Une île. Dix clans. Tous les dix ans, une compétition détermine quel clan va dominer l'île pour la décennie à venir. Les perdants subiront la tradition du « banquet » : une journée d'orgie où les vainqueurs peuvent réduire en esclavage, tuer, violer, et même dévorer leurs adversaires. Il y a dix ans, Faolan, fils du chef de clan déchu, a assisté au massacre de sa famille. Sauvé par le fils du chef victorieux, Torok, il est depuis lors son esclave et doit subir ses fantaisies perverses. Sa seule perspective d'avenir est de participer à la compétition de « l'homme-oiseau », afin de renverser l'équilibre des pouvoirs en place et de se venger. Qui du maître ou de l’esclave va remporter la bataille ? Quel enjeu pour les habitants de l’île ? Quel est le prix à payer pour la victoire ? Le roman le plus fort et le plus brutal d’Aurélie Wellenstein à ce jour.
Un roman dont le pitch peut sembler peu original, mais qui prend un ton singulier quand on plonge dans l'ambiance totalement glauque et gore que nous propose l'autrice, avec une torture psychologique constante (parfois manquant de subtilité mais toujours très efficace, alors peu importe) et des scènes de violence avec une description telle que l'on a l'impression de vivre ces horreurs au côté des personnages. C'est un genre en soit, il faut aimer mais ça a très bien fonctionné avec moi et c'était une lecture très intéressante. Un peu déçue par la fin en revanche, que j'aurais aimé différente et que j'ai trouvé trop abrupte.
Mon troisième roman d'Aurélie Wellenstein et celui que j'ai le moins aimé. Malgré un très bon début, avec une violence et une cruauté assumées, et un attachement au personnage principal, la suite de l'histoire avait trop le goût d' Hunger Games pour moi ; c'était pas mauvais mais ça reste dommage.
Malgré quelques longueurs ce livre est géniale, du début à la fin, j’ai adoré le personnage de Faolan. La trame de l’histoire donc l’intrigue est tellement intéressante que je n’ai pas pu m’arrêter de lire une seule fois. De plus, les derniers chapitres sont selon moi ce qu’il y’a de mieux dans ce roman🙌🏼🤍
PS : la couverture correspond parfaitement au livre, en plus elle est super belle.
Tous les dix ans, les dix clans d'une île se combattent lors d'une compétition aux multiples épreuves pour déterminer le chef suprême qui régnera sur l'ensemble des clans. Mais les perdants sont donnés en pâture aux vainqueurs qui organisent " Le Banquet ", une journée où les gagnants ont le droit de faire subir les pires ignominies aux perdants : les torturer, les violer, les tuer et même les dévorer.
Il y a dix ans, Faolan a assisté au massacre de sa famille, il a été épargné par Torok pour le réduire à l'esclavage et en faire son jouet. Malgré les sévices subis depuis dix pénibles années, Faolan n'a qu'un seul but, participer aux épreuves, remporter la victoire et se venger ! Toutefois, tous nos actes ont des conséquences, et Faolan le découvrira bien assez tôt ...
Mon avis : c'est un coup de cœur ❤️ J'ai tellement adoré ce roman, tout est là pour nous faire passer un excellent moment ! Nous sommes dans de la dark Fantasy, j'apprécie de plus en plus ce style. L'ambiance est sombre, très violente, les sujets abordés sont durs comme le viol et le cannibalisme. L'auteure n'y va pas de mainmorte pour nous détailler des scènes très sanguinolentes.
C'est un véritable page turner , quand on le commence il est très difficile de s'arrêter, cette lecture est addictive, c'est rythmé et il y a de l'action tout au long du livre, on ne s'ennuie pas du tout. L'écriture cinématographique rend les descriptions tellement réelles, on peut presque sentir, toucher et ressentir l'histoire.
C'est un récit psychologique, nous rentrons dans la tête du personnage principal, on ressent ses cassures physiques et morales mais aussi sa détermination de vengeance, son courage et sa combativité face aux tortures de Torok. Une seule envie le réconfortait et lui apporter notre soutien. À l'opposé, j'ai détesté Torok, c'est un être pervers, méchant, sombre et sans cœur, c'est horrible la perversité qu'il a à faire souffrir Faolan de quelque façon que ce soit.
En conclusion : une excellente lecture addictive, je suis tombé sous le charme de la plume si sombre de cette auteure. Si vous aimez l'univers de la dark Fantasy, les thèmes comme la vengeance et le dépassement de soi et que vous n'avez pas peur des scènes gores et violentes, je vous le recommande à 3000% !!
Premier roman que je lis de cette autrice et c’est une déception. Je savais que je m’engageais dans du sale, et il est vrai qu’elle n’y va pas avec le dos de la cuillère morte. Après, ça m’allait, on approche de Samhain et j’aime les lectures dans ce style à cette époque de l’année. Mais c’est là toute la subtilité du grimdark et de la dark fantasy : il faut trouver l’équilibre entre l’atmosphère angoissante, sombre et violente et la surenchère de gore au point de dénaturer l’univers et l’histoire. Ici, on tombe presque dans la seconde catégorie.
