Колись його бібліотека знала ліпші часи. Монт-Сен-Мішель був відомий як місто книжок. День у день, Монт-Сен-Мішель протистояв паводкам. Фортеця посеред моря, яка бореться, захищає мову, знання, інтелект. Саме тут, серед сірих стін абатства, у XV столітті знайшов притулок художник, якому не дає спокою пам’ять про жінку, яку він кохав. Саме там, між небом і морем, п’ятсот років по тому з’являється романіст, який у постійному пошуку країни книжок. Вони зустрінуться на сторінках записника, забутого під дощем.
Водночас роман і творчі нотатки, «Книжкова обитель» складає шану книжкам і тим, хто їх створює.
Dominique Fortier est née à Québec en 1972. Après un doctorat en littérature à l’Université McGill, elle exerce les métiers de réviseure, de traductrice et d’éditrice. Elle a traduit une quinzaine d’ouvrages littéraires et scientifiques, dans des disciplines aussi diverses que les sciences politiques, la linguistique et la botanique. Elle vit à Outremont. Du bon usage des étoiles est son premier roman.
еем...книжка "ні про що"..от взагалі..Опис та атмосфера абатства дуже схожа на "Ім*я рози" Умберто Еко, але сюжет веде в нікуди. Це чергується з якимись дописами/нотатками письменниці, які також пусті..нудно, ще й без суті.
Il y a quelques années déjà, j’avais été envoûtée par le talent de conteuse de l’auteure québécoise Dominique Fortier avec la lecture de son premier roman, Du bon usage des étoiles (Alto, 2008), hautement salué par la critique. Un faux récit historique de navigation, richement documenté, au verbe vif et brillant comme l’étoile Polaire. L’imaginaire éclectique et l’intelligence de l’écriture Fortier m’avaient alors grandement impressionnée et je m’étais promis de suivre ses prochaines publications.
Toujours tourné vers le passé, son dernier-né, Au péril de la mer (Alto, 2015), prend la forme d’un être hybride, partagé entre carnet d’écriture et roman. Présente sur la liste préliminaire du Prix des libraires 2016 – et malheureusement exempte des cinq finalistes provinciaux – cette œuvre apparaît solide et mûre. Je dois l’avouer ici, écrire cette critique m’est pesant tant mon désir de rendre justice au texte de Fortier est grand. Aussi, je lancerai beaucoup de fleurs, à mon sens toutes méritées.
D’abord, et c’est maintenant connu, Fortier démontre un talent particulièrement solide pour parler aux âges anciens et les faire parler en retour. Pour embrayer l’Histoire au présent dans une sorte de bricolage créatif, inusité, savant, oserai-je dire. Ce qui est d’autant plus admirable est que son récit possède non seulement une tête, mais aussi un cœur, une âme palpitante. Le lire est comme entendre la voix de l’auteure résonner à travers les échos de voûtes profondes.
