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Toutes blessent, la dernière tue

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Maman disait de moi que j'étais un ange.Un ange tombé du ciel.Ce que maman a oublié de dire, c'est que les anges qui tombent ne se relèvent jamais.Je connais l'enfer dans ses moindres recoins.Je pourrais le dessiner les yeux fermés. Je pourrais en parler pendant des heures.Si seulement j'avais quelqu'un à qui parler...Tama est une esclave. Elle n'a quasiment connu que la servitude.Prisonnière de bourreaux qui ignorent la pitié, elle sait pourtant rêver, aimer, espérer.Une rencontre va peut-être changer son destin...Frapper, toujours plus fort.Les détruire, les uns après les autres.Les tuer tous, jusqu'au dernier.Gabriel est un homme qui vit à l'écart du monde, avec pour seule compagnie ses démons et ses profondes meurtrissures.Un homme dangereux.Un matin, il découvre une inconnue qui a trouvé refuge chez lui. Une jeune femme blessée et amnésique.Qui est-elle ? D'où vient-elle ?Rappelle-toi qui tu es. Rappelle-toi, vite !Parce que bientôt, tu seras morte.

680 pages, Kindle Edition

Published March 29, 2018

96 people are currently reading
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Karine Giébel

53 books303 followers

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Community Reviews

5 stars
1,331 (60%)
4 stars
584 (26%)
3 stars
184 (8%)
2 stars
47 (2%)
1 star
39 (1%)
Displaying 1 - 30 of 307 reviews
Profile Image for Aude Bouquine Lagandre.
709 reviews208 followers
October 26, 2018
Beaucoup de choses ont déjà été écrites sur ce livre, certaines que j'ai lues, d'autres pas.
Je m'excuse par avance pour les répétions, s'il devait y en avoir.
Je ne vous fais pas de résumé, pour ça il y a google, et puis à trop résumer, on révèle trop de choses que personnellement je n'aurai pas aimé savoir.

Que peut-on dire sur le dernier Giebel ?

Chaque page est un coup de poing dans la gueule !
Chaque page a réveillé en moi la révolte, le sentiment d'injustice, la haine, le violence devant l'horreur dont l'Homme est capable.
Le meilleur et le pire. Karine Giebel a choisi de mettre en exergue le pire.
Le pire, pas seulement de l'Homme avec un grand H, mais aussi de la femme avec un grand F, car dans ce livre, une femme en particulier est une tortionnaire de la pire espèce.
Intéressant je trouve d'avoir choisi cette voie, de n'avoir pas réduit la femme à un petit être toujours fragile, toujours faible, toujours en attente de secours.
Certaines femmes peuvent être bien pires que certains hommes et Karine Giebel se fait un plaisir de nous en dresser quelques portraits vraiment très réussis et criants de réalisme.

Ce livre est aussi une dénonciation de l'esclavage moderne, triste réalité, pas seulement dans les pavillons bourgeois mais aussi dans les HLM de misère. La misère appelle la misère.
Le manque de compassion envers les autres, la volonté d'avoir le dessus, la nécessité de quelques sous gagnés sur le dos des autres dressent le portrait d'une société qui fait frémir de par la noirceur de son âme profonde.

J'ai aimé la mise en lumière du schéma familial que l'on essaye de ne pas reproduire.
Quand on a été un enfant battu, il est extrêmement difficile de choisir une autre vie sans fatalement reproduire la violence vécue. Izri est un exemple parfait de cette difficulté là.
Ses bas instincts dus à son vécu familial reviennent souvent le tarauder et il doit redoubler d'efforts, prendre sur lui, se souvenir de son tortionnaire de père pour ne pas tomber dans le piège d'une violence tripale et quasi génétique.

J'ai aimé les juxtapositions de ces deux histoires d'homme, celle d'Izri et celle de Gabriel : l'un a été témoin des violences que sa propre mère à fait subir aux autres et mis un temps que j'ai trouvé infini à réagir, quand l'autre oeuvre chaque jour pour punir ceux qui ne sont pas intervenus, n'ont pas réagis devant une injustice ni bougé devant un crime.

J'ai aimé le personnage de Tama, son courage, sa résilience, sa volonté de chercher l'humanité dans ses tortionnaires, sa compassion, sa révolte, son abnégation, son envie de mourir, puis celle de vivre, son amour démesuré pour Izri tantôt son amant, tantôt son bourreau.