L’intrigue est somme toute assez classique, avec une trope de type quête et des épreuves à traverser. Mais alors qu’on devrait avoir de vraies tensions et enjeux, tout se résout trop vite, et les paragraphes de trois lignes où le héros a des choses qui lui explose dans le corps ne suffisent pas à sauver le tout. J’aurais aimé que ce soit plus creusé, plus « intelligent » aussi. J’ai trouvé beaucoup de facilités dans les rebondissements et un manque de caractérisation des personnages qui rend la lecture franchement ennuyante. C’est bien beau de me répéter toutes les dix pages que Faolan a des traumas, encore faudrait-il arrêter de le décrire pour commencer à nous le faire vivre à travers lui…
Pour ne rien arranger, le style n’est franchement pas exceptionnel. Des lourdeurs, des redondances, un manque de maîtrise flagrant sur les dialogues et sur les discours internes qui n’ont aucun corps. Même les descriptions manquent d’un quelque chose pour rendre l’immersion réussie. Les personnages sont assez superficiels, certaines sous-intrigues incompréhensibles tant elles sont rapides et sorties de nulle part, et la résolution pas vraiment satisfaisante. Je me suis ennuyée sur le dernier quart et ça c’est quand même un très mauvais signe.
Bref, j’en retenterai peut-être d’autres d’Aurélie Wellenstein, parce que j’ai envie de croire aux autrices françaises de dark fantasy, mais ce ne sera clairement pas tout de suite.
C'est glauque, c'est hard-cor et ça se lit tout seul!! Tout est efficace avec Le Dieu Oiseau : L'histoire, simple et claire. Le style, direct et sombre. Les personnages, très lisibles mais sans tomber dans la caricature.
Et oui, Aurélie Wellenstein, c'était en effet une lecture "sympa" ! :p Pas comme dans amusante ou légère mais comme dans plaisante et addictive! Vivement le prochain salon du livre, pour vous reprendre un autre livre, aussi "sympa" que celui-ci ;) .
Une lecture divertissante, avec de bons passages page turner, mais sans plus. Une plume vraiment trop monotone et saccadée à laquelle je n’ai pas adhéré.
Je vous retrouve ce soir pour parler du livre Le Dieu oiseau, d’Aurélie Wellenstein. Ce livre est un one-shot et je l’ai dévoré/adoré.
J’ai découvert Aurélie Wellenstein grâce à Le Désert des couleurs, j’en suis tombée amoureuse, j’ai eu la chance de rencontrer l’autrice à Trolls et Légendes 2022, et mon amour pour son écriture s’est confirmé avec L’Épée, la famine et la peste.
Sans surprise, la plume de l’autrice est aussi incroyable que d’habitude dans ce livre. Ce livre est d’une fluidité… Et le livre est un vrai page turner ! Je l’ai lu très rapidement et j’ai eu du mal à m’arrêter (rip mes heures de sommeil).
J’ai beaucoup aimé cette histoire, qui est par moment très sombre. Par certains aspects, j’ai eu des petites vibes à la Hunger Games (en mode compétition mortelle où tout est permis et où seul le dernier survivant gagnera). Mais en version plutôt fantasy et onirique. En effet, comme souvent avec l’autrice, on ne sait pas toujours délivrer le vrai du faux, ce qui se passe réellement ou nom, ce que les personnages imaginent ou vivent pour de vrai.
Comme je l’ai dit, l’univers est aussi très sombre. D’ailleurs, certains auront peut-être besoin que TW (viol, violence, meurtre, cruauté, etc.). Pour moi, tout ça participe à l’ambiance du roman et l’ensemble est très cohérent.
Les personnages sont aussi tous très intéressants et uniques dans leur genre. J’aime retrouver ce genre de personnages, différents mais tellement humains de par les épreuves qu’ils/elles subissent.
Comme après chaque lecture d’un roman d’Aurélie Wellenstein, il m’en tarde d’en découvrir d’autres. Qui sait, le suivant sera peut-être Mers mortes ou Yardam.
Comme les quelques derniers livres achetés, j'ai dévoré le Dieu Oiseau d'Aurelie Wellenstein. On peut dire que j'ai de la chance avec mes lectures en ce moment... Quand un bouquin m'embarque à ce point, c'est que l'auteur a réussi son coup. J'ai adhéré à tout : à la plume que j'ai trouvé talentueuse et belle, sans chichis, et même parfois envoûtante. Aux personnages, tous bien campés, même les plus insignifiants. À l'histoire de cette île, de ses clans, de ses rites brutaux. Même à la violence omniprésente.
Le Dieu Oiseau est une longue descente aux enfers aux côtés de Faolan, esclave du clan du Bras de Fer qui a perdu les siens dix ans auparavant lors de la quête de l'œuf d'or. Depuis que le champion a été sacré, la suprématie des barbares s'est étendue sur l' île. Faolan sert la famille des vainqueurs et survit depuis cette époque. Mais une nouvelle quête se profile et, avec elle, la possibilité de voir régner un nouveau clan.