En effet, Au péril de la mer se déploie sur deux temporalités, soit au Mont-Saint-Michel de l’époque médiévale et au présent de l’écriture, témoignant des difficultés de concilier la fiction à la réalité, d’amarrer le temps suspendu de l’écrit à celui, fulgurant, du quotidien. Si le Mont s’élève bel et bien au péril de la mer, l’écrivaine poursuit sa création au péril de la mère, sacrifiant les précieux moments parentaux au profit d’une chimère, mais aussi, et peut-être surtout, pour se retrouver :
« Je l’écris à la sauvette, au hasard de ses siestes et de mes libertés provisoires. J’ai déjà dit que j’écrivais pour me perdre – c’était vrai –, mais ce livre-ci (qui ne sera peut-être jamais un livre), je l’écris aussi pour me retrouver. Pour retrouver celle qui sait écrire derrière celle qui est capable de consoler, de bercer, d’allaiter, de cajoler, de chanter, de rassurer, de nourrir et de soigner. Il est ma chambre à moi. » (p. 149)
Quoi dire des mots de Fortier, sinon que ceux-ci sont simplement sublimes, concis, choisis? Un travail d’orfèvre. L’emploi ponctuel de termes archaïques ajoute au sentiment immersif, recueillant, inspiré par ce séjour dans l’Abbaye. On sent le cierge et la poussière d’encens, l’humidité du vent salin. Si le protagoniste du récit est un peintre endeuillé trouvant refuge au cœur de la bibliothèque du Mont, l’auteure brosse elle-même de véritables tableaux narratifs dans lesquels quelques détails, à la manière des tableaux du Caravage, ressortent en clair-obscur de la pénombre, presque clignotants. Teinté de ses propres souvenirs de ses nombreux séjours au Mont, l’auteure peint, à sa manière, l’ambiance et l’endroit avec une grande sensibilité : « Nous sommes arrivés au Mont par un jour de brouillard. La baie tout entière était enveloppée d’un nuage blanc qui s’est dévoilé d’un coup, comme surgie de l’eau. » (p. 52)
La résonance de certains mots s’inscrit plus profondément, s’ouvre, pivote comme une trappe secrète et révèle autrement le présent dans une écriture opérant à la manière d’un palimpseste. L’image du carnet trouvé sous la pluie par la narratrice métaphorise ce feuilleté de sens, ces couches sédimentaires accumulées au fil des siècles et sur lesquelles les écritures enchevêtrées finissent par générer leur propre récit brouillé d’interférences. Car Fortier ne dévoile pas tout; cultivant une certaine opacité, le texte se présente comme une énigme qu’il nous revient de déchiffrer ou de contempler.
Et finalement, il ne faudrait pas passer à côté de l’humour fin, incongru, qui se dépose en petites touches maîtrisées. Une belle signature de la plume de Fortier est celle de détourner le cours du récit par des bonds de côté bien adroits qui relancent le rythme narratif :
« Mais que ressentait-on à l’intérieur de ces murs en l’an de grâce 1015 ou 1515? Que ressentait-on hors de ces murs? Longtemps, j’ai craint d’être incapable d’écrire un livre qui se déroule à une époque où l’on ne connaissait pas la pomme de terre. Ce n’était pas métaphorique; je ne voulais pas dire un monde où l’Amérique n’existait pas encore, mais vraiment un monde où l’on n’avait jamais goûté à une pomme de terre. » (p. 76)
Digression à la tonalité comique conduisant tout de même à un questionnement assez complexe :
« Le plus difficile, en essayant d’écrire le passé, ce n’est pas de tenter de retrouver la science, la foi ou les légendes perdues, de faire ressurgir les gargouilles et les tailleurs de pierre; c’est d’oublier le monde tel qu’on le connaît […] » (p. 76-77)
Malgré ses risques et périls, je crois que la romancière a réussi très haut la main ce défi redoutable qu’est d’écrire le passé.
Encore une fois, merci, Madame Fortier, de nous partager vos magnifiques histoires.
I found this book very confusing. It is about Le Mont-Saint-Michel, historically and in the present day, focusing on the life of the monks. But the time period and narrator switch suddenly without marking (hoping this is just in the review copy) and it took quite a while to figure out that one of the voices was female. The author seems to want to write a history of the island and include all her research but to do so in novel form; I was interested in the historical elements but struggled to keep track of the characters because of the lurches in time and voice.
Thanks to the publisher for providing access to this title through Edelweiss in exchange for an honest review.
У книзі є цікава метафора: якщо дивитися в далечінь, то паралельні лінії з часом зливаються в одну. Так само і тут дві історії про різні часи і різних людей поступають одна в одній, ніби на старий рукопис у проміжки між літерами нанесений новий, свіжий текст. Єдине спільне у них - це тло. Це місце, де все відбувається.
Попри цю прекрасну метафоричність, хотілося б щоб кожна з історій була дещо цікавішою. Ну і, як на мене, погано передана атмосфера монастирського життя кілька століть тому. Хоча, можливо, автор таку задачу перед собою і не ставив.
“-¿Crees que la gente que vivía en el periodo de entreguerras sabía que vivía entre dos guerras? Sabían que había habido una guerra pero no podían adivinar que habría una segunda, ¿no te parece?
