Sylvain Tesson est le fils de Marie-Claude et Philippe Tesson et le frère de la comédienne Stéphanie Tesson et de la journaliste d'art Daphné Tesson.
Géographe de formation, il effectue en 1993 un tour du monde à bicyclette avec Alexandre Poussin avec qui il traverse l'Himalaya à pied en 1997. Il traverse également les steppes d'Asie centrale à cheval avec la photographe et compagne Priscilla Telmon, sur plus de 3 000 km du Kazakhstan à l'Ouzbékistan. En 2004, il reprend l'itinéraire des évadés du goulag en suivant le récit de Sławomir Rawicz : The Long Walk (1955)1. Ce périple l'emmène de la Sibérie jusqu'en Inde à pied. Sylvain était également un « escaladeur de cathédrales » et au sein d'un cercle d'acrobates on le surnommait « le prince des chats », tandis qu'il escaladait Notre-Dame de Paris, le Mont-Saint-Michel, l'église Sainte Clotilde et d'autres monuments (principalement des églises) à Orléans, Argentan, Reims, Amiens ou encore Anvers. En 2010, après avoir fait allusion à ce projet de nombreuses fois, Sylvain Tesson passe six mois en ermite dans une cabane au sud de la Sibérie, sur les bords du lac Baïkal, non loin d'Irkoutsk. Selon ses propres dires : « Recette du bonheur : une fenêtre sur le Baïkal, une table devant la fenêtre ».
Il voyage la plupart du temps par ses propres moyens, c'est-à-dire sans le soutien de la technique moderne, en totale autonomie. Ses expéditions sont financées par la réalisation de documentaires, par des cycles de conférences et par la vente de ses récits d'expédition.
Il écrit également des nouvelles. Il signe de nombreuses préfaces et commentaires de films. Il collabore à diverses revues. On peut retrouver ses bloc-notes chaque mois dans le magazine Grands reportages. Depuis 2004, il multiplie les reportages pour Le Figaro Magazine avec le photographe Thomas Goisque et le peintre Bertrand de Miollis. Il signe plusieurs documentaires pour la chaîne France 5. Il obtient le prix Goncourt de la Nouvelle en 2009, pour Une vie à coucher dehors (éditions Gallimard, 2009) et le prix Médicis essai en 2011 pour Dans les forêts de Sibérie.
Pour le moment, mon livre préféré de Tesson. Toujours cette même impression quand je le lis : cela me donne autant envie de voyager que de m’arrêter pour decouvrir la beauté que j’ai juste sous mes yeux.
De me rendre compte de la chance que j’ai de me promener dans Paris, d’observer autour de moi. Un journaliste parlait de ce livre comme « une philosophie de l’errance » et c’est tout à fait ça. Le livre n’a pas vraiment d’histoire mais on se laisse bercer par les pensées et certains récits. Et ce passage sur les cathédrales ♥️
C'est une première incursion dans l'univers de cet auteur assez réputé. J'avais envie d'évasion, d'un essai qui me fait me sentir toute petite. Pari gagné avec ce petit traité. L'auteur nous raconte ses pérégrinations à travers les continents, à la rencontre des hommes hors le monde et surtout de cette nature sauvage, indomptée qui l'a invité à se fondre en elle le temps de quelques jours, semaines, mois. Des steppes sibériennes aux clochers des églises, il explore les lieux inconnus du commun, là où nul n'a mis les pieds. Il grimpe et surtout marche. Car il n'y a selon lui qu'en marchant qu'on se connaît soi-même. Vagabond en perpétuel mouvement, il nous donne envie de ralentir la course du temps et de prendre la mesure de l'immensité du monde, de la puissance de la nature, de sa beauté intrinsèque surtout que l'on oublie bien trop souvent de regarder attentivement. Un essai à lire et relire, chez soi ou dans un lieu insolite au cœur de la nature.