Karine Giebel n'accorde que peu de répit à ses personnages.
Quelques secondes parfois,
Quelques moments volés à la brutalité de la vie,
Quelques respirations pour avoir le temps de se relever,
Quelques gestes tendres pour soigner les blessures marquées au fer rouge.
Quelques rayons de soleil au milieu d'une avalanche d'horreurs, de sévices, plus pervers les uns que les autres, chaque fois plus démentiels, plus inhumains, plus retors.
Les "méchants" de ce livre sont de vrais méchants. Mejda par exemple donne au lecteur des envies de meurtre, sa cruauté est sans limite et si sauter dans un livre était une réalité, elle serait morte dans d'atroces souffrances des centaines de fois.

La violence physique et les descriptions des sévices encourus sont absolument intolérables : le lecteur a lui aussi mal dans sa chair, à chaque gifle, à chaque coup de poing, à chaque viol et espère que tout finira par s'arrêter sauf que...Karine Giebel choisit souvent un chemin différent. Elle torture à loisir son lecteur !
La violence psychologique est tout aussi terrible, encore plus compliquée à encaisser que les coups. Elle détruit Tama de l'intérieur, la déshumanise aux yeux des autres, lui enlève toute existence.

Et cette phrase bouleversante qui m'a happée, qui me taraude, qui me déchire le bide :
"Depuis que je suis né, j'attends qu'on m'aime..."

Maintenant, c'est à vous de décider...
Aurez-vous le courage d'encaisser les 736 pages de ce livre sans qu'il ne vous arrache les entrailles, des sanglots, vous donne des relents de violence , des désirs de vengeance, des envies de meurtres, sans qu'il ne hante vos nuits ?
C'est un excellent Giebel
C'est un émouvant Giebel
C'est un terrifiant Giebel
C'est surtout un tristement réaliste Giebel
Le reflet du monde pourri dans lequel nous vivons ... de la bestialité des hommes, de leurs actes insupportables, de leur volonté de pouvoir...Pas vraiment de quoi être fiers de nous ...
Profile Image for Carlo Hublet.
719 reviews8 followers
January 24, 2023
Terrifiante, glaçante histoire d'une petite esclave des temps modernes, de nos temps modernes. Ici, c'est un roman, et déjà il est difficile de refouler une intense émotion. Mais tout le monde sait, comme l'auteure nous le glisse en ultime message, que la réalité rejoint, dépasse peut-être, la fiction. Et pas uniquement dans des Etats sans droits ni justice , comme la Russie ou la Chine, mais aussi dans nos grandes villes occidentales, sensées respecter et appliquer ces droits, cette jutice. J'ai peut-être croisé des gens affables, polis, souriants et bien élevés qui exploitent sordidement des innocentes -une fois de plus les femmes, très jeunes pour la plupart, fournissent ces proies faciles. Ça induit une irrésistible envie de donner la mort, de devenir un tueur.
Pour raconter cette indiscible horreur, et pour rester sur une note moins sinistre, une superbe écriture de Karine Giebel. Style concis, de la douleur intégrale racontée sans mélo, sans poncif, un grand roman.
Profile Image for Sarah.
30 reviews16 followers
April 28, 2022
Un livre déchirant et poignant qui aborde le sujet sensible de l’esclavage.

Je ne pensais pas autant m’attacher aux personnages et tout particulièrement à la protagoniste Tama.
Son histoire nous bouleverse et à travers chaque mot nous souffrons avec elle.

Ce livre est une dénonciation à l’esclavagisme qui malheureusement est toujours présent dans certains pays.
Profile Image for librivore.
119 reviews50 followers
April 25, 2018
Un livre bouleversant qui aborde un sujet important et grave (l'esclavage de nos jours). Durant ma lecture j'ai ressenti une large palette d'émotions et j'avais du mal à lâcher mon livre tellement l'histoire était prenante (d'ailleurs j'ai dévoré les 744 pages en deux jours).
Ce que je reproche à ce roman, c'est l’exagération et le manque de crédibilité de certains passages et c'est pour cela qu'il n'a pas été un coup de cœur.
Profile Image for Jenny.
141 reviews177 followers
May 3, 2022
Encore une très bonne lecture de Giebel qui entre dans le thème de l’esclavage moderne. L’histoire s’entrecroise avec celle de Tama, une jeune fille amené en France à l’âge de 9 ans pour être esclave et Gabriel ainsi qu’une jeune inconnue qui arrive chez lui et tombe amnésique.

