Touchant témoignage sur un père alcoolique qui entraîne dans son malheur sa famille et surtout la Poule, alter ego autobiographique de Siris, Vogue la valise met en lumière une saga familiale déchirante.
Les pieds bien ancrés dans la réalité et l’oeil planant bien haut, Siris jette un regard poétique acide et autobiographique sur son enfance. Premier véritable roman graphique de l’auteur, celui-ci à mis plus de dix ans pour pondre, à travers son style chargé et sa créativité narrative, un récit fort émouvant.
Ce livre a un point favorable, car il se déroule en grande majorité dans ma municipalité et que je connais à peu près tous les endroits mentionnés.
L'histoire de La Poule et de sa famille n'est pas des plus faciles et on suit l'évolution de cet enfant qui se promène de familles d'accueil en familles d'accueil. C'est une histoire qui est dure, mais qui reste une belle découverte pour moi.
Plongée en dessins dans les dédales terribles d’un jeune de la DPJ, traîné d’un foyer moins aimant que l’autre. Une quête de résilience et d’émancipation à travers une série de coups durs. Bref, pas une lecture très jojo...
Memoirs are tough. Particularly when an artist is giving us their biography. Often, artists who work in biographic memoir don't have enough distance to know what part of their stories are essential, so they add every tragic story of their childhood and adulthood they can think of. They victimize themselves in the past. And while it's traumatizing and painful for them to have to relive it. It can be painful for readers for a different reason.
I'm not sure if it's a translation issue, or the artist's use of language but the dialog is atrocious. The narration is wooden and often unnecessary.
When I say I don't believe this story, I don't mean that I think the author is lying. I'm saying that the use of language and the way in which the story is told makes the narrator seem unreliable. It doesn't sound true. Even if it's actually based in truth.
While this might appeal to fans of Crumb and the Underground Comix scene, I'm not sure it will work for someone who enjoys modern memoirs.
Ironiquement, malgré la lourdeur du sujet (un enfant ayant vécu 10 années d'enfer dans sa famille d'accueil), c'est l'une des plus belles bandes dessinées québécoise que j'ai pu lire. Non seulement l'intrigue est bien menée, les choix de l'auteur le sont tout autant: sa représentation en poule, les représentations de ses familles d'accueil, ses frères, ses soeurs, etc. Tout cela confère au récit sa singularité et toute sa sensibilité. En tant que lecteur, j'ai souvent voulu interférer dans le récit de la poule, ce qui doit être un bon signe de son impact sur mon expérience de lecture!
L'intégrale regroupe le tome 1. Un regard déchirant sur l'enfance de l'auteur, placé en famille d'acceuil, où il a été maltraité pendant 10 ans. Tenant bon, notamment grâce à ses rêves et sa bonté, il s'en sort. On a vraiment envie de rendre la pareille à ces gens qui n'ont eu aucune considération pour lui C'est un témoignage assez dur, mais le dessin et traitement graphique permet de s'identifier à l'auteur, la Poule, et on est tellement content pour lui qu'il s'en sorte.
J'ai beaucoup aimé suivre le parcours de La Poule, le personnage principal. Il a une enfance extrêmement difficile, et j'avoue qu'au début je trouvais ça un peu misérabiliste comme récit. Je me demandais où ça s'en allait. Mais finalement, j'ai embarqué dans l'histoire, tellement que j'avais l'impression d'y être! Il y a un peu de répétition, mais ça ne gosse pas trop. Une bonne BD québécoise!
Sur des dessins légers, on y voit la jeunesse triste et tumultueuse de siris lapoule. On voit les ravages que peut faire l'alcoolisme d'un individu et la cruauté et mesquineries des gens. Un bijoux à lire et relire.
Très touchant et confectionné avec beaucoup de soins. Ça finit un peu sec je pense que j'en aurais pris un peu plus sur les frustrations du personnage dans sa vie d'adulte. Vraiment un bel album.
J’ai vécu cette lecture comme une piqûre de rappelle... la vie n’est pas douce et aimante pour tous les enfants. J’ai trouvé le récit difficile, triste, troublant.