Tiraillé entre son désir de vengeance et de justice, sa peur et son haine pour son tortionnaire, Faolan doit participer à la quête. Même s'il n'est pas prêt.
Rien ne lui sera épargné (ni à toi, lecteur) et l'auteur en fait un personnage martyrisé, à la fois fragile et fort car il est capable de puiser loin au fond de lui les ressources nécessaires à sa survie. Aurélie Wellenstein ne cède pas à la facilité. Les surprises se succèdent. Les sévices et les actes cruels aussi. Âmes sensibles s'abstenir. L'absence de manichéisme, la subtilité de la psychologie des personnages confrontés aux pires extrémités, le contexte sauvage, les implications de la fameuse quête, le propos écologique sous-jacent sur la limitation des ressources, tout cela apporte une dimension originale et captivante à ce récit inattendu.
De plus, je trouve que le style de l'auteur se prête bien aux nombreuses péripéties vécues par le héro. On tourne les pages à toute allure. On dévore cette aventure sans temps mort truffée de réflexions sur la résilience, les traumatismes qui vous détruisent et la volonté nécessaire pour tenir la tête hors de l'eau.
Faolan est un anti-héro qu'on peut mépriser voire détester. Pour ma part, je l'ai trouvé cohérent par rapport aux évènements. Il fait preuve de ruse en bravant les obstacles actuels. Il réapprend des choses au contact des autres, se confronte à ses souvenirs, aux démons du passé, et ça l'aide à avancer et à réussir là où d'autres échouent. Au risque de frôler la folie.
C'est l'histoire d'une vengeance longtemps ourdie, de deux hommes qui s'opposent jusqu'à la mort, d'une île condamnée, d'hommes et de femmes pris entre la violence d'un clan barbare qui les opprime et les affame et le manque de ressources de leurs terres agonisantes qui les condamne à disparaître. Un conte cruel plus profond qu'il n'y paraît.
Je pense poursuivre avec Le Roi des Fauves très prochainement.
Un petit bijou et français en plus ! On suit l’histoire de Faolan, esclave du fils du chef du clan du Bras de Fer depuis 10 ans et qui tient enfin son opportunité de vengeance ! Le récit est dur, la violence omniprésente sans tomber dans le gore, la psychologie de Faolan parfaitement maîtrisée et loin des clichés.
Si j’aime énormément les livres d’Aurélie Wellenstein, force est de constater qu’ils ne respirent jamais beaucoup la bonne humeur et la joie. Mais avec ce titre, on atteint quand même un certain niveau bien profond dans le désespoir et le glauque, à tel point qu’il me parait indispensable de dire que si vous êtes touchés par les sujets traitant du viol, de l’esclavagisme ou du cannibalisme, il vaut mieux passer votre chemin.
J’ai un étrange rapport aux personnages des livres qu’elle écrit parce que je finit toujours par m’attacher à eux alors qu’ils sont détestables. Ici on suit Faolan qui est l’esclave de Torko. Pour échapper à une mort certaine, il s’entraine pour participer à la grande compétition qui a lieu sur son île tous les dix ans et au bout de laquelle le clan vainqueur détient tous les pouvoirs sur les autres. Evidemment on ne va pas s’arrêter aux sélections et on ira jusqu’à la compétition et sa conclusion mais au delà de l’intrigue en elle-même (il y a une grosse inspiration de mythologie aztèque que j’ai beaucoup aimée), c’est surtout sur mon rapport avec le personnage principal que j’ai trouvé cette lecture intéressante.
Faolan est un personnage très intéressant dans son rapport à la violence et son envie absolue de réussir même s’il perd de vue ses motivations en cours de route. On a envie de compatir avec lui mais il s’enfonce au fur et à mesure du récit et on ne peut pas tout lui pardonner malgré les horreurs qu’il a vécues. Ca permet des questionnements assez profonds sur jusqu’où on peut aller pour obtenir quelque chose et est ce que c’est toujours valable de vouloir l’obtenir si en route on en perd le pourquoi on voulait l’obtenir.
Ce livre ne sera pas mon préféré de l’autrice parce que toute cette débauche de violence était quand même assez dérangeante et que la relation entre Faolan et Torko est plus que toxique, mais je l’ai beaucoup aimé parce qu’il est passionnant et qu’il ouvre des pistes de réflexion vraiment intéressantes. A chacun d’en tirer ce qu’il veut.
3,5 Une bonne lecture même si je ne rejoins pas entièrement tous les avis élogieux qui m'avaient donné envie de lire ce roman. Je n'ai pas pour autant été déçue, c'est simplement différent de ce à quoi je m'attendais, en grande partie car la trame narrative ne suit pas la partie du rituel que je pensais voir couverte. J'ai lu/vu plusieurs avis mentionnant que ce ne devrait pas être classé en tant que roman Young Adult, et pour cela je ne suis pas d'accord, certes c'est très sanglant et horrifique, mais la quête, les relations entre les personnages, leur psychologie, est clairement dans la lignée des dystopies YA traditionnelles. Durant ma lecture je n'ai pu m'empecher de comparer ça à Hunger Games à plusieurs reprises, particulièrement au deuxième tome. C'est d'ailleurs cette partie du roman qui ne m'a pas séduite, je m'attendais à quelque chose de plus mature peut être, Faolan n'est pas un personnage que j'ai spécialement apprécié. En revanche, les gros points positifs de ce roman sont pour moi l'écriture de l'autrice, fluide et poétique pour décrire pourtant tant d'horreurs, et sa maîtrise d'un univers si sombre.