Ce livre contient beaucoup de moments de violence, autant verbale que physique, on passe à travers tellement d’actes ignobles et gratuits que je me suis demandé par moment si c’était pas un peu trop et si cela ne rendait l’histoire un peu surréaliste. De la violence, des mensonges, de la tortures de toute sorte il y en a tout au long du livre, le lecteur et Tama n’ont presque pas de répit durant l’histoire.

Il y a aussi une quantité infime de personnage qui sont de passage dans la vie de Tama qui laisse une marque dans son coeur et le nôtre.

La relation entre Izri et Tama m’a rappelé celle de Meurtres pour rédemption de Giebel, une relation de co-dépendance, Izri représente pour Tama son sauveur, son tout. ‘’Je meurs si tu meurs, et il meurt si elle meurt’’

La fin du livre est une fin à la Giebel, pour ma part je m’y attendais mais je suis quand même un peu déçu sur cette partie.

4 🌟

Profile Image for Ethelia.
1,578 reviews
July 27, 2022
GROS FLOP


Bon, je ne sais même pas par où commencer tant ce livre a mis mes émotions sans dessus dessous.
Si vous voulez ressentir de la colère voire de la haine lisez ce roman il sera parfait pour vous.



‼️‼️SPOILER ‼️‼️


Tout d’abord, les seuls point positives que je peux attribuer à ce livre c’est d’une part, l’écriture de
K. Giebel qui est toujours aussi addictive.
D’autre part, l’épilogue qui est selon moi très satisfait puisque Gabriel tue Mejda (d’une mort lente je préfère le souligner) et trouve une gamine qu’il pourra élever comme ça propre fille.


Malheureusement il y’a énormément de choses que j’ai HAIS lors de ma lecture, je vais seulement citer la pire : la fin qui est de mon point de vue la plus mauvaise que l’auteure aurait pu choisir.

En effet, l’amour entre Izir et Tama ne m’as procurer aucune autre émotion que de l’énervement et du dégoût car Izir est un manipulateur de première mais également un pédophile et un violeur car rappelons qu’il a couché avec Tama alors qu’elle n’avait que 14 ANS et lui avait la majorité !!!! En usant de la position de faiblesse dans laquelle se trouvait Tama afin d’en profiter pour son plaisir pervers / tordue.

Et bien évidement ce n’est pas terminée, sa liste de défauts se rallonge puisque qu’il trompe Tama de nombreuses fois, la frappe ou plutôt la tabasse, la traite comme une chienne et une esclave donc il l’humilie, il l’a flique car il est extrêmement jaloux voir paranoïaque et je pense que j’ai oublié quelques détails sur sa charmante personne mais ce que je viens d’énoncer précédemment vous dépeint bien le personnage.

De plus, malgré les atrocités que lui a fait subir son père lors de son enfance ça ne justifie en rien ce qu’il a fait endurer à Tama donc il ne mérite aucun pardon et surtout pas venant d’elle.
Alors ce qui m’as énormément déplu concernant la fin c’est le fait que Tama se suicide après qu’Izir se soit fait tué d’une balle.

Sérieusement, ce n’est pas qu’elle se suicide qui me dérange car après toutes les horreurs et atrocités qu’elle a subit elle méritait de se libérer de ses maux, mais c’est quelle se suicide POUR Izir que je n’ai pas du tout aimé ( "afin de le rejoindre " 🙄).

Personnellement, pour la fin j’aurais préféré que Tama soit avec Vadim entrain de gambader dans une prairie où je ne sais quelle autre chose mielleuse tant qu’ils soient ensembles, heureux et en bonne santé.

Je tiens à faire remarquer que sans Izir et/ ou cette fin horrible le roman aurait mérité 4 étoiles même plus…



Citations provenant du livre:


« Sa peau était un parchemin sur lequel un récit d’horreur s’écrivait en relief. »

« Tout le monde doit porter un nom. Porter un nom, ça veut dire qu’on existe. »

« À chaque livre, j’ai l’impression qu’une porte s’ouvre quelque part dans ma tête. Les verrous cèdent, les uns après les autres. Un livre, c’est comme un voyage, dans l’espace ou le temps. Dans l’âme des hommes, dans la lumière ou les ténèbres. »

« — C’est fou le nombre de synonymes qu’il y a pour tuer, tu ne trouves pas ? Il y en a bien plus que pour le verbe aimer…»

« Car ce n’est pas la mort qui m’effraie.
C’est la vie. »

« — J’ai peur qu’on ne reste pas ici très longtemps. Parce que les rêves, tu sais, ça ne dure jamais… »

« Gabriel n’avait pas prévu de croix. Puisqu’il n’y avait pas de Dieu.
Seulement des lâches, des assassins et des Belles au bois dormant.»


