfect book for pre teens girls
me gusto pero fue un poco rapido de leer y aburrido la verdad es que no me gusto mucho. Pero safa cuando no tenes que leer nada o queres leer algo rapido...
Ce livre est toute mon enfance. Je rêverais de le relire comme la première fois. Jamais je n’oublierai cette saga de livres qui m’a tant fait aimer la lecture. Merci Annie Jay
To był mój reread. Czytałam to w dzieciństwie. Myślę, że teraz bardziej mi się podobało lecz nie uważam, że to najlepsza książka. Po jej przczytaniu wiem, że klimaty królewskie nie są moimi ulubionymi. Najbardziej z bohaterów ododbała mi się Elżbieta - główna bohaterka. Pozostali byli ok. Fabuła ciekawa, sporo akcji. Książka dostaje 3/5 gwiazdki. Czytałam ją na maratonie.
Très sympathique roman historique pour les enfants avec sa dose d'espièglerie, de mystères et de rébellion dans les couloirs de Versailles à la fin de règne de Louis XV.