Aurélie Wellenstein nous embarque dans une sorte d'Hunger games version "aztèque" à base d'anthropophagie et de meurtres bien sanglants, sans oublier l'ensemble des violences annexes. Il faut avoir le cœur bien accroché pour lire certains passages éprouvants qui m'on profondément marqués. Faisant à la fois appel à un imaginaire d'Amérique latine précolombienne et à des références mythologiques grecques (selon ce que j'ai aperçu), le texte se démarque par une grande originalité dans son traitement de la cruauté et des traumatismes qui y sont associés. En bref, un texte superbement écrit sur la violence et la cruauté des hommes (avec un petit "h" surtout ici) qui ne peut laisser le lecteur indifférent.
J'aime le fait que ce soit un one shot et l'écriture est bonne, mais l'enchaînement d'actions et la façon d'écrire font que je n'ai pas spécialement de sentiments pour les persos, donc le tout est meh, mais facile à lire (très gore par moments, attention les triggers warnings
Que dire de ce livre... Je l'avais acheté en 2019 car la quatrième de couverture m'avait beaucoup emballée mais alors quelle déception... Ce livre est plat de chez plat. L'intrigue aurait pu être intéressante mais j'ai l'impression que ce livre n'a aucune âme. Les personnages sont vides ? Ils ne sont même pas intéressants, ils n'ont aucun développement. L'univers est vite balayé et on a pas grand chose à se mettre sous la dent. Et puis les événements s'enchainent à une vitesse ! On a même pas le temps de process ce qu'il vient de se passer que c'est déjà résolu. Tout est trop facile pour le personnage principal que ça en devient vraiment ridicule. Un esclave qui s'est fait battre et maltraité toute sa vie, qui n'a jamais mangé à sa faim, n'a jamais eu d'entraînement physique à quoi que ce soit se retrouve d'un seul coup avec une force incroyable et des capacités sorties de nulle part. J'avais qu'une hâte, finir ce livre car je n'aime pas DNF. Je ne sais pas si je lirai un autre livre de cette autrice...
J'avoue que je ne me serais pas forcément tournée vers ce livre s'il n'avait pas fait parti des finalistes pour le Prix littéraire de l'imaginaire 2019 organisé par Booktubers App. Mais il faut dire que ce fut une bonne lecture, montrant que ce type de prix permet de faire de jolies découvertes vers lesquelles on ne se serait peut-être jamais tourné.
On entre ainsi dans l'histoire de Faolan, jeune esclave du fils du chef du village du Bras de fer, clan vainqueur de la compétition ayant lieu tous les dix ans et ayant pour conclusion le banquet où le clan perdant se voit dévoré de manière bestiale et sauvage. Faolan est un rescapé du dernier clan perdant, et nous arrivons quelques semaines seulement avant la prochaine compétition.
On est vite pris dans l'histoire, on est curieux d'en apprendre plus sur cette macabre tradition et la compétition qui la précède. Faolan échappe plusieurs fois de la justesse à la mort dès le début, et bien qu'on se doute qu'il ne mourra pas dans les premières pages du roman, on ne peut que être intrigué par la manière dont il pourra bien se sortir de ces situations. Le principe n'est pas sans rappeler les Hunger Games quand on survole en quoi consiste la compétition, mais l'autrice s'en détache et y apporte sa propre intrigue et sa propre histoire.
Tout le long, on a ainsi de l'action, du fait de cette compétition sauvage, mais on a aussi toute une dimension psychologique autour du personnage de Faolan. Il y a en effet tout un aspect sur la psychologie du personnage, sur le désir de vengeance, la culpabilité, et comment faire la balance entre ces sentiments, et à quels points ils peuvent être destructeurs. C'est quelque chose que l'on va voir se développer tout le long du roman, permettant de suivre l'évolution morale et psychologique du personnage vis-à-vis du contexte des événements.
La violence est plutôt présente dans ce bouquin, et il y a des passages où le sang coule à flots. Cela ne m'a personnellement pas dérangée, étant une adepte des romans d'horreur, et ce même quand il y a du sang et autre, mais il est vrai qu'il peut mettre mal à l'aise certains lecteurs qui n'apprécieraient pas ce type de scène.
J'ai plutôt bien apprécié les personnages, malgré par exemple l'envie de vengeance de Faolan. D'un côté, on comprend ce désir, mais d'un autre, nous voudrions qu'il fasse un autre choix, qu'il change les choses. On en apprend que peu au final sur les personnages : nous ne connaissons que la vie de Faolan liée à l'esclavage, qui correspond à la majorité de sa vie. Pour lui, cela tourne beaucoup autour de ceci et des épreuves, ce qui fait que nous ne connaissons pas beaucoup d'autres choses sur ce personnage. Un personnage donc sur lequel on ne sait pas beaucoup de chose, mais auquel on peut s'attacher de par son vécu.