« Ma chère Tayri,

Apprends-moi ce qu’est la mort.
Dis-moi qu’elle est douce, qu’elle est juste.
Raconte-moi qu’elle est comme une mère qui te prend dans ses bras et te console de la vie.
Jure-moi qu’entre ses mains, il n’y a ni maître ni esclave.
Promets-moi qu’en son royaume, on oublie ses blessures et ses chaînes.
Mais jamais son amour. »
Profile Image for Christine Picard.
Author 2 books95 followers
April 20, 2018
Ce roman m'a bouleversée. Pendant ma lecture, je suis passée par toute la gamme d'émotions. De la tristesse à la révolte. J'ai été touchée, attendrie, furieuse et déprimée. Blessée aussi, de savoir que de telles situations existent encore aujourd'hui. J'ai eu envie de vomir.

À chaque page, le lecteur s'interroge sur sa propre moralité. On observe le comportement des personnages et on a du mal à comprendre que la majorité tentent d'exploiter à leur tour plutôt que d'aider. Notre société a encore bien du chemin à faire... J'ai tout de même lu ce long roman en 3 jours. Je l'ai littéralement dévoré. Je n'arrivais pas à m'en détacher. J'admire profondément la résilience de Tama, son courage et sa détermination. Quand elle se faisait battre, j'avais mal avec elle. Elle est tellement mature pour son âge (Si jeune!), car elle n'a pas le choix d'être forte.

Je suis mitigée à propos d'Izri. Je crois que son amour pour Tama est né d'un désir sexuel, au départ, émoustillé par l'idée de la servitude. Je crois qu'Izri fantasmait sur Tama parce qu'il savait qu'il pourrait lui faire faire ce qu'il voulait, sans que personne ne le réprimande. Toutefois, quand il l'enlève des griffes de Mejda et l'amène vivre avec lui, on note une réelle affection, malgré la violence qui règne toujours dans le foyer. J'ai eu le coeur brisé, en prison, quand Greg lui ment à propos de Tama. Sa détresse est tellement sincère...

Il est difficile pour moi, suite à une lecture comme cela, d'émettre un avis critique et de rendre compte de l'écriture et du ton. J'ai l'impression d'avoir vécue à-travers le livre, d'avoir assisté aux événements.

Je dirai donc simplement ceci : il s'agit d'un roman bouleversant et dur, qui m'a beaucoup plu.
This entire review has been hidden because of spoilers.
25 reviews
May 24, 2020
Difficile de trouver les mots justes pour résumer ce roman de Karine Giebel qui, à travers son écriture incisive, nous offre un mélange d’émotions puissantes, difficiles à surmonter, parfois même, à supporter. Quelle tristesse et quel soulagement à la fois, de refermer ce livre. Je ne peux en dire plus, je laisse chaque lecteur découvrir par lui-même cette histoire poignante et bouleversante.