El motivo por el que se suponía que la gente no era consciente de la época en la que vivía estaba relacionada con el olvido: el recuerdo de la primera debía haberse perdido para quienes la habían vivido (…) Para entender el pasado yo miraba hacia atrás, como es natural, cuando tendría que haber vuelto la vista (la mía, no la de ellos) hacia adelante.”
En "A merced del mar" Dominique Fortier vuelve a conectar la historia de ciertos lugares con su propia vida, aunque tal y como ocurría en Las ciudades de papel, tampoco se trate auténticamente de una obra de autoficción sino más bien del intento de construir una novela en torno al pasado insertando reflexiones de su propia vida, una especie de work in progress, pareciera que estuviéramos siendo testigos de la creación de una novela sobre la marcha pero al mismo tiempo insertando ráfagas de su propia vida. Es algo que me llama la atención en ella porque lo hace muy sutilmente, sin estridencias, intentando relacionar lugares, pasado con el presente, y para resucitar el pasado, tal como ella lo narra, hay que deshacerse de los aromas, de los sabores, de los objetos del presente...
“Lo más difícil, cuando se intenta escribir sobre el pasado, no es tratar de recuperar la ciencia, la fe o las leyendas perdidas ni hacer que resurjan las gárgolas y los canteros, sino olvidar el mundo tal y como lo conocemos, borrar, en este mundo actual, lo que aun no existía y lo que existía pero escapaba a la vista del entendimiento.”
Este libro que se podría leer en dos tardes, tiene dos narradores, uno en el siglo XV y otro en el presente: el primero Eloi Leroux, un pintor de retratos analfabeto y muy hábil que es invitado por su primo Robert en el aislado monasterio de Saint-Michel, frente a la costa de Francia, la segunda narradora lo será la propia autora que también en primera persona va insertando retazos de sus reflexiones mientras está intentando crear esta novela. De la misma forma que Eloi cuando llega al monasterio se dedica a pasear por el huerto sin encontrar un objetivo a una vida que considera perdida, la autora recorrerá con la memoria las dos veces que visitó Saint-Michel, la segunda vez con su hija pequeña, el intento de rescatar el pasado se mezcla con el mismo vagar de Eloi mientras intenta crear la novela: “Ya he mencionado que escribo para perderme, es cierto, pero este libro (que quizás nunca llegue a ser uno) lo escribo también para volver a encontrarme a mí misma. Para encontrar a esa mujer que sabe escribir u que hay que detrás de esa otra capaz de consolar, acunar, amamantar, mimar, cantar, tranquilizar, alimentar y cuidar. Es mi habitación propia.” Dominique Fortier va desglosando ciertas palabras del pasado y relacionándolas con el uso en su presente, y mientras bucea en el alfabeto, Eloi que se convierte en copista de libros en el monasterio, se encuentra con el conflicto de que al ser analfabeto no puede leer ni interpretar lo que está copiando. Eloi no ve en los libros palabras sino colores, tinta, carbón capaz de convertir en vida. “Libro, que viene de liber: la parte viva de la corteza de un árbol, pero también libertad.”
“De modo que para entender los libros, no bastaba con descifrar las letras; también había que saber leer lo que no estaba escrito.”
El Mont Saint-Michel es la ubicación corazón de estas dos historias separadas por más de 5 siglos dónde dos personas distantes en el tiempo comparten el vínculo de la creación artística. La autora ha visitado el lugar dos veces en su vida dejando una profunda huella en su imaginación, es la segunda vez que lo visita ya de adulta cuando se embarca en intentar hacer un libro de esta memoria. Es una escritura íntima la de Dominique Fortier, incluso en su intento de crear una novela a través de la historia del copista Eloi, pareciera que estuviera escribiendo sobre ella misma. Tanto el copista en el scriptorium intentando convertir un libro en eterno como la escritora en el presente se plantean las mismas preguntas...
"Desde hace mil años nos ponemos en marcha para huir de algo o encontrarlo. Para avanzar hacia un objetivo, por lejano e inalcanzable que sea, y con mayor razón si es lejano e inalcanzable."