Sylvain Tesson nous offre dans ce (tout) petit livre, une grande évadée. Comme à son habitude, il sait rester simple, proche de la terre. Et du ciel. C'est avec une grande envie d'évasion que je l'ai lu et je n'en ai pas été déçu. A la vue du titre, on pourrait penser qu'il va faire un traité sur les déserts, les forêts et les océans. En fait, il ferait plutôt l'éloge du voyageur, en y apportant sa propre expérience, et c'est ce qui permet de mieux comprendre, de mieux mettre à notre échelle cette philosophie, et prouver qu'elle peut être vraie. Ne pouvant encore le vivre, on s'imagine. L'éloge du marcheur cache celle de la lenteur et de la quiétude, de la découverte des paysages à la vitesse à laquelle nos yeux peuvent la voir. Un point très positif. Malheureusement pour lui, ce livre n'a pas que des points positifs. Si j'aime tant l'écriture de Sylvain Tesson, c'est bien parce qu'il apporte de la poésie à des choses banales, et quotidiennes, qu'il a une manière de décrire les sensations, les bruits, et les choses qu'il voit ou perçoit. Mais ici, j'ai trouvé qu'à certains moments, il y avait trop de métaphores et que cela déjouait un peu le propos, le rendant parfais presque incompréhensible pour ma part, et le sens caché se révélait après relecture. Il y a cependant toujours une belle présence de féerie et de magie, notamment dans ce passage dans les bois.
Note : Pour bilan, je mettrai 4,5/5, et de très bonnes sensations de liberté et de magie qui sont restée après la lecture et qui donnent envie de découvrir le monde à la vitesse de mes pas. Je laisse cette magnifique citation : «La marche fait affleurer à la surface de la mémoire les strates de souvenirs rangées dans la boîte en os du crâne, cette caisse d'archives, le plus précieux bagage du voyageur.»
Matthes & Seitz (respektive Naturkunden) wissen, wie man schöne Bücher macht. Das Buch als haptisch-visuelles Erlebnis ist eine Freude, der Inhalt eher so mittel – wenngleich stilistisch erhaben und bis an den Seitenrand gefüllt mit poetischen Metaphern und literarischer Referenzen, bringt mich der ermüdende Kulturpessismismus und ausgesprochene Narzissmus des Autors (der für sich die Welt lückenlos durchschaut hat? Bravo!) eher zum Stirnrunzeln. Dafür, dass Herr Tesson sich so fern von Weltlichem verortet, hat er doch für jede Art zu leben oder zu reisen ein Urteil parat, und es lautet: "weniger true als ich." Ja, ne, is klar. Kann man mal lesen, muss man nicht.
Un tout petit livre qui te donne vraiment envie de partir à la rencontre du monde. Mes chapitres préférés : la géographie, les cathédrales et le bivouac !
Un tout simple livre dans lequel Tesson met par écrit nombreuses de ses réflexions et apprentissages mûris aux cours de ses longs voyages. Il se livre sur l'art de voyager tel qu'il le perçoit et le pratique, le tout avec beaucoup de poésie et de philosophie - nous expliquant par exemple comment le voyage est pour lui la recette secrète contre la vieillesse... "... J'ai détecté dans le voyage aventureux un moyen d'endiguer la course des heures sur la peau de ma vie..." p.17. C'est principalement du voyage aventureux, du voyage à long terme et du voyage "by fair means", où le voyageur est porté par sa seule force, dont il est question avec Tesson. Celui-ci nous entretient, entre autres, de toute la magie du voyage à pied, exercice bénéfique tant au corps, qu'à l'âme. Ce livre, c'est aussi une ode à la nature plutôt qu'à l'humain et aux rencontres humaines. Un essai très intéressant de ce point de vue : Tesson y dresse une critique acerbe de la société profondément machiste présente de part le monde depuis la nuit des temps. L'auteur se révèle étonnant, en ce que, à l'inverse de son vieux compagnon de voyage, Poussin, il ne valorise pas les voyages qui sont en quête d'autrui et de rencontres, ni même ceux qui visent à se trouver soi-même, mais plutôt ceux lors desquels on se porte à la rencontre du monde qui nous entoure, de la nature. En cela, il s'agit d'un texte très inspirant, mais aussi très radical et parfois extrémiste. Une lecture qui transporte et qui ouvre à la réflexion, parfaitement bien adaptée aux amoureux du voyage. On n'a plus qu'une seule envie après ce livre, se mettre en route, et pourquoi pas, tenter de nouvelles expériences de voyage....
J'aime tellement cet auteur habituellement que je me faisais une joie de lire son Petit traité sur l'immensité du monde. La rencontre n'a pas eu lieu cette fois... J'ai eu énormément de mal à rentrer dans ce livre, je l'ai posé et repris cent fois. Les réflexions sont assez intéressantes mais j'ai trouvé le ton plutôt pédant, et le propos trop haché.
Une écriture tellement agréable, riche, belle, juste, truffée de références… qui donne envie de vagabonder, regarder avec une autre attention ce qui nous entoure, se taire et contempler
A bit of a mixed bag, I think? The cathedrals chapter was fascinating, but a lot of the other chapters were a bit disconnected and too fragmentary with huge jumps of thought.
