Apres la publication d'Un tocard sur le toit du monde, chaque mardi pendant quatre ans, j'ai ecrit la Chronique du Tocard . D'abord par plaisir. Puis par necessite. Au fil des mois, l'inspiration s'est faite plus intime, les chroniques des textes ecrits avec ma sueur et mes larmes, surtout quand il a fallu raconter ma famille. Cette histoire qui commence en 1950, quand mon pere, gardien de chevre kabyle, debarque seul en region parisienne, la barbe mal taillee, le ventre vide, des envies de bosser plein les mains. Qui continue lorsque ma mere le rejoint quelques annees plus tard, et qu'avec cinq de mes frangines et mon frere, ils vivent dans un bidonville, un 9m2, une piece unique pour manger, dormir et tout le reste, avant d'obtenir une place dans une cite HLM a L'Ile-Saint-Denis en 1968. Un F5 flambant neuf qui a l'epoque fait leur bonheur. J'ai voulu raconter mes parents, illettres, leur courage, eux qui ont eleve avec brio neuf momes. Neuf Francais. Ils sont ma base, ma fondation. Fin 2014, apres plus de 63 ans de vie commune, ma mere a du laisser partir mon pere, atteint d'Alzheimer, dans un centre specialise. J'ai essaye de me mettre a sa place et d'imaginer le vide qu'elle ressent aujourd'hui. J'ai raconte le passe pour ne jamais oublier. L'histoire du clan Dendoune ne touche pas seulement dans les quartiers populaires. Pas seulement au sein des familles maghrebines. Pas seulement chez ceux qui ont decide un jour de faire le pari de l'exil. L'histoire de la famille Dendoune, c'est aussi une histoire francaise.
C'était le seul livre (type ‘roman’) dans nôtre appartement que nous louons au Portugal. Mais c'était fantastique !
Il s'agit d'un mémoire, un éloge à ses parents algériens. Il y a des références aux livres de Marcel Pagnol (comme “La gloire de mon père”). Il explique combien il a été difficile pour lui et sa famille de vivre en France.
Les chapitres sont assez courts. (Je l'ai lu pendant une semaine.) Le niveau de langue n'est pas trop difficile.
Got emotional multiple times. A beautiful point of view. A beautiful book. The point of view of those who get pushed onto the fences of the suburbs. Those who are filmed like animals in cages to fuel stereotypes and widen the gap between social classes in France