Merci, Karine Giebel, de m’avoir une nouvelle fois conquise.
Profile Image for m ✨.
223 reviews19 followers
June 28, 2025
jamais personne et je dis bien PERSONNE n'a brisé mon coeur comme Karine l'a fait avec ce livre.
PERSONNE.
Il m’a marquée comme aucun autre livre, incroyable en tous points.
Profile Image for Audrey.
722 reviews14 followers
December 16, 2020
Quelle claque ! Comme d'habitude Karine Giebel joue avec nos nerfs et notre cœur. On ne ressort jamais indemne de ces romans.
Profile Image for Anne Quintin.
1 review
November 25, 2024
Ce livre m’a profondément choqué et dans le mauvais sens.
Je l’ai lu en entier mais avec grande difficulté, j’ai à plusieurs reprises voulu stopper. Mais il me semblait impossible qu’il n’y ait pas de retournement, une bascule où l’autrice montre l’impossible acceptabilité de la violence.
Mais non, jusqu’au bout, ce livre est une aude à la violence faite aux femmes. Perversité voyeuriste, domination des femmes promue, scène de sexes avec une fille mineure.
Je ne comprends pas les critiques positives autour de ce roman qui dit traiter d’un sujet très sérieux : l’esclavage des femmes migrantes.
Alors le roman en parle, c’est juste, mais il fait l’éloge de la résilience de la victime, qui accepte son statut d’être humain non libre dans l’amour (vieux cliché), et pas n’importe quel amour, celui qu’elle voue corps et âme à un homme qui la bat, l’emprisonne, lui retire son identité et toute possibilité de liberté.
Là encore, je me dis que l’autrice va retourner l’histoire en précisant que le vécu de la jeune fille mineure l’amène à accepter l’inacceptable, et que c’est inacceptable ! Que l’autrice va parler d’emprise. Mais non jamais.
Il y a aussi les scènes de sexe avec cette jeune fille mineure (ce veulent elles érotiques? Romantiques?), c’est insupportable ! Le corps de l’enfant pubère érotisé est insupportable.
Et (attention spoil ici) la fin! Fallait-il vraiment qu’elle meurt parce que son « homme » meurt ? On est à 2 doigts de glamouriser le féminicide.
Autre point dérangeant : l’esclavagisme n’est le fait que de femmes (pas de réseau) racisées. C’est une vision de ce fait social tout à fait fausse et qui n’apporte rien au sujet. Rien.
Alors je déconseille vivement ce livre d’un autre âge. #Metoo est passé par là, on ne souhaite plus lire des histoires qui romantisent les violences faites aux femmes.
Par ailleurs, d’un point de vue littéraire, c’est assez mal écrit. Tout repose sur des chapitres courts et un jeu entre deux histoires parallèles (dont on comprend vite l’enjeu).
Profile Image for Maria.
163 reviews22 followers
October 27, 2020
Je pense que c'est le livre que j'aime le moins dans tout ce que j'ai lu !

Le style est énervant, les personnages pas du tout accrochants, et les événements ? Des drames forcés, un enchevêtrement qui ennuie !
J'ai l'impression que l'auteure voulait combiner tous les problèmes sociaux du monde dans les pages de ce roman, ce qui a fini par devenir du n'importe quoi, surtout si l'on considère sa longueur (600 pages, ouh là là) ... Et, finalement, étant marocaine, je trouve que le choix des prénoms (amazighs pour la plupart) frise le ridicule.
Je suis très désolée de dire cela, mais je regrette d'avoir perdu 3 jours dans la lecture de ce roman.

P.S : Je ne vois pas du tout où est le "thriller" dans tout cela, et le titre prête à confusion.
Profile Image for Léa.
106 reviews3 followers
May 12, 2025
Wow wow wow qu’est-ce que je viens de lire ? J’avais peur de me lancer dedans car les pavés (de 785p) me font peur mais je ne regrette pas UNE seconde. J’ai mis une semaine à le lire ce qui est pour moi vraiment très peu au vu du nombre de pages
Ce livre est sans aucun doute le plus dur que j’ai jamais lu. Mais aussi le plus addictif.
Depuis que je l’ai commencé je ne pouvais plus le lâcher, je voulais savoir ce qui arriverait à Tama.
Je veux pas trop en dire pour pas gâcher la lecture de ce livre, mais en même temps j’ai tellement de choses à dire omg
J’ai trouvé qu’en 785p on a vraiment le temps d’apprendre à connaître tous les persos, il y a vraiment un développement de l’histoire assez fou entre le début et la fin (en même temps heureusement avec autant de pages). On apprend à les détester et à les aimer, je crois que j’ai jamais été autant en empathie pour un perso que pour Tama.
J’ai seulement eu parfois l’impression en lisant qu’on assistait à un enchaînement de violence gratuite et toujours pire que précédemment. C’est dommage car de mon point de vue ça enlève un peu de la crédibilité du récit. Giebel dénonce dans ce livre l’esclavagisme moderne, mais elle va tellement loin que ça décrédibilise un peu le propos. Au bout d’un moment dans le livre je me suis dit « elle a que 10-12-15 ans… et a déjà vécu tout ça 😶 »
Après je suis absolument pas informée sur le sujet donc c’est peut-être la réalité des choses, dans ce cas c’est bien de le montrer aussi. Mais la façon de décrire les scènes, la douleur de la victime et l’acharnement du bourreau est un peu déconcertante.
J’ai adoré découvrir le personnage de Gabriel, je l’ai pas aimé à 100% mais sa psychologie est vraiment poussée et on arrive à « comprendre » ses actes, ce qui est assez fort.
L’histoire d’amour m’a par contre un peu dérangée par moments. La féministe que je suis a détesté ce dévouement qu’a le personnage féminin pour son amant. Et j’ai haï le mec pour sa violence « gngngn mon père était violent avec moi donc je sais pas faire autrement ». Après, quand on se met à la place du personnage féminin on comprend tout, la pauvre n’a connu que ça elle ne peut pas se rendre compte de ce qu’elle vit.
Et la fin…. n’en parlons pas svp