(I also had a couple of moments where I began doubting the translation, and my copy of the book has formatting errors.)
Possessed of almost unlimited energy, Tesson has turned his life into a series of athletic challenges which in turn have furnished him with the material for his books. With commendable self-awareness, he explains in this very idiosyncratic "treatise" how his dare-devil exploits are the results of a compulsive nature: "Mon corps semble ne jamais vouloir se reposer. Il se conduit comme un enfant jamais rassasié dont il faudrait s'occuper sans cesse. (...) L'énergie déborde des êtres comme les larmes de résine perlent du tronc du pin. Mais elle ne se stocke pas. Il faut donc la consommer sur-le-champ, la frapper sur l'enclume de l'action." (Ch. 2) In lyrical, sometimes self-deprecating prose, Tesson glorifies his life's core passions: hiking, horse-riding, climbing on the roof of cathedrals, observing the earth with a trained geographer's eye. A lively and life-affirming book, even if the author also expresses deep disappointment at men's attitude towards women under every latitude and pessimism about humankind in general.
Pas vraiment d’histoire. Mais une longue apologie du vagabondage, égrenée d’aventures personnelles aux quartes coins du monde. Ça se lit comme on se promène, ça fait rêver, et ça donne envie de partir, ou de repartir, à pied ou à moto de préférence, sur les bords d’un lac gelé en Russie, au sommet d’une cathédrale ou dans le désert de Gobi, peu importe où, tant que les humains y sont rares et choisis, justement mes voyages préférés.
"Non è finita, c'è ancora tanto da conoscere e tanto da esplorare. Perché seguire sentieri già percorsi? Lanciarsi all'avventura, quella vera, è forse il modo migliore per vivere (a pieno)."
Un superbe texte de Tesson, qui y a mis tout son talent d'observateur critique de la société. Une société qui vit à 100 à l'heure dans le temps mais qui a délaissé l'exploration de son propre espace physique...
Tesson marche, il est toujours en mouvement. C'est son remède à lui contre la routine et sa conséquence: la fuite implacable du temps. Avec cette maxime de vie, le temps se densifie:
Je me laisse faire, sans résister, parce que que j'ai détecté dans le voyage aventureux un moyen d'endiguer la course des heures sur la peau de ma vie...
En dix années, après quatre voyages au long cours, j'ai connu quatre existences propres...
C'est alors qu'au cours de ses voyages donc, il en vient à déplorer les ravages de l'uniformisation du monde:
Un Papou converti au christianisme, c'est un dieu coutumié qui ne sera plus prié, c'est donc un pas de plus vers l'unicité...
On ne va plus vers l'avant, on s'en va derrière quelqu'un.
Il procède aussi à son autocritique, sa naïveté d'humaniste du début de ses voyages à la decouverte d'autres cultures, où règne machisme et mépris de la femme.
La conclusion de tous ses voyages est qu'il ne sert à rien d'espérer une quelconque révélation au contact d'autres civilisations. Un Tesson désabusé en vient alors à prêcher un retour à une forme d'immobilisme: rien ne vaut mieux qu'une cabane perchée dans les arbres pour être heureux, loin des Hommes. En citant Saint Antoine:
Poissons ! Plus vous serez loin des Hommes, mieux cela vaudra !
Ce texte est une ode à l'ermitage ou à la misanthropie, mais pas un ermitage crasse non plus:
L'élégance est de se comporter dans la solitude comme en société. Robinson se forçait à dîner chaque soir, face à lui-même, dans son costume à boutons.
Cette quête d’élégance dans la solitude, d’harmonie dans le retrait, donne à l’œuvre de Tesson une dimension initiatique. C’est une invitation aux citadins saturés de vitesse: ralentir pour mieux vivre, se retirer pour mieux voir.
Enfin le style de Tesson est de haut vol, il ressuscite des mots oubliés ou vieillots mais les serti habilement dans des phrases ciselées proches de la perfection. En parlant des cathédrales:
Les forces ainsi contrariées sont contenues vers le haut et fusent par les veines de l'édifice [...] pour se rejoindre au sommet de l'œuvre, jaillissant à la croisée des transepts dans le giclement de la flèche. Une flèche est un geyser de sève minérale. Les moellons de l'édifice entier, parcourus par les flux montants, sonnent comme le cristal si on les frappe de l'ongle: ils sont aussi tendus que les cordes d'une harpe.