My thanks to NetGalley and Coach House Books for an eARC copy of this book to read and review.
Ok, this is just an ARC, maybe the finished copy is more like the blurb, but probably not.
This book sounded so beautiful and full of books, as per the blurb and the title, however books made a VERY scant showing. A cameo, if that. To say I am disappointed would be an understatement.
The location in which this book takes place is a real one. The story of the artist at the monastery a moving and interesting one.
The interjections of what I presume to be the author, talking about writing the book, her new baby girl and how she felt guilty writing, as if it was taking time away from her newborn and all of the time she now spent on the newborn and blah blah blah blah blah, REALLY took away from the story. I'm not reading this to learn about how you feel and think after having a new baby. I'm reading this to find out more about the fictional artist and monks you created from the 15th century. More of them and less navel gazing please.
We FINALLY get to the books promised in the title and blurb and they BARELY make a showing. We get some conflict and then the book ends before it is even CLOSE to being resolved. The book just ENDS.
And then we get a paragraph of bio and pic of the author and the translator.
No, just NO.
I'm sure they are both lovely people, but I want more of the actual story and not diary/bio of the author. I feel cheated.
Two stars, because the parts with the artist and the monks were really great and the setting is a real one. It can be visited in person and viewed online. It sounds like an interesting place and from how it was described, I would like to visit it one day. And it was short, so a quick read at least. Though had it been longer with more on the artist, I think I would have enjoyed this one better.
I would give the warning to anyone wanting to read this book that there are very few books in this book and that the author interjections are severely annoying and drag you out of the book with very little warning. Not one I would go out of my way to recommend.
Той випадок, коли переплетення двох ліній розповіді зіграли скоріше в мінус для книги. Вони ніяк не доповнювали одна одну і могли собі існувати окремо. Моментами було цікаво, деякі фрази підібрані дуже влучно. Але загалом враження не супер.
Went to the book fair that was part of the Flyover Festival here in Columbus, and picked up this book, because how I could I resist that title? The author is Québécois, which gave it extra cachet, and then the back cover says "The library at Mont Saint-Michel was once known as the City of Books." So you've got France, history, books, and an author from Quebec, clearly this is a must-read for me. But then I discover that I am more Anglo-Saxon than I like to think: This book is confusing and offers few clues to help the reader make sense of it, and though I might say that I like that in a book, apparently not in all cases. I do like the cover design. And I liked learning about Mont Saint-Michel, that was fascinating. The fictional (presumably) story was lovely at many points, with some great characters, and as an homage to books, it works, but the effort at not having a linear structure struck me as annoying more than significant or artful. Turns out, I'm stodgy! It's a bit of a shock, let me tell you. Thought I was Mr. Sophisticated Reader, but Dominique Fortier has caught me out. Sigh.
Магнетична для мене книжка. Наче нічого особливого у ній, але водночас я пірнула у цю книжку і мені було дуже приємно перебувати в ній, зовсім не хотілося її дочитувати. Книга, яка відповіла на мої душевні вібрації. До того ж мене шалено захопив стиль авторки. І етимології різних слів, які вона досліджувала. Взагалі ця книжка - це гармонійне поєднання особистості авторки, її досліджень, переживань, життєвої долі і того, про що вона пише, а саме абатство Монт-Сен-Мішель, історія якого наче й не дуже показна, але те, як про це пише авторка, надзвичайно захоплює. Чесно, мені хотілося вловлювати кожне слово! Давно не була так задоволена читанням. У книжці не так багато про книжки, як свідчить назва, більше про те, що книжки означають і - що найголовніше - відкривають і передають наступним поколінням. Як-от у цьому уривку: - Є книжки, як лампи чи маяки, і їхнє світло дає змогу вести людей у темряві цього світу. - А ця? - А ця - не лампа, а пожежа, яка загрожує охопити усі королівства.