Bon j’espère pas en avoir trop dit, j’écris la review à chaud (d’hab je mets 3j mdrrr). Ce livre c’est pas un sans faute mais il me laissera une trace indélébile pour sûr

(Petit big up pour le découpage des chapitres omg que j’aime ces chapitres entre 2 et 5 pages quel plaiiiiiisir)
This entire review has been hidden because of spoilers.
Profile Image for Lilia.
197 reviews1 follower
April 29, 2024
4,5. Karine Giebel réussit encore une fois a transmettre une émotion sans limite dans son roman. Magnifique
Profile Image for Laurence De Villenfagne.
18 reviews
August 24, 2025
Une grande malade cette auteur, elle nous torture. Impossible de le lâcher une fois commencé, accrochez vous il est bousculant.
Profile Image for Katia Casimir.
243 reviews
May 24, 2022
Karine G

Toutes blessent, la dernière tue…

J’ai dévoré l’horreur, pour aboutir dans l’enfer où la démence de l’homme est à son comble. Impossible d’imaginer que depuis 2013 une loi fut érigée pour la réduction en esclavage. La servitude, la maltraitance, la brimade et particulièrement celle qui touche les enfants!

Seule délivrance, est lorsqu’il y a plus rien pour nous retenir… Celle où lorsqu’on fait le choix de partir devient le paradis dans l’enfer de l’homme.

Auteure // Karine Giebel
Genre// Drame Psychologique
Pages // 787
Profile Image for Maks.
375 reviews18 followers
April 21, 2018
Véritable coup de massue, ce thriller est une réussite totale, malgré une violence accrue, on ne peut qu'adhérer au sujet que Karine Giebel met en lumière, L'esclavage moderne.

L'écriture est à la hauteur du sujet, violente, crue, sans tabous mais avec son style inimitable, un style qui capte l'attention jusqu'au point de nous faire avaler les 750 pages de ce roman sans s'en rendre compte.

Les personnages sont simplement extraordinaires, à différents niveaux car si certains sont dépeints de manière à nous faire comprendre les blessures physiques et morales d'une personne réduite à l'état d'esclave, battue et traité comme un chien voire pire, d'autres sont détaillés tels le diable en personne, d'une cruauté sans nom, ayant toujours plus d'imagination pour rabaisser plus bas que terre leurs souffres douleurs. L'auteure ne fait pas de quartier, pas de distinction, chacun des personnages est aussi travaillé et détaillé avec la même conviction de dénoncer le pire.

Le sujet est bien l'esclavage moderne, en plus, cela commence avec une petite fille marocaine de 9 ans vendue par son père à une marchande d'esclaves qui va rapporter la petite fille en France et la présenter à des familles sans scrupules.
Le fait est que l'eslavage traité ici va entraîner des dommages collatéraux atroces comme les violences conjugales, le viol, la pédophilie, le harcèlement moral et sexuel. Heureusement il y a aussi du positif comme l'espoir, l'amour, la compassion, l'entraide, entre autres.
Heureusement pour le lecteur, il y a aussi quelques éclaircies, des gens gentils de nature.

La trame de l'histoire se déroule en deux lignes de conduite, d'un côté nous sommes avec une petite esclave et son parcours semé d'embûches et de violences, parallèlement une jeune femme amnésique se retrouvant chez un tueur au grand cœur. La deuxième trame équilibre un peu cette violence que nous mangeons littéralement à côté et rend certainement le tout plus digeste.

Nous sommes en présence d'un thriller, c'est indéniable, mais on peut y greffer d'autres genres, notamment le "Drame" ou la "Psychologie".

"Toutes blessent, la dernière tue" nous embarque en enfer, et je ne dirais pas âmes sensibles s'abstenir mais plutôt "âmes sensibles, lisez le et accrochez vous" car c'est une lecture utile, Karine Giebel a écrit ce roman en enquêtant auprès de L'OICEM (organisation internationale contre l'esclavage moderne), elle nous l'explique dans le roman et donne notamment les coordonnées de cette association que je vais vous retransmettre ici en guise de conclusion, je la remercie sincèrement d'avoir écrit ce livre.