Court et agréable, souvent poétique. Il y a pas mal de beaux passages mais le dernière page en contient un particulièrement émouvant: "Je m'interroge alors aussitôt sur le prix que nous devrons payer à la planète en la quittant. C'est que j'ai horreur de me sentir débiteur. Puisque nous ne faison qu'emprunter depouis le premier jour de notre existence il serait juste de s'acquitter; pour alléger un peu sa dette. Le vagabond est plus redevable encore que les autres car non content de cueillir les fruits du monde, il a passé sa vie à se gorger de ses beautés. Et, quand vient l'heure de la mort, il devrait se sentir étreint par l'angoisse de l'ardoise. Ma dernière volonté sera d'être enterré sous un arbre que mon corps contribuera à nourrir. Ce sera ma manière de m'absoudre. J'aurai assez dévoré de viande pour donner la mienne, en juste retour, à des asticots. L'incinération serait une inélégance de mauvais payeur. Une grivèlerie. L'arbre poussera auprès de ma dernière cabane. Mon corps alimentera la sève qui pulsera dans le tronc et peut-être qu'un oiseau posé sur une branche lancera un trille qui guidera un vagabond égaré vers ma cabane" Il pourra y entrer et s'y installer car, au cours de mes futures années dans les bois, ma porte sera ouverte en permanence à tout le monde à condition bien entendu qu'il ne passe jamais personne."
Tendo a non scrivere recensioni; in primo luogo non ne sono in grado e in secondo ho sempre timore di non far capire esattamente le mie riserve. Non ricordo dove io abbia "incontrato" questo libricino, spacciato come un inno contro questa società troppo digitalizzata e distratta e a favore di un ritorno, con i piedi saldi a terra, ai valori primari dell'uomo, le reali necessità di noi individui. SPOILER: non contiene nulla di ció. E ok..allora per la pubblicità ingannevole non me la posso prendere con l'autore. VERO MA: non ho trovato altro che una sequela di frasi autocelebrative e, al contempo, denigranti verso chiunque non faccia ció che professa l'autore. A me i libri cosí innervosiscono enormemente. Il vero viaggiatore é quello che viaggia a caso, rischiando di morire di stenti per la fame e la sete, che si allontana dall'ipocrita e dannosa comodità del nido domestico (che male c'é ad avere una buona tranquillità casalinga dalla quale partire per luoghi lontani, sicuri di tornare, allo stesso tempo, alla nostra quiete?!) Per non parlare dell'assurdo capitolo sull'abitudine dell'autore e dei suoi amici a scalare le chiese (?!) e dormirci abisivamente sopra o dentro. Penso si sia capito che non mi ha particolarmente colpito ma sicuro, il problema non é lui, sono io.
Mon premier Sylvain Tesson n’est donc pas un roman mais un essai, un journal d’impressions et anecdotes tirées de ses nombreux voyages. Il nous invite dans une aventure à échelle et rythme de l’humain. Les chapitres sont courts, chacun évoquant une situation une anecdote sur le voyage par des moyens simples : à pied, à cheval…afin d’entrer en contact avec le monde et la nature.
🧗🏻C’est un carnet de route très personnel qui nous fait passer des steppes de l’Asie centrale aux rues et bâtiments de Paris qu’il escalade avec un groupe d’amis. Toutes ces anecdotes sont la description de la vision et de la philosophie de vie de l’auteur qui cherche à rester proche de la nature.
💬 J’ai bien aimé sa réflexion sur les voyageurs actuels qui voyagent vite, s’enferment dans des hôtels de luxe, confondent accumulation d’expériences et véritable découverte. Voyager pour tenir une liste des pays visités est à l’opposé de sa vision. Tesson nous invite à prendre notre temps, à valoriser l’effort et à « apprécier » l’inconfort pour que le voyage devienne une exploration personnelle, un regard sur le monde extérieur mais aussi intérieur.