"Ho già detto che scrivevo per perdermi — ed è vero —, ma questo libro (che forse non sarà mai un libro) lo scrivo soprattutto per ritrovarmi. Per ritrovare colei che sa scrivere dietro colei che è capace di consolare, cullare, coccolare, cantare, rassicurare, nutrire e accudire. É la mia stanza tutta per me." E per fortuna, cara Dominique, questa tua storia alla fine è diventata un libro. Un libro meraviglioso, che accarezza mente e cuore. Che scava nel senso delle parole e le restituisce arricchite. L'intreccio narrativo è molto originale, mescola la mente dell'autrice che si accinge a scriverlo alla storia di un uomo vissuto secoli prima, in un luogo magico descritto divinamente. É un libro calmo, che frase dopo frase lascia un segno. Io l'ho trovato stupendo, davvero una perla.
Bien aimé ce livre, surtout ses réflexions sur la connaissance et la vie.
"Hélas, loin d'aller en s'éclaircissant, certaines choses ne font avec le temps qu'épaissir leurs mystères. Ce qu'à vingt ans on croyait savoir nous apparaît à quarante confus et brouillé, comme si la vie n'était qu'un long voyage dans une forêt où le chemin, d'abord nettement tracé, s'estompe peu à peu avant que de se diviser, de se mettre à décrire des boucles et des méandres, de s'effacer tout à fait pour réapparaître là où on ne le cherchait pas [...]"
Книжка фактично не має сюжету. Художник зустрічає, дещо стається, художник потрапляє на острів-монастир, паралельно слідкуємо за думками авторки яка цікавиться монастирем. Нічого особливого проте написано дуже затишно.
This is such a delightful and mystical little read. If you loved A Ghost in the Throat, read this!
"Before houses of stone or wood, we live in cabins of words, trembling, with rays of light peeking through. We say I love you to feel warm; we say orange and we sniff our fingers; we says it's raining for the pleasure of staying inside."
"When they leave Mont Saint-Michel, they take with them a piece of curved shell, a small cathedral that smells of the sea and that echoes its whisper."
J'ai adoré ce livre, qui a une approche similaire aux Villes de papier que j'avais beaucoup apprécié. La douceur et la beauté de l'écriture en font un roman très agréable. Ça parle d'histoire, d'art, d'architecture, de spiritualité. J'en aurais pris plus, mais le format court de ce roman me convient aussi. J'ai bien hâte de lire les autres oeuvres de cette autrice.
A inizio lettura non sono stata corretta nei confronti di Dominique Fortier e del suo “E tutt’intorno il mare“. Non lo sono stata perché ho cominciato a leggere convinta di trovare in queste pagine le stesse emozioni che ho provato con “Le città di carta“, un libro che mi era piaciuto davvero molto.
Non saranno state le stesse, ma ne sono arrivate altre, dritte al cuore. A un certo punto, infatti, Éloi ha del tutto conquistato la mia attenzione e vi confesso che mi sono dovuta asciugare anche un paio di lacrime verso la fine.
Quello che l’autrice ci consegna con “E tutt’intorno il mare” è un vero e proprio omaggio ai libri e alle parole. Due storie si intrecciano, anche se quella di Éloi occupa molte più pagine, in due momenti temporali diversi. Nel primo, quando un pittore che non sa leggere può arrivare a fare il miniatore, e nel secondo, quando una mamma, a cui piace giocare con le parole, non riesce a rinunciare alla scrittura.
Quello che – ancora una volta – mi ha colpita è la delicatezza, accompagnata da un’incredibile capacità espressiva, di Dominique Fortier. Nel raccontare una storia, l’autrice getta sempre lo sguardo su un particolare che potrebbe passare inosservato, si sofferma su dettagli che sanno descrivere un personaggio meglio di quanto riescano a fare pagine su pagine, ha la capacità di cogliere un istante temporale e di restituircelo in tutta la sua potenza, ancora vibrante.
Ho letto tanti libri che parlano di libri, un argomento che spesso viene usato per far presa sul lettore, ma “E tutt’intorno il mare” è senza dubbio il più bello. Perché ci dà la misura di quanto le parole siano importanti, del modo in cui condizionano le nostre esistenze, e di come siano i libri a prendersi cura di noi, non il contrario.