J'ai beaucoup aimé la réflexion, même si elle tient que sur la fin du roman, à propos des dieux que les humains inventaient parfois pour excuser certains de leurs actes. Cela pousse à la réflexion sur certaines croyances de l'homme, sur sa capacité à se voiler la face pour repousser la culpabilité. Cette idée n'est pas forcément développée dans le roman, mais cette réflexion fut très intéressante à découvrir.
Concernant la fin, je ne m'étais pas attendue à celle-ci. J'ai eu une idée possible de ce que pourrait être la fin qu'en approchant de celle-ci, mais ce ne fut pas celle que l'on a dans le roman. Je dois dire que je ne sais pas quelle fin je préfère au final. Il est en revanche vrai que l'on peut deviner grâce à quelques éléments quelle peut-être la fin, mais c'est rarement ce que je cherche personnellement à faire, je préfère me laisser porter par l'histoire sans chercher à deviner la conclusion du bouquin.
Pour conclure, j'ai plutôt apprécié ce roman, notamment pour sa dimension psychologique, et le côté assez violent et cru de l'oeuvre. On retrouve des réflexions autour de la culpabilité, et de ce que l'homme est capable de faire pour essayer de la reléguer au second plan, ce que j'ai trouvé particulièrement intéressant, bien qu'abordé que dans une partie du roman. Les personnages sont plus ou moins attachants, mais il est vrai que ce ne sont pas le point que je retiens le plus de ce bouquin, contrairement au point cité auparavant.
J'ai commencé ce livre en espérant découvrir un roman sombre, mystérieux, et original. J'ai eu tout ça... mais je suis quand même vraiment déçue.
L'univers du livre, une sorte d'île lointaine où vit un peuple primitif (Incas?) est intéressant et plutôt bien fait. Mais je n'arrêtais pas de me sentir expulsée de ce monde par des petites choses qui ne collaient pas du tout. Un "Inca" qui dit le mot "gouine" ou utilise des expressions comme "tu es sérieux?", c'est juste PAS CRÉDIBLE. Anachronique, presque.
Les personnages ne sont vraiment pas très fouillés : on sent que chacun a un rôle à remplir, et qu'il disparaîtra et réapparaîtra en fonction de si l'auteure a besoin de lui ou pas. Le personnage principal, un jeune homme torturé, avait vraiment beaucoup de potentiel... mais je n'arrivais pas du tout à m'investir, ou à ressentir quoi que ce soit pour lui. Je pense que le roman aurait gagné à être écrit à la première personne, plutôt que ce narrateur interne à la 3ème personne qui m'a rendue détachée tout au long du récit.
J'étais aussi embêtée par le style, que j'ai trouvé assez paresseux. Pas mal de petites fautes de langue ("de plein-pied", "nous allons nous blesser si on continue"...), et la ponctuation déconne parfois. Et puis cette manie D'aller. À. La. Ligne. Pour choquer le lecteur... c'est juste trop facile de faire ça dès qu'il se passe un "gros truc", et ça en devient lourd.
Le petit + : c'est vraiment, vraiment gore. C'est un livre qui n'a pas peur du sang et du glauque... donc ça pourra plaire à ceux qui aiment ce genre. Et puis la couverture est magnifique!
Le petit - : je ne vais pas m'acharner, j'ai déjà été assez méchante comme ça je crois...
Enfin bref, un roman sanglant dans lequel je n'ai pas pu rentrer du tout. Peut-être juste que ce n'est pas mon style...
Le récit est sombre, violent et pervers. L'auteure nous décrit une société sanglante et pervertie par la cupidité, la rancoeur. C'est malsain et cette impression de malaise est renforcée par notre héros. Faolan a été captif pendant 10 ans, 10 ans de persécution, 10 ans de malheur après avoir vu sa famille mourir et être dévorée. On suit son évolution psychologique, ses doutes, son désir de vengeance, de changer les choses, de vivre ! Il nous entraîne dans une quête désespérée pour laver son honneur et les siens, mais rien n'est plus difficile que de se défaire de l'emprise de son maître et bourreau depuis 10 ans... J'ai apprécié la dimension psychologique de l'histoire et la complexité de la relation entre Faolan et Torok. Jusqu'à la fin, j'ai été tenue en haleine.
Malheureusement, la fin me laisse un goût d'inachevé. La fin me paraît trop simple, trop facile, et pas à la hauteur du reste du roman. Mon excitation est retombée et je suis passablement déçue. C'est vraiment dommage parce que c'est un très bon roman, fluide avec des connotations aztèques. Je le recommande malgré tout parce que le récit est vraiment bien.
J'ai adoré ce livre! Comme toujours avec les univers de Aurelie Wellenstein l'univers est sombre et rempli de dangers. J'ai beaucoup aimé l'histoire qui est très prenante. L'écriture de l'auteure est agréable et on est vraiment plongée dans son univers. Si vous aimez les univers sombres et violents où tout le monde se bat ce livre est fait pour vous.