„Wenn sich der Körper fortbewegt, hat der Geist Muße genug, sich über die Brüstung der Erinnerungen zu lehnen, sich der Kontemplation hinzugeben, über die Welt nachzudenken: Vielleicht auch träumen.“ (Tesson 2022 [2005]: 22)
„Unterwegs gibt es zu viel Aufregendes, zu viele Schattierungen auf den Gesichtern, zu viel in die Mulde der Berghänge drapierte Erhabenheit, um die Augen nur in sein Inneres zu kehren.“ (Tesson 2022 [2005]: 28)
„Es ist die Aussicht auf dieses abendliche Rendezvous mit einer jungfräulichen Seite, die ihn tagsüber animiert, aus seinen Eindrücken bessere Vorräte anzulegen.“ (Tesson 2022 [2005]: 49)
„Eine althergebrachte Praxis, diese doppelte Lesart der Welt, die Dinge, die vor unseren Augen liegen, mit dem Blick zu befruchten.“ (Tesson 2022 [2005]: 73)
Quelques réflexions et anecdotes intéressantes et un sens de la formule indéniable, mais qui confine parfois à l'exercice de style. Si cet ouvrage un peu fouilli est avant tout une invitation à la curiosité, Tesson n'évite malheureusement pas certaines facilités qui laissent transparaître un mépris de ses semblables soigneusement cultivé. Les contes d'ailleurs lointains m'ont souvent plus agacée que fait rêver tant ils sont empreints de condescendance, et je leur ai préfèré le récit de ses escalades nocturnes sur les cathédrales et l'idée d'explorer autrement ce que l'on connait déjà (ou croit connaître). 6,5/10
Pour Sylvain Tesson le voyage, et à plus forte raison le voyage à pied, est d’abord une esthétique. C’est ensuite un lien qu’il entretient avec le monde et les vagabonds qui le précèdent et qu’il vénère. C’est aussi un prétexte pour écrire des livres, qui lui permettent de lister les auteurs qu'il a lu, les terres qu'il a foulées, les mots rares qu’il sait utiliser, sans jamais laisser l’introspection percer le rideau des métaphores qu'il fait courir sur les valons, danser sur les églises et pleurer dans la grande forêt russe.
Quand il a écrit ce livre, il y avait sûrement un peu plus que de la mélancolie pour guider sa plume.
Dans les longueurs, sur les largeurs et vers la hauteur, Sylvain Tesson parcours le monde, les jours et les nuits. Il rencontre et se rencontre.
Un livre de vagabonderies.
L’amour de la route « by fair means » comme un wanderer ou un waldganger. Le désir de solitude, la détestation de la domination mâle, certains bivouac mémorables, l’attrait pour le lac Baïkal (qu’il racontera dans les forêts de Sibérie) l’escalade des cathédrales de pierre…
🥱🥱je le trouve tellement moralisateur C’est bien écris, quelques belles réflexions mais sinon je trouve ça assez prétentieux, il crois détenir toute la vérité et les seules bonnes façon de faire. Les belles descriptions et les réflexions intéressantes sont, pour moi, totalement gâchées par ce ton.. dommage
Pour être un vrai voyageur et mériter ce titre il faudrait gravir des cathédrales, dormir dans des hamacs à 30m de haut et surtout ne pas aller visiter les villes et rester dans la nature vierge. Ok mec Première lecture de cet auteur mais ça me donne pas du tout envie.
No he arribat a acabar-me el llibre. L'estava allargant perquè tampoc és que sigui dolent, algunes reflexions estan bé i es llegeix prou ràpid. No m'estava interessant en especial i al cap de les pàgines queda clar que és un home parlant d'homes i fent referència a obres escrites per homes. Hi ha un capítol dedicat a com el món és masclista vagis on vagis (mira, com a mínim) però no ha estat suficient per fer-me quedar.
Petit livre où Sylvain Tesson nous fait part de quelques reflexions sur le voyage. On finit avec l'envie galoper à travers les steppes mongoles, rencontrer les habitants du lac Baïkal et grimper sur les cathédrales parisiennes. Une jolie lecture pour d'évader mais d'après moi pas le meilleur de cet auteur.
Un peu trop philosophie de café à mon goût. Le chapitre 8 aborde un point interessant mais retombe vite dans des banalités. Non pas que je ne partage pas beaucoup de ses points de vue, j'aurai aimé une exploration plus aventureuse de ses opinions, ou alors un plus large appuit sur ses expériences de wanderer comme il aime s'appeler. Il reste un bon ecrivain et un explorateur à admirer.
Ho smesso di leggerlo, stancato dalla noia, dalla logorroicità, dal narcisimo, di questo testo senza capo nè coda.
Per fare un esempio, il maggior problema dell'autore sembra essere quello di vincere la noia del viaggio (sic). A questo scopo, la geografia risulterebbe più utile della poesia e della preghiera (sic sic). Che interesse può avere per noi questa opinione? Mah.
Un regal, une ballade a travers les clochers, les montagnes et surtout un infini plaisir de partager la pensée de Sylvain Tesson. Tellement de belle reflections, d'allegories et de métaphores. J'ai particulièrement aimé le passage sur le role des femmes a travers les époques, c'est très encourageant de lire le point de vue d'un homme.