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La Crécerelle
La Crécerelle a le goût du sang. Mais qui sait pourquoi elle tue ? Pour l’argent, pour le plaisir, ou bien pour servir les puissances de l’outre-monde ?
Femme du Sud dans les terres du Nord, experte des arts magiques dans une contrée qui les méprise, la Crécerelle parcourt les cités-États du désert, semant violence et mort sur son passage. Une question demeure… combien de temps encore pourra-t-elle supporter cette vie d’atrocités ?
C’est justement en cherchant à se libérer de l’entité maléfique qui contrôle sa vie, qu’elle va déclencher une série d’événements d’ampleur cataclysmique. Une spirale infernale dont, cette fois, elle ne pourra pas se sortir seule.
La Crécerelle est un premier roman détonnant, à l’héroïne exceptionnelle et à la mécanique implacable, qui renverse les clichés du genre en proposant un mélange inventif d’action, de mystère et d’horreur.
Femme du Sud dans les terres du Nord, experte des arts magiques dans une contrée qui les méprise, la Crécerelle parcourt les cités-États du désert, semant violence et mort sur son passage. Une question demeure… combien de temps encore pourra-t-elle supporter cette vie d’atrocités ?
C’est justement en cherchant à se libérer de l’entité maléfique qui contrôle sa vie, qu’elle va déclencher une série d’événements d’ampleur cataclysmique. Une spirale infernale dont, cette fois, elle ne pourra pas se sortir seule.
La Crécerelle est un premier roman détonnant, à l’héroïne exceptionnelle et à la mécanique implacable, qui renverse les clichés du genre en proposant un mélange inventif d’action, de mystère et d’horreur.
- GenresFantasy
304 pages, Paperback
Published February 15, 2018
2 people are currently reading
89 people want to read
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Community Reviews
Displaying 1 - 9 of 9 reviews
April 15, 2018
Quand on lit beaucoup de fantasy, il arrive un moment où tout finit par se ressembler, il devient difficile de trouver la perle rare qui fera vibrer votre petit cœur de lectrice. Et de la fantasy, j’en ai lu, beaucoup. J’en lis encore d’ailleurs, et quand on me parle de renouveau, je suis naïve, j’y crois. C’est dans ce cadre-là que je me suis intéressée à La Crécerelle, de Patrick Moran, alléchée par des critiques dithyrambiques sur les réseaux sociaux. Quand Babelio l’a récemment proposé en Masse Critique, je n’ai pas résisté à l’envie de le découvrir. Bon, la note parle d’elle-même, je suis complètement passée à côté.
La Crécerelle est une jeune femme qui a pactisé avec une entité maléfique. Elle est désormais liée à cette créature, qui l’oblige à lui apporter son quota de sang et de mort, et bien évidemment, elle va chercher à s’en débarrasser. Jusque-là, c’est plutôt alléchant, d’autant plus que le quatrième de couverture annonce d’emblée la couleur : en tentant de se libérer, la Crécerelle va déclencher une série d’événements d’ampleur cataclysmique. J’ai trouvé le personnage assez intéressant. Elle est précédée par une légende, celle d’être une femme aimant tuer et le goût du sang, mais elle s’avère assez différente de ce portrait. Elle ne fait pas dans la dentelle, c’est certain, mais tous ces meurtres commencent à lui peser, et d’une certaine manière, elle aimerait trouver l’absolution.
Malheureusement, et c’est là que cela commence à se gâter, je n'ai pas vraiment ressenti d'empathie pour elle, pas le plus petit début de sentiment. L’univers lui-même m’a laissée de glace pendant plus de la moitié du livre, on passe d’un endroit à un autre, tous plus glauques les uns que les autres, et même si on sent bien que l’auteur a fait des efforts pour leur donner une âme, une organisation, une société, je ne me suis pas sentie concernée. J'ai lu pas mal de chroniques qui parlent de références à H.P. Lovecraft ou Clark Ashton Smith, mais en ce qui me concerne, je suis vraiment passée à côté. Peut-être aussi à cause de la plume de l'auteur qui manque de fluidité à mon goût. Au final, j’ai trouvé cette lecture lourde, laborieuse, je n’ai pas réussi à m'immerger dans le récit, trop occupée à essayer de comprendre ce qu'il avait en tête.
J’attendais certes de l’originalité, mais j’ai trouvé cette histoire inutilement compliquée et confuse, comme si l’auteur faisait dans la surenchère et j'ai dû me forcer à la terminer. Avec une intrigue somme toute assez classique, un style et un univers qui ne m’apparaissent clairement pas faits pour moi et deux héroïnes qui auraient pu être attachantes mais auxquelles il manque un petit supplément d’âme, ce roman ne m'apparaît au final que comme une grosse déception. Dommage...