C’est une histoire bien étrange et en même temps prenante que je viens de découvrir là. Le Dieu oiseau est un roman particulier, mais en même temps touchant. En même temps, quand on lit son résumé, on sait à quoi s’attendre directement.
UN UNIVERS TERRIFIANT Nous nous retrouvons plongé dans un univers bien atypique. Ils existent dix clans. Tous les dix ans, un champion désigné dans chaque clan à la suite de deux épreuves. Le but sera simple, les dix champions s’affrontent pour récupérer l’œuf d’or et devenir le Dieu oiseau. Ce qui assurera à leur clan prospérité et fertilité de leur terre pour les dix ans à venir.
Mais cela n’est rien à côté de l’horreur qui attend les perdants. Une fois que le Dieu oiseau est désigné pour un clan. Le clan en question doit honorer la tradition du « banquet ». Lors de ce dernier il y a des viols, des meurtres et des gens réduits en esclavages des autres clans. C’est une vraie boucherie, qui est pour eux une offrande aux Dieu.
LE TRISTE DESTIN DE FAOLAN Faolan avait à peine six ou sept ans quand l’œuf d’or fut gagné par un clan ennemi. Il a pu assister de ses propres yeux à l’horreur du banquet. Sa mère s’est fait violer sous ses yeux. Son frère mangé, son père embroché puis manger… Il aurait préféré mourir, mais la vie en à décider autrement. Le fils du vainqueur à décider de faire de lui son esclave.
Depuis, Faolan vis dans la perspective d’une vengeance. Il n’a qu’une idée en tête. Participer aux sélections des champions dans dix ans et remporter l’œuf d’or. Afin d’organiser un banquet dans lequel il se vengerait de ceux qui ont tué, violé et mangé sa famille.
UNE HISTOIRE QUI SORT DU LOT C’est une histoire vraiment atypique que j’ai pu découvrir ici. C’est un récit dur et il faut parfois avec le cœur accroché, surtout si comme moi vous avez une imagination très fertile.
On ressent la haine et l’envie de se venger de Faolan. Pourtant, malgré le fait qu’on pourrait penser instinctivement qu’il gagnera l’œuf d’or, vu qu’il est le héros de l’histoire. Au fur et à mesure de notre lecture et des épreuves qu’affronte notre héros, on finit par se poser la question si finalement, il y arrivera.
UN STYLE FLUIDE Le style d’écriture d’Aurélie Wellenstein est très fluide. A par certain passage que je trouvais un peu long à certain moment, la plupart du temps, j’ai trouvé ma lecture agréable et facile à lire.
EN CONCLUSION Le Dieu oiseau est une histoire violente. Des clans qui se combattent pour un œuf d’or afin de devenir le Dieu oiseau. Pour ensuite organiser un banquet où tu viols, dévore et met en esclavage ton ennemi. C’est le récit d’un jeune homme qui a soif de vengeance. Un style d’écriture fluide et agréable, malgré quelque longueur. Ayez le cœur accroché si vous voulez lire cette histoire, surtout si comme moi, vous êtes très sensible.
Nous suivons Faolan, un homme réduit en esclavage dès son plus jeune âge par Torok, le fils du clan vainqueur de la compétition de l'Homme-Oiseau. Sa famille a été massacrée lors du banquet final de l'Oeuf d'Or, sa mère et sa soeur ont été violées et tout le monde a été mangé. Il s'est alors promis de remporter cette compétition qui se déroule tout les 10 ans et de changer ces traditions barbares. Pour cela il devra participer aux épreuves qualificatives qui désignera le représentant de chaque clan qui aura le droit de participer à l'ultime épreuve sur l'île de l'Homme-oiseau. Dès lors ses choix et ses actes ne seront plus que le conséquences de ces épreuves, en dépit de toutes ses convictions.
Ici nous avons le droit à un récit assez glauque, dur et difficile à imaginer. La perversité de Torok et la docilité de Faolan sont assez perturbante. En général, des scènes comme cela on n'en voit pas en Fantasy. L'auteure ici n'est pas avare de descriptions choquantes, les scènes sont tout de même assez faciles à imaginer tellement l'auteure nous mets dedans.
C'est d'ailleurs le premier livre d'Aurélie Welleinstein que je lis et je dois dire qu'en dépit de la cruauté du récit, ce livre ne m'a pas forcément marqué. Certes les évènements s'enchaînent, les actions qui se déroulent tout au long de la quête nous maintiennent en haleine tout au long du livre, on se demande qui de Faolan ou de Torok va remporter l'épreuve. Sauf que je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, même les personnages secondaires ne m'ont pas fais rêver. De plus, la fin a eu un goût d'inachevée pour moi, il me manquai vraiment ce petit quelque chose.
Ce livre n'est pas à mettre dans les mains de plus jeune, le récit est violent, trash et très pervers. A travers les épreuves de la quête, nous pouvons voir le côté le plus noir et le plus cruel de l'être humain, que ce que l'on est capable de faire quand des croyances barbares sont ancrées dans les cultures et que l'on se doit de répéter au fil des siècles.