OICEM : 72 rue de la république, 13002 Marseille
Tél : +33 (0)4 91 54 90 68
Site web : www.oicem.org

Voir la chronique sur mon blog :
https://unbouquinsinonrien.blogspot.f...
Profile Image for Chaaa Lge.
3 reviews
April 7, 2025
Wow!!! Ce livre m’a bouleversée. Il m’a fait passer par toutes sortes d’émotions : la haine, le dégoût, la tristesse, la compassion… Certaines scènes sont extrêmement dures, très détaillées, mais c’est justement ce réalisme cru qui permet de prendre conscience de l’horreur de l’esclavage moderne, encore bien présent aujourd’hui malheureusement.

J’ai été profondément choquée et dégoûtée par la relation entre Izri et Tama. Le comportement d’Izri est abject : manipulateur, pervers, égocentrique, trompeur, pédophile… Il ne mérite ni le pardon, ni l’amour de Tama.

Justement Tama, elle est un personnage bouleversant, d’une force incroyable. Elle traverse des épreuves terribles et subit la violence, la trahison, l’abandon, sans jamais perdre entièrement son courage et sa force pour survivre.

Juste, je suis déçue de la fin… j’aurai préféré que ça se passe autrement.. elle ne méritait pas cela..

Mais, ce qui m’a particulièrement marquée, c’est que l’autrice ne montre pas seulement des hommes comme figures de violence ou de domination. Certaines femmes aussi prennent part de cette cruauté. Il est important de ne pas oublier que la perversité, la méchanceté ou encore la criminalité ne sont pas propres à un seul genre. Ce roman le rappelle avec justesse : le mal peut venir de partout, provenir de n’importe qui, même par ceux dont on ne s’y attendait pas. c’est ce qui rend l’histoire encore plus percutante.
Profile Image for Cécile Afrikian.
38 reviews1 follower
November 23, 2024
Voici le 3e roman de cette autrice que je lis. Une fois de plus, ce roman de Karine Giebel est absolument incroyable! On se laisse petit à petit aspirés dans le tourbillon de l'intrigue qui est admirablement bien construite, accompagnant des personnages soit innocents et passionnés, soit lugubres et vicieux, et l'on sent tout de suite par le style et le rythme de l'écriture, que l'histoire va être une descente dans les méandres les plus obscurs de l'âme humaine.
C'est également une magnifique histoire d'amour, tel un Roméo et Juliette des temps modernes.
Une tragédie. Un drame rythmé, sombre, passionné, injuste, terrible, mais qui a le mérite de dénoncer l'esclavage humain qui existe toujours dans ce bas monde. Un voyage dans un enfer vivant qui peut malheureusement être réel.
C'est aussi un questionnement sur comment se sortir de la violence, se battre face au pire, ne pas sombrer dans la folie, contrer encore et toujours le destin qui s'acharne, comme si tout était perdu dès le début.
Je reste bouche bée devant un si grand talent d'écrivain, et étant de nature optimiste et humaniste, la noirceur de ses personnages me retournent toujours le coeur, pourtant, j'ai envie de tout lire de Karine Giebel. Je suis vraiment admirative devant les pages et les pages qu'elle noircit, aussi bien sur le papier que dans nos mémoires, car l'obscurité de ses personnages nous répugne tant, que l'on se raccroche désespérément à la lumière de ses personnages innocents qui donnent tout d'eux, jusqu'à leur vie.
Profile Image for Pauline Zecchinon.
23 reviews2 followers
October 5, 2025
Wow. Sujet difficile que l’esclavage moderne et je comprends la nécessité de le mettre en lumière. Mais le déchaînement de violence et d’horreur qui s’abat sur les protagonistes est vraiment intense, et trop souvent j’ai trouvé que ça ne servait pas forcément l’histoire de rajouter de l’horreur et de la violence pour la violence. Un peu gratuit. Pas nécessaire. On a saisi le message.
Sans spoiler, mais hors l’excès d’horreur et violence, il y a aussi une/des histoire(s) d’amour complètement problématiques sans remise en question. Et la fin (hors épilogue), c’est n’importe quoi.
Profile Image for Ghitzzz.
22 reviews1 follower
October 31, 2022
My head hurts, my eyes are puffy and can’t decide if i hate or love aya for making me read this book.
Profile Image for alexia.
230 reviews17 followers
Read
March 9, 2025
impossible de noter cette lecture c’était trop déstabilisant
Profile Image for Clin.
301 reviews3 followers
March 20, 2025
5 Mon coup de cœur 2025 ? Sûrement ! Quel livre. J'ai été captivée du début à la dernière ligne. Quelle histoire, si vraie et si dure ! A la base on m'aurai parlé du livre "c'est au sujet de l'esclavage d'enfants" j'aurai direct passé mon chemin et pourtant...ce que j'aurai raté ! Un excellent thriller qui vaut bien tous les prix reçus. Superbe histoire de Tama, Gabriel et bien d'autres. Impossible de ne pas s'attacher, impossible de ne pas avoir envie d'aller au bout de ce livre. C'est prenant et poignant à chaque page. J'affectionnais Karine Giebel, encore plus avec ce tome ! J'ai eu un petit regret quand l'histoire s'est finie, j'étais prête a poursuivre avec eux leur histoire encore longtemps.
12 reviews
September 14, 2025
Terrifiant ce livre !! J’ai du faire des pauses de lecture tellement j’avais peur de savoir la suite !
Profile Image for Jess.
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July 31, 2020
Avec "Toutes blessent, la dernière tue" Giéble explore et dénonce l'esclavage des temps modernes.
Et évidement elle va le faire à sa manière, c'est à dire avec beaucoup, mais beaucoup de scènes extrêmement violentes.