La Crécerelle est une jeune femme qui a pactisé avec une entité maléfique. Elle est désormais liée à cette créature, qui l’oblige à lui apporter son quota de sang et de mort, et bien évidemment, elle va chercher à s’en débarrasser. Jusque-là, c’est plutôt alléchant, d’autant plus que le quatrième de couverture annonce d’emblée la couleur : en tentant de se libérer, la Crécerelle va déclencher une série d’événements d’ampleur cataclysmique. J’ai trouvé le personnage assez intéressant. Elle est précédée par une légende, celle d’être une femme aimant tuer et le goût du sang, mais elle s’avère assez différente de ce portrait. Elle ne fait pas dans la dentelle, c’est certain, mais tous ces meurtres commencent à lui peser, et d’une certaine manière, elle aimerait trouver l’absolution.
Malheureusement, et c’est là que cela commence à se gâter, je n'ai pas vraiment ressenti d'empathie pour elle, pas le plus petit début de sentiment. L’univers lui-même m’a laissée de glace pendant plus de la moitié du livre, on passe d’un endroit à un autre, tous plus glauques les uns que les autres, et même si on sent bien que l’auteur a fait des efforts pour leur donner une âme, une organisation, une société, je ne me suis pas sentie concernée. J'ai lu pas mal de chroniques qui parlent de références à H.P. Lovecraft ou Clark Ashton Smith, mais en ce qui me concerne, je suis vraiment passée à côté. Peut-être aussi à cause de la plume de l'auteur qui manque de fluidité à mon goût. Au final, j’ai trouvé cette lecture lourde, laborieuse, je n’ai pas réussi à m'immerger dans le récit, trop occupée à essayer de comprendre ce qu'il avait en tête.
J’attendais certes de l’originalité, mais j’ai trouvé cette histoire inutilement compliquée et confuse, comme si l’auteur faisait dans la surenchère et j'ai dû me forcer à la terminer. Avec une intrigue somme toute assez classique, un style et un univers qui ne m’apparaissent clairement pas faits pour moi et deux héroïnes qui auraient pu être attachantes mais auxquelles il manque un petit supplément d’âme, ce roman ne m'apparaît au final que comme une grosse déception. Dommage...
October 24, 2018
Meh, j'avais de grands espoirs en commençant et durant les 50 premières pages j'adorais. Puis j'ai commencé à m'ennuyer, il y a eu des remarques grossophobe, une scène de sexe ultra nulle à la fin.... je me suis forcée à finir car j'aimais plutôt bien le duo de jeunes femmes. Mais là fin est un peu bof
August 8, 2022
« La mort, dit-il, parce que vous êtes prisonnière, et que vous avez créé votre propre prison en cherchant à vous en libérer. C'est la pire sorte de prison.»
La Crécerelle est de ce genre de bouquin où on voudrait retenir chaque phrase tant elles sont pertinentes. Patrick Moran nous offre un récit tout à fait particulier auquel je ne m'attendais pas et qui a su me convaincre dès les premières pages.
j'ai adoré les réflexions sociologiques et philosophiques qui rythment cette histoire singulière. elles donnaient une dimension hyper intéressante à cette légende dont on ne peut attester la véracité.
notre protagoniste, d'une intelligence incroyable, est malgré ses actions, plutôt attachante. on veut qu'elle réussisse, on veut qu'elle survive et qu'elle se libère de sa prison. j'ai un peu moins aimé sa compagne de route, je l'ai trouvé plutôt antipathique, trop moralisatrice pour souvent pas grand chose et qui semblait ne pas vouloir voir plus loin que le bout de son nez (bien que cela change vers la fin).
la construction du récit n'est pas ce à quoi je suis habituée mais cela m'a plus charmé qu'autre chose, et est en accord avec l'histoire.
j'ai cru comprendre qu'il y avait une suite, je la lirais avec plaisir rien que pour retrouver la plume de l'auteur et la complexité de la Crécerelle.
👀
La Crécerelle est de ce genre de bouquin où on voudrait retenir chaque phrase tant elles sont pertinentes. Patrick Moran nous offre un récit tout à fait particulier auquel je ne m'attendais pas et qui a su me convaincre dès les premières pages.
j'ai adoré les réflexions sociologiques et philosophiques qui rythment cette histoire singulière. elles donnaient une dimension hyper intéressante à cette légende dont on ne peut attester la véracité.
notre protagoniste, d'une intelligence incroyable, est malgré ses actions, plutôt attachante. on veut qu'elle réussisse, on veut qu'elle survive et qu'elle se libère de sa prison. j'ai un peu moins aimé sa compagne de route, je l'ai trouvé plutôt antipathique, trop moralisatrice pour souvent pas grand chose et qui semblait ne pas vouloir voir plus loin que le bout de son nez (bien que cela change vers la fin).
la construction du récit n'est pas ce à quoi je suis habituée mais cela m'a plus charmé qu'autre chose, et est en accord avec l'histoire.
j'ai cru comprendre qu'il y avait une suite, je la lirais avec plaisir rien que pour retrouver la plume de l'auteur et la complexité de la Crécerelle.
