J'ai adorer ce livre trouver dans une boîte à livres il y a des années, ce genre de pépites est pourquoi j'adore ces boîtes. Ce livre est comme une capsules des années 1950 post guerre avant le "progrès" entre deux, une génération qui survie après la guerre avant le future simplement agréable à lire comme une capsule temporelle. Et la fin est sentimentalement prenante. Merci aux boîtes à livres pour ce genres de pépites. Aussi 325.000 francs = +/- 850 euros (2024) l'argent n'a plus de valeur, la vie humaine encore moins. Et le nom de l'auteur Roger Vailland est classe A.F.
Une autre fois, Cordélia demanda à Marie Jeanne pourquoi elle ne recevait pas Busard plus souvent. « Et quand donc dormirai-je ? » protesta Marie-Jeanne. Elle piqua l'aiguille dans le linon qu'elle était en train d'ajourer et compta sur ses doigts: « ... le vendredi je me couche tôt, parce que je sais que le samedi j'irai au cinéma et le dimanche au bal... le lundi, parce que c'est le lendemain du dimanche... le mercredi, parce que Busard est resté tard la veille... tu vois bien qu'il ne peut pas venir plus souvent. — Tu ne penses qu'à toi, dit Cordélia. — C'est vrai, dit Marie-Jeanne. Moi aussi... — Tout comme un homme... — Je n'y avais pas réfléchi. » p. 54
« Qu'est-ce que je fous là ? » demanda-t-il à voix haute. Il continuait de réfléchir, aidé par l'effet persistant des deux pastilles de maxiton et peut-être par la fatigue dominée. Il réfléchissait qu'il coûtait moins cher qu'un dispositif d'automatisation. D'un côté le peigne éjecteur et l'œil électronique, de l'autre côté Bernard Busard, son grand corps maigre, ses muscles de coureur, son cerveau, son amour pour Marie-Jeanne Lemercier ; c'était Bernard Busard qui valait le moins. p. 159
Ils se trouvaient l'un et l'autre, ouvriers à Bionnas, ville ouvrière, où l'on s'était battu pour Sacco et Vanzetti, d'où des volontaires étaient partis pour défendre l'Espagne républicaine, dont les murs avaient été couverts d'inscriptions contre le général Ridgway, ils se trouvaient l'un et l'autre aussi ignorants des événements de leur temps que Paul et Virginie dans leur île. De telles singularités étaient encore possibles et même relativement fréquentes dans la France de ce temps-là. pp. 216-7
Un bon roman, écrit dans un style rapide et fascinant. Bernard Busard adore Marie-Jeanne, et veut l’épouser sauf qu'elle refuse tant qu'il n'aura pas suffisamment d'argent pour vivre tranquillement loin de leur village. C'est pour cela Busard décide de se lancer dans une aventure pour obtenir 325000 francs, cette somme qu'il doit se procurer pour satisfaire sa bien aimée et acheter son Snack-bar. Dans ce roman, Roger vailland a essayé de décrire le monde des ouvriers dans les usines, les conditions inhumaines dans lesquelles ces malheureux travaillent comme des machines!
Commencé le : 15/06/2020 Terminé le : je l'ai pas terminé Avis : J'ai pas du tout aime la preuve que j'ai pas pu le terminer L'histoire se déroule entre busard et Marie-Jeanne, busard travail 24h/24h pour pouvoir réaliser le rêve de Marie-Jeanne et ensuite l'épouser, son rêve est de construire un snack-bar du coup busard a besoin de 325000 francs pour le construire
prosta socrealistyczna opowieść o ambicji wyrwania się ze skracającego życie cyklu pracy, która równocześnie chwali „uczciwość” przepracowywania się, krytykuje kapitalizm, ale tratuje kapitalistów z serdecznością, opowiada o nieludzkości fabryk i wydaje się zachłyśnięta obliczaniem ich możliwości — słowem, książka pełna sprzeczności… można powiedzieć po heglowsku, że bardzo dialektyczna