J'aimerais pouvoir dire que ce roman était poignant, marquant, touchant etc. Mais la vérité c'est que c'était juste incroyablement long.

D'un coté je comprends (peut être?) ce qu'a voulu faire l'auteur. En nous donnant autant de scènes de violences elle veut vraiment nous faire comprendre le calvaire de ces enfants esclaves. Nous mettre à leur place. Si elles souffrent tous les jours, toi lecteur tu peux bien souffrir pendant 700 pages, mets toi à leur place, comprend, ouvre les yeux, réagit.
Et c'est très bien comme message. Sauf que c'est pas du tout l'effet que ce livre a eu sur moi.

Mon édition poche fait environ 760 pages. Les 3/4 des ces pages étant juste des scènes où notre personnages principale, Tama, est plus que maltraitée.
Le problème c'est que, si on est un être humain disons normal, on est révolté dès le chapitre 3 du livre. Donc on a pas besoin de 500 pages de torture à coté. Parce que, en tout cas en ce qui me concerne, les seuls effets obtenu par ces scènes étaient la désensibilisation à la violence et l'ennui.
C'est à dire qu'au bout d'un moment tu lis toujours la même chose, aujourd'hui Tama subi telle violence, demain telle autre. Mais ça n'apporte rien à l'histoire.
Oui, dans le contexte de la vraie vie, c'est horrible, mais d'un point de vue purement de je suis quelqu'un en train de lire un livre, eh bien mon livre me donne qu'une envie, c'est le refermer parce que l'histoire ne va nulle part .
Est arrivé un moment où j'ai arrêté de lire les chapitres du passé avec Tama, parce que de toute façon à part les tortures il ne s'y passe rien dedans, et l'histoire n'en à pas ressenti. D'autres je les lisais en diagonale, pour voir si quelque chose changeait. Et il y a bien 200 pages au milieu du livre qu'on pourrait enlever et cela n'affecte en rien l'histoire. On a juste moins de pages de torture.

Je suis confuse par ce qu'a essayé de faire Giébel avec ce livre. Le message de fond est très juste.
Mais la manière qu'elle a de le faire passer ne rend pas service à sa cause.
Je ne suis pas sûre que soumettre son lectorat à 700 pages de tortures diverses soit le meilleur moyen d'attirer l'attention sur l’esclavage moderne. Je suis même sure que beaucoup on juste arrêté leur lecture parce que le livre est violent, qu'il se passe toujours la même chose et que l'histoire ne semble aller nulle part. Ce qui est le contraire de ce qu'on veut quand on essaie de faire passer un message.

Eusse le livre été plus court le discours serait différent, parce qu'il n'y aurait pas eu cette lassitude, cette habitude, ce détachement qui s'installe vis à vis des souffrances de Tama. Mais le livre est tellement long que tout ça devient lourd à lire non pas dans le sens émotionnel mais parce qu'un ennui sans nom prend le dessus.
Alors que pourtant l'histoire au cœur du livre est prenante et intéressante. On a envie de savoir si et comment Tama va s'en sortir. En quoi ces scènes du passé sont connectées avec celle du présent. Du coup c'est vraiment dommage que cette histoire, ce "témoignage", cette critique soit noyée sous des pages et des pages de violence qui au final n'apportent rien de plus et même nous éloignent du livre.
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