👀
April 8, 2021
Un superbe roman avec des personnages intéressants et un système de magie et de pensée passionnant.
June 24, 2019
La couverture est purement sublime. Il est indispensable de l'admirer encore un peu, avant de se lancer dans une review.
Il y a combien de chance pour que je tombe amoureuse de La Crécerelle, si ce roman est un jour adapté au cinéma? (La réponse est : très élevée)
"Rester à ses côtés, c'est chercher la mort."
C'est très technique dès le début et j'ai eu besoin d'une bonne quarantaine de pages, afin de me familiariser avec le monde et les personnages de ce livre. C'était très bien écrit, peut-être un peu trop.
Dès que je me suis fais une place dans le livre, je me suis complètement laissée prendre au suspense et à l'histoire. Le duo que nous offre ce livre est parfait. La relation entre les personnages est vraiment intéressante. Elles ont besoin l'une de l'autre et se complètent parfaitement, de part leur caractère et leurs aspirations qui sont dans une opposition totale.
Je ne peux pas en parler sans spoiler donc je ne vais pas le faire, évidemment. En tout cas, leur évolution a su me marquer.
J'ai trouvé le roman dynamique sans être précipité. Calme, à juste dose.
Une petite parenthèse : ce roman me fait légèrement penser à ceux de Joseph Delaney. C'est différent mais je peux facilement imaginer un crossover. Je vois très bien Tom et Alice débarquer dans le roman pour les aider à vaincre l'entité et reconnaître un peu Grimalkin dans la Crécerelle.
Vous savez quoi? Il n'y a pas d'hétéronormalisation. Pas du tout, même. Et c'est toujours une bonne chose. Et c'est un livre français : un bon livre français, qui plus est. Donnez lui une chance.
"Pendant toute ma vie, mes éducateurs ont pris soin de s'assurer que je n'acquérais aucune compétence utile pour affronter le monde extérieur. Tout ce que je sais, c'est m'occuper de livres et de sourire à mon mari. Je reste avec la Crécerelle parce qu'avec elle, au moins, je suis libre. Je sais bien quel genre de sort m'attendrait si je n'avais pas sa protection."
Il y a combien de chance pour que je tombe amoureuse de La Crécerelle, si ce roman est un jour adapté au cinéma? (La réponse est : très élevée)
"Rester à ses côtés, c'est chercher la mort."
C'est très technique dès le début et j'ai eu besoin d'une bonne quarantaine de pages, afin de me familiariser avec le monde et les personnages de ce livre. C'était très bien écrit, peut-être un peu trop.
Dès que je me suis fais une place dans le livre, je me suis complètement laissée prendre au suspense et à l'histoire. Le duo que nous offre ce livre est parfait. La relation entre les personnages est vraiment intéressante. Elles ont besoin l'une de l'autre et se complètent parfaitement, de part leur caractère et leurs aspirations qui sont dans une opposition totale.
J'ai trouvé le roman dynamique sans être précipité. Calme, à juste dose.
Une petite parenthèse : ce roman me fait légèrement penser à ceux de Joseph Delaney. C'est différent mais je peux facilement imaginer un crossover. Je vois très bien Tom et Alice débarquer dans le roman pour les aider à vaincre l'entité et reconnaître un peu Grimalkin dans la Crécerelle.
Vous savez quoi? Il n'y a pas d'hétéronormalisation. Pas du tout, même. Et c'est toujours une bonne chose. Et c'est un livre français : un bon livre français, qui plus est. Donnez lui une chance.
"Pendant toute ma vie, mes éducateurs ont pris soin de s'assurer que je n'acquérais aucune compétence utile pour affronter le monde extérieur. Tout ce que je sais, c'est m'occuper de livres et de sourire à mon mari. Je reste avec la Crécerelle parce qu'avec elle, au moins, je suis libre. Je sais bien quel genre de sort m'attendrait si je n'avais pas sa protection."
September 3, 2025
3,5
Une lecture sympathique, qui d'ailleurs m'a fait commencer le tome 2. Mes excuses qui je mélange les deux livres, vu que je les ai lu dans la foulée.