Je dirai tout de même que c'est un bon livre, et qu'il est à lire au moins pour comprendre le vrai fond de l'histoire.
Ce livre est un peu un OVNI, possède une aura très singulière. Je sais que je n’en lirai plus jamais un comme celui-ci, et c’est à la fois triste, mais rassurant, car son souvenir restera indélébile. Je n’ai pas mis 5 étoiles, en raison du fait que ça n’a pas été un coup de cœur, mais on en était vraiment pas loin. Toute la première partie précédent la Quête est ce que j’ai préféré. C’est violent, macabre, gore, mais ce n’est jamais GRATUIT. Et j’aimerais que d’autres auteurs en prennent de la graine sur ce point là. Le traumatisme de Faolan est très bien amené, et il ne s’efface pas du jour au lendemain pour le transformer en héros brave qui se relève de son passé, non ça reste, et c’est NORMAL. Les personnages sont très bien construits, ne respirent pas les clichés ambulants qu’on pourrait avoir. L’écriture est incroyable. Les scènes de violence / combat sont vraiment très bien rendues, je suis vraiment impressionnée, et surtout l’autrice réussit à installer un suspens qui ne s’effrite pas à la moitié. En effet, quand on lit le résumé, on a l’impression qu’on sait exactement ce qui va se passer : Faolan va réussir les qualifications, faire la Quête et la gagner. Et bien.. Aurélie Wellenstein a vraiment plus d’un tour dans son sac et surtout beaucoup de revirements de situations. Ce livre est véritablement une pépite, il n’y a qu’un segment à la moitié du roman qui n’a pas su autant me convaincre que le reste, mais c’est infime en comparaison de ce qui suit. Et qui finalement arrive à donner de la saveur et un nouveau regard sur cette partie un peu plus lente, un peu stagnante et moins originale que le reste. La fin me laisse un chouille mitigée, mais sans doute par son caractère un peu abrupt, mais elle est parfaite. Elle fait sens. Il n’y aucun deus ex à la fin qui plombe tout ce qui a été installé, notamment l’univers établi très original et travaillé.
En résumé : ce fut une très très bonne lecture qui restera dans ma mémoire pour un petit moment. Difficile de trouver un livre du même niveau après ça !
Voilà un livre assez singulier ! Je dois admettre que, les pages se tournant, je ne savais pas vraiment quoi en penser : allais-je me faire à la violence, un peu trop appuyée à mon goût ? allais-je finalement réussir à m’attacher au personnage principal, Faolan, esclave traumatisé ? l’aboutissement de cette histoire serait-il satisfaisant ? À ces trois questions, finalement, la réponse est non. La violence, - même si rien n’égale, à mon sens (spoiler alert), la scène quasi insoutenable de la cérémonie lors de laquelle les sacrifiés attendent un par un qu’on leur arrache le cœur - ne se calme pas. Faolan reste un personnage ambigu : plein de haine, manquant de confiance en lui, attaché malgré lui à son bourreau - et c’est finalement ça qui est intéressant : être une victime ne lui donne pas pour autant le « beau » rôle, notamment dans la dernière partie du livre. La toute fin m’a malheureusement laissé un goût d’inachevé... Mais comme je suis une personne horrible, j’ai beaucoup « aimé » la relation terrible qui le lie avec Torok, qui se prolonge par-delà la mort de ce dernier. Le traumatisme ne se « guérit » pas - et le viol ne s’oublie pas... Le syndrome de Stockholm est là, évidemment - Torok ne l’a-t-il pas « sauvé » du banquet, après tout ? Et, sans chercher d’excuse à Torok, qui est de bout en bout un monstre inexcusable, on est aussi le fruit de son éducation... Sur cette île où l’on s’entretue pour avoir l’honneur de vénérer ses dieux en s’entredévorant, je trouve intéressant la figure de ce jeune homme (un peu déformée via Stockholm) né dans le camp des vainqueurs, n’apprenant que la violence, qui choisit pour le nourrir lors de son épreuve ultime l’âme de son esclave, qu’il ne cesse de rabaisser mais qu’il a toujours gardé près de lui. « Ses yeux que Torok aimait tant lui venait d’ailleurs. » ... - mais arrêtons-nous vite avant de rendre romantique cette histoire affreuse, là n’est pas mon intention ! Au final, une bonne lecture pour moi :)
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Ce roman fait partie des 5 finalistes du PLIB 2019, en tant que membre du jury, j’ai lu ce livre.
Le moins que je puisse dire, c’est que j’ai été déroutée par cette histoire. On est plongé dans un pays imaginaire où tous les 10 ans les représentants des clans s’affrontent à mort pour devenir le maître pour les 10 prochaines années. C’est une épreuve où absolument tout est permis pour ramener l’œuf doré du dieu oiseau.
C’est un roman à l’univers glaçant, l’autrice n’a pas peur de repousser les limites de l’humanité, elle en fait presque des bêtes. Cannibalisme, esclavage, viol, violences, meurtres, rien ne nous ai épargnés. J’ai du plusieurs fois sautés des pages pour ne pas lire certains passages en particulier lors du cannibalise.