Credo che il romanzo abbia fatto particolare presa su di me anche perché in questi giorni ho iniziato il corso di Storia della miniatura all’università, e perché nell’ultimo anno ho studiato le biblioteche, gli scriptoria e la scrittura nei corsi dei secoli. Ho ritrovato in queste pagine molto di quello di cui ho studiato nell’ultimo anno e che mi sta affascinando, ma Dominique Fortier, con il suo stile unico, ha reso tutto ancora più bello.
Questo libro contiene delle descrizioni di Mont-Saint-Michel straordinarie. “Simile a un manoscritto grattato dieci volte e che conterrebbe frammenti di storie, tracce di tratteggi e caratteri illeggibili, il Mont-Saint-Michel è un immenso palinsesto di pietra.” Dominique Fortier ha una scrittura fortemente immaginifica: ci muoviamo nell’abbazia come se avessimo vissuto mesi e mesi in quel luogo. In sostanza la storia è molto semplice: un uomo del 1400, pittore, che si ritira nell’abbazia dell’amico Robert per elaborare un lutto che lo dilania. La sua perdita lo squarcia e Fortier ci racconta del suo dolore in maniera molto lirica. Ha una bellissima scrittura, fluida e senza intoppi. L’unica nota che stona, secondo il mio gusto personale, è la poca fluidità con la quale l’autrice passa dai racconti storico-tecnici dell’ abbazia alla storia romanzata del pittore Éloi. Éloi e la donna protagonista (che è la voce narrante e probabilmente -azzardo un’ipotesi- alter ego dell’autrice) sono legati da un sottile filo rosso: entrambi si stanno abituando ad una “nuova vita” cercando di riprendere in mano le loro passioni che reputano perdute o difficili da disotterrare.
Наче об'єднали під однією обкладинкою "Ім'я троянди", класичний любовний роман, потік свідомості у стилі модернізму і щось сучасне про проблеми молодої мами. Від цього і враження - клаптикові.
Атмосфера абатства змогла захопити мене, але роль книг у творі відверто розчарувала. Я все очікувала, що вони стануть головним героєм книги, що саме довкола них крутитиметься життя розрізнених героїв і що мені захочеться доторкнутись до кожної з них. Але цього не сталось. Протягом роману книги і бібліотека залишаються блідим, ледь окресленим персонажем третього плану, про якого весь час забуваєш. Здається, і сама авторка згадала, що нарекла книгу "Книжковою обителлю", вже наприкінці тексту, то й приділила останні сторінки лише старим рукописам.
Книга має багато цікавих дрібниць, які, на жаль, залишаються кинутими напризволяще. Навіщо в сюжеті епізод про замовлений вікарієм портрет? Чи зцілила Елуа турбота про хлопчика? На кого з птахів таки подібний Роберт? Який узагалі зв'язок між Елуа і жінкою-оповідачем? Можливо, це простір для фантазії, але таки більше схоже на порожні рядки, які забули дописати.
Час, витрачений на "Книжкову обитель" точно не був даремним: я отримала чимале задоволення від деяких епізодів, перенеслась у атмосферу абатства, зберегла багато цитат. Але навряд пораджу комусь цю книгу, щоб вберегти від сотні незрозумілих питань, що тривожать після прочитання.
16 novembre 2025: J'ai fini par aimer l'histoire, j'en porte donc mon évaluation à trois étoiles. J'ai dû être distraite la première fois que je l'ai lue. Cette fois-ci, par contre, je lisais à mon aise et j'ai pu savourer tout ce qui s'est passé. C'est drôle, on dirait que j'ai découvert l'intrigue et le dénouement pour la première fois - en relecture!
---------------------------------------------- 3 avril 2021: C’était correct, je le relirais même peut-être, mais le récit ne m’a pas saisie dès le début. L’écriture, par contre, oui. Aussitôt que j’ai commencé à lire, j’ai découvert un beau langage. C’est ce qui m’a incitée à poursuivre la lecture. La partie du récit qui raconte l’histoire d’Élie est très intéressante. Beaucoup de choses se passent en très peu de pages. Par contre, les chapitres qui parlent de l’auteure et de sa fille sont moins venus me chercher. Au début, j’avais même de la difficulté à deviner qui parlait au début des chapitres, l'auteure ou Élie. Alors, deux étoiles.
