Bienvenue dans le plus drôle et le plus impudique des anti-manuels de grossesse. Histoire de lui épargner vingt ans de psychanalyse – ou de les préparer –, une mère écrit à son enfant in utero pour lui raconter d'ou il vient, quel genre d'énergumènes sont ses parents, dans quelles circonstances il a été conçu. Car le bébé à venir est le fruit d'une rencontre improbable et cocasse entre deux êtres que tout aurait dû séparer : origine, milieu, famille, culture, et presque trente ans de différence. Si vous aimez Groucho Marx, Philip Roth, Woody Allen et les boulettes aux artichauts, si vous êtes une future mère ou un futur père, si vous voulez connaître la vie secrète de vos parents avant votre naissance ou les pensées inavouables de votre génitrice pendant qu'elle vous attendait, si la béatitude convenue des femmes enceintes vous exaspère, alors cette confession corrosive et hilarante est faite pour vous.
Je ressors de cette lecture avec un avis très mitigé. Lorsque j'ai lu le synopsis de cet ouvrage, je me suis faite une autre idée de son contenu. Je m'attendais à un écrit autobiographique principalement basé sur la grossesse. Etant moi-même enceinte au moment de la lecture, ce sujet m'emballait : je voulais lire ce sujet abordé de manière humoristique et sans tabou. Toutefois, cet ouvrage n'a pas répondu à mes attentes et je me suis un peu ennuyée. La fameuse grossesse de l'auteur n'arrive finalement qu'au milieu du livre et je ne l'ai pas trouvé assez abordé alors que ce devait en être le sujet principal. Anne Akrich fait partie d'une sphère sociale qui est très loin de la mienne. C'est très clairement une bobo parisienne qui possède un humour juif avec lequel j'ai du mal. Chacun son humour mais je ne suis pas très sensible à celui-là. Elle a réussi de temps en temps à me tirer un sourire mais rien de plus. Ce fut un peu décevant pour moi. De plus, l'auteur a un style que j'ai trouvé un peu décousu. On passe d'un sujet à un autre sans réel fil rouge. On passe du coq à l'âne trop rapidement, ce qui a rendu ma lecture quelque peu confuse.
Pourtant, malgré cela, je n'ai pas détesté. Je suis juste passée à côté. Ma lecture a été longue et cahoteuse mais c'est juste que cela ne devait pas être fait pour moi. Je n'ai pas réussi à rentrer complètement dedans, dommage.
Je connais Anne (connaître étant un bien grand mot) et ce bouquin et sa plume sont exactement comme elle -ou en tout cas comme je l'imagine car encore une fois, connaître est un bien grand mot- : rafinée, discrètement très drôle et sensuel.
Ca a étonné plusieurs personnes que je lise ce livre (est-ce qu'elle est enceinte ? elle prévoit d'avoir un enfant ?) alors que contrairement à ce que la couverture et le titre annoncent c'est avant tout une histoire d'amour qu'un livre sur la grossesse.
Il m'a beaucoup fait rire, sourire et surtout, il était rempli de vérités sur lesquels je n'avais pas encore mis de mots (étant moi-même dans une relation avec quelqu'un de beaucoup beaucoup plus âgé).
Alors à ceux qui ont l'humour un peu juif, aiment les histoires d'amour maladroites, la névrose et apprécient une belle écriture, je vous recommande chaudement ce Traité de savoir-rire à l’usage des embryons.
Le titre m'a plu, j'ai cru à un traité humoristique sur e ne sais pas quoi. En fait c'est une banale comédie romantique. L'écriture n'est pas pire. C'est pas mal, mais j'ai eu l'impression d'avoir lu les même phrases dans une dizaine d'autres romans. et toutes les références à la pop-culture arrêtent de créer de la connivence pour devenir des clichés. j'ai l'impression, que maintenant tous le monde fais des références à la pop-culture. La seule raison pour laquelle ce livre mérite sa deuxième étoile, c'est que je ne l'ai pas détesté.