L'univers est intéressant, mais on a parfois l'impression d'un balade touristique sans fin. J'apprécie les petits encadrés de World-building au début des chapitres. Cependant certains n'étaient pas nécessaires, car relevant du guide touristique, ou de la philo alambiquée. Le tome 2 s'en est débarrassé - un peu trop pour moi.
J'ai apprécie l'aspect queer de ce monde, dans lequel certains peuples pratiquent des mariages polyamoureux, les "arrangements matrimoniaux".
La relation entre la protagoniste et Mémoire : parlons-en. Elle est intrigante, mais les contradictions internes de la Crécerelle ont fait que j'avais parfois du mal à la situer. Elle hésite sans cesse entre cruauté froide et remords, d'une façon qui parfois n'est pas très logique.
Le méchant, ce monstre infernal, m'a bien intéressée.
Enfin, il y a une scène que je n'ai pas du tout comprise : celle où la Crécerelle
Malgré ces critiques, j'ai passé une assez bon moment de lecture, d'où mon démarrage du Tome 2. Ce n'est pas le livre de l'année mais il reste sympathique grâce à un rythme enlevée et un style fluide (à part quelques termes rarissimes qui n'avaient pas toujours leur place).
Une lecture sympathique, qui d'ailleurs m'a fait commencer le tome 2. Mes excuses qui je mélange les deux livres, vu que je les ai lu dans la foulée.
L'univers est intéressant, mais on a parfois l'impression d'un balade touristique sans fin. J'apprécie les petits encadrés de World-building au début des chapitres. Cependant certains n'étaient pas nécessaires, car relevant du guide touristique, ou de la philo alambiquée. Le tome 2 s'en est débarrassé - un peu trop pour moi.
J'ai apprécie l'aspect queer de ce monde, dans lequel certains peuples pratiquent des mariages polyamoureux, les "arrangements matrimoniaux".
La relation entre la protagoniste et Mémoire : parlons-en. Elle est intrigante, mais les contradictions internes de la Crécerelle ont fait que j'avais parfois du mal à la situer. Elle hésite sans cesse entre cruauté froide et remords, d'une façon qui parfois n'est pas très logique.
Le méchant, ce monstre infernal, m'a bien intéressée.
Enfin, il y a une scène que je n'ai pas du tout comprise : celle où la Crécerelle
Malgré ces critiques, j'ai passé une assez bon moment de lecture, d'où mon démarrage du Tome 2. Ce n'est pas le livre de l'année mais il reste sympathique grâce à un rythme enlevée et un style fluide (à part quelques termes rarissimes qui n'avaient pas toujours leur place).
August 7, 2022
"parce que je préfère être vivante que morte. parce que j'évalue la vie des autres à moins que la mienne. alors si des gens doivent encore mourir avant que je trouve la solution, c'est tant pis pour eux, et tant mieux pour moi."
🦅🫀⏳🩸👁
serait-ce un personnage féminin morally grey dans la fantasy française??🤯
ce n'est pas une lecture fantasy classique, mais j'ai adoré les réflexions philosophiques qui m'ont retourné le cerveau derrière l'histoire de la crécerelle, un personnage perturbant à la limite de l'humanité que j'ai adoré, et qui évolue dans des mondes parallèles complexes.
la plume est très belle, et s'il faut s'accrocher pour tout comprendre (je parle pour mon cerveau qui a la phobie des sciences🤭), le voyage (je devrais dire migration) en vaut définivement la peine !!
🦅🫀⏳🩸👁
serait-ce un personnage féminin morally grey dans la fantasy française??🤯
ce n'est pas une lecture fantasy classique, mais j'ai adoré les réflexions philosophiques qui m'ont retourné le cerveau derrière l'histoire de la crécerelle, un personnage perturbant à la limite de l'humanité que j'ai adoré, et qui évolue dans des mondes parallèles complexes.
la plume est très belle, et s'il faut s'accrocher pour tout comprendre (je parle pour mon cerveau qui a la phobie des sciences🤭), le voyage (je devrais dire migration) en vaut définivement la peine !!
dnf
July 24, 2022dnf page 60
March 30, 2018
Avec La Crécerelle, Patrick Moran construit un récit très proche des pulps (Clark Ashton Smith, Robert E. Howard) et de Michael Moorcock, avec son ambiance sombre et violente dans un désert et des cités orientaux, et des étranges marais.
Le personnage de la Crécerelle possède une grande part d'ambiguïté, ce qui la rend très intéressante.
https://leschroniquesduchroniqueur.wo...
Le personnage de la Crécerelle possède une grande part d'ambiguïté, ce qui la rend très intéressante.
https://leschroniquesduchroniqueur.wo...
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