Dominique Fortier a une écriture élégante. Elle est très documentée… au point où cette qualité devient quasiment un défaut dans son roman. Oui, elle nous fait aimer les livres, les mots… mais en universitaire, pas en auteure sensible… Cela dit, j’ai lu ce livre avec grand plaisir. L’histoire du peintre en peine d’amour est touchante et celle de son cousin, le frère Robert, l’est encore plus. D’avoir entrecoupé cette histoire de la sienne, d’abord enceinte puis mère d’une petite fille, ouvre une fenêtre sur ses difficultés d’écriture… mais quel rapport avec l´histoire du Mont St-Michel ? Ce livre montre une progression dans l’écriture de Dominique Fortier par rapport à son premier livre, Du bon usage des étoiles, mais il y a encore un bon bout de chemin à parcourir pour arriver à rendre fluide l’histoire extérieure et son histoire intérieure, personnelle.
C'est la page couverture, plus que les éloges, qui m'a mené vers Au péril de la mer. Je la trouvais élégante, sereine.
La poésie de Mme Fortier m'a aussi été reposante. J'ai lu le roman lors de ma 36e semaine de grossesse, alors que mon corps donne l'impression de ne plus m'appartenir et que je passe de crise de larmes à crise de larmes. Même si la petite de la romancière est déjà née, ce parallèle entre mer et mère, cloître et grossesse m'a permis d'apprécier mon propre pouvoir de création, moi qui vais bientôt nommer un être humain.
Évidemment, je ne surprendrai personne en affirmant que ma lecture m'a fait rêver de refuge et d'océan, d'une mer de livres et de mots où me ressourcer.
Книга спершу захопила, а потім сюжет став плутаний, багато різних ліній - ледь встигаєш "перемикатися" з 15 століття на 20те. Та й сам сюжет якийсь не допрацьований, з нього важко скласти цілісну картину життя в абатстві.
Une écriture toute en finesse et une grande érudition font de ce livre un très agréable moment de lecture. À savourer doucement, pour étirer le plaisir.
- Algunas cosas están hechas para exponerlas y compartirlas con el mayor número de gente posible. Hay libros que son lámparas o faros, y su luz guía a los hombres por las tinieblas del mundo.
- ¿Y este?
- Este no es una lámpara, es un incendio capaz de abrasar reinos enteros.
Esta conversación, entre el pintor Éloi Leroux y el abate Robert, ocurre en uno de los capítulos de A merced del mar, de Dominique Fortier. Hablan sobre un libro de Aristarco de Samos, aunque su conversación podría referirse perfectamente a este libro de Fortier.
A merced del mar ilumina con la fuerza de un incendio, pero su luz no destruye sino que guía. No hay en él grandes pretensiones ni tampoco respuestas seguras. A través de las descripciones de la vida de un pintor del siglo XV y de las diferentes rutinas de los monjes que viven en la abadía del Monte Saint-Michel, el libro de Fortier dice mucho más sobre nosotros que sobre la historia que narra.
Y es que, aunque uno piense que este libro habla de los demás, en realidad siempre está hablando de nosotros, sus lectores, que acabaremos viendo nuestros rostros y nuestras memorias reflejadas en el texto.
J’aurais préféré lire ce livre a l’université au lieu du Bon usage des étoiles. On parle de livres, de culture, de préservation, d’écriture, de sacrifices, de culture relié avec le Mont St-Michel en deux histoires (les abbés et le cahier d’écriture de Dominique).
Je trouve que ca aurait été 10x plus approprié à mes études en création et en littérature. Les passages du cahier d’écriture avec de l’histoire et de l’étymologie étaient incroyablement intéressants alors que les passages de l’abbé permettaient d’être transportés dans une époque où le plus important était la foi et la connaissance de Dieu.
« Ce ne sont pas les ouvrages qui ont besoin de la protection des moines, ce sont les hommes qui ont besoin des livres. »