Niveau personnage, je dois dire que j’ai eu du mal avec Faolan, réduit en esclavage par Torok, fils du précédent gagnant. Au départ je l’ai pris en pitié mais j’ai eu beaucoup de mal avec son comportement au cours du roman même si j’ai peu comprendre en parti son comportement.
J’ai trouvé le roman particulièrement long. Je voyais les pages défilées et jamais les concurrents arrivaient à l’œuf. Mais dès qu’ils y sont et que l’un d’entre eux le ramène, j’ai trouvé que la fin arrivait bien trop rapidement. J’aurai simplement aimé que l’autrice révèle davantage sur l’après (peut-être cinq ans plus part), ce qui s’est passé après la victoire d’un des protagonistes.
En bref, un roman que j’ai trouvé long et qui n’a pas su me convaincre. Mon premier contact avec cette autrice n’est malheureusement pas un succès.
Oh le pauvre, il en prend vraiment plein la g*** Dur, on souffre tout le livre avec Faolan et pas un moment de répit (sans tomber dans le gore). Mais pas de longueur non plus dans le récit de son calvaire et je ne suis pas tombée dans l'habitude non plus. Petite note pour empirer les choses lorsqu'on apprend que les autres candidats ont tout autant de raisons que lui de vouloir l'oeuf/se venger/changer les choses. C'est à ce moment que j'ai vraiment compris qu'il n'y avait pas que Torok mais que ce monde entier était souillé jusqu'à la moelle. Et merci! l'auteur n'est pas tombée dans le travers du sauveur! Jusqu'à la dernière page j'étais surprise, tout en comprenant, de l'évolution sanglante des choses. Comment faire pour se sortir de ça? S'enfoncer dans une folie meurtrière comme ses prédécesseurs ou... fuir pour trouver l'apaisement. Et somme toute, tant pis pour ceux qui restent. Belle psychologie de la part d'Aurélie Wellenstein, on ne peut pas casser quelqu'un moralement pendant des années et espérer qu'il s'en sorte sans dommage et qu'en plus il sauve le monde, il faut arrêter avec les paillettes. L'auteur nous prouve ici qu'une fin positive est possible sans entrer dans le kitch. Bref, Une très belle illustration de couverture, merci Scrinéo. Un coup de coeur moins grand que pour "Mer Mortes" mais je conseille à ceux qui n'ont pas peur de leur côté sombre.
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Par où commencer? J'ai adoré cette lecture et j'ai trouvé la couverture magnifique. C'était ma première Dark Fantasy et j'ai passé un bon moment avec cette lecture.
L'univers est très sombre et on y retrouve beaucoup de violences. On se rend compte de la cruauté des hommes quand ils ont du pouvoir et de l'instinct de survie qui nous pousse à faire des choses qu'on aurait pas penser être capable de faire quand on essait de survivre.
Tous les dix ans, une compétition est lancée afin de determiner quel clan va pouvoir dominer l'île pour la décennie à venir. Chaque clan, choisit un champion qui va ensuite devoir accomplir la quête du Dieu Oiseau et ramener l'oeuf d'or. Le vainqueur obtient la gloire de son clan ainsi que la dirigeance de l'île en devenant le nouveau chef pour les dix ans à venir.
10 clans, un vainqueur, des perdants.
Faolan est un homme brisé qui a vécu dix ans d'esclavage auprès d'un maitre cruel et va tenter sa chance lors de la nouvelle compétition pour pouvoir se venger du clan de son maitre qui a tué et dévoré sa famille, ainsi que retrouver sa liberté.
On passe par plein d'émotions différentes tout au long des pages et j'adore ça.
Il y a beaucoup d'actions, on se demande constamment qui va survivre et qui va mourir et j'adore les lectures comme ça.
En bref, c'est une belle découverte que j'ai eu plaisir à lire.
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Lorsque j'ai appris que Le Dieu Oiseau faisait partie des finalistes du PLIB 2019, j'étais ravie : une raison de plus pour le lire ! J'avais adoré ma lecture du Roi des fauves et j'avais eu de bons retours sur ce roman.
Si vous avez trouvé Le Roi des fauves sombre et sanglant, sachez qu'il en est de même ici voire plus. Avec un style sans concession, Aurélie Wellenstein nous amène dans les tréfonds les plus obscurs et dérangeants de l'humanité. La barbarie a une place prépondérante dans cette histoire. Les personnages ont une psychologie complexe. Que ce soient les principaux ou les secondaires, ils vacillent entre humanité et monstruosité. Impossible de prévoir leurs choix. L'intrigue prend parfois des chemins inattendus, ce qui apporte du rythme à la lecture (malgré quelques petites longueurs).
Le seul bémol que j'ai réellement rencontré est la fin. Celle-ci est très abrupte et ne répond pas à toutes les questions. Je suis restée un peu sur ma faim.
En bref, je conseille cette lecture si vous aimez les univers sombres et torturés. Attention toutefois aux scènes violentes, âmes sensibles s'abstenir !